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- Day 85
- Monday, July 21, 2025 at 10:36 AM
- 🌬 29 °C
- Altitude: Sea level
BonaireKralendijk12°8’34” N 68°17’3” W
J64, épave sous-marine
July 21 in Bonaire ⋅ 🌬 29 °C
La routine bonaireienne se met en place. Ce matin, on gonfle les blocs pour la plongée de la journée. Nous allons plonger sur une épave : la Hilma Hooker, une épave en acier de plus de 70 mètres.
Lucie va à terre pour découvrir un peu de cette jolie île. Elle va essayer de se rendre dans le nord, là où se trouve le parc national. Il abrite des flamants roses et des ânes sauvages, très connus sur l’île.
Une fois les blocs gonflés, c’est parti. Le génois est déroulé, le vent de travers nous pousse. L’île est constamment balayée par un vent régulier : on comprend bien pourquoi elle est très prisée des amateurs de sports de glisse 🌊
Cette fois-ci, nous trouvons rapidement la bouée jaune pour nous amarrer. Nos appareils en main, c’est parti pour l’immersion.
L’épave est posée sur son flanc droit à 30 mètres de fond. La visibilité est bonne. Nous sommes accueillis par trois gros tarpons. Nous sommes seuls sur l’épave, on se balade. Elle est assez ouverte, ce qui nous facilite sa visite.
L’hélice est recouverte d’éponges, les hublots permettent de beaux jeux de lumière. On y reste une trentaine de minutes avant de remonter sur l’un des deux récifs qui entourent l’épave. On remonte en surface très contents de cette plongée.
On ne tarde pas trop sur la bouée, car nous sommes limités en temps. Nous allons chercher une bouée un peu plus isolée afin de pouvoir gonfler les blocs tranquillement.
On tente d’attraper une bouée uniquement à la voile, sans l’aide du moteur. On se rate au premier coup, mais on y arrive à peu près au second.
Nous sommes encore proches de nos voisins, mais on lance le gonflage. Ça y est, nous amarons le matériel à l’arrière du bateau, prêts pour la prochaine plongée de demain🤿
Nous prenons un peu de temps à bord pour mettre nos photos sur l’ordinateur et regarder quelques clichés. On va en avoir, des photos… et du tri à faire !
Nous repartons sur notre bouée. On retrouve un peu de réseau — et Lucy. Nous avons un peu tardé, elle s’est un peu inquiétée !
Nous nous retrouvons pour boire un petit verre, en face du coucher de soleil et de Noam. C’est royal.
Lucy nous raconte sa journée : elle n’a eu aucun mal à se déplacer en stop. Les gens sont super sympas. L’île est petite, les habitants s’arrêtent facilement et font même des détours pour arranger Lucy.
Elle a pu se rendre au parc. C’est sympa, mais très désertique comme paysage — un vrai far west. Les gens font généralement le tour en voiture ; il n’y a qu’un petit parcours à pied.
Elle a ensuite continué sa route, découvrant les lagons et les nombreuses salines de l’île. Très beau !
On regarde les voitures passer : il n’y a que de grosses voitures, SUV et bien lustrées.
On discute de la dissonance qu’il peut y avoir entre une protection importante des fonds marins et, en parallèle, des villas construites sur une île désertique approvisionnée en eau douce par dessalinisateur, avec des produits frais quasi exclusivement importés (vu l’aridité des milieux) et des SUV à perte de vue....
La protection des fonds marins : est-ce un vrai engagement ou une manière de créer du business autour de la plongée ? Peut-être un peu des deux…
Ce n’est pas évident d’être irréprochable, mais quand on prend un peu de recul, ça peut laisser pensif.
Bref !
On profite quand même de tous les plaisirs de l’île, dont de jolis bars et restaurants en bord de mer. C’est tout de même très agréable 🥰
Nous allons nous faire un petit restaurant avec Malo. Nous en avions repéré un, mais malheureusement, nous arrivons un peu tard. On se rabat donc sur un autre restaurant : ce n’est pas incroyable niveau culinaire, mais on passe un très bon moment !
Nous rejoignons ensuite Lucy dans un petit bar pour terminer cette belle soirée.Read more











