- Show trip
- Add to bucket listRemove from bucket list
- Share
- Day 98–99
- August 3, 2025 - August 4, 2025
- 1 night
- ☁️ 29 °C
- Altitude: 3 m
Colombia11°19’52” N 74°3’43” W
J80, Orages et plage paradisiaque
Aug 3–4 in Colombia ⋅ ☁️ 29 °C
Après cette belle soirée, nous nous réveillons dans notre jolie cabane. Le ciel est un peu gris et nous sommes encore un peu fatigués de la veille, mais nous décidons d’aller nous balader à la rivière.
Nous empruntons donc le sentier qui descend de l'hostel. Lucy nous accompagne. En chemin, nous nous arrêtons dans le centre de Minca pour un déjeuner, le desayuno. Pour 13 000 pesos (~2,70 €), nous avons droit à une soupe, du riz, des légumes, une salade, de la viande et un jus. Un Colombien, lui aussi en vacances, vient discuter avec nous. C’est facile d’échanger ici.
Le ventre bien rempli, nous reprenons la route, mais le ciel s’assombrit rapidement. La pluie commence à tomber, puis à déferler lourdement. On se motive quand même à continuer en s’abritant de temps à autre : c’est épique ! Pour atteindre la rivière, nous passons par un hostel très sympa. En attendant que la pluie se calme, nous profitons de leur coin hamacs 😅 C’est l’heure de la sieste et des appels. Un dimanche pas très sportif !
Nous allons quand même voir la rivière. Je suis devant, Lucy et Malo me font signe de m’arrêter. Sur une pierre, un magnifique lézard est posé. On apprendra plus tard que c’est un lézard jésus, surnommé ainsi car il peut marcher sur l’eau 🦎
Nous remontons dans l'hôtel situé au-dessus de la rivière pour boire une tisane. L’orage résonne de plus en plus fort dans la montagne, c’est impressionnant. La pluie tombe à verse et ça gronde fort. Les températures élevées et le relief accentuent la violence des orages. Mario nous expliquait hier que, pour les peuples indigènes, les orages sont la voix de la montagne et portent une signification symbolique.
Avec Malo, nous décidons de reprendre la route malgré la pluie. Lucy préfère attendre un peu. On arrive trempés jusqu’aux os ! Dans le centre, on s’arrête pour déguster une petite empanada : un régal. Lucy nous rejoint peu après ; elle a pris un moto-taxi pour venir jusqu’en ville. Au moment de remonter à l’hostel, des trombes d’eau s’abattent sur nous. On attend un peu, mais ça ne passe pas. Allez, on y va ! On arrive en haut complètement trempés 🌊
En arrivant à la casa, on apprend que Santa Marta a été fortement inondée. On prend des nouvelles de Noam, tout va bien. Avec Malo, on file se sécher puis on se glisse sous la couette pour regarder un petit film.
Dans la soirée, Lucy nous écrit : nos acolytes Stephan et Mario proposent d’aller dans un restaurant mexicain. J’hésite, la fatigue se fait sentir, mais l’équipe est motivée... allez, on y va.
On redescend au village pour partager un dernier dîner tous ensemble, et on est servis ! On mange un bon repas mexicain, on enfile des sombreros, on met de la musique mexicaine et on rigole bien. Toujours la main sur le cœur et la blague facile. Mario et sa grosse voix nous font toujours sourire. On termine la soirée dans un petit bar. Je remonte me coucher avant le reste du groupe, pour me reposer. Encore une belle soirée ! 🥳
Le lendemain, Stephan nous propose de nous emmener visiter sa plage préférée dans le parc de Tayrona. On est ravis, c’est parti ! Un chauffeur (le sien !) nous attend devant l’église. C’est le grand luxe.
En route, nous nous arrêtons pour récupérer deux amies de Stephan. Les garçons montent à l’arrière du pick-up, dans la benne. Ils se font un peu secouer !
Après une trentaine de minutes, nous arrivons à l’entrée du parc national naturel de Tayronan, connu pour ses plages paradisiaques, sa jungle dense et sa biodiversité. Mais aujourd’hui, il y a grève. Les employés du parc et les communautés locales protestent contre le gouvernement, qui refuse de signer une autorisation pour refaire la route d’accès, indispensable à la vie quotidienne et au tourisme local.
Nous discutons brièvement politique. Les dernières élections ont vu l’élection d’un président de gauche, une première depuis 70 ans. Si certains y voient une avancée sociale, d'autres estiment que ses réformes divisent la population. Beaucoup espèrent un changement, mais la réalité semble bien plus nuancée...
Égoïstement, pour nous, cela a un côté positif : l’entrée du parc est gratuite aujourd’hui (normalement 77 000 pesos pour les étrangers). Nous ne payons que l’assurance obligatoire de 7 000 pesos.
Nous arrivons sur une plage où un petit restaurant tenu par des pêcheurs nous accueille. La baie est superbe, entourée de montagnes et totalement préservée. La restauratrice nous présente trois poissons frais dans un plat : corvina, lebranche et mojara 🐟 Nous choisissons notre repas, qui nous sera livré à 13h30.
Puis, nous embarquons dans le bateau des pêcheurs pour rejoindre une petite plage secrète : la playa de Los amores 🩵 L’eau est turquoise, nous sommes seuls au monde — ce qui est rare dans ce parc très fréquenté. On se sent vraiment privilégiés. Stephan a tout prévu, c’est adorable.
L’après-midi est parfaite. À 13h, le bateau revient nous livrer notre repas copieux directement sur la plage. On fait un peu de snorkeling, et on tombe sur une forêt de corail corne d'élan(Acropora palmata), comme je n’en ai jamais vu ! Je ramasse quand même 2 sacs plastiques à la derive. Bien que le parc semble bien preservé depuis notre arrivée on observe beaucoup de déchets sur terre comme dans l'eau...
La plage est déserte, à l’exception d’un petit chien qui passe l’après-midi avec nous. À 16h30, notre bateau vient nous récupérer. Sur le chemin du retour, Alfonso, notre chauffeur, fait un détour pour nous montrer la magnifique plage des 7 olas (les 7 vagues). C’est impressionnant ! Ça donne envie d’explorer encore plus le parc.
Avec Malo, nous quittons la voiture avant le reste du groupeo car nous rentrons à Santa Marta direction la marina. On fait une grande accolade à Stephan et à Lucy. Merci pour tous ces beaux moments.
Nous retrouvons la cohue citadine !On monte dans un bus pour 2 700 pesos jusqu’à la marina. Il fait très chaud, mais toute cette agitation est amusante. Une petite fille assise à l’avant, sur les genoux de sa mère, me regarde avec de grands yeux curieux. Elle me fait de grands sourires. Blonde et blanche, ça change du teint hâlé et des beaux cheveux noirs auxquels elle est habituée.
On arrive à la marina : les rues sont boueuses, jonchées de déchets. L’eau est montée haut, les inondations ont laissé des traces. On monte à bord, tout va bien. Ce soir, on ne fait pas long feu ! 😴Read more






















