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- Day 100–101
- August 5, 2025 - August 6, 2025
- 1 night
- ☁️ 33 °C
- Altitude: 21 m
ColombiaSanta Cruz de Mompós9°14’33” N 74°25’34” W
J82, à bientôt Noam, Mompox !
Aug 5–6 in Colombia ⋅ ☁️ 33 °C
Après une bonne nuit, nous terminons l’entretien de l’ensemble des winchs. Ils en avaient bien besoin !
Nous devons être soigneux en les démontant pour éviter de perdre une pièce. Une fois démontés, nous dégraissons les pièces au gasoil à l’aide d’un pinceau, puis on frotte, on astique, avant de graisser les pièces et huiler les cliquets (à l’huile d’olive !).
Ça y est, des winchs tout neufs ! C’est plutôt satisfaisant 👌
Nous avons eu des nouvelles de José, le mécanicien qui s’occupe des injecteurs. Il n’est pas certain qu’ils seront prêts d’ici demain…
Nous sommes revenus pour le moteur, et on aimerait que ce soit réparé rapidement pour partir en vadrouille plus librement. Bon, on attend encore un jour, on verra demain pour les options.
Les distances sont grandes en Colombie, et Valentin, le grand frère de Malo, arrive le 15 à Bogotá. Nous souhaitons prendre le temps de voyager tranquillement jusqu’à la capitale.
C’est pourquoi nous avons envie de pouvoir quitter Santa Marta pour être plus libres dans nos déplacements.
En effet, nous souhaitons nous rendre à Bogotá hors des axes principaux.
L’idée est de s’y rendre en descendant une partie du fleuve Magdalena. Pour cela, il nous faut prendre trois bus et trois bateaux (des lanchas, comme ils appellent ça ici).
En début d’après-midi, on part faire quelques boutiques dans le centre, avant de se poser dans une librairie-café très sympa. J’en profite pour regarder différentes options, car même si nous souhaitons suivre notre itinéraire initial, si le mécanicien tarde trop, cela risque d’être trop juste.
Bon, au moins, nous avons plein de possibilités : partir directement à Bogotá (24h de bus !), ou passer par Barichara, un joli village perché dans les montagnes du département de Santander, en région andine, mais accessible par la route. On verra demain 🗻
Les orages continuent de tonner et la pluie tombe. Mais nous souhaitons profiter de la piscine de l’hôtel non loin de la marina, à laquelle nous avons accès en tant qu’utilisateurs de la marina.
On s’installe dans les salons extérieurs, mais interdiction de se baigner : Malo se fait rappeler à l’ordre, car les orages sont trop proches ahah !
Bon, on reste donc à regarder le climat se déchaîner. J’en profite pour faire un peu de traitement photo. Nous rentrons à bord, trempés encore une fois 😅
Le lendemain, je décide d’aller courir de bon matin, tant que le soleil n’est pas trop fort, sur le bord de côte de Santa Marta, tandis que Malo sommeille encore.
C’est sympa, mais les odeurs de la ville et les déchets éparpillés (en partie à cause des pluies) ne me permettent pas de faire beaucoup de kilomètres !
J’apprécie tout de même cette sortie : les gens sont déjà bien actifs, les vendeurs installés en bord de plage.
J’écris à José, je lui explique que nous devons avoir une réponse précise et claire sur la date pour pouvoir nous organiser.
Ellyn, une très bonne copine qui habite en Colombie depuis des années, m’a avertie :
« Les gens veulent faire plaisir ici, alors parfois ils disent ce que tu aimerais entendre ! »
José finit par me dire qu’il n’a pas de certitude concernant les injecteurs : cela risque d’être prêt plutôt lundi.
Après concertation avec Malo, nous proposons donc à José de lui laisser les clés du bateau afin qu’il puisse faire les réparations en notre absence.
On le briefe bien, il semble carré et professionnel — nous partons sereins.
Allez, c’est décidé : nous allons nous rendre à Bogotá en descendant le río ! Première étape : Mompox !
Nous avons près de 8 heures de bus pour nous y rendre, sur environ 370 kilomètres à travers les terres du nord du pays.
Le bus part à 17h30 de Santa Marta et nous devrions arriver à Santa Cruz de Mompox, nichée dans les méandres du fleuve Magdalena, vers minuit.
Mompox se situe dans le département de Bolívar, en région caraïbe, mais plus à l’intérieur des terres, entre marécages et bras du fleuve.
Je n’ai pas de mal à trouver un logement à la dernière minute qui accepte les arrivées tardives. Les gens voyagent beaucoup en bus et peuvent arriver à des heures avancées.
C’est parti pour la préparation de Noam avant notre départ : on fait de la place pour que le mécanicien puisse travailler, on range, Malo amarre bien le bateau — ça commence à être pas mal.
Maintenant, nous devons faire nos sacs, et ce n’est pas une mince affaire.
Nous partons pour presque un mois et demi de vadrouille, durant lequel nous allons passer : par la chaleur des Caraïbes, la fraîcheur de la région andine,
une randonnée à cheval dans les hauteurs, un treck dans l’Amazonie pour Malo, une virée sur la côte pacifique… Bref, autant d’écosystèmes que de tenues nécessaires, ahah !
Mais nous arrivons à peu près à faire nos sacs : ils sont un peu lourds, mais nous serons accueillis par Ellyn à Bogotá, capitale perchée à plus de 2 600 mètres d’altitude, où nous pourrons laisser quelques affaires lors de certaines étapes.
C’est parti ! On enfile nos sacs à dos, et à bientôt Noam ! 🥰
Nous prenons un taxi (15 000 pesos) pour nous rendre au terminal de bus. De nombreuses compagnies y proposent différentes destinations.
Nous attendons une petite heure, puis nous prenons place dans notre bus pour descendre à Mompox. Il n’est pas bien grand, mais plein. Nous avons réservé un peu en avance, et avons deux sièges côte à côte.
Nous avons prévu petit pull et oreillers en prévision de la climatisation, qui peut être un peu trop fraîche dans les bus. On est juste à côté des toilettes, mais ce n’est pas si mal.
Allez, on croise les doigts pour que le bus ne prenne pas trop de retard… C’est parti pour l’aventure 🤩 A l'arrière du bus on se fait ballotés mais a part un peu arrêt technique, on avance.Read more








