- Show trip
- Add to bucket listRemove from bucket list
- Share
- Day 103
- Friday, August 8, 2025
- ☁️ 32 °C
- Altitude: 27 m
ColombiaEl Banco9°0’24” N 73°58’18” W
J83, El Banco
August 8 in Colombia ⋅ ☁️ 32 °C
Nous prenons un tuk-tuk afin d’arriver à la station de bus pour El Banco. Ici, beaucoup de monde circule à moto, et on voit aussi de nombreux chevaux sur les routes, qui tractent des carioles. Après deux heures de bus, nous arrivons à El Banco, une ville bien dynamique qui borde la rivière Magdalena. C’est d’ici que nous partons demain en bateau pour Bucaramanga.
En arrivant, de nombreuses charrettes remplies de provisions sont tractées par des chevaux 🐎 En fait, celles-ci sont ensuite déchargées près de la rivière pour remplir des barges (parfois très sommaires) afin d’acheminer de la nourriture de l’autre côté du río vers des petits villages isolés des axes principaux.
Nous trouvons un petit hôtel pour passer la nuit et poser nos affaires. C’est l’heure du déjeuner, on nous conseille un petit restaurant et, pour 30 000 pesos (environ 15 €) pour deux, nous avons un repas bien copieux.
La ville est très commerçante : ça négocie, ça vend, ça discute à chaque coin de rue. On y trouve tout. Les chevaux sont membres à part entière de la ville. Des magasins vendent selles et cuirs, de vrais cow-boys !
Le portefeuille de Malo, un peu abîmé, mériterait d’être réparé. Nous demandons où nous pourrions trouver un cordonnier pour cela. Tout le monde essaie de nous aider 🥰 Mais on ne trouve pas, peut-être à Bogota.
Nous nous rendons au bord du fleuve pour nos tickets de bateau. Normalement c’est réservé. Mais c’est assez folklorique, chacun à son mot à dire sur ou et à l'heure ou nous devons être à bord. 7h15 demain sur les bord de la rivière, noté !
Il n’y a pas un seul touriste ici. Les gens sourient en nous voyant : « les gringos ! ». Tout le monde reste très serviable et agréable. Je vais prendre mon appareil photo, car les scènes sont nombreuses ✨️
Sur les rives, la pollution de déchets plastiques est énorme. Ici, beaucoup de gens boivent des portions d’eau contenues dans de petits sachets plastiques, très souvent jetés directement par terre ensuite. Nos priorités ne sont pas les mêmes, ni nos conditions de vie. Mais ça fait toujours mal au cœur.
Malo se dit qu’il faudrait monter un business plan pour inciter les gens à ramener leurs déchets… Affaire à suivre, ahah.
Nous nous arrêtons dans un des petits « bars » au bord des rives : quelques chaises en plastique, abritées sous des bâches, et des glacières. On imagine que cela reste assez facile à déplacer, car les crues peuvent arriver et l’eau monter rapidement.
Nous rentrons en fin de journée à l’hôtel pour nous poser un peu après la cohue citadine. Je fais un peu de traitement photo, des pellicules argentiques de Bonaire.Read more



















