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- Tag 168–174
- 12. Oktober 2025 um 18:47 - 18. Oktober 2025
- 6 Nächte
- ☁️ 27 °C
- Höhe über NN: 5 m
Kolumbien11°14’30” N 74°13’2” W
J145, Ça bricole à Santa Marta !
12.–18. Okt. in Kolumbien ⋅ ☁️ 27 °C
Ellyn et Chris se lèvent aux aurores pour attraper leur avion. C’était chouette de les avoir avec nous ces quelques jours 🩵
De notre côté, nous nous réveillons tranquillement. Je pars faire mon yoga — j’ai trouvé un petit carbet parfait pour ça.
À mon retour, Malo a préparé le café. Nous avons investi dans un moulin à main pour avoir du bon café et mieux le conserver à bord : notre petit plaisir. Il va falloir en faire un bon stock avant le départ !
Pendant le petit-déjeuner, on commence à se repencher sur le moteur. En effet, malgré le changement des injecteurs, on a remarqué qu’il y a encore des fuites de gasoil. José, le mécano qui avait travaillé sur le moteur en notre absence, semble avoir bâclé le travail — et ça ne nous plaît pas. Malo est méticuleux : il remarque tout de suite les détails, une pièce manquante, une fuite…
On le rappelle : il repassera demain.
En plus des fuites, le moteur continue de beaucoup trembler, notamment quand on passe la marche avant ou arrière. On s’interroge sur les causes et décidons de faire venir un autre mécano, celui qui travaille avec la marina. Il passera demain.
On espère avoir des réponses, car nous aimerions partir bientôt pour le Panama — mais pour cela, il nous faut un moteur fiable.
On part se balader pour me trouver de bonnes lunettes de soleil : on en trouve enfin ! On tombe aussi sur une petite boutique tenue par une dame qui fabrique des vêtements. Je pensais recoudre un de mes vêtements à la main, mais finalement, elle me le fait en cinq minutes à la machine pour 1 €. Je lui donne le double, car je trouve que c’est vraiment trop peu payé pour son travail.
Le lendemain, nous attendons les mécanos au bateau. Les horaires ici ne sont pas toujours très respectés ! On prend notre mal en patience et on avance sur le traitement et le développement photo 😇 Je fais un peu de macramé pour suspendre notre nouvelle plante, offerte par Ellyn et Chris.
José arrive, vérifie les fuites, et Malo observe dans son dos, tel un inspecteur ! Heureusement d’ailleurs : car il pousse un peu José pour lui faire demonter un injecteur et on remarque qu’une rondelle est abîmée, d’où la fuite partielle. Il repart donc avec les injecteurs pour trouver la rondelle adéquate.
Pendant ce temps, Diego — l’autre mécanicien que nous avons contacté en parallèle — vient avec un collègue. Verdict : c’est un problème de silent blocs ! (Attachez vous car c'est que le debut de l'aventure silent blocks 😅).
Ce sont les quatre supports moteur fixés sous le bloc, qui absorbent les vibrations et les chocs entre le moteur et la structure du bateau grâce à un système de gros caoutchoucs.
Nous avions déjà interrogé d’autres mécanos à ce sujet, souvent cause de vibrations, mais ils avaient écarté cette piste.
Bon, ça change un peu les choses ! Ce ne serait donc pas lié à une mauvaise injection de diesel via les injecteurs...
Ils reviennent demain pour prendre les mesures et nous expliquent que l’idéal serait de démonter les blocs un à un pour les remplacer.
Nous passons le reste de la journée à faire quelques recherches sur le sujet. Malo sort la documentation du bateau et commence à chercher où commander les pièces. Ca risque de prendre du temps et pas mal d'argent !
Diego nous a dit que ce serait moins cher si nous les commandions nous-mêmes, et qu’ils reviendraient ensuite les installer.
Il faut maintenant trouver les bonnes références. Malo trouve un site bien fait qui explique la marche à suivre et semble vendre le kit correspondant à notre moteur. Cependant, la forme semble différente des blocs arrière : on verra de plus près une fois les mesures prises 💪
Le lendemain, une fois les mesures faites au pied à coulisse, Diego nous demande si nous voulons passer directement par eux sans la marina pour économiser un peu.
Ok, on fait comme ça — sinon la marina prend une commission sur la prestation.
Ils repartent, et nous replongeons dans la quête des pièces.
De mon côté, j’avance sur l’asso : nous avons pas mal de choses à faire pour la fin d’année, notamment la préparation de notre première assemblée générale, le contact avec de nouvelles écoles, le tri des photos et la relance des partenaires…
Malo, lui, planche sur la mécanique. Et plus il avance dans sa réflexion, plus il remarque des choses étranges sur nos silent blocs.
Les références sont bien des Volvo, mais pas celles adaptées à notre moteur — la personne que j’ai contactée chez Volvo me le confirme.
Bon, ça ne s’annonce pas simple de commander les bonnes pièces. Nous ne devons pas nous tromper, car il y en a pour près de 500 € juste pour l’achat.
En parallèle, nous écrivons à Diego pour avoir confirmation, mais on se rend compte qu’on commence à mieux connaître le sujet.
Heureusement que Malo pousse la réflexion et les détails : ça nous évite de suivre aveuglément certains avis et de finir avec de mauvaises pièces. Il faut garder l’œil !
Le soir, nous allons dîner dans un petit restaurant très sympa, histoire de s’aérer un peu. On assiste a un petit concert de rue, très sympa.
Le lendemain, c’est journée Vag’abond !
Nous avons une visio avec une dame de l’Office français de la biodiversité pour discuter d’appels à projets et d’aires marines éducatives.
Nous pourrions nous inscrire dans plusieurs démarches, peut-être l’année prochaine, mais ça nous motive bien. À voir comment les choses évoluent d’ici là.
En début d’après-midi, nous avons une réunion avec l’équipe Vag’abond : Léa et Élise en Guadeloupe, et nous ici en Colombie.
Les filles ont organisé un atelier cyanotype pour faire découvrir la mer par l’art et présenter l’asso — un vrai succès !
Elles commencent les ateliers dans l’une de nos écoles partenaires en novembre. Il faut donc coordonner tout ça, surtout que nous ne serons plus là.
Mais elles assurent à fond !
Ça motive : nous aimerions organiser une exposition photo à notre retour en Guadeloupe pour continuer à utiliser nos images afin d’émerveiller et d’éveiller les curiosités. 📷✨️
Nous arrivons au week-end, entre réflexions moteur, échanges constants avec les mécanos, re-réflexions, Vag’abond, traitement photo, discussions avec les voisins de ponton…
On ne sort pas beaucoup la tête du bateau !
Le samedi, Malo regarde à nouveau une vidéo du moteur en fonctionnement. Quelque chose l’interpelle : la pièce qui relie le moteur au silent bloc n’est pas serrée ! Pas étonnant que les vibrations soient fortes.
Peut-être qu’en resserrant ces pièces, nous n’aurions pas à racheter tout le bloc ...
On envoie l’info au mécano : c’est possible, mais il faut vérifier 🤯
Ils devaient passer aujourd’hui, mais finalement non (cette semaine, on a passé pas mal de temps à attendre les gens, ahah). Allez, ils viendront demain.
Je sors me balader dans les rues de Santa Marta : j’ai besoin de prendre l’air. Les rues sont toujours très bruyantes ici, et les grandes marées ont ramené beaucoup de déchets… C’est un peu triste mais malgré tout c'est sympa, l'ambiance colombienne du week-end !
De retour à bord, Malo me dit : « J’ai passé deux heures à discuter avec ChatGPT ! »
Et même si mes valeurs écolos sont un peu tiraillées, je dois bien admettre qu’il nous aide beaucoup. Malo lui a demandé de passer en mode expert mécanique et a engagé une vraie conversation avec son ordinateur (on dirait un fou qui parle à sa machine !) 😅
Ils ont bien bachoté le sujet des silent blocs.
Si nous devons acheter de nouvelles pièces, Malo a cherché des équivalences possibles pour éviter de payer trop cher, tout en vérifiant les critères de rigidité, de poids, etc.
Bon, on avance pas à pas. En fin de journée je monte au mat de Noam, nous avons des supports a installés au niveau des barres de flèches afin de protéger la voile lors des navigations au près ou lors des changements de bord. La vue au coucher du soleil vue de la haut est magnifique 🥰
Le lendemain, dimanche, Diego revient avec son technicien. Ils démontent un silent bloc arrière. Les quatre ne peuvent pas être retirés en même temps, sinon le moteur risque de se désaligner.
L’idée est d’en enlever un pour prendre des mesures précises et être sûrs de la commande.
Mais en le retirant, on constate qu’il n’est pas si abîmé que ça.
Allez, on se décide : on va ajouter un caoutchouc sur la pièce reliant le moteur au silent bloc pour mieux le caler, puis faire un entretien et un traitement anticorrosion afin d’éviter d’en racheter un neuf. Diego le prend avec lui pour aller faire un patron dans un atelier, il pense qu'avec un seul il peut faire le modèle pour les 2 supports arrières.
Bon, il n’y a plus qu’à attendre.
De mon côté, je profite de ce moment d’accalmie pour partir deux jours à Palomino, un petit village situé à deux heures de Santa Marta, connu pour son ambiance plage, repos et hippie 🌊
Malo, lui, reste au bateau. On se retrouve mardi !
Je pars en direction de la place du marché pour prendre mon bus. Le bus est bien rempli, l’ambiance est sympa. Les gens viennent discuter : un Colombien, puis un Australien persuadé de m’avoir déjà croisée en Australie !
Sous la pluie, j’arrive à Palomino. J’enfile mon K-way et me mets en route par une petite piste en terre jusqu’à mon hébergement.
Je croise pas mal d’étrangers et de petites boutiques à gauche et à droite. Ça semble petit, mais bien vivant.
Une fois mes affaires posées, je descends vers la plage, en suivant la rue commerçante.
La route boueuse mène jusqu’à la mer, connue aussi pour le surf (mais ce n’est pas la saison).
L’ambiance est sympa, même si pas très authentique — bon, ça ira bien pour deux jours ! 🥰
Quand tu voyages seule, les gens t’abordent très facilement.
Je me pose dans un café, un gars me propose une partie de billard : c’est sympa. Je déguste une superbe empanada argentine.
Le soir, en rentrant à l’auberge, je rencontre des Allemands et des Français qui me proposent une partie de Uno — allez, c’est parti !
Je ne tarde pas trop à aller me poser dans ma chambre : je suis venue ici aussi pour prendre un peu de temps tranquille, en solo.
Pendant ce temps, Malo continue de creuser le sujet mécanique… et commence à devenir plus expert que les mécanos eux-mêmes, ahah !
La suite demain.Weiterlesen



































