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- 日170–176
- 2025年10月14日 11:24〜2025年10月20日
- 6泊
- ⛅ 30 °C
- 海抜: 海水位
コロンビア11°14’32” N 74°13’3” W
J154, Moteur, moteur, moteur !
10月14日〜20日, コロンビア ⋅ ⛅ 30 °C
Au réveil, des sons d’avions faisant des allers-retours au-dessus de ma chambre me tirent du sommeil.
Je me demande s’il s’agit d’aspersions de pesticides sur les plantations de bananes ou d’autre chose ?
Je prends le petit-déjeuner en travaillant un peu sur Vag’abond, puis je pars pour la plage.
En chemin, je m’arrête dans les boutiques pour trouver une chemise en coton pour Malo, fabriquée ici à Palomino. La Guajira, région de Palomino, est imprégnée de la culture indigène. Ici, le tissage est un art de vivre et de pensée, souvent pratiqué par les femmes, qui réalisent vêtements, sacs et chapeaux en fibres naturelles.
Chemise trouvée, je pars m’installer sur la plage pour lire !
Sur le chemin, des pêcheurs remontent un énorme filet : je les suis pour les photographier. Ils posent fièrement devant l’objectif, c’est amusant. L’opération dure longtemps : le filet est tiré petit à petit, à la force des bras de ces hommes, et traverse toute la plage.
La pêche est encore très traditionnelle ici. L’un des pêcheurs me donne son numéro ; une fois les photos développées, je lui enverrai ! ✨️
Je profite d’une dernière baignade avant de retourner vers le village. Je m’arrête dans un petit café qui fait également école de « cupping », la dégustation de café. Ils me servent un excellent café cultivé dans la Sierra.
Allez, il est l’heure de repartir pour Santa Marta ! Je mets mon sac sur le dos, me passe un peu d’eau fraîche sur le visage (la chaleur est intense), et c’est parti.
En chemin, je croise Andrés : il m’accompagne jusqu’au bus.
À bientôt, amigo !
Je monte à bord pour deux heures de route. J’arrive vers 18h sur la place du marché de Santa Marta. C’est toujours animé : fin de journée, les gens remballent leurs marchandises.
Les odeurs remontent avec la chaleur — c’est l’un des points négatifs de Santa Marta, les évacuations d’eau et les effluves parfois fortes ! J’achète quelques fruits et légumes, bien moins chers qu’ailleurs, puis je retrouve Malo à la piscine.
Nous allons dîner dans un bon restaurant asiatique pour nous retrouver et profiter de la soirée !
Au réveil, des sons d’avions faisant des allers-retours au-dessus de ma chambre me tirent du sommeil.
Je me demande s’il s’agit d’aspersions de pesticides sur les plantations de bananes ou d’autre chose ?
Je prends le petit-déjeuner en travaillant un peu sur Vag’abond, puis je pars pour la plage.
En chemin, je m’arrête dans les boutiques pour trouver une chemise en coton pour Malo, fabriquée ici à Palomino.
La Guajira, région de Palomino, est imprégnée de la culture indigène. Ici, le tissage est un art de vivre et de pensée, souvent pratiqué par les femmes, qui réalisent vêtements, sacs et chapeaux en fibres naturelles.
Chemise trouvée, je pars m’installer sur la plage pour lire.
Sur le chemin, des pêcheurs remontent un énorme filet : je les suis pour les photographier.
Ils posent fièrement devant l’objectif, c’est amusant.
L’opération dure longtemps : le filet est tiré petit à petit, à la force des bras de ces hommes, et traverse toute la plage.
La pêche est encore très traditionnelle ici.
L’un des pêcheurs me donne son numéro ; une fois les photos développées, je lui enverrai !
Je profite d’une dernière baignade avant de retourner vers le village.
Je m’arrête dans un petit café qui fait également école de « cupping », la dégustation de café.
Ils me servent un excellent café cultivé dans la Sierra.
Allez, il est l’heure de repartir pour Santa Marta.
Je mets mon sac sur le dos, me passe un peu d’eau fraîche sur le visage (la chaleur est intense), et c’est parti.
En chemin, je croise Andrés : il m’accompagne jusqu’au bus.
À bientôt, amigo !
Je monte à bord pour deux heures de route.
J’arrive vers 18h sur la place du marché de Santa Marta.
C’est toujours animé : fin de journée, les gens remballent leurs marchandises.
Les odeurs remontent avec la chaleur — c’est l’un des points négatifs de Santa Marta, les évacuations d’eau et les effluves parfois fortes !
J’achète quelques fruits et légumes, bien moins chers qu’ailleurs, puis je retrouve Malo à la piscine.
Nous allons dîner dans un bon restaurant asiatique pour nous retrouver et profiter de la soirée.
Le lendemain, nous continuons de bricoler sur le bateau : Malo recolle l’annexe et se penche sur le frigo, qui court-circuite de plus en plus souvent…
Finalement, nous décidons de faire venir un technicien.
Il retire la sonde de température, la nettoie, mais nous explique que c’est sûrement la carte mère du frigo qui commence à dysfonctionner.
Vu le prix de la pièce, il vaut mieux racheter un frigo neuf… Bon, on va se débrouiller avec ce demi-frigo pour le moment ! 💪
José, le mécanicien, passe pour remonter les injecteurs qu’il a soi-disant révisés, afin de vérifier s’il n’y a plus de fuites.
Il nous dit avoir poli les bases pour limiter les fuites. Une fois remonté, Malo pompe manuellement le diesel, mais… la fuite est toujours là. José malmène un peu les injecteurs pour tenter de la réduire.
On lui demande d’arrêter.
En y regardant de plus près, on voit qu’une des rondelles d’étanchéité à la base des injecteurs est abîmée : il faudrait la changer. José propose de s’en occuper, mais on préfère gérer seuls.
On a l’impression que c’est pire à chaque fois qu’il intervient ! 🤯
La frustration monte, mais on garde espoir.
Je pars courir en fin de journée le long de la mer : ça fait du bien de se défouler un peu !
Le lendemain, nous avons une visio avec Lola, responsable d’un projet de sciences citoyennes consistant à équiper des voiliers de kits de prélèvement de plancton. L’objectif est de corréler les données de couleur collectées par les satellites avec la quantité de plancton en mer. Nous sommes en contact avec elle depuis longtemps et devions être équipés d’un kit, mais le projet a pris du retard (en partie à cause des restrictions budgétaires de l’ère Trump sur la NASA).
C’est un projet porté par le CNRS, la NASA et l’ESA.
Nous cherchons donc à savoir si cela reste pertinent de s’équiper maintenant, et si oui, comment recevoir le kit.
Le projet nous enthousiasme, mais rien n’est encore sûr. Lola nous recontactera dans les prochains jours.
L’après-midi, nous visitons le musée de l’Or de Santa Marta.
C’est un petit musée, mais la première partie est passionnante : les pièces sont magnifiques.
L’orfèvrerie réalisée par les peuples indigènes avant la colonisation est d’une finesse incroyable, les techniques très élaborées.
Vendredi, c’est le grand jour !
Pedro et son équipe de mécaniciens doivent venir dans l’après-midi pour remonter les nouveaux silent-blocs.
En parallèle, nous continuons de chercher des rondelles pour résoudre la fuite.
Sur internet, elles coûtent 15 €, mais la livraison dépasse 120 € ! On se dit qu’un atelier pourrait sans doute nous en usiner.
Nous partons donc à pied, et finissons par trouver un atelier qui nous en recommande un autre.
Finalement, nous tombons sur un grand atelier qui semble fabriquer de tout : le bon endroit ! Le technicien nous dit qu’il faut voir la pièce avant de confirmer.
Ok, nous reviendrons cet après-midi.
À midi, nous retrouvons Stéphan et Mario, nos copains de Minca, pour déjeuner au petit restaurant de la marina.
Stephan a travaillé pendant plusieurs années à la marina. Il a co fondé ce restaurant, il termine actuellement des travaux de rénovation.
Mario nous invite à venir chez lui à Minca le soir-même — avec plaisir ! Mais peu après, une administratrice de la marina nous apprend qu’ils inaugurent le restaurant rénové ce soir et qu’il y aura du bruit.
Comme le jour de notre arrivée en Colombie, la marina nous offre une nuit gratuite dans leur hôtel partenaire, avec petit-déjeuner inclus. Difficile de refuser ! 😅
Nous repartons ensuite à l’atelier déposer la pièce.
Le technicien nous dit qu’il fabriquera les trois rondelles pour demain.
Ça avance !
Pedro nous annonce qu’il ne pourra finalement pas venir installer les silent-blocs aujourd’hui. Tant pis, ce sera demain.
Le soir, nous préparons nos affaires et partons à l’hôtel. En chemin, nous croisons trois jeunes rencontrés en Guadeloupe : ils ont acheté un bateau récemment et viennent de traverser depuis Grenade.
Eux aussi profitent d’une nuit gratuite à l’hôtel !
Notre chambre est superbe, avec un lit gigantesque et une belle vue sur la ville.
Nous profitons de la piscine, rejoints par Mario pour un verre.
Il nous parle de sa grand-mère, une femme incroyable qui a élevé douze enfants et enseigné la lecture et l’écriture à de nombreux enfants dans le Chocó.
Elle est décédée il y a quelques semaines, à 104 ans !
Mario travaille aussi à la création d’une fondation visant à récupérer le plastique sur la côte pour en faire des briques et construire des maisons pour les « recycladores », ces personnes qui ramassent les déchets pour survivre.
Son idée est belle !
Le soir, nous dînons dans un restaurant raffiné qui revisite les saveurs locales avec créativité, on se régale 😋
Nous retrouvons ensuite les jeunes de la marina pour danser un peu avant de rentrer dormir. Le lendemain, nous savourons le petit-déjeuner buffet gigantesque, puis partons récupérer nos rondelles.
Elles semblent bien. On croise les doigts !
De retour au bateau, Pedro et deux techniciens remontent les silent-blocs, puis nous testons les injecteurs.
Et là… ça fuit encore plus !
Malo craque, découragé.
Pedro comprend et nous rassure : « Tranquillo, Malo, tranquillo. »
Il pense que les surfaces des injecteurs sont abîmées et doivent être resurfacées.
En plus, un tuyau semble fissuré.
Ils repartent avec les pièces pour les réparer et promettent de revenir demain, dimanche !
Nous décidons de souffler un peu : direction Minca.
Mario envoie son chauffeur nous chercher. C'est le luxe !
Une heure de route plus tard, nous arrivons, accueillis par Sara, qui s’occupe de la maison. Nous montons ensuite à Casa Loma, l’hostel de Stéphan, perchée sur les hauteurs.
Les deux accolytes ! Mario et Stéphan nous attendent déjà au bar, un verre à la main.
Malo a apporté le calvados de Robert, son grand-père pour leur faire goûter.
On passe une soirée joyeuse, on rigole et on danse !
Le lendemain, nous repartons pour Santa Marta après avoir acheté quelques fruits et légumes au petit marché de Minca, organisé par Stéphan pour proposer des produits abordables malgré la montée du tourisme.
Sous une chaleur écrasante, nous retrouvons le bateau. Pedro revient avec un autre technicien.
Ils remontent les injecteurs, testent… plus de fuite !
Mais un bruit étrange persiste : une mauvaise combustion, sans doute due aux injecteurs à revoir...
Ils repartent avec les pièces et reviendront demain.
Nous terminons la journée calmement : balade, piscine, puis un film.
Demain, peut-être, nos galères de moteur seront enfin derrière nous. On se rapproche du départ pour le Panama…
Que d’aventures !もっと詳しく























旅行者
superbe