• J164, départ vers les San Blas !

    Nov 3–5, Mer des Caraïbes ⋅ ☁️ 28 °C

    C’est lundi, dernier jour à la marina. On astique le bateau, on fait les courses, une dernière baignade à la piscine et on est prêts à lever les amarres.
    Au moment de partir, le moteur tousse et a encore quelques difficultés à se lancer. On arrive quand même à le démarrer — on va partir comme ça, il faut qu’on avance !

    On arrive au mouillage, juste à côté de la marina. Les Blue Moana y sont déjà. Nous faisons un test VHF : ils nous reçoivent, on discute un peu comme ça, car nous n’avons plus de carte SIM colombienne — pratique ! 😊
    Dernier point météo : c’est bon, demain on lève l’ancre à 4 h. On range le bateau et on cale les derniers éléments pour que tout ne valse pas pendant la navigation. On mange un petit bout et on ne tarde pas à aller se coucher : la nuit va être courte. Le vent souffle bien ce soir et on entend la musique des rues de Santa Marta.

    Le réveil sonne à 3 h. On range les deux ou trois affaires qui traînent et on lève l’ancre. Nos voisins ne semblent pas encore prêts à partir ; ils ne devraient pas tarder, mais on prend de l’avance — ils sont bien plus rapides que nous avec leur bateau ⛵️

    On commence au moteur : l’idée est de monter suffisamment au nord pour avoir du vent. On hisse la grand-voile, le vent est bien soutenu, on avance bien. Mais la houle est assez importante, nous sommes un peu ballotés. Notre VHF s’allume : ce sont nos voisins. Ils viennent aux nouvelles, eux s’apprêtent à partir. On se fera des points VHF jusqu’à ce que la distance soit trop importante.

    Dans la matinée, Malo met la ligne à l’eau. En quelques minutes, la ligne s’agite : un petit thon ! On appelle les Blue Moana à la VHF pour les prévenir fièrement de notre prise.
    Le vent reste soutenu, nous prenons notre cap à l’ouest. La houle ne se calme pas, c’est assez fatigant. On prépare le poisson comme on peut, au plus simple : Malo le vide et le coupe, je prépare quelques légumes, le tout dans un plat et au four. Et on se régale !

    La navigation continue. Nous avons 380 milles nautiques à parcourir. On avance à environ 6–7 nœuds : on est contents, c’est une bonne moyenne pour Noam. Mais on sait que la suite de la navigation devrait être plus lente à cause des courants et du vent.

    La journée se passe, la nuit arrive. Le lever de lune est incroyable. C’est la pleine lune — on n’avait pas calculé, mais ça tombe très bien. Elle est énorme, d’un orangé superbe. La houle nous berce ; le bateau est déjà sens dessus dessous avec le mouvement permanent, malgré un vent arrière 🌝

    On fait des quarts toutes les deux heures : Malo commence à 22 h et moi je fais le dernier quart, qui se termine à 6 h. La première nuit se passe bien : on avance !
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