Benin 2023

December 2023
Mission de Volontariat Solidaire
Suivi de la faune de la basse vallée de l'Oueme
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  • Day 1

    Aéroport CDG - La rencontre

    December 2, 2023 in France ⋅ ⛅ -2 °C

    Nous voici toutes les 4 réunies. En avant pour l'inconnu.
    Sourires sur tous les visages, cela commence bien.

  • Day 1

    Arrivée à Cotonou

    December 2, 2023 in Benin ⋅ ⛅ 28 °C

    Atterrissage à 21h15 comme prévu. Il nous a fallu presque 2 heures pour débarquer, passer le contrôle de police, récupérer les valises, les passer au contrôle douane et ensuite faire du change.
    23h nous retrouvons Mariano, le directeur technique de ODDB.
    Nous prenons la route en direction du Safari Hôtel où nous passeront 2 nuits. Nous rencontrons Simon notre cuisinier attitré pour les 2 semaines. Mariano nous explique le déroulé des 2 prochains jours.
    Retour dans la chambre à minuit, une douche (bien méritée car il fait 30°C) et au dodo.
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  • Day 2

    Ouidah, le temple des pythons

    December 3, 2023 in Benin ⋅ ⛅ 31 °C

    Le temple des Pythons est un sanctuaire vaudou situé à Ouidah, dans un lieu où l'existence d'un culte du serpent (Dangbé) – une forme particulière du vaudou – est attestée depuis la fin du XVIIe siècle. Ses pythons sacrés vivants constituent l'une des attractions touristiques majeures de la ville.
    Le sanctuaire se trouve au cœur de la ville, sur la place Agoli – aménagée par des pavés, mais où subsiste un baobab centenaire – en face de la basilique de l'Immaculée-Conception, le principal lieu de culte catholique de la ville.
    D'abord réservé aux initiés, le temple a subi au fil des ans une mutation partielle, devenant un centre d’attraction cultuelle et un haut lieu touristique.

    Le site actuel comprend deux cours. La première renferme un bâtiment en forme de cône tronqué, abritant les pythons vivants ; un bâtiment en forme de case ronde, à l’entrée, recouvert de chaume – l’élément d'origine – ; un bâtiment de terre couvert de tôles abritant une divinité protectrice, ainsi que deux petites cases.
    Dans cette cour se trouve aussi le zingbin, un énorme canari sacré blanc, de plus de 200 ans. Il est au cœur d'une cérémonie qui s'y déroule tous les sept ans. On l'installe alors devant le temple et les dignitaires y déposent des feuilles sacrées. Autrefois on désignait 41 jeunes filles vierges pour aller chercher de l'eau sacrée. Avec l'évolution des mœurs, ce sont aujourd'hui 41 femmes ménopausées qui sont choisies. Les feuilles sont triturées dans l'eau sacrée. Une partie du mélange peut être emportée à des fins curatives, le reste est renversé.
    La seconde cour est entourée d'une clôture de ciment peinte en rose. On y trouve un iroko sacré qui serait âgé de 600 ans. Reconnaissable à son linge blanc, il conserve les esprits des ancêtres. Chaque matin, le chef du temple se présente devant lui pour les invoquer et implorer leur clémence à l'aide de libations. Depuis 1992, le 10 janvier de chaque année, les populations, les prêtres, prêtresses et adeptes, ainsi que les touristes s'y rendent pour de grandes cérémonies. Le prêtre qui dirige le temple égorge alors un cabri et verse son sang, en guise de sacrifice, sur la toile blanche qui entoure l’iroko
    Le temple abrite plusieurs dizaines de pythons royaux (Python regius) qui ne présentent pas de danger pour l'homme.
    Les serpents ne sont pas nourris, mais on les laisse sortir en dehors du temple, une fois par semaine. Ils capturent des insectes et des rats, vont parfois dans les maisons voisines qui y sont accoutumées. Si le python ne revient pas au-delà de 72 heures, la population le ramène, car tous les habitants de Ouidah ont le souci de leur divinité.
    Les adeptes du culte du Python sont reconnaissables par leurs scarifications appelées « 2 x 5 », c'est-à-dire 2 scarifications parallèles à 5 endroits différents du visage.
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  • Day 2

    Ouidah, la route de l'esclave

    December 3, 2023 in Benin ⋅ ⛅ 32 °C

    La Route des Esclaves
    De toutes les villes du Bénin, Ouidah, est la ville qui a le passé le plus douloureux. Plaque tournante du commerce triangulaire du XVe au XVIIIe siècle, Ouidah a vu passer des millions d'esclaves. Une histoire sombre qui a duré pendant 400 ans. 
    Le projet de la Route de l’esclave est une initiative de l’UNESCO, lancée officiellement en 1994 à Ouidah au Bénin Ce projet explique que l’ignorance ou le voile qui couvre des événements historiques majeurs constitue un obstacle à la compréhension mutuelle entre les peuples, il brise le silence qui entoure les traites négrières et l’esclavage qui ont touché tous les continents et causé de grands bouleversements ayant façonné nos sociétés contemporaines.
    L’étude des causes, des modalités et des conséquences de l’esclavage et de la traite négrière aide également à mieux comprendre les diverses mémoires et les patrimoines issus de cette tragédie mondiale.
    Étape 1 de la route :  La sélection des esclaves
    Elle se faisait place Chacha (qui tient son nom de Félix Francisco de Souza dit « Chacha », grand négociant de Ouidah, d’origine portugaise).
    Les esclaves devaient être robustes et en bonne santé. Une fois sélectionnés et achetés par les négriers, les esclaves étaient marqués au fer chaud. L’objectif était de permettre à leurs propriétaires de les reconnaître à destination. A cette période, il fallait entre 1 semaine à 2 mois pour attraper assez d’esclaves et ainsi organiser un départ. C’était une vraie chasse à l’homme. Les Rois décidèrent ainsi de faire des scarifications à leur descendance afin de protéger les intouchables et ainsi éviter de les faire déporter.
    Étape 2 : L'arbre de l’oubli
    Une fois marqués, les esclaves étaient enchainés, puis étaient envoyés vers l’arbre de l’Oubli. Un arbre planté au 17ème siècle par le Roi avec la complicité des Portugais. Les hommes devaient faire 9 fois le tour de cet arbre et les femmes devaient faire 7 fois le tour. L’objectif était de leur faire oublier leur origine, leur tradition, leur culture, leur identité afin qu’ils ne réagissent plus comme des êtres humains mais comme des animaux.
    Étape 3 : Le dernier village
    Le dernier village de Zoungbodji est celui que les esclaves franchissait avant d’être embarqués. A l’époque, ce village n’était qu’une forêt et une zone marécageuse. Les hommes y étaient affamés pour les rendre faibles et ainsi réduire les rébellions. On leur donnait à l’occasion de l’eau non potable. Les plus résistants survivaient et les autres mourraient. De même, lorsque certains se rebellaient, on les enchaînait, puis on leur enfilait dans la bouche, un akoko (morceau de bois destiné au bétail et qui sert à le guider).
    L’idée était de vraiment les réduire à l’état animal. Avant de partir, un esclave restait dans ce village environ 66 jours et demi, le temps nécessaire pour avoir assez d’esclaves.
    Étape 4 : La case de Zomai
    Case dans laquelle les esclaves étaient stockés avant de partir. Ils étaient entassés dans cette case sans lumière ni fenêtre afin de les habituer à la cale du bateau qui les attendait.
    Ceux qui résistaient, embarquaient, ceux qui ne résistaient pas où étaient trop faibles étaient jetés dans une fosse commune profonde de 21 mètres. (hommes et femmes sans distinction, les malades, les fatigués et les morts.)
    Étape 5 : l’arbre de Retour
    L’arbre de Retour avait pour vocation de permettre le retour spirituel de l’âme des esclaves s’ils mourraient pendant le trajet ou sur place. L’idée était de leur permettre de se retrouver sur la terre de leurs ancêtres. Ainsi, on leur offrait la possibilité d’avoir le repos éternel. Les esclaves, hommes comme femmes, faisaient 3 fois le tour de cet arbre. Ce rituel se faisait en présence des « Egungun », les revenants.
    Étape 6 : la Porte de Non Retour
    La porte de Non Retour est le passage d’où l’on ne pouvait plus revenir.
    Les esclaves, après avoir cheminés la "route des esclaves", étaient épuisés. Nul n’avait la capacité physique de revenir sur ses pas. Aujourd’hui, sur ce sentier, on trouve de nombreuses statues. Elles portent des messages et rappels à la culture béninoise. C’est ainsi qu’un monument a été élevé pour symboliser ce départ pour une terre inconnue et un avenir incertain.
    Ouidah est la deuxième porte de départ des esclaves derrières celle de Pointe Noire (Congo). Elle est devant celles de Gorée (Sénégal), Cape Coast (Ghana) et Zanzibar (Ile de Zanzibar).
    C’est ainsi que se termine le voyage des esclaves qui seront ensuite transportés par petits bateaux dans les caravelles. Ces lieux où ils seront enchainés et disposés comme du bétail pour la grande traversée.
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  • Day 2

    Après-midi à Cotonou

    December 3, 2023 in Benin ⋅ 🌙 29 °C

    Repas de midi dans un petit restaurant local. Au menu poulet bicyclette, riz, couscous de manioc et aloko (bananes plantain frites).

    L'Amazone est une statue érigée en hommage aux Amazones du Dahomey et fabriquée en structure métallique avec une enveloppe en bronze, d'une hauteur de 30 mètres.
    La statue trône près de la plage, au milieu d'une très grande place très animée.
    La plage est elle aussi un joli lieu familial. On peut y boire et manger grâce aux vendeurs ambulants.

    Étonnamment, les gens me demandent pour me prendre en photo ou vidéo avec eux. On dirait que ma blondeur les intrigue.

    Retour à l'hôtel vers 19h dans le bazar de la circulation béninoise.
    Les taxis sont ici des motos (chauffeurs en tee-shirt jaune)
    Il n'est pas rare de voir une famille de plusieurs personnes (même des bébés) sur une moto-taxi
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  • Day 3

    ODDB et arrivée au village de Bonou

    December 4, 2023 in Benin

    Notre chauffeur François est venu nous chercher à 8h pour nous conduire au siège de ODDB.
    Le planning était censé être serré et nous ne devions pas perdre de temps .... mais notre référentiel n'est pas le même. La réunion a commencé tranquillement à 9h pour se terminer à 13h. Nous étions déjà "en retard".
    Déjeuner avec Mariano et Alfred ainsi qu'une volontaire d'une autre ONG : Helena une québécoise originaire d'Argentine. Repas délicieux et authentique. Pas de doute le dépaysement est là.
    Nous prenons la route pour Bonou largement en retard, nos valises ficelées sur le toit de la voiture de François. Nous sommes 8 dans la voiture. Il fait une chaleur de dingue et Sandra se retrouve avec une immense passoire en alu sur les genoux.
    L'ambiance est bonne dans la voiture. Les garçons rient et les filles et moi en profitons pour faire plus ample connaissance.
    La circulation en ville est plus qu'anarchique. Tout le monde klaxonne, passe, double sans jamais s'arrêter (surtout pas aux feux tricolores). Joyeux bordel mais sans aucune agressivité.
    Petit stop à Porto Novo pour faire quelques emplettes. Nous repartons et là, sur la grande route bondée la voiture tousse, cahote, le voyant de frein à main s'allume !!!! François me fait comprendre (car il ne parle que le Fon, un dialecte béninois) qu'il y a bientôt une descente et que tout va bien. Il n'a pas l'air de s'inquiéter. Quelques mètres plus loin, il tourne à droite (en coupant la route avec la voiture qui fait des petits bonds) il tend un billet par la fenêtre et un gars s'approche avec un entonnoir tout cracra, recouvert d'un tissu (cracra lui aussi) ....en fait nous étions en panne d'essence !! Pas de problème, le gars remplit le réservoir de 5 litres d'essence contenus dans une jarre en verre. TIA -This Is AFRICA -
    Nous reprenons la route quand soudainement nous nous arrêtons de nouveau en bord de rue. Les garçons négocient quelques boissons auprès d'une marchande qui a une échoppe le long de la rue. Le temps de discuter du prix, qu'elle aille chercher les canettes, reparte avec les billets pour enfin revenir avec la monnaie ..... nous sommes restés SUR le trottoir quelques bonnes minutes. Le tout dans la bonne humeur.
    Après 3 h de route (bitumée mais complètement défoncée) nous arriverons au camp. Des logements en bord de route. En dur, mais pas très entretenus. A l'occidental mais sans le standard.
    Pas grave nous avons un lit confortable avec moustiquaire et une salle de bains avec eau courante.
    Nous terminons cette chouette journée par une petite reconnaissance d'une des 2 forêts où nous allons travailler pendant 2 semaines.
    Repas par Simon notre chef cuistot, arrosé d'une Béninoise (bière locale de 65cl/ personne)
    Bonne nuit, demain nous déjeunons à 6h pour départ en forêt à 6h45.
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  • Day 4

    1er jour en forêt

    December 5, 2023 in Benin ⋅ ☀️ 32 °C

    Il y a 2 sites d'exploration. Chaque volontaire y va 1 jour sur 2. Aujourd'hui je suis allouée à la forêt S pour les primates.
    Bottes obligatoires car pas mal de bouillasse par endroit.
    Petit déjeuner à 6h. Départ à moto à 6h45 avec mon fidèle Michel, le conducteur de la moto taxi.
    Nous entrons dans la forêt vers 7h. Peu de temps après, Jacobin mon guide reconnaît un bruit de singes. Cri distinctif du Mone. 3 waoufs espacés.
    On cherche à la cime des arbres et nous voyons un groupe de 4 individus. Magique.
    Puis nous marchons, marchons. Le terrain est assez simple mais la chaleur humide est déjà bien présente.
    Ensuite nous cheminons et entendons par 2 fois le cri des Mones amis nous ne les verront pas.
    Nous voyons (et entendons) de gros écureuils, beaucoup d'oiseaux. L'écureuil fait un boucan du diable. Je ne savais pas que les écureuils vocalisaient.
    Vers 10h30, au moment de ressortir de la forêt nous entendons des mones (vocalises + bruit dans les arbres) et là dans les arbres, un groupe de 13 individus. Mâles Femelles et bébés. 2eme moment fort de la matinée.
    11h retour au camp. Douche et repos bien mérités en attendant le repas.
    Nous faisons connaissance avec les aides de Simon, Clarisse et Nadège. Elles nous font voir leur manière de cuisiner.
    Repas et dodo jusqu'à 14h30
    15h on remonte en selle pour le comptage de l'après-midi. Il fait chaud très très chaud.
    Même les animaux font la sieste.
    Nous réussissons qd même à voir un groupe d'individus.
    Retour au bercail à 18h. Douche et lavage de vêtements !!
    Une Béninoise pr nous désaltérer.
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  • Day 5

    Forêt K - les primates

    December 6, 2023 in Benin ⋅ ☁️ 32 °C

    Aujourd'hui départ à 6h15 pourb
    observer et compter les oiseaux de la forêt nommée K.
    30mn à moto + 15mn à pied + une traversée du fleuve l'Oueme en pirogue et de nouveau 15mn à pied avant d'arriver au site.
    30 mn de moto qui passent à toute allure tant il y a de choses à observer en bord de route : échoppes, marchés, enfants qui vont à l'école en uniforme, femmes qui transportent d'énormes paquets sur leur tête, moto-taxis avec 3 ou 4 personnes)
    Je rencontre Modeste qui sera mon guide aujourd'hui.
    Nous commençons à observer, prendre des photos et reconnaître les oiseaux sur le guide des oiseaux d'Afrique de l'Ouest (un pavé de 500 pages)
    Vaste programme. Nous évoluons dans les champs de maïs et de manioc. Nous en profitons pour faire connaissance.
    Modeste travaille pour ODDB, il est pépiniériste pour reboiser la forêt.
    Je vois des arbres incroyablement hauts et majestueux (Kolari géant, Iroko (arbre sacré au pied duquel se trouve des restes d'offrandes et de sacrifices : crâne de chèvre et petits pots)
    10h30 nous repartons de la forêt. Alfred nous attend pour que Sandra et moi participions à une sensibilisation à la biodiversité et au ramassage des déchets dans une école.
    L'expérience fut riche. L'accueil bienveillant.
    NB : (@Bridget : même au Bénin je fais du plogging)
    Retour au camp pour un bon repas préparé par notre Simon.
    Sieste d'une heure avant de repartir en forêt.
    10mn après le départ, il se met à pleuvoir à grosses gouttes. Génial pour mon pilote qui n'a pas de visière à son casque.
    Nous arrivons enfin au lieu de rencontre avec Modeste mais nous avons instruction de ne pas aller en forêt s'il y a de l'orage.
    Nous attendons donc patiemment à l'abri et en profitons pour parler avec les enfants ainsi que le 2eme pilote moto. Nous ne comprenons pas tout de ses explications mais l'échange était sympa.
    16h50 il s'arrête de pleuvoir mais décidons de rentrer car trop tard pour s'aventurer en forêt. La nuit tombe très rapidement.
    Retour au village vers 17h30.
    Douche / apéro (Béninoise) / repas / papotages et 21h15 au lit.
    Demain debout à 6h15 !!!
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  • Day 6

    Forêt S - les oiseaux

    December 7, 2023 in Benin ⋅ ☁️ 26 °C

    Aujourd'hui je passe la journée avec Nelson qui est le guide pour les oiseaux sur la forêt la plus proche du camp. Seulement 10mn de moto pour contempler le quotidien des béninois à la campagne.
    Journée riche en oiseaux, heureusement que Nelson est là, qu'il connait et a une meilleure vue que moi !!! Grâce à lui nous avons pu répertorier une bonne dizaine d'espèces d'oiseaux.
    Ce midi petite séance pouponnage :) et aide à la cuisine (j'écrase des piments sur une pierre à l'aide d'une autre pierre)
    Après midi en forêt où beaucoup d'animaux font la sieste tant la chaleur est écrasante.
    Sur le chemin du retour un groupe d'enfants crie "YOVO YOVO" ce qui signifie en langue Fon "Belle dame blanche". Nelson leur propose alors de prendre une photo avec moi. Ils veulent tous me toucher les mains et être près de moi.
    Je termine la route vers la moto-taxi avec une ribambelle d'enfants accrochée à mes mains.
    Ce soir nous partageons notre repas avec Simon le cuistot et Nelson et Jacobin nos 2 guides.
    Un chouette moment.
    A demain dans la forêt K !!!
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  • Day 7

    Dernier jour de relevé de la 1ere semain

    December 8, 2023 in Benin ⋅ ⛅ 31 °C

    Vendredi, 6 jours que je suis au Bénin et déjà une première partie de mission complétée.
    Quel dépaysement, quelle chaleur, quels sourires, quels rires durant cette semaine !!!
    J'ai passé ma journée avec Dominique un guide Beninois qui est agriculteur près de la forêt K. Il connaît par cœur sa forêt, sa faune et sa flore mais en Fon ....il ne parle quasiment pas français, juste qq mots.
    Pratique quand il pointe un arbre du doigt et que tu ne sais pas duquel il parle, à quelle hauteur se situe la branche et quelle branche regarder.
    Langage universel : on parle avec les mains.
    Il m'apprend qq mots en Fon, c'est drôle.
    En fin d'après-midi il m'offre 2 noix de coco fraîches qu'il taille avec sa machette (qui ne le quitte pas de la journée). Un délice.
    Retour sur un temps fort de la journée. Nous avons été invitées par le directeur de l'école primaire, proche du camp, à assister à un spectacle improvisé pour nous par les enfants.
    Ils sont 300 et sont surexcités de voir des YOVO (de belles femmes blanches). Nous avons le droit à des poignées de main à n'en plus finir, des câlins etc... Nous sommes reparties toutes les 4 en pleurs. Ils avaient l'air de vouloir tellement nous faire plaisir et nous montrer ce dont ils étaient capables. Le directeur nous a fait monter sur l'estrade pour que nous adressions un message aux enfants. Nous les avons remerciés et leur avons dit que nous étions fières de leur travail.
    La foule était en liesse.
    Nous avons eu droit à notre quart d'heure de célébrité.
    Ce soir, Mariano le directeur de ODDB est venu nous rendre visite afin de s'assurer que tout allait bien pour nous. Tout le monde est vraiment bienveillant et aux petits soins pour nous.
    Demain weekend, nous partons pour Dassa avec Alfred. Je vais me laisser porter afin de ne pas en louper une miette.
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