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  • Day 129

    Salento

    June 24, 2018 in Colombia ⋅ 🌧 20 °C

    Me voilà enfin dans le cafetera. Zone de production de café la plus connue de Colombie. C'est évidement ici que je fais ma première visite de Finca. On apprend d'abord comment faire pousser des plans de café et les différentes variétés. Ensuite, place à la pratique avec la cueillette de quelques grains. Après ça, on voit le processus de séparation des grains et de leurs peaux, les différentes méthodes de séchage et de torréfaction. Pour finir, la tant attendue dégustation. C'est bon un vrai café ! Surtout après les quantités de soluble que j'avale... Les arômes sont si prononcés que j'arrive à les distinguer malgré mon palais plus que médiocre. J'ai quand même quelques doutes sur la méthode de préparation colombienne du café. J'aurais aimé qu'il soit préparé avec une cafetière à l'italienne pour un goût encore plus prononcé.
    Après la visite, faut pas trainer. La Colombie joue son deuxième match de coupe du monde et l'écran géant est installé sur la place du village. Comme on aurait pu/dû s'y attendre, les chauffeurs préfèrent rester devant le match que de venir chercher les gringos. Et vu la distance qui nous sépare du centre, impossible de marcher dans le temps imparti. On commence donc le match devant la télé de la finca. Quand un taxi/pickup se présente enfin, on s'entasse, tous, hors de question de laisse quelqu'un sur place. A l'intérieur, le chauffeur plus trois personnes. Sur le coffre de toit, moi et deux autres compères. Dans la benne, une dizaine de personnes debout, serrées les unes contre les autres. Et enfin, sur le marche pied à l'arrière, cinq personnes. Pendant le trajet, on manque un but de la Colombie. Mais heureusement, on assiste tous aux deux autres buts et on peut partager ce moment de bonheur avec les locaux.
    Le lendemain, bonne rando dans les environs. Passage dans la vallée, puis la forêt pour atteindre la réserve de colibris. L'occasion de voir de très près ces oiseaux si souvent aperçus. Sur le retour, dans les hauteurs, je passe au milieu des palmiers géants. Ceux dont serait inspiré le dessin des billets de 100milles pesos. Mais jusqu'à maintenant, personne n'a vu ces billets !
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