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La route de.s Pékin.s
  • Khalid J
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La route de.s Pékin.s

Complètement à l'Est, ces deux-là ! Les mer
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  • La route de.s Pékin.s
    Dammit c'est quoi la station de métro ici???

    Diani Beach 1

    4. februar 2020, Kenya ⋅ ☁️ 30 °C

    Diani Beach est un long ruban de sable blanc bordé d'un côté par les cocotiers et de l'autre par une mer turquoise. Le soleil tape, on cuit comme des petits rôtis. On essaie d'échapper aux vendeurs de sorties snorkeling et de noix de coco en remontant la plage pour visiter une mosquée avec vue sur la mer, qui serait l'une des premières du pays (fondée par des Omanais). L'imam très sympathique nous fait la visite. Le soir on se fait des super crêpes en regardant la télé kenyane. Il y a des téléfilms asiatiques doublés en swahili, des clips très "Jesus loves you" et des hommages à Mzee Moi, l'ancien président Daniel Arap Moi qui vient de passer l'arme à gauche.Les mer

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    La cabane à FIFA ⚽️4Just dance 🐐🐐

    Tanga

    6. februar 2020, Tanzania ⋅ ☀️ 31 °C

    Il est temps de filer en Tanzanie. Tuk-tuk, matatu, boda-boda (taxi-moto) jusqu'à la frontière et c'est parti pour un peu d'administratif. D'abord, on nous dit de nous laver les mains et on nous vérifie la température. Il y a des panneaux plein de conseils anti-ebola un peu partout. Un petit tour des bureaux pour donner nos passeports, empreintes, frais de visa. Ambiance très pépère à cette frontière. Une femme est grimpée sur un bureau pour y faire la sieste. On n'y avait encore jamais pensé ! A tenter.

    De l'autre côté, on se fait comme toujours assaillir par des gens qui veulent nous amener au bus qui est juste à 2 mètres, prendre nos sacs pour décider de les mettre dans le tuk tuk du copain, etc. On monte dans le dala dala (minibus) et là... youhouuu c'est parti pour un tetris humain. C'est un peu comme une partie de Twister, mais dans un bus. Et ça dure des heures car on prend de nouveaux joueurs un peu partout le long de la route. Nous les mzungus on a pas le droit de participer, on nous a assigné les places de devant, avec le chauffeur. Arrivée à Tanga, petit port tranquille où on fait étape sur la route de Dar es Salaam.    Les mer

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    3Je postule au rang de chef afjoint à la statistique du gouvernement révolutionnaire de Zanzibar.

    Dar es Salam

    7. februar 2020, Tanzania ⋅ ☀️ 32 °C

    Le bus Tahmeed nous trimballe jusqu'à Dar es Salaam en 6h30. Au début on se dit : c'est confortable, y'a la clim, les sièges sont moelleux, on n'embarque pas plus de passagers qu'il n'y a de sièges, bref c'est limite on attend la coupe de champagne de bienvenue. Mais on avait pas prévu que la radio préférée du conducteur c'était pas Nostalgie mais Prédicateur FM, donc un type crie des explications du Coran en swahili dans le micro pendant ce qui nous semble une éternité. On est plus que ravis d'échapper à cette violence hertzienne en arrivant à Dar, et d'aller se faire un gros resto libanais pour retrouver nos falafels et mutabbal chéris (comfort food). Achat d'un kanga dans une tentative de caméléonisation sans espoir. Demain on prend le ferry pour Zanzibar et une semaine qui remplit 2/3 du cahier des charges à savoir : a) Chill, b) Cool mais pas c) Cheap. Les mer

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    Zanzibar - Stone Town 1

    8. februar 2020, Tanzania ⋅ ☁️ 30 °C

    Nous voilà arrivés à Zanzibar, archipel autonome au gouvernement révolutionnaire, hérité d'une expérience de zanzibarites qui revenaient d'un Erasmus à la Havane. 

    Stone Town est un mélange d'influences des quatre coins de l'océan indien. Le passé esclavagiste de la ville est bien visible, notamment au travers des riches demeures construites par les marchands. Lors d'une visite à l'ancien marché aux esclaves on en apprend plus. Un paquet de monde trempait dans ce sale business : des Européens, des Arabes, et aussi des Africains qui servaient d'intermédiaires en kidnappant des pauvres malheureux chez leurs voisins. Des esclaves eux-mêmes possédaient parfois des esclaves : c'est toute la société qui était organisée sur la base du travail gratuit. Du coup quand ça s'est terminé tout le monde était complètement paumé.

    C'est la messe du dimanche à l'église. Alors on est désolés pour le cliché, mais c'est vrai que tout le monde chante et danse, même le prêtre se déplace parmi ses ouailles en se trémoussant. Limite on pourrait lancer une ola, ça ne ferait pas tellement tâche. Au Palace Museum le temps semble s'être arrêté dans les années 1960, quand le sultan du coin a été prié d'aller chercher un job ailleurs.    Les mer

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    Nungwi 1

    10. februar 2020, Tanzania ⋅ ⛅ 28 °C

    Pour rejoindre Nungwi, on prend le dala dala au marché Darajani. On est encore serrés comme des sardines, et avec la chaleur il y a aussi la marinade qui va avec. La guesthouse est un peu en retrait par rapport au village touristique. Ça tombe bien car ce coin est plus mignon, surtout à l'heure de la sortie d'école. C'est le moment où les gens du village viennent faire du sport, se baigner, papoter au bord de l'eau. La soirée ici est magique car d'un côté, on a un coucher de soleil somptueux sur la mer, puis un peu plus tard de l'autre côté, un lever de lune derrière les cocotiers. Pour parfaire l'ambiance tropicool il y a des crabes qui mettent de l'animation dans les couloirs de la guesthouse.

    Au village touristique les beachs boys sont tous au surtaquet pour nous vendre des sorties snorkeling alors on se dit, allez, pourquoi pas. C'est comme ça qu'on se retrouve entassés sur un bateau pour aller voir un récif surexploité (sacrifié?) au milieu d'une marée de touristes qui barbotent dans l'eau, les fesses et le tuba à l'air. Bon, ce ne sera pas le meilleur souvenir mais la balade en bateau sur l'eau turquoise est quand même tres belle.    Les mer

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    In da dala dala

    Jambiani

    13. februar 2020, Tanzania ⋅ ☁️ 29 °C

    A Jambiani on ne fait pas grand-chose, mis à part organiser les futures étapes de notre itinéraire et profiter des délicieuses recettes du resto voisin. Bon, le logement réservé n'existait pas - après les 4h de route ça saoule un peu - mais une femme du village nous en a trouvé un autre illico. Le temps est plutôt gris, grosses pluies tropicales.Les mer

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    De retour à la ville de Corail

    15. februar 2020, Tanzania ⋅ ⛅ 31 °C

    Dernier voyage en dala dala (pas sûr que ça nous manque!) pour rentrer à Stone Town, où le festival Sauti Za Busara bat son plein. Des musiciens venus de toute l'Afrique enchaînent les concerts au Fort arabe et dans les Jardins Forodhani. On tombe sur un groupe de marocains qui envoie un bon son gnawa rock. Dernier coucher de soleil pendant que les gamins jouent au foot sur la plage... Demain nous changeons de continent, destination Oman !Les mer

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    Transit à Dubaï

    16. februar 2020, De forente arabiske emirater ⋅ ☀️ 25 °C

    Nous sommes en Orient, c'est manifeste. Concours de coiffes et autres couvre-chefs très classes.
    Un homme en shalwar kameez fixe Khalid avec insistance. Fatigué, il s'énerve : "Eh qu'est ce qu'il y a avec ta coupe de Travolta ? D'abord moi j'ai pas une jupe !"
    Le type reste imperturbable.    Les mer

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    Shopping à Mascate

    17. februar 2020, Oman ⋅ ⛅ 18 °C

    Zanzibar ➡️ Mascate, quel choc ! Ici tout est grand, moderne, nickel. Par terre il y a du marbre partout, même qu'on se voit dedans tellement ça brille. Dans le mall géant, c'est Carrefour, H&M, Starbucks... Alors on se plonge dans les doux délices de la consommation. On zigzague comme des fous (avec des stops compulsifs du style donut ou Burger King) à la recherche de ce qu'il nous faut pour nos deux semaines ici. On s'était un peu délestés du matos de camping à Noël, sans savoir qu'à Oman on pouvait poser sa tente quasiment partout ! Grave erreur. Heureusement il y a tout ce qu'il faut chez Carouf. Liste de shopping (dans l'ordre de priorité) : 
    - 1 kg de graine de couscous
    - un nouvel objectif Fuji grand angle (au départ c'est pour les paysages, mais on se rendra compte que ça marche bien pour les dromadaires aussi)
    - un camping gaz, un matelas et une tente (sympa le test de montage dans la chambre d'hôtel)
    - quelques vêtements, legging de bain (oui...)
    - sandales pour Khalid (exit les Quechua de prof de SVT), place au Khaliji style
    - de la vache qui rit, du miel, des conserves... 
    - une nouvelle bague pour Khalid (c'est la ring frenzy iranienne qui revient)
    - 288 nouveaux GB de stockage et une batterie en rab'    Les mer

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    Mascate

    18. februar 2020, Oman ⋅ ☁️ 25 °C

    La mosquée Sultan Qaboos de Mascate fait dans la démesure : somptueux jardins, plafonds sculptés, lustres italiens et tapis iraniens qui battent des records de gigantisme. Impressionnant, jusque dans les moindres détails.  
    L'horizon est troublé par une fine poussière en suspension dans l'air. On nous dit que c'est le vent qui la ramène d'Iran. Satanée poussière chiite...    Les mer

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    Shampooing sauvage3

    Bimma - Wadi shab

    18. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 25 °C

    Nous quittons Mascate. Les routes sont nickel et désertes : un rêve de chauffard.  Notre pauvre petite Sunny fait ce qu'elle peut mais ça couine dans les montées. Ce n'est pas le gros 4x4 qu'on voit décliné à l'infini sur les routes omanaises, mais on est bien contents de l'avoir. Car à l'aéroport, pas de voiture sans carte de crédit (nous n'avons que des cartes de débit). Et bien fournie, la carte de crédit, car les locations sont chères (enfin, à Oman TOUT est cher, sauf l'essence et les petits restos de bord de route). Après quelques "arrangements" on a réussi à récupérer une Sunny un peu naze, mais on est assez soulagés car ici les transports en commun sont anecdotiques. 

    Première étape : trempette au Bimma Sinkhole, une dépression dans le sol remplie d'eau. Nous nous rendons ensuite au Wadi Shab, où on peut se baigner dans une succession de piscines d'eau douce en remontant jusqu'à une cave à demi immergée.

    En fin de journée nous nous arrêtons sur une plage à hauteur de Qalhat pour installer la tente et se faire la popote avant la nuit.    Les mer

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    Sur

    19. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 27 °C

    On plie la tente et on va se prendre un café à côté avant de partir pour Sur. Là-bas, les rues sont vides, mis à part quelques pêcheurs qui trient des poissons et une poignée de touristes qui déambulent sous un soleil violent. La ville blanche s'étale au bord d'une lagune dans laquelle sont amarrées quelques dhows. Un groupe de biquettes passe. Ce sont les éboueurs d'Oman : elles dévorent tout, y compris les cartons de pizzas et les sacs en plastique. Parfois, juste le crissement d'un sac plastique les fait rappliquer direct. Ok, donc pas de viande de chèvre...Les mer

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    Ras al Hadd

    20. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 20 °C

    On pousse jusqu'à Ras al Hadd, une des plages où des tortues viennent pondre pendant la nuit. Il n'y a personne, on se fait à manger et on s'installe dans la tente... Jusqu'à ce que la nuit tombe et qu'un homme vienne nous expliquer qu'on ne peut pas camper ici, et qu'on doit aller l'autre bout de la plage. Un peu relou de tout déménager dans le noir, mais le gars est plutôt sympa : il nous montre un petit abri de pêcheur où on peut s'installer. Après cela on va voir si des tortues seront là cette nuit, sans succès. On voit juste des traces de leur passage les nuits précédentes, avec des gros trous là où elles ont pondu. Les barques à moteur qui passent au loin laissent des traînées lumineuses dans l'obscurité : l'eau contient du plancton bioluminescent. Quelques petites paillettes lumineuses sont déposées sur le rivage.Les mer

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    Al Kamil - Wadi bani Khalid

    20. februar 2020, Oman ⋅ ⛅ 27 °C

    Baignade et paresse dans la matinée. Passage par Al Kamil pour visiter le Old Castle Museum. C'est un vrai bric à brac : objets typiques omanais (dagues, bijoux, mini-boucliers en peau de rhinocéros...) collection de vaisselle de grand-mère, vestiges technologiques du XXe siècle du style cassettes et lecteur Betamax, et bien d'autres objets bizarres encore. 

    Au Wadi Bani Khalid on fait les biques pour grimper la falaise, avant de se trouver une belle piscine d'eau fraîche dans un endroit tranquille. 

    On se décide pour faire la longue route jusqu'à Nizwa ce soir, car demain matin on veut aller au marché aux bestiaux. La Sunny et Khalid donnent tout ce qu'ils ont.    Les mer

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    Nizwa 1

    21. februar 2020, Oman ⋅ 🌙 19 °C

    Il est 6H15, on est en route pour le marché au bestiaux. Pour trouver c'est facile, on suit les pick-ups remplis de biques. Sur place, quelle ambiance ! Le parking du souk est blindé. Les animaux sont attachés le temps que commencent le défilé et les enchères. Les propriétaires vantent les mérites de leur animal, les acheteurs tripotent les bêtes pour se décider. 80 rials la chèvre, 30 rials les chevreaux. Un peu plus loin, c'est le marché aux armes. Un papy agite une carabine en faisant l'article. A Nizwa, il y a des affaires à faire...

    On repasse vers midi, il n'y a plus un chat. Balade dans la vieille ville. Rencontre avec des petits filous. La plus téméraire provoque Khalid :
    - Toi t'es gros et t'as des cheveux blancs (la gamine vient de jouer sa vie...)
    - Toi t'es toute maigrichonne
    - Toi t'es un poisson
    - Toi t'es une baleine
    - Toi t'es la mer
    - Toi t'es le ciel
    [...]
    - Toi t'es de l'argile
    - Et toi de l'or (Ok, c'est une bonne chute ça ! on arrête les hostilités là?)
    La gamine réfléchit, visiblement perplexe, et finit par lancer :
    - Ben toi ta fille elle est chauve ! (Bon OK on s'en va)

    Visite du Vieux Fort, pas mal d'infos intéressantes sur l'histoire et la culture omanaise.     Les mer

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    Tanuf, Hoota & Misfat al Abriyeen

    22. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 24 °C

    Avant de quitter Nizwa, on se dit qu'on va aller jeter un oeil à la big mosquée qu'on a repéré depuis la route. A Oman il y a souvent des grosses mosquées neuves et désertes au milieu de rien. Ca fait partie de la politique des grands travaux à la sauce khaleeji. Il n'y a personne, on rentre. L'intérieur est plutôt simple, mais immense et rutilant. Puis un type débarque et nous intime de sortir. Khalid a beau expliquer qu'on est en dehors des horaires de prière et qu'il ne dérange personne, le monsieur ne veut pas de photos ici - et puis les femmes ne peuvent de toute façon pas rentrer dans la mosquée car elles ont leur salle de prière à part. On se rappelle les innombrables imams rencontrés depuis quelques mois, en général plutôt ravis d'accueillir des gens de passage dans leur mosquée. Ça nous fait tout drôle de se faire ainsi jeter comme des malpropres. 

    Passage à Tanuf, où on peut se promener dans les ruines d'un village abandonné. Puis nous allons jusqu'aux grottes de Hoota, pour une visite en compagnie de 66 élèves en pleine forme. Apres les somptueuses grottes de Jeita au Liban, on a été trop gâtés pour être impressionnés. Mais le petit musée nous permet d'apprendre pas mal de choses assez cool/geeky sur l'intense activité géologique de la région.

    Fin de journée dans le village choupinet de Misfat al Abriyeen. On se promène le long des canaux dans la plantation de palmiers, jusqu'à une vue magnifique du vieux village baigné de la lumière du couchant. Nuit au camping municipal (= douche!!! Yes!!!)    Les mer

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    Al Ayn & Jebel Shams

    23. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 21 °C

    Bon, alors aujourd'hui, on va déglinguer la Sunny. Un guide essaie de nous convaicre de lui filer un tas de rials pour y aller en 4x4 avec lui, mais on est décidés. D'abord, 25km en offroad pour aller voir les tours bizarres d'al Ayn. Elles ont 4000 ans et datent d'un temps où les Mésopotamiens faisaient déjà du commerce avec la région. 

    Ensuite, on pousse jusqu'au Jebel Shams. Encore un peu de piste caillouteuse jusqu'au plateau à 2600m, mais on se sent quand même bien plus à l'aise que les nombreux cyclistes qui pédalent dans la poussière. C'est quoi ces malades? On a la réponse en haut : ce sont les participants au Biking Man, une sorte d'iron man uniquement à vélo. Les bénévoles qui gèrent la course nous expliquent : les types font 1000 km / 9000m de dénivelé, en 5 jours. Ce ne sont pas des pros. Enfin, le mec en tête est quand même livreur à vélo... Il doit bien défoncer les stats de Deliveroo.

    Un resort nous demande 20 rials (= 50 euros) pour planter la tente chez eux. Morts de rire, on va s'installer plus loin, au bord du Wadi Ghul, "le Grand Canyon de l'Arabie". Il n'y aura pas de douche, mais le spot est incroyable. Nuit fraîche.    Les mer

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    Al Khaluf

    24. februar 2020, Oman ⋅ ⛅ 26 °C

    Aujourd'hui on fait les six heures de route jusqu'à Al Khaluf. La route est longue et traverse un désert morne comme des étendues sans fin de tas de gravats. Il n'y a pas de radars, la route est vide, Khalid tabasse. Petit détour à Filim pour voir quelques flamants roses. En chemin, on prend en stop un Indien du Kerala qui travaille à al Khaluf depuis 1992. On se demande ce qu'il fait là bas depuis 28 ans... Il n'y a rien à cet endroit - mais c'est là qu'on va camper ce soir. Si les dunes sont recouvertes d'un beau sable blanc, les plages sont assez polluées de plastique.Les mer

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    Wadi al Shuwaymiyya & Mirbat

    25. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 26 °C

    On continue la route jusqu'à Mirbat. Il faut qu'on dise un truc sur les maisons ici : c'est qu'il y a quand même de l'étalage récurrent de goûts de chiotte sur notre parcours. Colonnades dorées ou style boule à facettes, crème chantilly ou tours crénelées... La limite du beurk tend vers l'infini.

    A partir du Wadi al Shuwaymiyya, la route est une merveille : canyons blancs, falaises majestueuses et vues sur la mer. On s'arrête pour un bain. Et là, sur la belle plage blanche et dans la mer... Des centaines de trucs gélatineux marrons bizzaroïdes. En fait ce sont des méduses mortes. Sympa! 

    A Mirbat nous allons profiter d'une nuit d'hôtel pour retrouver le moelleux d'un lit douillet et prendre une bonne douche. On se fait upgrader dans la suite "Ma shaa Allah" !     Les mer

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    Wadi Darbat & Sumhuram

    26. februar 2020, Oman ⋅ ☀️ 26 °C

    Au Wadi Darbat, grosse séance photo pour un groupe de dromadaires qui se promène dans une eau turquoise. Visite du site antique de Sumhuram où se tenait un port sur la route entre l'Egypte et l'Inde, spécialisé dans le commerce de l'encens. Khalid veut des photos avec des flamants roses qui s'envolent, alors on fait tout pour les effrayer : cris, gesticulations, jets de cailloux dans l'eau pour faire du bruit, rien n'y fait. En plus on est vraiment mauvais : nos lancers hasardeux doivent bien faire marrer la bande de flamants.Les mer

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