• ⚓️ Tenerife

    23 oktober, Spanien ⋅ ☀️ 21 °C

    Jeudi 23 octobre : Il est 10h30, l'ancre touche le fond sablonneux dans l'anse de la Playa de la Ballena, après une navigation nocture très calme au portant à 6nd de moyenne. Nous sommes sur l'île de Tenerife, sur la pointe sud, près de la ville de Las Galletas. Nous avons fait un petit crochet en arrivant ce matin sur Tenerife, dans la marina del Sur, à moins d'un mile nautique à l'ouest de notre mouillage afin de faire le plein de gasoil (il n'a pas été possible de le faire hier à la marina de Las Palmas, la station étant fermée à 16h).. En moins de 30 minutes nous entrons, et ressortons du port avec le plein fait 🫡 : efficace ! Nous avons prévenu en amont la marina de notre passage et le marinero nous attendait, tout sourire et très amical, aux pompes à carburant "Hola amigo, lleno de diesel ?".
    1€13 le litre, qui dit mieux ?
    Nous goûtons à présent notre plaisir au mouillage. Nous croisons par hasard LOARWENN autre bateau ami et néanmoins breton (pléonasme ??) qui quittent le mouillage pour l'île voisine de la Gomera. Ils nous font un rapide topo des choses à voir à terre et nous nous souhaitons bonnes navigations avant de nous revoir sur une prochaine escale.

    Vendredi 24 octobre : La matinée débute par le rituel plongeon, puis nous allons relever notre nouveau casier posé hier soir sur la pointe rocheuse au bout de la baie. Nous étions plein d'espoir mais rien, nada dans le casier. Il faut dire que nous n'avions rien de mieux pour appâter que deux bouts de couenne du jamōn du bord. La chance nous sourira plus tard, c'est certain, surtout si nous attrapons du poisson dont les têtes constitueront de meilleurs appâts. Nous effectuons un rapide tour à terre où la ville de Las Galletas ne présente pas grand intérêt mais cela permet de nous dégourdir les jambes.. même si la vie au mouillage est un vrai bonheur, fait d'occupations toutes simples. Par exemple, nous avons occupé une bonne partie de notre après-midi d'hier à explorer la baie armés de la combinaison, des palmes, des masques et tubas et .. du harpon (on sait jamais). Le harpon n'a pas servi, la vie rencontrée est très riche et colorée mais rien qui ne puisse finir dans nos estomacs. Après réflexion, j'aurai peut être du attraper un poisson de roche ou deux pour les utiliser dans le casier...
    Il est 12h30, nous levons l'ancre pour l'île de la Gomera dont certains membres du groupe "transat 2025" nous on vanté les atouts. Je devrai dire "nous tentons de lever l'ancre" car une nouvelle fois il y a quelque-chose qui coince au fond et je dois rapidement remettre de la chaine sous peine de détériorer le guindeau qui encaisse péniblement la charge occasionnée pas la forte résistance (imaginez les quelques tonnes du Zanzibar tirant directement sans aucun amortissement sur le guindeau). J'enfile rapidement maillot palmes masque et tuba et plonge voir ce qui coince : la chaîne etait tout simplement enroulée autour d'une patate rocheuse. J'avale une bonne bouffée d'air pour affronter les 8m et c'est réglé 👌. Quand je dis qu'il est préférable de mouiller dans un fond fait de sable... en voici la parfaite illustration. Nous avons à bord une bouteille d'air comprimé prévue pour ce type d'aléas, je pense que 8m est un maximum pour m'en passer car au delà, la pression sur les tympans et ma capacité d'apnée me l'interdisent.
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