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  • Appel du large

Circum Atlantic LE VOYAGE

A 366-day adventure by Appel du large Read more
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    🇨🇻 Jardim, Cap-Vert

    ⚓️ Ilha do Sal

    Yesterday in Cape Verde ⋅ ☁️ 26 °C

    Lundi 3 novembre ; ancre jetée vers 10h dans la baie de Palmeira sur l'île de Sal. Après les usuelles vérifications de bonne tenue de notre ancre, nous envisageons de descendre à terre. Nous percevons depuis le mouillage que le lieu est plutôt vivant. Nous croisons quelques bateaux amis (Yumelo, Dichal) qui nous ont devancé pour cette traversée canaries cap vert, mais le gros des troupes est encore derrière ou sont entrain de traverser. Nous débarquons sur la grande plage longeant la baie de Palmeira et découvrons un autre continent : ce n'est plus l'Europe et c'est ce qui me frappe immédiatement. Les chien errants dans les rues, les sourires des habitants, les couleurs et la simplicité des commerces. Nous découvrons en premier lieu le débarcadère de pêche, regorgeant de poissons énormes et où les échanges sont assez sonores entre vendeurs (pêcheurs) et potentiels acheteurs. Nous arpentons au hasard quelques rues qui me rappellent que l'Afrique est toute proche. Sans aucun doute l'influence est vraiment palpable.... Nous arrivons au poste de police où nous réalisons le check-in d'entrée sur le territoire capverdien... à la cool comme prévu et indiqué par les bateaux amis déjà confrontés à cet exercice.
    Quelques plongeons autour du bateau, puis ascension du mât pour Titouan : face aux usures de drisses prématurées, nous jugeons utile d'en passer une d'avance dans le mât, il reste un réa de libre la haut et une sortie en bas. Après une explication technique de l'opération, Titouan est prêt (et surtout très motivé) à monter la haut. Après une bonne demi heure, force est de constater que c'est un échec : la drisse descend bien mais tire-bouchonne quelque part avant d'arriver en bas du mât (absence de messager). Nous abandonnons pour aujourd'hui mais ne renonçons pas à la manip pour plus tard, en réfléchissant à une solution pour lester la drisse... En attendant Titouan à profité du spectacle et de ce point du vue imprenable à pu repérer une tortue nageant dans la baie.
    Soirée à terre où nous retrouvons quelques français pour parler bateau, navigations et voyages autour d'un petit verre.

    Mardi 4 novembre : nous passons une nouvelle fois au poste de police à 8h30 ce matin car cette fois ci il faut tamponner les passeports... et il faudra qu'on repasse avant de repartir de l'île de Sal... c'est ainsi la bureaucratie cap verdienne... puis nous nous mettons en route à pied vers la piscine naturelle de Buracona et voir le fameux blue eye, sorte de grotte ou s'engouffrent mer et soleil formant aux bonnes heures de la journée "un oeil' par les jeux de lumière dans le fond de l'eau.. après 2h de marche, nous pouvons enfin nous rafraîchir dans le lieu clairement orienté "tourisme". Peu importe, le spectacle est quand même sympa mais il faut faire la queue pour voir un bout de rocher... Nous tombons d'accord avec Titouan pour ne pas refaire les 5km à pied sous les 30°C et tentons d'embarquer dans un des nombreux bus ou taxi attirés par l'attraction touristique. Nous tombons par chance sur Nick, Adam et Paul, 3 londoniens en vacances quelques jours sur SAL et équipés d'une voiture de location. Ils acceptent de nous conduire sur Palmeira, qui correspond à leur itinéraire de découverte de l'île 👍. De retour à Plameira, nous quittons nos forts sympathiques british après avoir partagé une bonne bière au bar du port.
    Retour sur Zanzibar, car nous n'avons pas encore mangé, il est 14h passé.
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  • ⛵️ Canaries >> Cap Vert

    Yesterday in Cape Verde ⋅ ☁️ 26 °C

    Mardi 28 octobre : Le mouillage de Valle Gran Rey est ce matin très inconfortable, les vents ayant tourné au secteur Ouest, une petite houle rentre dans la baie. Cela fait plusieurs jours que je fais tourner les modèles météo pour la traversée vers le cap Vert : la tempête Benjamin, située bien plus au Nord va prochainement impacter la zone par l'arrivée de houle. Cela nous orientait pour un départ mercredi. En refaisant tourner les modèles ce matin, la fenêtre semble optimale pour traverser. Il est 9h, nous faisons route au 200° à 7.2 nd, allure travers. La traversée dure en principe moins d'une semaine.

    Mercredi 29 octobre : Nous effectuons une très bonne moyenne sur les premières 24h puisque nous parcourons 170 nm (vitesse moyenne 7nd). L'allure est principalement le travers avec du bon plein cette nuit. Nous maintenons 1 ris gv pour le confort, la vitesse approchant encore régulièrement les 8nd au petit matin. Le vent 15 à 20nd et la mer est plutôt belle avec une houle inférieure à 2m. Ces conditions devraient se maintenir sur les 4 jours à venir 👌.
    La nuit à été calme, aucun bateau sur notre route et le voilier est bien calé : quelques bonnes heures de sommeil.
    La ligne de pêche traine à l'eau depuis notre départ : toujours rien... Nous alternons les différents leures mais rien n'y fait, nous sommes maudits... Ce matin, les batteries affichent un faible pourcentage de 39%, rien d'alarmant mais il va falloir que le soleil brille aujourd'hui sans quoi nous devrons recourir au moteur pour recharger...
    Cet après-midi nous cuisinons des crêpes (quelques unes pour le goûter, les autres pour ce soir). TITOUAN s'est régalé.

    Jeudi 30 octobre : une nouvelle nuit s'achève sur Zanzibar et la belle moyenne de 7nd s'est écroulée à 6nd... la distance parcourue depuis notre de départ de La Gomera (valle gran rey) est déjà de 300 miles nautiques. Les conditions sont un peu plus inconfortables depuis hier car l'objectif de l'île de Sal au cap vert nous impose maintenant du vent arrière, couplé à une houle de 1,5m. Le vent à quand à lui faibli légèrement à 10-15nd. Deux solutions pour maintenir le confort (ne pas subir la houle) et surtout une vitesse correcte :
    1 - augmenter l'angle avec la direction du vent de manière à stabiliser le bateau et le rendre moins sensible à la houle. Cela signifie tirer des bords de grand largue en allongeant un peu la route.
    2 - réussir à stabiliser le bateau en route directe sur Sal sans perdre de vitesse
    La 1ere solution est celle que nous avons experimenté cette nuit. Bilan un genois qui danse et claque, une vitesse descendue à 4,5 nd et une route écartée de l'objectif...
    Après cette nuit inconfortable, le petit déjeuner avalé, la mission est d'explorer la solution numéro 2, la direction du vent ne devrait pas changer d'ici le Cap Vert et il faut trouver une solution pour ne pas subir encore plusieurs jours. De plus ces conditions sont je pense très similaires à celles que nous rencontrerons en transat, je considère cela comme un entraînement... En l'absence de tangon à bord de Zanzibar, il est difficile de maintenir le genois bien ouvert en vent arrière et celui ci "danse" en permanence, au grès de la houle, se dévente puis se regonfle brutalement en claquant et secouant au passage le gréement tout entier. La solution retenue est d'utiliser la bôme de grand voile (voile inutile en vent arrière car elle viendrait masquer le genois si positionnée sur la même amure), pour tangonner le genois. Ça fonctionne bien !
    C'est déjà plus confortable...
    J'avais aussi imaginé envoyer le gennaker sur l'autre amure puisque nous sommes plein vent arrière. Il est 9h, c'est chose faite : Zanzibar file à 5nd, gennois et gennaker en ciseaux. La houle ne perturbe pas trop l'équilibre et le pilote fait du bon boulot pour maintenir tout ça... Zanzibar file maintenant tel un papillon avec ses 2 ailes gonflées...
    A surveiller de près l'autonomie des batteries où nous fleurons les 30 % ce matin : les nuits sont très longues et font presque 14h même à cette latitude (23° nord), le zénith du soleil est plus bas en journée (bientot l'hiver émisphère Nord), de plus un léger voile nuageux lorsque que le soleil est à son midi, (le plus efficace pour les panneaux) suffit à pénaliser une bonne charge journalière..
    Pirate est comme un poisson dans l'eau, il passe son temps à roupiller, réclamer quelques caresses : pas du tout stressé par ce "sol qui bouge tout le temps". Il a goûté pour la première fois à un poisson volant comme on en retrouve assez régulièrement "échoués" sur le pont. Il en est fou ! C'est bon à savoir et surtout ça lui change des croquettes.

    Vendredi 31 octobre : une nuit reposante à bord de Zanzibar où nous croisons un seul cargo à plus de 3 miles qui déclenche l'alarme du radar mais rien d'extraordinaire... l'absence de trafic est un vrai plaisir pour la sérénité à bord : très peu d'alarmes venant briser le silence ou plutôt le doux frémissement de la coque qui glisse quasi plein vent arrière à 5-6 nœuds. Nous passons la nuit avec le gennaker seul qui fait un boulot remarquable (un peu aidé par un pilote automatique efficace). Nous pêchons une belle aiguillette dans la nuit (60 cm), je la vide immédiatement et la réserve au frigo pour demain midi (espérons qu'elle n'aura pas trop d'arrêtes...). Pirate y goûte immédiatement lors de l'opération de nettoyage. Je crois qu'il adore la croisière (un peu de poisson tous les jours dans la gamelle) et ne fait pas la fine bouche, nous devons le rentrer de force dans le carré car je sens que son instinct de chasseur est décuplé par cet encas tombé du ciel en pleine nuit...Il ne faudrait pas qu'il saute à l'eau enivré par tant de plaisir. Au petit matin, le compteur affiche près de 410 miles nautiques parcourus depuis La Gomera, la belle moyenne de 7nd est à présent descendue à tout juste 6nd : difficile de faire des miracles plein vent arrière 10-15nd. Quelques nuées de poissons volants au lever du jour, mais aucun n'atteindra par malchance le pont de Zanzibar. A en croire PIRATE, c'est délicieux et nous aimerions y goûter. Bernard Moitessier dont je continue de lire les œuvres (j'ai relu "la longue route", lu "un vagabon des mers du sud" et enfin attaqué "le cap Horn à la voile"), s'en régalait en les ramassant par poignées sur le pont de Joshua chaque matin, à peu près dans les mêmes parages que nous... Des choses auraient-elles changées depuis 1965 ? Je ne désespère pas de connaître les mêmes emerveillements que lui, à base de tortues, phoques, oiseaux, planctons phosphorescent, dauphins, etc... en tout cas leur nombre et la fréquence de rencontre sera sans aucun doute bien moindre...vive les temps modernes 🫣, l'ere (l'erreur ? ?) des dérivés pétroliers et du numérique... il n'y a pas de coupables désignés mais des milliards de responsables et j'en fais partie sur mon voilier en polyester... Si la nature est résiliente, nous ne lui laissons plus le temps...et brûlons les ressources plus vite qu'elles ne se créent... Et la révolution écologique ? ? rien de plus que des coups d'épée dans l'eau, seul un cataclysme ferait (contraindrait à) changer les lignes.
    Impossible de mettre des milliards d'individus à marcher dans le même sens sauf à en inciter quelques uns... Le changement pourrait être initié par ceux qui tracent les lignes à commencer par être d'accord sur l'urgence et l'ampleur des changements à entreprendre....Pas de politique, non, c'est de la logique...
    Batteries à 18% ce matin... il faut que le soleil brille aujourd'hui sinon, je vais devoir faire tourner mon moteur au gasoil pas beau vilain...🤑🤭.. Le problème des panneaux pas assez efficaces avec l'incidence des rayons du soleil trop faible en automne (et hiver) à trouvé solution cet après-midi : ceux ci sont fixes sur un plan horizontal sur le portique, il faut pouvoir les orienter !. C'est chose possible à présent, ils sont maintenant orientables de la position horizontale à plus de 70 ° vers l'avant (par contre, impossible vers l'arrière). Nous testerons ça demain en pleine journée, les premiers tests aujourd'hui (fin d'après midi soleil déjà bas) ont permis un gain de 100 w 👍.

    Samedi 1er novembre : Cest une nuit calme qui s'achève sur Zanzibar. C'est par un énième empannage que nous débutons cette journée. L'empannage consiste à changer l'armure (côté d'où vient le vent) de façon à profiter d'un angle suffisant avec le vent venant de l'arrière pour le transformer en vitesse. En clair : nous approchons de l'objectif en faisant quelques Zig Zag... l'allure plein vent arrière voiles en ciseaux tel qu'experimenté quelques jours plus tôt est quand même moins rapide bien que pratique quand rien d'autre ne marche (orientation de la houle par exemple) ...
    Au jour levant, Titouan est aussi sur le pont, il m'aide à la manœuvre : c'est fait, empannage réalisé sans cocotier dans le gennaker... et nous avons à présent un angle suffisant avec le vent pour faire route directe sur l'objectif, à une vitesse de 6 à 7nd.. : la date d'arrivée se précise, il nous reste 240 nm à parcourir (40 heures à 6nd pour les matheux)... je sens l'arrivée de nuit en terre inconnue.🫢. J'ai calculé que si nous voulons arriver de jour, il nous faut ralentir sous les 5nd (arrivée lundi matin après 7h) ou accélérer à plus de 7nd (arrivée dimanche avant 18h). La première option est réalisable car le vent devrait molir avant l'arrivée à SAL, pour cette même raison, tenir un 7nd de moyenne pendant plus de 30h n'est pas jouable... il est plus facile de ralentir, même si cela crée une petite frustration. L'approche du cap vert est paraît il préférable de jour où les casiers et bateaux de pêche jonchent l'approche.
    Nous expérimentons aussi le système d'inclinaison des panneaux solaires, le moindre Watt est bon à prendre... les batteries sont à 10% ce matin, je me décide à sacrifier la production de froid dans le frigo où d'ailleurs aucune denrée ne nécessite réellement un maintient à 4°C... à part peut être mes bières, mais il faut parfois prendre de très dures décisions 😭.
    Après midi dans la continuité : navigation paisible, envoi du spi en remplacement du gennaker lorsque le vent mollit : le résultat en terme de vitesse est quasi identique, mais ça nous entraine à aux manœuvres... Cette manœuvre a surtout permis de constater que la drisse utilisée pour l'envoi du gennaker ou du spi est sacrément abîmée et bonne à remplacer (Gaine explosée et âme entamée). C'est déjà la 3ieme drisse...Encore du retour d'expérience de l'utilisation du gennaker dont la surface (77m²) impose des contraintes sur le matériel (poulies, drisses, bout dehors). Il fait pourtant notre bonheur et celui de Zanzibar qui s'envole allègrement au portant dès 10nd de vent. Cela fait 3 jours qu'il est déroulé et qu'il encaisse tout en nous rendant un énorme service dans ces allures mais il faudra surveiller les phénomènes de ragage à l'avenir lors d'utilisations prolongées (transat...). En attendant la drisse est remplacée et suit le messager de la précédente par une chance inouïe (la gaine arrachée avait pourtant de fortes chances de se coincer en chemin dans le mat...) La zone responsable de la détérioration est identifiée, il s'agit de la gorge d'entrée de drisse en bas du mât. Je vais limer celle ci pour limiter le tranchant (la drisse à déjà commencé à limer mais elle a perdu le combat...).

    Dimanche 2 novembre : écrire "novembre" me fais une drôle d'impression, et pour cause, le thermomètre ne descend plus sous les 25°C depuis hier, les nuits sont moites et le pont de Zanzibar trempé au lever du jour comme s'il avait plu toute la nuit...Il est 10h00 locales et le thermomètre du carré affiche déjà 27°C. Pourtant le soleil est bas, seul signe distinctif de la saison hivernale. Ce soleil nous permet tant bien que mal de "récolter" 25% de charge batteries par jour, que nous perdons chaque nuit par l'utilisation des instruments de navigation (radar, AIS, VHF en veille 16, afficheurs et pilote auto). Ces appareils consomment en permanence 10 A : l'équilibre production/consommation sur 24h est tendu et ce matin, c'est le moteur qu'il a fallu utiliser pour compléter et sortir de la zone rouge où les batteries risquent de se mettre en sécurité (coupure automatique de protection). Le passage en protection des batteries n'est pas gênant en soi, au contraire ça évite leur détérioration, mais cela signifie surtout arrêt sans prévenir du pilote automatique... et potentiellement un empannage non contrôlé sous gennaker...
    La nuit à été calme une fois de plus et ce n'est plus une surprise dans ces presques alizés de Nord Est. Nous poursuivons l'opération "escargot" pour atteindre l'île de SAL de jour demain matin. Nous avons passé une bonne partie de la nuit avec le gennaker allure grand Largue qui permettait avec le peu d'air d'avancer à 5nd. Lors de mon réveil de 5h, ce matin, le vent étant progressivement monté à 15-20nd, allongé dans ma couchette, je sens bien aux frémissements de l'eau contre la coque que Zanzibar vit pleinement l'instant : mer plate, grand largue, vent constant 15-20nd. La vitesse de fond est de 8nd et je sens que rien ne bouge, tout est calé, pas un craquement, Zanzibar glisse dans un accord parfait avec les éléments règlés à l'optimum. Mais je dois à contre coeur mettre un terme à cette harmonie... sans quoi nous arriverons en plein milieu de nuit prochaine au Cap Vert. Je réveille Titouan en douceur pour effectuer l'enroulement du gennaker, il est 5h30... Horrible papa que voilà ! J'aurai pu le faire tout seul mais Titouan m'en aurait voulu et la manœuvre est plus sûre à 2 (équipage et matériel). Titouan gère drisse et écoute tandis que je réalise les opérations d'enroulement et de rangement à l'avant. Puis nous déroulons le gennois au 2/3, suffisant pour l'opération "escargot".
    Nous devons répondre plusieurs fois par jour au besoin de nous rafraîchir quand la chaleur n'est plus tenable et que la moiteur l'emporte.. Nous nous arrosons sur le pont à coups de seaux d'eau de 12l, le rafraîchissement vient après, grâce au vent sur la peau mouillée car l'eau de l'océan y suffit à peine.

    Lundi 3 novembre : Il est 8h, il fait jour depuis 30 min et la côte de l'île de SAL se dessine clairement sur babord à une petite distance de 8 nm. L'opération "escargot" est un succès : nous arrivons bien reposés, de jour dans ce territoire inconnu. Inspection du pont après la nuit : trempé comme hier, sacrée humidité ! et un petit poisson volant pour Pirate... Le café chaud parfume le carré, nous dégustons la brioche cuite hier soir : parés pour une journée pleine de promesses...
    Les fonds remontent assez rapidement et le sondeur affiche enfin quelque-chose depuis 6 jours : 98 m. Nous scrutons attentivement la surface car c'est souvent au niveau des tombants que la vie foisonne. Ca ne manque pas : une énorme raie (2m de diamètre aux bas mots) se prélasse à la surface, longeant le flanc babord de Zanzibar. Furtive apparition mais magique ! Quelques petites barques de pêcheurs sur notre route également : le radar ne déclenche même pas (trop bas sur l'eau et trop petit...). Je ne regrette pas l'arrivée de jour 👍. Nous surveillons aussi la ligne qui traine depuis trop longtemps sans aucune touche...
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  • ⚓️ La Gomera

    October 24 in Spain ⋅ ☀️ 24 °C

    L'île de La Gomera est la nouvelle étape du périple Canarien. Nous atteignons cette île à 20h30 ce vendredi 24 octobre à la nuit tombée, rendant l'exercice du mouillage légèrement plus délicat qu'en plein jour. Le mouillage est très fréquenté et nous restons un peu à distance par sécurité : la nuit est déjà bien noire et tous les voiliers ne sont pas bien visibles (certains feux de mouillage éteints...). Nous mouillons par 15m de fond 50m de chaine. En principe c'est du sable, à en croire les infos de la carto. Demain lèvera le mystère sur cette obscurité. Nous avalons goulument une énorme plâtrée de pâtes, chorizo.
    Samedi 25 octobre : le spectacle au petit matin est simplement grandiose ! D'impressionnantes falaises surplombent notre mouillage. Nous visitons la charmante petite ville de Vueltas à quelques encablures d'annexe. Nous avons pu observer une multitude de poissons dans le petit port de la ville : les locaux ont visiblement l'habitude de les nourrir comme on nourrirai des pigeons... nous observons même des raies énormes sur le fond. Puis nous faisons deux trois courses au passage devant une petite supérette et j'en profite pour passer chez le coiffeur débroussailler ma tignasse de 4 mois. Je lui ai simplement demandé de faire ce qu'il pouvait, ça lui a pris 10 min et je suis pas mécontent de cet allègement capillaire. Après midi plongée dans la baie : 2 poissons trompette et un poisson perroquet à cuisiner ce soir 👍.
    Dimanche 26 octobre : Nous nous sommes régalés avec le poisson perroquet, par contre, le poisson trompette c'est plein d'arêtes !! Bien que Google indique qu'il est comestible et sans danger, il est sûrement plus approprié à la réalisation de soupes ou bouillons. Nous sommes allés relever le casier posé hier soir avec les têtes de poisson : encore rien... Nous le remettons à un autre endroit et verrons demain matin... J'ai par malchance découvert le ver de feu : quelques vers accrochés au casier ont fini dans le fond de l'annexe ou je me suis gentillement agenouillé.. Ça pique un peu. Titouan, qui conduit l'annexe ne les a pas touché, heureusement. C'est urtiquant et potentiellement allergène : on fera gaffe à l'avenir.
    Lundi 27 octobre : Matinée école puis récupération du casier déposé hier, une étrille remise à l'eau : on progresse... Après midi consacrée à la rando : en compagnie de Dono, Lola et leurs enfants Basile et Leo du bateau BALAOU, nous prennons le bus jusqu'au parc national de Garajonay à Las Creses. Nous faisons une boucle d'un peu plus de 4km à travers une forêt vierge magique et surprenante de fraîcheur après tant de paysages minéraux traversés auparavant.
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  • ⚓️ Tenerife

    October 23 in Spain ⋅ ☀️ 21 °C

    Jeudi 23 octobre : Il est 10h30, l'ancre touche le fond sablonneux dans l'anse de la Playa de la Ballena, après une navigation nocture très calme au portant à 6nd de moyenne. Nous sommes sur l'île de Tenerife, sur la pointe sud, près de la ville de Las Galletas. Nous avons fait un petit crochet en arrivant ce matin sur Tenerife, dans la marina del Sur, à moins d'un mile nautique à l'ouest de notre mouillage afin de faire le plein de gasoil (il n'a pas été possible de le faire hier à la marina de Las Palmas, la station étant fermée à 16h).. En moins de 30 minutes nous entrons, et ressortons du port avec le plein fait 🫡 : efficace ! Nous avons prévenu en amont la marina de notre passage et le marinero nous attendait, tout sourire et très amical, aux pompes à carburant "Hola amigo, lleno de diesel ?".
    1€13 le litre, qui dit mieux ?
    Nous goûtons à présent notre plaisir au mouillage. Nous croisons par hasard LOARWENN autre bateau ami et néanmoins breton (pléonasme ??) qui quittent le mouillage pour l'île voisine de la Gomera. Ils nous font un rapide topo des choses à voir à terre et nous nous souhaitons bonnes navigations avant de nous revoir sur une prochaine escale.

    Vendredi 24 octobre : La matinée débute par le rituel plongeon, puis nous allons relever notre nouveau casier posé hier soir sur la pointe rocheuse au bout de la baie. Nous étions plein d'espoir mais rien, nada dans le casier. Il faut dire que nous n'avions rien de mieux pour appâter que deux bouts de couenne du jamōn du bord. La chance nous sourira plus tard, c'est certain, surtout si nous attrapons du poisson dont les têtes constitueront de meilleurs appâts. Nous effectuons un rapide tour à terre où la ville de Las Galletas ne présente pas grand intérêt mais cela permet de nous dégourdir les jambes.. même si la vie au mouillage est un vrai bonheur, fait d'occupations toutes simples. Par exemple, nous avons occupé une bonne partie de notre après-midi d'hier à explorer la baie armés de la combinaison, des palmes, des masques et tubas et .. du harpon (on sait jamais). Le harpon n'a pas servi, la vie rencontrée est très riche et colorée mais rien qui ne puisse finir dans nos estomacs. Après réflexion, j'aurai peut être du attraper un poisson de roche ou deux pour les utiliser dans le casier...
    Il est 12h30, nous levons l'ancre pour l'île de la Gomera dont certains membres du groupe "transat 2025" nous on vanté les atouts. Je devrai dire "nous tentons de lever l'ancre" car une nouvelle fois il y a quelque-chose qui coince au fond et je dois rapidement remettre de la chaine sous peine de détériorer le guindeau qui encaisse péniblement la charge occasionnée pas la forte résistance (imaginez les quelques tonnes du Zanzibar tirant directement sans aucun amortissement sur le guindeau). J'enfile rapidement maillot palmes masque et tuba et plonge voir ce qui coince : la chaîne etait tout simplement enroulée autour d'une patate rocheuse. J'avale une bonne bouffée d'air pour affronter les 8m et c'est réglé 👌. Quand je dis qu'il est préférable de mouiller dans un fond fait de sable... en voici la parfaite illustration. Nous avons à bord une bouteille d'air comprimé prévue pour ce type d'aléas, je pense que 8m est un maximum pour m'en passer car au delà, la pression sur les tympans et ma capacité d'apnée me l'interdisent.
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  • ⚓️ Gran Canaria

    October 19 in Spain ⋅ ⛅ 21 °C

    Dimanche 19 octobre, il est 8h quand nous levons l'ancre de la baie de Morro Jable. Nous quittons l'île de Fuerteventura, cap sur Gran Canaria, autre île de cet archipel canarien. Deux poissons volants saluent notre départ et nous faisons rapidement route sur notre objectif de Las Palmas, à environ 50 miles. Nous touchons progressivement un vent de travers de 10 - 15 nd max, suffisant pour nous permettre d'envoyer le gennaker et d'avancer à 6 ou 7 nd. Dans ces conditions, si elles se maintiennent, nous devrions atteindre Las Palmas en fin d'après midi, en tout cas avant la nuit.
    Nous arrivons à Las Palmas à 18h00, prenons contact avec le port qui gère aussi les mouillages. Nous prenons rendez vous pour demain matin afin de faire l'enregistrement. Le mouillage est littéralement bondé : nous réussissons à nous insérer dans un vide entre 2 bateaux. Le mouillage est un art et nous commençons à y exceller : choix de la bonne longueur de chaine, vérification de la bonne tenue et jugé du bon évitement des voiliers voisins, tout ça en fonction de la profondeur, de la nature du fond et des conditions météo prévues. Un mouillage réussi c'est aussi et surtout l'esprit tranquille quand on descend à terre et qu'on s'absente plusieurs heures. Las Palmas est une halte bénie des futurs transateux : magasins d’accastillage, voilerie, supermarchés achalandé comme il se doit... C'est à première vue une ville sympa, mais le temps nous manque pour visiter et il est déjà tard : nous nous y rafraichissons et mangeons super bien pour 10 € par personne 👍, puis rentrons nous reposer à bord, il est 23h.

    Lundi 20 octobre : nous ne dérogeons pas aux leçons du matin, bien que les camarades français soient en vacances de Toussaint, les navigations à venir nous promettant des pauses dans cet exercice quotidien, nous (je ...) préférons prendre de l'avance.
    L'après midi est consacrée à l'approvisionnement en diverses provisions et particulièrement à l'achat du matériel nécessaire à la confection d'un casier (élément indispensable et absent à bord de Zanzibar). Nous participons au concours initié par la communauté "transat 2025'' du plus beau casier ou des plus belles prises effectué par celui-ci, je ne sais plus trop bien... Nous prenons un bus et 20 minutes plus tard, profitons de notre visite dans la très équipée zone commerciale. Nous achetons quelques têtes plombées et quelques poulpes en caoutchouc pour un dessein similaire ; pêcher. Nous ne sommes plus très chanceux ces derniers jours, (lignes arrachées, poissons perdus à quelques metres du bateau), alors que nombre de bateaux amis sortent des thons. Les recettes sont partagées et je m'impatiente d'en tester quelques unes, notamment les marinades au citron ou encore en saumure sel-sucre... à tomber paraît il.
    Nous avons aussi enregistré notre passage à Las Palmas et obtenu la "crew list" tamponnée des autorités permettant un futur passage aux douanes Cap Verdiennes et facilitant normalement la sortie de l'UE. Il paraît que c'est plutôt à la cool au Cap Vert, mais dans le doute...
    Voilà, journée bien remplie, petite douche encore chaude sur Zanzibar et utilisation sans trop compter de l'eau du dernier reservoir encore plein : nous restons à Las Palmas jusqu'à mercredi matin oû nous entrerons dans la marina voisine pour les pleins d'eau et de diesel.

    Mercredi 22 octobre : nous quittons comme prévu Las Palmas, les soutes pleines. Il est environ 18h et nous attaquons une nouvelle navigation de 70 miles devant nous permettre de découvrir l'île de Tenerife au petit matin. Navigation de nuit donc, histoire de maintenir l'équipage aguerri à cet exercice. Bonne nuit, des news demain...
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  • Fuerteventura

    October 16 in Spain ⋅ ☁️ 22 °C

    Ce matin du 16 octobre, nous levons l'ancre du mouillage d'Arrecife non pas à 8h comme prévu mais à 10h. Le moteur ne démarre plus... Le problème est électrique car rien ne se passe à l'allumage.. Après un bon moment passé à tester la batterie de démarrage, le panneau de commande et le faisceau électrique, mon attention finit par se porter sur ce dernier : un fil cassé !!. Il faut dire que le faisceau a l'âge du bateau je pense et que la multitude de connections et d'ajouts réalisés pas les précédents propriétaires l'ont rendu fragile et difficilement compréhensible... Test au contact des 2 fils : ça démarre ! Soudure propre de ceux ci et mise en route. 2 heures de retard qui contrarient notre objectif de réaliser 50 miles avant la nuit. L'arrivée dans un mouillage bondé en pleine nuit risquant de ne pas être des plus sereines... Nous choisissons de faire cap sur l'île Lobos sur la pointe NE de l'île de Fuerteventura. Des bateaux amis s'y trouvent et des petits mousses demandent où se trouve Titouan... On nous a promis une eau turquoise... il y a pire comme plan B.
    PIRATE semble s'adapter sans difficultés à ce nouvel environnement un peu mouvant.. quelques miaulements cette nuit. Il est très affectueux et recherche beaucoup notre présence.
    14h40 ancre posée dans un fond sablonneux et une eau turquoise de 10m devant la punta el Marrajo devant l'île Lobos. 14h50 Titouan est à l'eau avec son paddle, rejoignant ses copains du voilier Balaou...
    Vendredi 17 octobre : Départ à midi du mouillage de l'île Lobos, après les cours du CNED. Les conditions de navigation sont très (trop ?) clémentes : soleil et très peu de vent... Nous alternons moteur, genois, gennaker, maintenant ainsi une correcte moyenne de 5,5nd. Nous choisissons de jetter l'ancre dans la baie de Pozo Negro, fond sablonneux, eau turquoise, 5m de fond... ça devient une habitude. Petits plongeons et nous degustons les crêpes préparées en mer... super goûter 👍.
    Samedi 18 octobre : nous levons l'ancre, il est 9h30, le soleil est déjà brûlant et le vent quasi inexistant. Le moteur va tourner aujourd'hui, je le sens. Mais nous devons avancer car il reste encore quelques îles Canaries devant nous à découvrir. Nous avons comme objectif d'atteindre Morro del Jable, au sud ouest de l'île Fuerteventura dans l'après midi. C'est chose faite à 16h, nous déroulons 45 m de chaine sur un fond sablonneux et une eau bleue turquoise dans l'anse de Morro del Jable. Nous plongeons rapidement afin de vérifier visuellement la bonne accroche de l'ancre mais pas trop de doute sur un fond de sable. Cette plongée a surtout pour but de vérifier que l'ancre n'est pas entravée par de vieilles chaînes, ancres ou autres saletés qui rendraient la levée délicate voire impossible (retour d'expérience de la Graciosa 😉). Nous observons à l'occasion de cette plongée deux imposantes raies pastenague mais nous maintenons une distance sans chercher à trop les approcher. Il paraît que leur piqûre fait passer un sale quart d'heure...
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  • ⚓️ Lanzarote

    October 10 in Spain ⋅ 🌬 22 °C

    Nous quittons le mouillage de La graciosa au petit matin du 10 octobre. Il est 8h, Zanzibar s'ébranle tandis que Le touk, wapi et Lady mi 3 autres voiliers Français font de même. Notre destination est la même : Arrecife, sur l'île voisine de Lanzarote, à à peine 30 miles de la Graciosa. Ce depart simultané et un petit vent à 20nd établi nous permet de "regater" bord à bord,
    Arrivée vers 13h à Arrecife, mouillage et découverte de cette ville. La mission première est l'acquisition d'une nouvelle SIM pour la data et trouver le shipchandler pour acheter quelques pièces.
    Samedi 11 octobre : nous faisons quelques légères courses et retrouvons Alice et Antoine du Touk . Ceux ci disposent de tout le nécessaire pour réaliser des travaux de couture à bord et Alice m'a proposé de me remplacer une fenêtre de notre capote de roof, déchirée depuis 3 mois (navigation Cherbourg - Aber Wrac'h) et scotchée dans l'attente d'un meilleur traitement. Ce travail n'était pas urgent mais ainsi Zanzibar retrouve son état originel d'avant notre départ. Chose faite, nous nous retrouvons le soir même chez PAPA MIGUEL autour d'une bonne bière et quelques tapas.
    Dimanche 12 octobre : nous nous levons tôt ce matin car nous devons prendre le bus pour l'aéroport de Lanzarote où nous attend une petite Fiat 500 de location. L'occasion de faire cette fois ci de lourdes courses venant compléter le pack "transat" que nous constituons avant le cap Vert (packs eau, lait, etc).
    Après midi itinérante sur les routes de l'île avec differentes découvertes :
    - baignade dans les piscines naturelles del Pichōn
    - Le mirador del Rio, au nord est, gigantesques falaises offrant une vue imprenable sur l'île voisine de la Graciosa
    - La magnifique plage de Papagayo au sud ouest de l'île.
    Mercredi 15 octobre : Nous prolongeons une nouvelle fois le plaisir du mouillage. Le vent et la houle sont inexistants, l'eau est limpide et le soleil chauffe. Une navigation aujourd'hui se ferait au moteur, sans intérêt. L'eau est si claire, que Titouan à repéré ce matin une énorme araignée sous le bateau... ni une ni deux, j'enfile les palmes, masque et tuba ; 5 minutes plus tard, la bête mijote dans la grosse gamelle avec son bouquet d'aromates.. L'équipage s'est étoffé avec l'arrivée de PIRATE, chaton de 5 mois adopté ce matin au Centro de Protección Animal de Arrecife. Il semble s'adapter sans difficultés à son nouvel environnement. A l'heure où j'écris, il roupille en ronronnant sur la banquette, au soleil.
    C'est décidé, demain, on bouge, objectif l'île de Fuerteventura, qui présente quelques mouillages sympathiques à 50 miles d'Arrecife.
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  • ⚓️ Graciosa

    October 4 in Spain ⋅ 🌬 24 °C

    Samedi 4 octobre : nous consacrons notre première journée sur l'île de Graciosa à la découverte de l'unique ville de cette île : Caleta de Sebo. Celle ci se dévoile après trois bons quart d'heure de marche dans un paysage lunaire, mêlant sable et rochers volcaniques. Plusieurs volcans culminent autour de nous, c'est le dépaysement garanti. La ville semble plantée là au beau milieu d'un désert, avec des maisons blanches rappelant un peu certaines îles de Grèce. Nous faisons quelques courses sommaires.
    Dimanche 5 octobre, nous nous levons à l'aube, aujourd'hui c'est location de vélos pour explorer cette île de Graciosa. Philippe, autre voisin français du mouillage nous accompagne et c'est en zodiac que nous rejoignons la ville (bien plus rapide qu'à pied...). L'île est assez petite et le tour peu être effectué en quelques heures. Nous en prennons plein les yeux. Retour et baignade improvisée sur une plage déserte au pied des falaises de l'île de Lanzarote juste en face du mouillage.
    Lundi 5 : aujourd'hui nous avons gravi l'un des volcans qui culminent sur l'île. Une petite rando de à peine 2h aller retour, surplombant notre mouillage. Une vue imprenable.
    Mardi 6 : encore une rando, cette fois ci, c'est au bout de 2h30 que nous marchons à l'intérieur même d'un cratère, celui du Mña del mojon qui culmine à 200m.
    Un coup de vent nous contraint d'attendre jusqu'à vendredi pour rejoindre l'île de Lanzarote. Nous en profitons pour bricoler sur le bateau : j'ai réussi à reparer le bout dehors tordu en le manchonnant par l'intérieur et par l'extérieur... pas mécontent, ça devrait tenir. Promis, j'arrête de vouloir faire la course en utilisant le gennaker à moins de 70° du vent...
    Jeudi 8 octobre, nous concluons l'étape la Graciosa par un petit apero sur la plage avec quelques bateaux FR du mouillage. Demain nous serons plusieurs à lever l'ancre pour l'île de Lanzarote.
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  • ⛵️ Selvagem Grande 》Graciosa (Canaries)

    October 2 in Portugal ⋅ ☁️ 22 °C

    Vendredi 3 octobre : Il est 9h00 et le soleil a deja commencé à chauffer le pont de Zanzibar. Nous avons quitté Selvagem Grande hier en début d'après-midi et sommes depuis en mode "regate" avec "Touk" le voilier de Antoine et Alice qui sont aussi partis de Cherbourg. Ils vont aussi à Graciosa. Au petit matin nous sommes encore à moins de 2 miles nautiques l'un de l'autre bien que 100 miles nous séparent déjà du point de départ. Nous cherchons à grappiller le moindre dixième de nœud, en espionnant leurs infos AIS, mais la bataille est rude... cette nuit, nous sommes passés devant mais Touk nous grappille à nouveau du terrain et reviens doucement sur nous ce matin.,. la bataille n'est pas finie. Cette bataille se jouera sans le gennaker que j'ai bien (sur)exploité cette nuit : le bout dehors étant d'équerre ou à 90 °, bref plié... C'est vrai, j'avais eu , avant notre depart de Diélette, quelques discussions sur la résistance de cet appendice fait maison. On l'avait de plus renforcé par un deuxième tube à l'intérieur, avant de partir. Jusqu'ici ce bout dehors me donnait entière satisfaction et je commençais à me convaincre de sa solidité. Et bim, cette nuit le bon plein 10 à 15 nd à eu raison de mes certitudes.
    J'aimerai refaire cette pièce dès que possible car l'emploi du gennaker est quand même très utile dans les alizés.
    Nous posons l'ancre devant la magnifique île de graciosa que nous avons hâte de découvrir. En plus tous nos bateaux amis sont là (louawern, mustic, yumelo. Touk..)
    Il est 17h, Touk arrive à son tour et pose son ancre derrière nous. Baignade express, plongée pour vérifier l'ancre... coincée dans une vieille chaine à 7m de fond... Nous avons eu la bonne idee d'aller checker l'ancre avec masque et tuba : nous constatons que celle ci est prise dans une vieille chaine sur le fond. La tuile ... Le tout à 7m de profondeur à marée basse. Je tente une plongée : le tout est vien lourd et notre ancre difficile à déplacer. Après 3 plongées, je parviens à désengager l'ancre et à la déplacer 2m au delà de cette foutue chaine.
    debriefing de cette régate nous allons voir Touk..
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  • ⚓️ Madeira - ilhas Selvagem

    October 1 in Portugal ⋅ ☁️ 13 °C

    Mardi 30 septembre, nous quittons au petit matin le mouillage de Funchal, il est 8h et le jour vient tout juste de se lever. Cette nouvelle étape de 160 miles nautiques doit nous conduire sous un peu plus de 24h aux îles Selvagem. La traversée se fait au portant allure travers, petit largue. A l'heure où j'écris (18h), nous venons de nous assoir dans le carré pour déguster un bon ananas en guise de goûter. Il faut préciser que nous avons été un peu occupés durant l'heure qui a précèdé cette pause. Une probleme sur le pilote automatique nous a bien accaparés : le verin s'est désolidarisé du secteur de barre. Celle ci (la barre) n'étant plus commandée, empannage incontrôlé du bateau sous gennaker : conséquence directe un bon cocotier dans le gennak qu'il a fallu affaler tant bien que mal sans qu'il ne tombe à l'eau. Ceci fait, j'ai pu me pencher sur le pilote, Titouan assurant la bonne tenue de cap à la barre 👍. Démontage de la liaison articulée vers le secteur de barre : verdict ce n'est pas une casse , bonne nouvelle. La partie mobile s'étant devissée du vérin du pilote. Remontage au frein filet et reserrage costaud de l'ensemble afin d'éviter les jeux responsables du dévissage à mon avis. Nous ne renvoyons pas le gennaker qu'il nous faudra dénouer... et déroulons le gennois. Cela nous coûte 1nd en vitesse pas si grave.. Il y a quand même un petit enjeu car nous avons parié avec nos amis de mouillage que nous arriverons avant eux aux Selvagem.. Ils sont en tri et en cata (Mustic et Le chat ) donc en guise d'handicap, ils nous ont laissé 3h d'avance. Pour l'instant ils sont encore loin derrière, je ne les vois toujours pas sur l'AIS.
    Mercredi 1er octobre : Il est 9h et le jour levé depuis une bonne heure nous permet d'apppercevoir Salvagem Grande, la plus grande des 2 îles Selvagem. C'est toujours un bonheur d'apercevoir une terre, aussi petite soit elle, après des heures de navigation. Elle vient rompre l'horizon infini et monotone de l'océan. Il nous reste 8 miles à parcourir avant de nous y poser. Aucune trace de Mustic et Le chat... y seront ils déjà à notre arrivée ou sont ils encore derrière nous ?. Aucune trace d'eux... ni AIS, ni radar et encore moins visuelle...🤔
    10h30 : ancre mouillée dans Ensenada das Carragas, le seul mouillage autorisé sur Selvagem Grande. Une voile se dessine à l'horizon, ça serait bien Le Chat !
    Les deux voiliers Français Le Chat et Zanzibar se partagent à présent cette crique bordée de hautes falaises, top !. Mustic ne nous rejoindra pas, ils ont choisi finalement de ralier directement la Graciosa aux Canaries. Nous sommes rapidement rejoints par un 3iem voilier FR Le Touk, venant aussi de Cherbourg. Nous verrons tout cela de plus près cet après midi : les gardiens de l'île viennent de nous contacter tour à tour à la VHF, nous irons faire les formalités cet après midi à 15h30, avec possibilité de visite guidée de l'île (accompagnement obligatoire d'un gardien de la réserve). En attendant, je fabrique une pâte à pain et nous plongeons dans une eau limpide : nous voyons très distinctement le fond et notre chaine de mouillage qui se trouve pourtant à 15m de fond. Nous en profitons aussi pour remplacer une drisse qui présente une vilaine usure au point de tire (ragage contre la poulie à surveiller de prés). Une drisse qui casse c'est pas cool : ça peut faire une voile dans l'eau et une drisse à repasser dans le mât sans messager... des réjouissances que je préfère éviter.
    Nous avons eu avec les 4 équipages présents dans la baie une après-midi très privilégiée : visite guidée de l'île par les gardes de cet espace naturel protégé. Après de légères formalités auprès de 2 douaniers (privilégiés eux aussi de travailler ici...), nous partons à la découverte de cette île très aride où on sent que la vie est un combat pour les espèces végétales qui la peuplent. Nos 2 guides ne sont pas avares d'explications et nous font découvrir les oiseaux de mer nichant à même la roche, des geco (gros lezards), en soulevant des cailloux au hasard... l'œil habitué d'un des guides nous a aussi permis d'apercevoir du haut d'une falaise deux tortues marines.
    Nous terminons cette journée par un bon repas : les 3 equipages FR se retrouvent sur Le Chat pour partager le conséquent thon jaune pêché sur ce dernier lors de la traversée depuis Funchal, un régal...
    Jeudi 2 octobre : Après une nuit calme et reposante au mouillage, passé les rituels matinaux, je prépare le routage pour l'étape prochaine : L'île de la Graciosa sur l'archipel des Canaries. Les enfants jouent à sauter à l'eau depuis le pont de Zanzibar quand je les entends crier depuis l'intérieur du bateau : "un requin ! un requin !"...Dans le doute, je sors la tête, pensant qu'il s'agit d'un de leurs jeux. Il n'en n'est rien, il y a réellement un requin : nous l'apercevons quelques secondes entre 2 eaux filant sous le Zanzibar...magique !
    Nous avons confirmation par VHF par les Selvagem Gardians, de la présence du petit (1,50m) requin dans la baie, ils nous précisent qu'il est inoffensif.
    Bizarre, les enfants ne plongent plus...
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  • ⚓️ Madeira - Funchal suite

    September 26 in Portugal ⋅ ⛅ 21 °C

    Vendredi 26 septembre : nous sommes toujours à Funchal qui nous offre tout ce dont on a besoin à portée d'annexe. Enfin, quand le moteur de l'annexe fonctionne car hier, c'est à la rame que nous avons du rejoindre Zanzibar. Le problème de moteur s'est aggravé : impossible d'accélérer, le moteur ne monte pas dans les tours. L'activité de la matinée est toute trouvée voire obligatoire ; mecanique. De plus, les pilotes du port de Funchal on gentillement demandé à tous les bateaux mouillés devant la marina de Funchal de reculer de plusieurs centaines de mètres, argumentant que l'ancrage n'était pas autorisé si près (il va falloir réviser les cartes marines dans ce cas...). Nous nous exécutons sans broncher, ainsi que la dizaine de voiliers autour de nous. La distance au débarcadère à annexes est alors conséquente et inenvisageable sans moteur... Matinée mécanique, donc avec démontage du carburateur, nettoyage copieux des différents éléments et en particulier le gicleur au dégrippant, puis remontage. Du grand Mendez ! : ça marche beaucoup mieux maintenant. Le carburateur était encrassé. Aller on a mérité une bonne plongée, hein Titouan !.
    Bonne idée la plongée : un barracuda pour le repas ce soir !
    Samedi 27 : aujourd'hui, nous allons au
    Mercado dos Lavradores (Marché des Agriculteurs) de Funchal, l'occasion de faire un plein de fruits frais et d'en prendre plein les yeux. Ce sont des halles dans lesquelles on trouve en majorité des marchands de fruits et légumes, d'épices variées et de poissons. Nous adoptons "kawa" à bord du Zanzibar : un plan de café déniché sur le marché, dont nous tenterons de nous occuper. Nous adoptons la technique de stockage des fruits et légumes dans un filet sous le portique. Fortement conseillée par les voyageurs rencontrés, cette technique permet de limiter (si ce n'est éviter) l'importation de vilains cafards rapidement envahissants sur les voiliers. Il en est de même pour les emballages en carton qui restent à terre et les semelles de chaussure qu'on rince avant de monter à bord.
    Dimanche 28 : matinée paisible sur Zanzibar, puis retour sur le Neel 43 de Thimotee et Angie pour un peu de mécanique... ma réputation de nettoyeur de carburateur ayant fait le tour du mouillage... Nous nous affairons une bonne heure sur le honda 20 cv qui ne démarre plus depuis hier. Nettoyage et remontage du carbu sous un soleil de plomb. "Si ça démarre c'est apero sur Zanzibar, et sinon ... " quoi qu'il en soit, nous nous promettons de goûter le rhum du Zanzibar ce soir. Quelques litres de sueur plus tard, le résultat est là : ça tourne comme une horloge 😉. Petite plongée dans l'après midi, tandis que Titouan profite avec ses copains de séances de paddle tracté au hors bord ronronnant.
    Lundi 29 septembre : nous envisageons de décoler demain pour poursuivre vers le sud. Déjà presque un mois passé sur les îles de Madère, octobre sera Canarien.
    La traversée jusqu'aux canaries dure en principe 2 à 3 jours mais nous ferons peut être un stop sur les îles Selvagem (îles sauvages) qui sont à mi distance et quasiment sur la route. Ces îles sont inhabitées et constituent une réserve naturelle protégée dont l'accès est très réglementé. J'ai effectué une demande officielle sur le site simplifica madeira et obtenu une autorisation (automatique) qui permet de respecter une jauge de visiteurs autorisés à débarquer.
    Donc plus de data (= nouvelles) avant acquisition d'une nouvelle sim aux canaries...
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  • ⚓️ Madeira- Funchal

    September 22 in Portugal ⋅ ☁️ 20 °C

    Nous avons quitté Caniçal en début d'après-midi pour une navigation pépère de 12 miles, en longeant la côte sud de l'île, jusqu'à Funchal principale ville de Madère. Ancre posée, annexe mise à l'eau, c'est parti pour explorer... Nous avons choisi de nous perdre, parcourant au hasard les rues de Funchal, afin de nous imprégner de cette ville. Quelques courses au passage et retour sur Zanzibar.
    Mardi 23 septembre : opération lessive et magasin d’accastillage. Pas trouvé mon sikaflex 295UV noir et la manille que je cherchais.. pas grave, par contre nous avons pu nous occuper du linge sale accumulé depuis plusieurs semaines (rien d'énorme, on fait gaffe de pas salir 🤣🤣..). En fait la tenue de base étant le short et éventuellement le t-shirt, inutile de préciser qu'on n'accumule pas tant que ça de linge sale. Nous avons déposé un bon sac dans une laverie et récupéré lavé, séché et ... plié avec un sourire en prime 👍.
    Nous sirotons une petite collation accompagnée des incontournables pastei de nata. Retour sur Zanzibar oû nous avons une pâte à rouler et à transformer en pizza 🍕. Check du moteur HB de l'annexe qui nous fais quelques caprices... il fonctionne mieux avec le starter que sans...et cale...
    On va regarder ça de plus près, ça pourrait être gênant si ça se produit à bonne distance de la côte avec du vent contraire...Il faut que je trouve le pb.
    Mercredi 24 septembre : journée rando, jusqu'au quartier du Monté où se trouve un jardin botanique et une attraction bien curieuse puisqu'elle consiste à descendre en luge de bois la route bien pentue qui mène à ce lieu. L'attraction est touristique à souhait et bien rodée vu l'organisation humaine et matérielle qu'elle emploie. Mais nous avons renoncé à l'idée de participer étant donné la queue de 3 h annoncée et il faut bien le dire le prix d'américains pour 5min de descente... c'est bien à pied que nous sommes montés et descendus à plus de 500m au dessus de Funchal : la vue de la haut est une belle récompense.
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  • ⚓️ Madeira - Caniçal

    September 17 in Portugal ⋅ ⛅ 23 °C

    Nous voici à présent ancrés devant Caniçal, notre première escale sur l'île de Madère. Nous ne sommes pas très fatigués de la navigation du jour d'à peine 40 miles mais choisissons de profiter de la soirée sur Zanzibar : le mouillage est bien abrité de la houle par un grand môle côté Est du port. Nous avons une pâte à pain qui finit de lever tranquillement et avons prévu de nous cuisiner de bonnes cuisses de poulet ce soir que nous accompagnerons de pommes de terre rôties, de quoi combler nos improbables carences en glucides mais qu'importe ça régale quand même !
    Nous avons laissé quelques uns de nos camarades français à Porto santo, d'autres partent directement sur les canaries ou Madère. Nous nous retrouverons sur la route à un moment où un autre, nos programmes de navigation convergent tous vers le cap Vert et une transat debut décembre.
    Nous réservons la découverte de la ville de Caniçal, flanquée sur la montagne devant nous, pour demain.
    Jeudi 18 septembre : nous avons prévu de rejoindre les îles Canaries début octobre, à affiner avec la météo.., ce qui nous laisse encore 12 jours pour explorer Madère. Ce matin, après l'école, nous plongeons avec la go pro afin de partager le superbe spectacle sous marin caché sous le bateau..., même si en vidéo le rendu est légèrement moins saisissant...
    Titouan gonfle le paddle, nous sommes bientôt parés à fouler le sol de l'île...
    Caniçal, est avant tout un port de pêche bien armé en chalutiers "usine" et historiquement haut lieu de la pêche à la baleine et en particulier au cachalot. Comment je sais tout ça ? Eh bien nous avons prolongé l'école du matin par une visite du musée de la baleine de Caniçal (je plaisante... rien de très scolaire, bien au contraire). En tout cas ça nous a plu. Madère s'est depuis l'interdiction de la pêche à la baleine (1986 je crois), convertie dans la protection et l'étude de ces mêmes cétacés avec des zones protégées un peu partout autour...🤔.
    Nous retrouvons Fred et Morgane ainsi que leur 2 enfants qui ont aussi choisit d'atterrir ici à Caniçal : apero Zanzibar 😉
    Nous avons eu l'écho de nouvelles interactions avec les orques devant Cascais, bilan 1 voilier coulé... tout cela est bien derrière nous maintenant. Nous espérons maintenant apercevoir les baleines (inoffensives) et redoublons notre veille visuelle dans cet espoir...
    Vendredi 19 septembre, nous prolongeons notre séjour à Caniçal, l'absence de vent aujourd'hui nous aurait garanti une navigation sans intérêt : au moteur. Nous en profitons pour plonger autour des rochers à quelques dizaines de mètre de Zanzibar. Nous avons pu observer d'un peu plus près un phoque entrevu la veille au soir déjà : grâce à la contribution de 2 pêcheurs locaux, relevant leurs casiers, ceux ci se sont approchés de Zanzibar à quelques mètres, voyant l'intérêt que nous portions au phoque suivant leur bateau. Ils jettent quelques restes de poisson à moins d'un mètre de Zanzibar... ça n'a pas manqué, le phoque s'est approché : une belle bête de 2m. Pas de photo, désolé, pas eu le temps d'immortaliser. On va peut être le revoir avant notre départ...
    Samedi 20 septembre, nous restons à Caniçal, l'ambiance festive qui y règne et le bon abris contre la houle que constitue la baie nous y incite naturellement.
    Aujourd'hui, 20 septembre 2025, Caniçal célèbre la Fête de Nossa Senhora da Piedade (Notre-Dame de la Miséricorde), une fête importante pour la communauté locale, en particulier les pêcheurs qui honorent la Vierge qui les protège en mer. L'événement comprend une procession maritime où des bateaux décorent leurs embarcations et transportent l'image de la Vierge. Titouan prolonge aussi le plaisir puisqu'il profite de la présence de Enora et Soan (bateau FR rencontrés à Porto Santo), pour jouer, plonger et explorer la baie en paddle.
    Moustiquaires des cabines AV terminées, en place 👌. Remplacement d'une manille rapide d'écoute de gennaker cassée... Il y a un ship à Funchal, passage obligé avant de quitter Madère pour refaire du spare.
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  • ⚓️ Ilha de Porto Santo suite

    September 14 in Portugal ⋅ 🌬 23 °C

    Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Bien que les rituels de baignades et plongées soient bien ancrés dans nos habitudes, Aujourd'hui, petites réparations sur Zanzibar :
    La soupape de sécurité du chauffe eau à subit une petite cure de jouvence avec un peu de WD40 et surtout un joint torique neuf. Ça semble fonctionner après remontage, soupape étanche et fonctionnelle.
    Check des niveaux moteur : tout va bien, rien à rajouter.
    Un peu de couture : fabrication de moustiquaires qui permettront de maintenir une ventilation essentielle compte tenu des températures, tout en nous préservant des moustiques même si leur rencontre est pour l'instant anecdotique... Renforcement de sangles du lasyjack.
    Réparation d'une fermeture de placard ..
    Énième plongée sous le Zanzibar et nettoyage à la brosse de la coque qui offrait de ci de là un refuge pour quelques vies aquatiques. Nous y plongeons régulièrement depuis notre départ de Diélette, nous arrivons à maintenir une coque propre, parée aux meilleures performances avant chaque nav. Il faut y revenir régulièrement : en à peine 10 jours de mouillage, réapparaissent déjà les taches vertes sur l'antifouling.
    Nous commençons à étudier notre prochaine escale sur l'île de Madère que nous pensons rejoindre mercredi 17 septembre : petite navigation d'une quarantaine de miles.
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  • ⚓️ Ilha de Porto Santo

    September 8 in Portugal ⋅ 🌬 23 °C

    Porto Santo, c'est le nom de l'île sur laquelle nous avons élu domicile ( ou devrais-je dire élu ancre). Nous allons découvrir tout cela. Mais comme toute opération, cela mérite un plan, une stratégie. D'abord, identifier les lieux : où débarquer en annexe, faire le plein d'eau est il facile dans la marina ? Les déplacements sont ils faciles à pied ? Le centre ville nous permettra t il de refaire le plein de vivres ? Puis il nous faudra decouvrir cette ile : à la vue des paysages minéraux qui nous dominent, aucun doute sur l'origine volcanique de ces îles. ..
    Mardi 9 septembre ; journée placée sous le signe des formalités avec la marina (prise de renseignements, codes douches, laverie) et la GNR (gardia national républicaine.. ) qui nous attendaient de pied ferme car nous ne sommes pas allés les voir dès le 1er jour de notre arrivée.. passé un pas très sympathique quart d'heure à base de cherchage de petite bette... que fait un père seul avec son fils., nom, âge du capitaine, comment votre fils fait pour l'école ? etc, etc.. moi qui pensait être tranquille dans l'espace schengen.. après je ne suis pas complètement surpris de la chose, j'avais eu un petit interrogatoire lors de mon escale à Horta Acores l'an dernier (Portugal aussi). Fermons cette parenthèses sans intérêt. Nous avons découvert avec plaisir la clarté des eaux de Porto santo : plongeons en eaux limpides à volonté. Les fonds sont d'une clarté impressionnante. Puis visite de la ville toute proche qui se situe en bordure de la longue plage de 9 km au sud de l'île.
    Mercredi 10 septembre, après un bon petit déjeuner, rituels plongeons du bateau puis c'est l'école toute la matinée.
    Cet après midi nous avons loué une voiture qui va nous permettre de faire un bon plein de courses et de visiter copieusement cette ile de Porto santo qui fait moins de 15km dans sa largeur.
    Nous découvrons des paysages à couper le souffle..
    Nous prevoyons de rester encore plusieurs jours à Porto Santo où nous rencontrons des équipages français qui comme nous envisagent la transat. Titouan retrouve des enfants de son age pour jouer et les aperos bato sont légion. Nous faisons maintenant parti du groupe WhatsApp qui regroupe déjà 24 equipages tranzateux 2025. C'est vraiment sympa !
    Vendredi 12 septembre ; après les rituels matinaux , nous consacrons l'après-midi à une des nombreuses randonnées possibles qu'offre l'île. 11 km où heureusement vents et nuages on rendu la chose agréable.
    Après une baignade à la plage et une bonne douche chaude, nous voilà de retour sur Zanzibar. Nous travaillons la pâte à pain et la transformons en une pizza chorizo et un pain pour demain.
    Titouan pêche depuis le bateau en attendant que ça cuise : un petit poisson de 20cm dès le premier lancé... à suivre
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  • ⛵️ Gibraltar > Madere

    September 3 in Portugal ⋅ ⛅ 23 °C

    Les conditions sont propices à la traversée estimée à 5 jours vers Madère. Nous décollons à 12h de notre mouillage de la Linea de la concepciõn et effectuons au passage devant la OCEN Club marina de Gibraltar le plein de gasoil très bon marché...
    Jour 1 (mercredi 3 septembre) : vent favorable 20nd qui nous permet de nous extirper du détroit où un léger courant levant une petite houle courte nous accompagne jusqu'au début de soirée. Ça y est !, la côte du Maroc s'efface progressivement dans notre sillage, ne restent que quelques lumières scintillantes. Nous apprécions cet énième coucher de soleil devant nous...
    Nuit très calme avec très peu d'air en deuxième partie de nuit où nous finissons à 3nd jusqu'au petit matin.
    Jour 2 (jeudi 4 septembre) : le vent revient progressivement pour s'établir à 20nd et 25nd la nuit. Nous avançons enfin comme il se doit au travers, petit largue. La houle NO atteint progressivement le 2m60 (en tout cas c'est la hauteur qu'annonce le dernier bulletin grib irridium). Le confort à bord en pâti légèrement...
    Nous pêchons une nouvelle fois une dorade coryphène.
    Jour 3 (vendredi 5 septembre) : les conditions de navigation restent inchangées au cours de la nuit où le vent fleurte régulièrement les 25nd. Nous enroulons un peu le Génois pour la nuit, mais rien à faire concernant la houle qui devrait nous accompagner encore 24h. Cette houle croisée que nous prenons de travers et 3/4 arrière est assez inconfortable. Nous prennons aussi le vent de travers d'où l'effet sur Zanzibar qui oscille tel un pendule... L'équipage s'adapte bien : positions bien calées dans le carré et bannettes sous le vent pour le dodo. Cette 2ieme nuit a été réparatrice au contraire de la première qui fut quasi blanche. C'est souvent le cas lorsqu'on s'éloigne des côtes, après 24h, les alarmes AIS et radar se font de plus en plus rares. : nous en profitons pour allonger les temps de sommeil. Je dis "nous" car Titouan même s'il dort heureusement beaucoup plus longtemps que moi est aussi en alerte et me surprend parfois en pleine nuit à sortir de sa cabine pour s'enquérir de telle ou telle action de ma part ou d'une alarme qui retentit.
    Jour 4 (samedi 6 septembre) : la nuit fut calme, à la faveur d'une houle un peu atténuée et d'un vent de travers 15-20nd. Notre vitesse oscillant entre 6 et 7nd jusqu'au petit matin. Il en est tout autre à l'heure où j'écris : le vent a mollit ce matin comme prévu par les prévisions météo. Celles ci sont d'ailleurs super fiables et nous garantissent une navigation sans véritables surprises sur ce point. Nous devrions subir cette zone de calme toute la journée. Qu'importe, nous avons du gasoil pour soutenir au moteur dès que nécessaire (je precise que cette option n'est envisagée que pour des raisons de confort et dans le cas d'une navigation beaucoup plus longue type transat nous jouerons l'économie de gasoil). Le vent doit revenir pour les dernières 24h. Nous prévoyons d'atteindre l'île Porto Santo lundi.
    La sérénité règne à bord : depuis notre depart de Gibraltar, j'ai ravalé goulument la longue route de Moitessier et Titouan en fait de même avec la version BD... La ligne traine à l'eau au cas où un thon ou une daurade coryphène passe par là... je suis interrompu dans l'écriture par Titouan qui m'interpelle : "les pompes de cale se sont mise en route !!". Ah pas bon ça.. je quitte ma confortable position dans le cockpit et descend illico dans le carré. A l'ouverture de la trappe du plancher au dessus du puisard : 10 cm d'eau environ dans les fonds.. Le 1er réflexe qui est de goûter cette eau me soulage immédiatement : c'est de l'eau douce. Cela ne compromet en rien la sécurité à bord, il s'agit de la soupape du chauffe eau qui s'est ouverte sans jamais se refermer... Bilan quelques dizaines de litres du réservoir avant babord de perdues. Ce point est à reparer dès que possible car en transat, nous pourrons moins nous permettre de gaspiller la précieuse eau douce. Dans l'attente, la soupape est refermée et le groupe d'eau sous pression mis en service uniquement au besoin..
    La sérénité à bord n'est pas entamée 😄
    Il est 14h quand retentit le cri de ralliement "jamon" (prononcer ramone) communément admis pour désigner notre jambon sec de 5kg acheté en Espagne. Nous le décortiquons pendant 20 bonnes minutes puis le rangeons bien au sec dans son placard. Nous finissons notre repas avec un ananas délicieusement mûr. Voilà 2 jours que nous n'avons pas ouvert les cahiers d'école, les conditions (houle) n'y incitant pas vraiment. Nous interrompons cette pause par une petite dictée improvisée sur un extrait de la longue route de Moitessier. Nous préparons aussi un gros pain qui agrémentera nos repas et petis déjeuners des prochains jours.
    Jour 5 (dimanche 7 septembre) : la matinée est dans le prolongement de la nuit ; peu de vent et mer belle. Le soleil nous accompagne jusqu'en fin de matinée oú nous avons eu pour la première fois depuis notre départ il y a deux mois... de la pluie. Je parlerai plutôt d'un petit crachin. Celui ci nous accompagne une partie de l'après midi, en même temps que le vent revient à un bon 20nd. Nous pêchons (encore) une daurade coryphène qui finit cette fois ci en conserve, Nous réussissons 3 bocaux après mijottage de la bette aux petits oignons courgettes herbes, le 4 ieme étant éventé, il finit directement dans nos estomacs...
    A l'heure où j'écris (lundi 4h30 du mat), l'île de Porto santo n'est plus qu'à 9 miles devant l'étrave. La nuit n'est pas complètement noire, puisque la lune est pleine, ce qui devrait faciliter l'atterrissage estimé à 6h.
    Atterrissage comme prévu à 6h00, 590 NM pour une vitesse moyenne de 5,2 nd (un peu plus de 5 jours)... mouillé dans la baie de porto santo par 7m de fond... hâte de mettre des couleurs et des odeurs sur ces ombres dans la nuit. Dodo.
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  • Bonus gibsy kings

    September 1 in Spain ⋅ 🌙 22 °C

    Craquage...😝

  • ⚓️ Gibraltar

    August 29 in Gibraltar ⋅ ☀️ 26 °C

    Ancre posée ce vendredi 20h30 devant le "rocher"... magique !
    Samedi 30 Août, apres une nuit reposante (mouillage paisible) nous passons la matinée sur le bateau : plongées régulières dans l'eau à 22°c, graissage des winch, vérification, réglages du gréement, réparation d'une poignée de panneau ouvrant cassée. Notre mouillage se situe devant la ville espagnole de Linea de la concepciõn voisine de Gibraltar la frontière étant la piste de l'aéroport. Gibraltar est un territoire britannique.
    Dimanche 31 Août : nous prévoyons la visite du rocher. 11h, passage de la frontière en 30 secondes pas plus où la présentation du passeport suffit en temps que citoyens européens. Nous traversons la piste de l'aéroport (tunnel pietonnier) pour nous retrouver côté britannique. Après l'achat de tickets journaliers de bus, nous sommes prêts à rejoindre les "cable car" (téléphériques) qui nous conduisent au sommet du rocher où se trouve une réserve naturelle quelques points de vue remarquables des grottes et autres vestiges historiques à base de bunkers et autres tunnels.
    Retour sur Zanzibar, il est 20h : nous ne dérogeons pas à notre traditionnel fish&ships à chaque fois que nous entrons en territoire britannique. Nous le prenons en take away, un régal en perspective... 😝😉👌
    Lundi 1er septembre : jour de la rentrée, pour Titouan aussi... nous demarrons les cours du CNED avec un peu de géométrie, de la lecture, de l'anglais.. nous y consacrons la matinée, l'objectif journalier est atteint 👌. Nous regardons aussi les prévisions météo et réfléchissons à la suite. J'avais envisagé une entrée en méditerranée mais l'observation de la météo depuis des semaines ne m'y incite pas. En effet la prédominance de vents d'ouest à l'est du détroit de Gibraltar nous rendent l'entrée en méditerranée très facile, par contre la sortie risquera d'être compliquée avec houle et vents dans le nez. Nous choisissons de réfléchir aux routages vers Madère, peut être un départ mercredi dès que les vents de 25-30 nd et la houle associée actuels retombent. A suivre..
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  • ⛵️Cadiz > Gibraltar

    August 29 in Spain ⋅ ☁️ 20 °C

    Départ au petit matin 7h, il fait encore nuit mais plus pour très longtemps. Une navigation d'environ 70 miles nous attend aujourd'hui : Objectif longer la côte et atteindre Gibraltar en fin d'après midi.
    12h30 : nous apercevons à présent clairement une côte sur notre tribord : l'Afrique ! Rien que de l'écrire ça me fascine... Le Maroc est à peine à 30 Nm de notre position (Tanger 27 miles).
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  • ⚓️ Cadiz

    August 26 in Spain ⋅ ☀️ 25 °C

    La belle de Cadix à des yeux de velours.. je ne sais pas mais en tout cas, elle se mérite cette ville où notre occupation de l'après-midi a été la recherche d'un mouillage permettant de rejoindre la terre en annexe. Après 3 tentatives infructueuses (marina privée nous refusant l'accostage, petit port équipé de pontons mais réservé aux usagers et pauvre ponton pourri devant une barre d'immeubles occupé par une bande de mecs à qui je n'aurai pas confié la garde de ma belle mère ( humour 15ieme degré Marie Annick je t'adore 😉 ), nous décidons de nous amarrer aux pontons de la Marina puerto america nous promettant douches chaudes et centre ville à 20 minutes à pied.
    L'accueil à puerto america est espagnol à souhait.. j'entends par là sourires, bienveillance. Nous echangeons sur notre rencontre avec les orques ce qui ne manque que pas de captiver le marinero. Il nous explique que la zone Cadix- Gibraltar est particulièrement exposée et nous remet les recommandations locales qui préconisent de longer la cote et d'éviter le large. Il nous confirme aussi que les interactions relèvent d'un seul groupe se baladant aux dernières nouvelles devant Vigo. Il est 20h, nous sirotons un petit apero debrief comme à l'accoutumée et nous apprêtons à découvrir Cadiz by night... A suivre.

    Mercredi 27 août : petit retour sur la ville de cadix, charmante sous tous les angles : les palmiers bordant les avenues, les odeurs de cuisine, les bars à tapas, le monde dans les ruelles, un labyrinthe de ruelles étroites où il est bon de se perdre, un cœur de ville sans voitures... j'en oublie. Nous y retournons ce soir.
    Journée placée sous le signe du dessalement : des bonhommes et du bateau... même si le sel conserve, un bon rinçage à l'eau douce ne peut faire que du bien.... après midi placée sous le signe de la bricole avec réfections d'une cadene de bas étai qui aurait pu nous réserver de mauvaises surprises sur de futures nav un peu costaudes.. remplacement de ridicules rondelles par de bonnes contre-plaques en inox. J'avais noté l'apparition d'une fissure du gelcoat à cet endroit, avec de la rouille suintante..rien de très reluisant.. je suis à présent beaucoup plus confiant sur ce point. Le plus fastidieux à été le demontage remontage des habillages des cabines avant.
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  • ⛵️Lisboa > Cadiz

    August 24 in Portugal ⋅ ☁️ 20 °C

    Nous avons quitté notre confortable mouillage de Cascais ce samedi 23 août vers 14h. L'objectif est de continuer la descente vers le sud : Cadix semble présenter de nombreux atouts pour la prochaine escale...
    250 Nm nous séparent de cet objectif soit environ 2 jours de navigation. Nous profitons des habituels vents portants établis à 20 nd jusqu'à minuit où l'absence de vent nous contraint à mettre en route le moteur. Par chance la nuisance sonore ne durera qu'une heure, le vent revenant progressivement nous permettant de poursuivre à 6nd jusqu'au petit matin.

    Dimanche 24 août : 11h - Nouvelle zone de pétole au large de Lagos.. Moteur en route...
    13h : 3 zodiacs chargés de ce qui ressemble à des touristes semblent faire route vers nous... il stoppent à environ 150 m de notre position.. bizarre.. Titouan s'empare des jumelles pour tenter de lever cette interrogation : "que font 3 zodiacs chargés de passagers à l'arrêt sur notre route ?". "Il y a des trucs qui sautent devant les zodiacs ! On dirait des orques !" Dans l'excitation, je m'empare des jumelles : les silhouettes noires et blanches ne trompent pas : ce sont des orques. La scène se prolonge une bonne demi heure , les zodiacs suivant le balet des cétacés à distance. Ceux ci semblent choisir la route opposée à la notre. En regardant le traceur, leur apparition coïncide avec notre passage au dessus du Portimăo Canyon où les fonds plongent rapidement à 300m
    16h00 : Péché belle dorade !
    17h30 : A nouveau croisé des orques 😱, visiblement pas intéressés par le Zanzibar.... préférant passer leur chemin.
    La faune à l'air très riche dans cette zone oû se mélangent atlantique et méditerranée..

    Lundi 25 août : Arrivés à midi dans la baie de Cadiz après une deuxieme partie de nuit pétoleuse où l'avancée s'est faite principalement au moteur. ZANZIBAR est ancré au nord de la Bahia de Cadiz. Le pavillon de complaisance Espagnol étant hissé, il nous reste à tester la température de l'eau (plongeon imminent...), rejoindre la terre et découvrir les rivages.
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  • Killer whales, orcas

    August 12 in Portugal ⋅ ☀️ 25 °C

    Ce sujet est dans la bouche de tous les voyageurs que nous croisons. La psychose est bien présente, comme un thriller au mauvais scénario, chacun redoute la rencontre. "Interactions" comme disent les spécialistes. Les tant redoutés Orques hantent les côtes Ibériques : aux dernières nouvelles ils sont du côté de la Galice pas loin de Vigo. Un cata français croisé ce matin vient d'en faire l'expérience, heureusement sans dégâts, les cétacés préférant jouer avec les lignes de pêche plutôt qu'avec les safrans...Read more

  • Férias em família em Cascais

    August 8 in Portugal ⋅ ☁️ 19 °C

    L'équipage du Zanzibar ne donne plus tellement de nouvelles. Rien d'anormal : nous sommes revenus à Cascais profiter de la clémence de la météo très favorable au mouillage dans la grande anse. De telles conditions (soleil, vent inférieur à 20nd et houle quasi inexistante) nous permettent d'attendre l'arrivée d'Hélène et Elisa jeudi 14 août. Il faut dire que le lieu est très plaisant et nous avons toutes les commodités à portée d'annexe ou de paddle (resto, supermarché, shipshandler, train pour Lisboa à 2€50 etc..) . D'ailleurs nos occupations principales sont le paddle qui nous permet d'explorer assez loin dans la baie, la pêche, la chasse sous marine, le snorkeling...) à très vite pour la poursuite vers le sud.Read more

  • Lisboa et rives du Tage

    August 5 in Portugal ⋅ ☀️ 27 °C

    Lundi 4 août : nous quittons en fin de matinée notre mouillage de Cascais et faisons route dans un épais brouillard vers l'embouchure du Tage. L'objectif est de découvrir Lisbonne et ses environs. La navigation se fait au moteur en l'absence de vent... nous remontons le tage et découvrons tour à tour : la Tour de Belém, le Monastère des Hiéronymites, et le Monument aux Découvertes. Plus loin, on trouve le Pont du 25 Avril, et le Christ Roi, culminant sur la rive gauche du Tage et dominant la ville.
    Nous poursuivons la remontée du Tage après Lisbonne, les mouillages étant plutôt rares et réglementés jusqu'ici, nous gardons l'espoir de dénicher le mouillage idéal un peu plus loin. Nous sommes récompensés après une heure de navigation après Lisboa, nous découvrons sur la rive gauche du Tage la petite vile de Seixal, nichée au bout d'un étroit chenal. Ce dernier nous a donné quelques sueurs : la profondeur indiquée sous la quille taquinant les 3m régulièrement. Nous y sommes depuis 16h locales environ, amarés paisiblement sur une bouée. Nous ne regrettons pas d'avoir persévéré.

    Mardi 5 août : Nous embarquons en fin de matinée sur un des navires express qui font la traversée du Tage vers le centre de Lisbonne. Pour quelques euros, nous nous rendons facilement et très rapidement (20') à la gare Cais do Sodre de Lisbonne, très proche de l'hypercentre de Lisbonne et donnant accès aux bus et métro de la ville. Nous arpentons la ville en bons touristes...

    Mercredi 6 août : Nous restons à Seixal aujourd'hui. Objectif du matin : acheter du gaz. Nous sommes partis de Diélette avec 3 bouteilles type "cube butagaz", pensant qu'en plus de la bouteille en utilisation, les 2 autres étaient pleines.... surprise, il n'en restait qu'une de pleine. La question me turlupine depuis une semaine car la solution du "cube butagaz" est une spécialité bien Française... J'avais déjà consulté par le passé divers échanges sur les forums et la chose paraissait bien compliquée dès qu'il s'agit de voyager hors de la France. Il faut savoir que dans de nombreux pays, les bouteilles se rechargent sans avoir recours à une consigne. Nous avons acheté une bouteille de 13kg de butane et son detendeur associé ce matin, sans consigne. Nous avons trouvé cela dans un bar supérette de Seixal, le patron parlant l'anglais comme moi le tibétain, le plus compliqué a été de se comprendre... L'aide d'un très sympathique livreur de passage nous a permis d'établir une conversation efficace. 1000 m plus tard et une traversée en annexe avec la lourde bouteille, nous voici équipés : système français ou système pseudo international. Les deux fonctionnent parfaitement, il suffit de raccorder la bonne tête et son detendeur associé. Nous devrions tenir un bon moment avec 1 bouteille de 13kg et un cube quasi plein butagaz.
    Objectif de l'après midi : le centre aquatique tout proche bien équipé de toboggans en tout genre...
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