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  • Appel du large

Circum Atlantic LE VOYAGE

Una aventura de 366 días de Appel du large Leer más
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    🇪🇸 Arrecife, Espagne

    ⚓️ Lanzarote

    10 de octubre, España ⋅ 🌬 22 °C

    Nous quittons le mouillage de La graciosa au petit matin du 10 octobre. Il est 8h, Zanzibar s'ébranle tandis que Le touk, wapi et Lady mi 3 autres voiliers Français font de même. Notre destination est la même : Arrecife, sur l'île voisine de Lanzarote, à à peine 30 miles de la Graciosa. Ce depart simultané et un petit vent à 20nd établi nous permet de "regater" bord à bord,
    Arrivée vers 13h à Arrecife, mouillage et découverte de cette ville. La mission première est l'acquisition d'une nouvelle SIM pour la data et trouver le shipchandler pour acheter quelques pièces.
    Samedi 11 octobre : nous faisons quelques légères courses et retrouvons Alice et Antoine du Touk . Ceux ci disposent de tout le nécessaire pour réaliser des travaux de couture à bord et Alice m'a proposé de me remplacer une fenêtre de notre capote de roof, déchirée depuis 3 mois (navigation Cherbourg - Aber Wrac'h) et scotchée dans l'attente d'un meilleur traitement. Ce travail n'était pas urgent mais ainsi Zanzibar retrouve son état originel d'avant notre départ. Chose faite, nous nous retrouvons le soir même chez PAPA MIGUEL autour d'une bonne bière et quelques tapas.
    Dimanche 12 octobre : nous nous levons tôt ce matin car nous devons prendre le bus pour l'aéroport de Lanzarote où nous attend une petite Fiat 500 de location. L'occasion de faire cette fois ci de lourdes courses venant compléter le pack "transat" que nous constituons avant le cap Vert (packs eau, lait, etc).
    Après midi itinérante sur les routes de l'île avec differentes découvertes :
    - baignade dans les piscines naturelles del Pichōn
    - Le mirador del Rio, au nord est, gigantesques falaises offrant une vue imprenable sur l'île voisine de la Graciosa
    - La magnifique plage de Papagayo au sud ouest de l'île.
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  • ⚓️ Graciosa

    4 de octubre, España ⋅ 🌬 24 °C

    Samedi 4 octobre : nous consacrons notre première journée sur l'île de Graciosa à la découverte de l'unique ville de cette île : Caleta de Sebo. Celle ci se dévoile après trois bons quart d'heure de marche dans un paysage lunaire, mêlant sable et rochers volcaniques. Plusieurs volcans culminent autour de nous, c'est le dépaysement garanti. La ville semble plantée là au beau milieu d'un désert, avec des maisons blanches rappelant un peu certaines îles de Grèce. Nous faisons quelques courses sommaires.
    Dimanche 5 octobre, nous nous levons à l'aube, aujourd'hui c'est location de vélos pour explorer cette île de Graciosa. Philippe, autre voisin français du mouillage nous accompagne et c'est en zodiac que nous rejoignons la ville (bien plus rapide qu'à pied...). L'île est assez petite et le tour peu être effectué en quelques heures. Nous en prennons plein les yeux. Retour et baignade improvisée sur une plage déserte au pied des falaises de l'île de Lanzarote juste en face du mouillage.
    Lundi 5 : aujourd'hui nous avons gravi l'un des volcans qui culminent sur l'île. Une petite rando de à peine 2h aller retour, surplombant notre mouillage. Une vue imprenable.
    Mardi 6 : encore une rando, cette fois ci, c'est au bout de 2h30 que nous marchons à l'intérieur même d'un cratère, celui du Mña del mojon qui culmine à 200m.
    Un coup de vent nous contraint d'attendre jusqu'à vendredi pour rejoindre l'île de Lanzarote. Nous en profitons pour bricoler sur le bateau : j'ai réussi à reparer le bout dehors tordu en le manchonnant par l'intérieur et par l'extérieur... pas mécontent, ça devrait tenir. Promis, j'arrête de vouloir faire la course en utilisant le gennaker à moins de 70° du vent...
    Jeudi 8 octobre, nous concluons l'étape la Graciosa par un petit apero sur la plage avec quelques bateaux FR du mouillage. Demain nous serons plusieurs à lever l'ancre pour l'île de Lanzarote.
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  • ⛵️ Selvagem Grande 》Graciosa (Canaries)

    2 de octubre, Portugal ⋅ ☁️ 22 °C

    Vendredi 3 octobre : Il est 9h00 et le soleil a deja commencé à chauffer le pont de Zanzibar. Nous avons quitté Selvagem Grande hier en début d'après-midi et sommes depuis en mode "regate" avec "Touk" le voilier de Antoine et Alice qui sont aussi partis de Cherbourg. Ils vont aussi à Graciosa. Au petit matin nous sommes encore à moins de 2 miles nautiques l'un de l'autre bien que 100 miles nous séparent déjà du point de départ. Nous cherchons à grappiller le moindre dixième de nœud, en espionnant leurs infos AIS, mais la bataille est rude... cette nuit, nous sommes passés devant mais Touk nous grappille à nouveau du terrain et reviens doucement sur nous ce matin.,. la bataille n'est pas finie. Cette bataille se jouera sans le gennaker que j'ai bien (sur)exploité cette nuit : le bout dehors étant d'équerre ou à 90 °, bref plié... C'est vrai, j'avais eu , avant notre depart de Diélette, quelques discussions sur la résistance de cet appendice fait maison. On l'avait de plus renforcé par un deuxième tube à l'intérieur, avant de partir. Jusqu'ici ce bout dehors me donnait entière satisfaction et je commençais à me convaincre de sa solidité. Et bim, cette nuit le bon plein 10 à 15 nd à eu raison de mes certitudes.
    J'aimerai refaire cette pièce dès que possible car l'emploi du gennaker est quand même très utile dans les alizés.
    Nous posons l'ancre devant la magnifique île de graciosa que nous avons hâte de découvrir. En plus tous nos bateaux amis sont là (louawern, mustic, yumelo. Touk..)
    Il est 17h, Touk arrive à son tour et pose son ancre derrière nous. Baignade express, plongée pour vérifier l'ancre... coincée dans une vieille chaine à 7m de fond... Nous avons eu la bonne idee d'aller checker l'ancre avec masque et tuba : nous constatons que celle ci est prise dans une vieille chaine sur le fond. La tuile ... Le tout à 7m de profondeur à marée basse. Je tente une plongée : le tout est vien lourd et notre ancre difficile à déplacer. Après 3 plongées, je parviens à désengager l'ancre et à la déplacer 2m au delà de cette foutue chaine.
    debriefing de cette régate nous allons voir Touk..
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  • ⚓️ Madeira - ilhas Selvagem

    1 de octubre, Portugal ⋅ ☁️ 13 °C

    Mardi 30 septembre, nous quittons au petit matin le mouillage de Funchal, il est 8h et le jour vient tout juste de se lever. Cette nouvelle étape de 160 miles nautiques doit nous conduire sous un peu plus de 24h aux îles Selvagem. La traversée se fait au portant allure travers, petit largue. A l'heure où j'écris (18h), nous venons de nous assoir dans le carré pour déguster un bon ananas en guise de goûter. Il faut préciser que nous avons été un peu occupés durant l'heure qui a précèdé cette pause. Une probleme sur le pilote automatique nous a bien accaparés : le verin s'est désolidarisé du secteur de barre. Celle ci (la barre) n'étant plus commandée, empannage incontrôlé du bateau sous gennaker : conséquence directe un bon cocotier dans le gennak qu'il a fallu affaler tant bien que mal sans qu'il ne tombe à l'eau. Ceci fait, j'ai pu me pencher sur le pilote, Titouan assurant la bonne tenue de cap à la barre 👍. Démontage de la liaison articulée vers le secteur de barre : verdict ce n'est pas une casse , bonne nouvelle. La partie mobile s'étant devissée du vérin du pilote. Remontage au frein filet et reserrage costaud de l'ensemble afin d'éviter les jeux responsables du dévissage à mon avis. Nous ne renvoyons pas le gennaker qu'il nous faudra dénouer... et déroulons le gennois. Cela nous coûte 1nd en vitesse pas si grave.. Il y a quand même un petit enjeu car nous avons parié avec nos amis de mouillage que nous arriverons avant eux aux Selvagem.. Ils sont en tri et en cata (Mustic et Le chat ) donc en guise d'handicap, ils nous ont laissé 3h d'avance. Pour l'instant ils sont encore loin derrière, je ne les vois toujours pas sur l'AIS.
    Mercredi 1er octobre : Il est 9h et le jour levé depuis une bonne heure nous permet d'apppercevoir Salvagem Grande, la plus grande des 2 îles Selvagem. C'est toujours un bonheur d'apercevoir une terre, aussi petite soit elle, après des heures de navigation. Elle vient rompre l'horizon infini et monotone de l'océan. Il nous reste 8 miles à parcourir avant de nous y poser. Aucune trace de Mustic et Le chat... y seront ils déjà à notre arrivée ou sont ils encore derrière nous ?. Aucune trace d'eux... ni AIS, ni radar et encore moins visuelle...🤔
    10h30 : ancre mouillée dans Ensenada das Carragas, le seul mouillage autorisé sur Selvagem Grande. Une voile se dessine à l'horizon, ça serait bien Le Chat !
    Les deux voiliers Français Le Chat et Zanzibar se partagent à présent cette crique bordée de hautes falaises, top !. Mustic ne nous rejoindra pas, ils ont choisi finalement de ralier directement la Graciosa aux Canaries. Nous sommes rapidement rejoints par un 3iem voilier FR Le Touk, venant aussi de Cherbourg. Nous verrons tout cela de plus près cet après midi : les gardiens de l'île viennent de nous contacter tour à tour à la VHF, nous irons faire les formalités cet après midi à 15h30, avec possibilité de visite guidée de l'île (accompagnement obligatoire d'un gardien de la réserve). En attendant, je fabrique une pâte à pain et nous plongeons dans une eau limpide : nous voyons très distinctement le fond et notre chaine de mouillage qui se trouve pourtant à 15m de fond. Nous en profitons aussi pour remplacer une drisse qui présente une vilaine usure au point de tire (ragage contre la poulie à surveiller de prés). Une drisse qui casse c'est pas cool : ça peut faire une voile dans l'eau et une drisse à repasser dans le mât sans messager... des réjouissances que je préfère éviter.
    Nous avons eu avec les 4 équipages présents dans la baie une après-midi très privilégiée : visite guidée de l'île par les gardes de cet espace naturel protégé. Après de légères formalités auprès de 2 douaniers (privilégiés eux aussi de travailler ici...), nous partons à la découverte de cette île très aride où on sent que la vie est un combat pour les espèces végétales qui la peuplent. Nos 2 guides ne sont pas avares d'explications et nous font découvrir les oiseaux de mer nichant à même la roche, des geco (gros lezards), en soulevant des cailloux au hasard... l'œil habitué d'un des guides nous a aussi permis d'apercevoir du haut d'une falaise deux tortues marines.
    Nous terminons cette journée par un bon repas : les 3 equipages FR se retrouvent sur Le Chat pour partager le conséquent thon jaune pêché sur ce dernier lors de la traversée depuis Funchal, un régal...
    Jeudi 2 octobre : Après une nuit calme et reposante au mouillage, passé les rituels matinaux, je prépare le routage pour l'étape prochaine : L'île de la Graciosa sur l'archipel des Canaries. Les enfants jouent à sauter à l'eau depuis le pont de Zanzibar quand je les entends crier depuis l'intérieur du bateau : "un requin ! un requin !"...Dans le doute, je sors la tête, pensant qu'il s'agit d'un de leurs jeux. Il n'en n'est rien, il y a réellement un requin : nous l'apercevons quelques secondes entre 2 eaux filant sous le Zanzibar...magique !
    Nous avons confirmation par VHF par les Selvagem Gardians, de la présence du petit (1,50m) requin dans la baie, ils nous précisent qu'il est inoffensif.
    Bizarre, les enfants ne plongent plus...
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  • ⚓️ Madeira - Funchal suite

    26 de septiembre, Portugal ⋅ ⛅ 21 °C

    Vendredi 26 septembre : nous sommes toujours à Funchal qui nous offre tout ce dont on a besoin à portée d'annexe. Enfin, quand le moteur de l'annexe fonctionne car hier, c'est à la rame que nous avons du rejoindre Zanzibar. Le problème de moteur s'est aggravé : impossible d'accélérer, le moteur ne monte pas dans les tours. L'activité de la matinée est toute trouvée voire obligatoire ; mecanique. De plus, les pilotes du port de Funchal on gentillement demandé à tous les bateaux mouillés devant la marina de Funchal de reculer de plusieurs centaines de mètres, argumentant que l'ancrage n'était pas autorisé si près (il va falloir réviser les cartes marines dans ce cas...). Nous nous exécutons sans broncher, ainsi que la dizaine de voiliers autour de nous. La distance au débarcadère à annexes est alors conséquente et inenvisageable sans moteur... Matinée mécanique, donc avec démontage du carburateur, nettoyage copieux des différents éléments et en particulier le gicleur au dégrippant, puis remontage. Du grand Mendez ! : ça marche beaucoup mieux maintenant. Le carburateur était encrassé. Aller on a mérité une bonne plongée, hein Titouan !.
    Bonne idée la plongée : un barracuda pour le repas ce soir !
    Samedi 27 : aujourd'hui, nous allons au
    Mercado dos Lavradores (Marché des Agriculteurs) de Funchal, l'occasion de faire un plein de fruits frais et d'en prendre plein les yeux. Ce sont des halles dans lesquelles on trouve en majorité des marchands de fruits et légumes, d'épices variées et de poissons. Nous adoptons "kawa" à bord du Zanzibar : un plan de café déniché sur le marché, dont nous tenterons de nous occuper. Nous adoptons la technique de stockage des fruits et légumes dans un filet sous le portique. Fortement conseillée par les voyageurs rencontrés, cette technique permet de limiter (si ce n'est éviter) l'importation de vilains cafards rapidement envahissants sur les voiliers. Il en est de même pour les emballages en carton qui restent à terre et les semelles de chaussure qu'on rince avant de monter à bord.
    Dimanche 28 : matinée paisible sur Zanzibar, puis retour sur le Neel 43 de Thimotee et Angie pour un peu de mécanique... ma réputation de nettoyeur de carburateur ayant fait le tour du mouillage... Nous nous affairons une bonne heure sur le honda 20 cv qui ne démarre plus depuis hier. Nettoyage et remontage du carbu sous un soleil de plomb. "Si ça démarre c'est apero sur Zanzibar, et sinon ... " quoi qu'il en soit, nous nous promettons de goûter le rhum du Zanzibar ce soir. Quelques litres de sueur plus tard, le résultat est là : ça tourne comme une horloge 😉. Petite plongée dans l'après midi, tandis que Titouan profite avec ses copains de séances de paddle tracté au hors bord ronronnant.
    Lundi 29 septembre : nous envisageons de décoler demain pour poursuivre vers le sud. Déjà presque un mois passé sur les îles de Madère, octobre sera Canarien.
    La traversée jusqu'aux canaries dure en principe 2 à 3 jours mais nous ferons peut être un stop sur les îles Selvagem (îles sauvages) qui sont à mi distance et quasiment sur la route. Ces îles sont inhabitées et constituent une réserve naturelle protégée dont l'accès est très réglementé. J'ai effectué une demande officielle sur le site simplifica madeira et obtenu une autorisation (automatique) qui permet de respecter une jauge de visiteurs autorisés à débarquer.
    Donc plus de data (= nouvelles) avant acquisition d'une nouvelle sim aux canaries...
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  • ⚓️ Madeira- Funchal

    22 de septiembre, Portugal ⋅ ☁️ 20 °C

    Nous avons quitté Caniçal en début d'après-midi pour une navigation pépère de 12 miles, en longeant la côte sud de l'île, jusqu'à Funchal principale ville de Madère. Ancre posée, annexe mise à l'eau, c'est parti pour explorer... Nous avons choisi de nous perdre, parcourant au hasard les rues de Funchal, afin de nous imprégner de cette ville. Quelques courses au passage et retour sur Zanzibar.
    Mardi 23 septembre : opération lessive et magasin d’accastillage. Pas trouvé mon sikaflex 295UV noir et la manille que je cherchais.. pas grave, par contre nous avons pu nous occuper du linge sale accumulé depuis plusieurs semaines (rien d'énorme, on fait gaffe de pas salir 🤣🤣..). En fait la tenue de base étant le short et éventuellement le t-shirt, inutile de préciser qu'on n'accumule pas tant que ça de linge sale. Nous avons déposé un bon sac dans une laverie et récupéré lavé, séché et ... plié avec un sourire en prime 👍.
    Nous sirotons une petite collation accompagnée des incontournables pastei de nata. Retour sur Zanzibar oû nous avons une pâte à rouler et à transformer en pizza 🍕. Check du moteur HB de l'annexe qui nous fais quelques caprices... il fonctionne mieux avec le starter que sans...et cale...
    On va regarder ça de plus près, ça pourrait être gênant si ça se produit à bonne distance de la côte avec du vent contraire...Il faut que je trouve le pb.
    Mercredi 24 septembre : journée rando, jusqu'au quartier du Monté où se trouve un jardin botanique et une attraction bien curieuse puisqu'elle consiste à descendre en luge de bois la route bien pentue qui mène à ce lieu. L'attraction est touristique à souhait et bien rodée vu l'organisation humaine et matérielle qu'elle emploie. Mais nous avons renoncé à l'idée de participer étant donné la queue de 3 h annoncée et il faut bien le dire le prix d'américains pour 5min de descente... c'est bien à pied que nous sommes montés et descendus à plus de 500m au dessus de Funchal : la vue de la haut est une belle récompense.
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  • ⚓️ Madeira - Caniçal

    17 de septiembre, Portugal ⋅ ⛅ 23 °C

    Nous voici à présent ancrés devant Caniçal, notre première escale sur l'île de Madère. Nous ne sommes pas très fatigués de la navigation du jour d'à peine 40 miles mais choisissons de profiter de la soirée sur Zanzibar : le mouillage est bien abrité de la houle par un grand môle côté Est du port. Nous avons une pâte à pain qui finit de lever tranquillement et avons prévu de nous cuisiner de bonnes cuisses de poulet ce soir que nous accompagnerons de pommes de terre rôties, de quoi combler nos improbables carences en glucides mais qu'importe ça régale quand même !
    Nous avons laissé quelques uns de nos camarades français à Porto santo, d'autres partent directement sur les canaries ou Madère. Nous nous retrouverons sur la route à un moment où un autre, nos programmes de navigation convergent tous vers le cap Vert et une transat debut décembre.
    Nous réservons la découverte de la ville de Caniçal, flanquée sur la montagne devant nous, pour demain.
    Jeudi 18 septembre : nous avons prévu de rejoindre les îles Canaries début octobre, à affiner avec la météo.., ce qui nous laisse encore 12 jours pour explorer Madère. Ce matin, après l'école, nous plongeons avec la go pro afin de partager le superbe spectacle sous marin caché sous le bateau..., même si en vidéo le rendu est légèrement moins saisissant...
    Titouan gonfle le paddle, nous sommes bientôt parés à fouler le sol de l'île...
    Caniçal, est avant tout un port de pêche bien armé en chalutiers "usine" et historiquement haut lieu de la pêche à la baleine et en particulier au cachalot. Comment je sais tout ça ? Eh bien nous avons prolongé l'école du matin par une visite du musée de la baleine de Caniçal (je plaisante... rien de très scolaire, bien au contraire). En tout cas ça nous a plu. Madère s'est depuis l'interdiction de la pêche à la baleine (1986 je crois), convertie dans la protection et l'étude de ces mêmes cétacés avec des zones protégées un peu partout autour...🤔.
    Nous retrouvons Fred et Morgane ainsi que leur 2 enfants qui ont aussi choisit d'atterrir ici à Caniçal : apero Zanzibar 😉
    Nous avons eu l'écho de nouvelles interactions avec les orques devant Cascais, bilan 1 voilier coulé... tout cela est bien derrière nous maintenant. Nous espérons maintenant apercevoir les baleines (inoffensives) et redoublons notre veille visuelle dans cet espoir...
    Vendredi 19 septembre, nous prolongeons notre séjour à Caniçal, l'absence de vent aujourd'hui nous aurait garanti une navigation sans intérêt : au moteur. Nous en profitons pour plonger autour des rochers à quelques dizaines de mètre de Zanzibar. Nous avons pu observer d'un peu plus près un phoque entrevu la veille au soir déjà : grâce à la contribution de 2 pêcheurs locaux, relevant leurs casiers, ceux ci se sont approchés de Zanzibar à quelques mètres, voyant l'intérêt que nous portions au phoque suivant leur bateau. Ils jettent quelques restes de poisson à moins d'un mètre de Zanzibar... ça n'a pas manqué, le phoque s'est approché : une belle bête de 2m. Pas de photo, désolé, pas eu le temps d'immortaliser. On va peut être le revoir avant notre départ...
    Samedi 20 septembre, nous restons à Caniçal, l'ambiance festive qui y règne et le bon abris contre la houle que constitue la baie nous y incite naturellement.
    Aujourd'hui, 20 septembre 2025, Caniçal célèbre la Fête de Nossa Senhora da Piedade (Notre-Dame de la Miséricorde), une fête importante pour la communauté locale, en particulier les pêcheurs qui honorent la Vierge qui les protège en mer. L'événement comprend une procession maritime où des bateaux décorent leurs embarcations et transportent l'image de la Vierge. Titouan prolonge aussi le plaisir puisqu'il profite de la présence de Enora et Soan (bateau FR rencontrés à Porto Santo), pour jouer, plonger et explorer la baie en paddle.
    Moustiquaires des cabines AV terminées, en place 👌. Remplacement d'une manille rapide d'écoute de gennaker cassée... Il y a un ship à Funchal, passage obligé avant de quitter Madère pour refaire du spare.
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  • ⚓️ Ilha de Porto Santo suite

    14 de septiembre, Portugal ⋅ 🌬 23 °C

    Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Bien que les rituels de baignades et plongées soient bien ancrés dans nos habitudes, Aujourd'hui, petites réparations sur Zanzibar :
    La soupape de sécurité du chauffe eau à subit une petite cure de jouvence avec un peu de WD40 et surtout un joint torique neuf. Ça semble fonctionner après remontage, soupape étanche et fonctionnelle.
    Check des niveaux moteur : tout va bien, rien à rajouter.
    Un peu de couture : fabrication de moustiquaires qui permettront de maintenir une ventilation essentielle compte tenu des températures, tout en nous préservant des moustiques même si leur rencontre est pour l'instant anecdotique... Renforcement de sangles du lasyjack.
    Réparation d'une fermeture de placard ..
    Énième plongée sous le Zanzibar et nettoyage à la brosse de la coque qui offrait de ci de là un refuge pour quelques vies aquatiques. Nous y plongeons régulièrement depuis notre départ de Diélette, nous arrivons à maintenir une coque propre, parée aux meilleures performances avant chaque nav. Il faut y revenir régulièrement : en à peine 10 jours de mouillage, réapparaissent déjà les taches vertes sur l'antifouling.
    Nous commençons à étudier notre prochaine escale sur l'île de Madère que nous pensons rejoindre mercredi 17 septembre : petite navigation d'une quarantaine de miles.
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  • ⚓️ Ilha de Porto Santo

    8 de septiembre, Portugal ⋅ 🌬 23 °C

    Porto Santo, c'est le nom de l'île sur laquelle nous avons élu domicile ( ou devrais-je dire élu ancre). Nous allons découvrir tout cela. Mais comme toute opération, cela mérite un plan, une stratégie. D'abord, identifier les lieux : où débarquer en annexe, faire le plein d'eau est il facile dans la marina ? Les déplacements sont ils faciles à pied ? Le centre ville nous permettra t il de refaire le plein de vivres ? Puis il nous faudra decouvrir cette ile : à la vue des paysages minéraux qui nous dominent, aucun doute sur l'origine volcanique de ces îles. ..
    Mardi 9 septembre ; journée placée sous le signe des formalités avec la marina (prise de renseignements, codes douches, laverie) et la GNR (gardia national républicaine.. ) qui nous attendaient de pied ferme car nous ne sommes pas allés les voir dès le 1er jour de notre arrivée.. passé un pas très sympathique quart d'heure à base de cherchage de petite bette... que fait un père seul avec son fils., nom, âge du capitaine, comment votre fils fait pour l'école ? etc, etc.. moi qui pensait être tranquille dans l'espace schengen.. après je ne suis pas complètement surpris de la chose, j'avais eu un petit interrogatoire lors de mon escale à Horta Acores l'an dernier (Portugal aussi). Fermons cette parenthèses sans intérêt. Nous avons découvert avec plaisir la clarté des eaux de Porto santo : plongeons en eaux limpides à volonté. Les fonds sont d'une clarté impressionnante. Puis visite de la ville toute proche qui se situe en bordure de la longue plage de 9 km au sud de l'île.
    Mercredi 10 septembre, après un bon petit déjeuner, rituels plongeons du bateau puis c'est l'école toute la matinée.
    Cet après midi nous avons loué une voiture qui va nous permettre de faire un bon plein de courses et de visiter copieusement cette ile de Porto santo qui fait moins de 15km dans sa largeur.
    Nous découvrons des paysages à couper le souffle..
    Nous prevoyons de rester encore plusieurs jours à Porto Santo où nous rencontrons des équipages français qui comme nous envisagent la transat. Titouan retrouve des enfants de son age pour jouer et les aperos bato sont légion. Nous faisons maintenant parti du groupe WhatsApp qui regroupe déjà 24 equipages tranzateux 2025. C'est vraiment sympa !
    Vendredi 12 septembre ; après les rituels matinaux , nous consacrons l'après-midi à une des nombreuses randonnées possibles qu'offre l'île. 11 km où heureusement vents et nuages on rendu la chose agréable.
    Après une baignade à la plage et une bonne douche chaude, nous voilà de retour sur Zanzibar. Nous travaillons la pâte à pain et la transformons en une pizza chorizo et un pain pour demain.
    Titouan pêche depuis le bateau en attendant que ça cuise : un petit poisson de 20cm dès le premier lancé... à suivre
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  • ⛵️ Gibraltar > Madere

    3 de septiembre, Portugal ⋅ ⛅ 23 °C

    Les conditions sont propices à la traversée estimée à 5 jours vers Madère. Nous décollons à 12h de notre mouillage de la Linea de la concepciõn et effectuons au passage devant la OCEN Club marina de Gibraltar le plein de gasoil très bon marché...
    Jour 1 (mercredi 3 septembre) : vent favorable 20nd qui nous permet de nous extirper du détroit où un léger courant levant une petite houle courte nous accompagne jusqu'au début de soirée. Ça y est !, la côte du Maroc s'efface progressivement dans notre sillage, ne restent que quelques lumières scintillantes. Nous apprécions cet énième coucher de soleil devant nous...
    Nuit très calme avec très peu d'air en deuxième partie de nuit où nous finissons à 3nd jusqu'au petit matin.
    Jour 2 (jeudi 4 septembre) : le vent revient progressivement pour s'établir à 20nd et 25nd la nuit. Nous avançons enfin comme il se doit au travers, petit largue. La houle NO atteint progressivement le 2m60 (en tout cas c'est la hauteur qu'annonce le dernier bulletin grib irridium). Le confort à bord en pâti légèrement...
    Nous pêchons une nouvelle fois une dorade coryphène.
    Jour 3 (vendredi 5 septembre) : les conditions de navigation restent inchangées au cours de la nuit où le vent fleurte régulièrement les 25nd. Nous enroulons un peu le Génois pour la nuit, mais rien à faire concernant la houle qui devrait nous accompagner encore 24h. Cette houle croisée que nous prenons de travers et 3/4 arrière est assez inconfortable. Nous prennons aussi le vent de travers d'où l'effet sur Zanzibar qui oscille tel un pendule... L'équipage s'adapte bien : positions bien calées dans le carré et bannettes sous le vent pour le dodo. Cette 2ieme nuit a été réparatrice au contraire de la première qui fut quasi blanche. C'est souvent le cas lorsqu'on s'éloigne des côtes, après 24h, les alarmes AIS et radar se font de plus en plus rares. : nous en profitons pour allonger les temps de sommeil. Je dis "nous" car Titouan même s'il dort heureusement beaucoup plus longtemps que moi est aussi en alerte et me surprend parfois en pleine nuit à sortir de sa cabine pour s'enquérir de telle ou telle action de ma part ou d'une alarme qui retentit.
    Jour 4 (samedi 6 septembre) : la nuit fut calme, à la faveur d'une houle un peu atténuée et d'un vent de travers 15-20nd. Notre vitesse oscillant entre 6 et 7nd jusqu'au petit matin. Il en est tout autre à l'heure où j'écris : le vent a mollit ce matin comme prévu par les prévisions météo. Celles ci sont d'ailleurs super fiables et nous garantissent une navigation sans véritables surprises sur ce point. Nous devrions subir cette zone de calme toute la journée. Qu'importe, nous avons du gasoil pour soutenir au moteur dès que nécessaire (je precise que cette option n'est envisagée que pour des raisons de confort et dans le cas d'une navigation beaucoup plus longue type transat nous jouerons l'économie de gasoil). Le vent doit revenir pour les dernières 24h. Nous prévoyons d'atteindre l'île Porto Santo lundi.
    La sérénité règne à bord : depuis notre depart de Gibraltar, j'ai ravalé goulument la longue route de Moitessier et Titouan en fait de même avec la version BD... La ligne traine à l'eau au cas où un thon ou une daurade coryphène passe par là... je suis interrompu dans l'écriture par Titouan qui m'interpelle : "les pompes de cale se sont mise en route !!". Ah pas bon ça.. je quitte ma confortable position dans le cockpit et descend illico dans le carré. A l'ouverture de la trappe du plancher au dessus du puisard : 10 cm d'eau environ dans les fonds.. Le 1er réflexe qui est de goûter cette eau me soulage immédiatement : c'est de l'eau douce. Cela ne compromet en rien la sécurité à bord, il s'agit de la soupape du chauffe eau qui s'est ouverte sans jamais se refermer... Bilan quelques dizaines de litres du réservoir avant babord de perdues. Ce point est à reparer dès que possible car en transat, nous pourrons moins nous permettre de gaspiller la précieuse eau douce. Dans l'attente, la soupape est refermée et le groupe d'eau sous pression mis en service uniquement au besoin..
    La sérénité à bord n'est pas entamée 😄
    Il est 14h quand retentit le cri de ralliement "jamon" (prononcer ramone) communément admis pour désigner notre jambon sec de 5kg acheté en Espagne. Nous le décortiquons pendant 20 bonnes minutes puis le rangeons bien au sec dans son placard. Nous finissons notre repas avec un ananas délicieusement mûr. Voilà 2 jours que nous n'avons pas ouvert les cahiers d'école, les conditions (houle) n'y incitant pas vraiment. Nous interrompons cette pause par une petite dictée improvisée sur un extrait de la longue route de Moitessier. Nous préparons aussi un gros pain qui agrémentera nos repas et petis déjeuners des prochains jours.
    Jour 5 (dimanche 7 septembre) : la matinée est dans le prolongement de la nuit ; peu de vent et mer belle. Le soleil nous accompagne jusqu'en fin de matinée oú nous avons eu pour la première fois depuis notre départ il y a deux mois... de la pluie. Je parlerai plutôt d'un petit crachin. Celui ci nous accompagne une partie de l'après midi, en même temps que le vent revient à un bon 20nd. Nous pêchons (encore) une daurade coryphène qui finit cette fois ci en conserve, Nous réussissons 3 bocaux après mijottage de la bette aux petits oignons courgettes herbes, le 4 ieme étant éventé, il finit directement dans nos estomacs...
    A l'heure où j'écris (lundi 4h30 du mat), l'île de Porto santo n'est plus qu'à 9 miles devant l'étrave. La nuit n'est pas complètement noire, puisque la lune est pleine, ce qui devrait faciliter l'atterrissage estimé à 6h.
    Atterrissage comme prévu à 6h00, 590 NM pour une vitesse moyenne de 5,2 nd (un peu plus de 5 jours)... mouillé dans la baie de porto santo par 7m de fond... hâte de mettre des couleurs et des odeurs sur ces ombres dans la nuit. Dodo.
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  • Bonus gibsy kings

    1 de septiembre, España ⋅ 🌙 22 °C

    Craquage...😝

  • ⚓️ Gibraltar

    29 de agosto, Gibraltar ⋅ ☀️ 26 °C

    Ancre posée ce vendredi 20h30 devant le "rocher"... magique !
    Samedi 30 Août, apres une nuit reposante (mouillage paisible) nous passons la matinée sur le bateau : plongées régulières dans l'eau à 22°c, graissage des winch, vérification, réglages du gréement, réparation d'une poignée de panneau ouvrant cassée. Notre mouillage se situe devant la ville espagnole de Linea de la concepciõn voisine de Gibraltar la frontière étant la piste de l'aéroport. Gibraltar est un territoire britannique.
    Dimanche 31 Août : nous prévoyons la visite du rocher. 11h, passage de la frontière en 30 secondes pas plus où la présentation du passeport suffit en temps que citoyens européens. Nous traversons la piste de l'aéroport (tunnel pietonnier) pour nous retrouver côté britannique. Après l'achat de tickets journaliers de bus, nous sommes prêts à rejoindre les "cable car" (téléphériques) qui nous conduisent au sommet du rocher où se trouve une réserve naturelle quelques points de vue remarquables des grottes et autres vestiges historiques à base de bunkers et autres tunnels.
    Retour sur Zanzibar, il est 20h : nous ne dérogeons pas à notre traditionnel fish&ships à chaque fois que nous entrons en territoire britannique. Nous le prenons en take away, un régal en perspective... 😝😉👌
    Lundi 1er septembre : jour de la rentrée, pour Titouan aussi... nous demarrons les cours du CNED avec un peu de géométrie, de la lecture, de l'anglais.. nous y consacrons la matinée, l'objectif journalier est atteint 👌. Nous regardons aussi les prévisions météo et réfléchissons à la suite. J'avais envisagé une entrée en méditerranée mais l'observation de la météo depuis des semaines ne m'y incite pas. En effet la prédominance de vents d'ouest à l'est du détroit de Gibraltar nous rendent l'entrée en méditerranée très facile, par contre la sortie risquera d'être compliquée avec houle et vents dans le nez. Nous choisissons de réfléchir aux routages vers Madère, peut être un départ mercredi dès que les vents de 25-30 nd et la houle associée actuels retombent. A suivre..
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  • ⛵️Cadiz > Gibraltar

    29 de agosto, España ⋅ ☁️ 20 °C

    Départ au petit matin 7h, il fait encore nuit mais plus pour très longtemps. Une navigation d'environ 70 miles nous attend aujourd'hui : Objectif longer la côte et atteindre Gibraltar en fin d'après midi.
    12h30 : nous apercevons à présent clairement une côte sur notre tribord : l'Afrique ! Rien que de l'écrire ça me fascine... Le Maroc est à peine à 30 Nm de notre position (Tanger 27 miles).
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  • ⚓️ Cadiz

    26 de agosto, España ⋅ ☀️ 25 °C

    La belle de Cadix à des yeux de velours.. je ne sais pas mais en tout cas, elle se mérite cette ville où notre occupation de l'après-midi a été la recherche d'un mouillage permettant de rejoindre la terre en annexe. Après 3 tentatives infructueuses (marina privée nous refusant l'accostage, petit port équipé de pontons mais réservé aux usagers et pauvre ponton pourri devant une barre d'immeubles occupé par une bande de mecs à qui je n'aurai pas confié la garde de ma belle mère ( humour 15ieme degré Marie Annick je t'adore 😉 ), nous décidons de nous amarrer aux pontons de la Marina puerto america nous promettant douches chaudes et centre ville à 20 minutes à pied.
    L'accueil à puerto america est espagnol à souhait.. j'entends par là sourires, bienveillance. Nous echangeons sur notre rencontre avec les orques ce qui ne manque que pas de captiver le marinero. Il nous explique que la zone Cadix- Gibraltar est particulièrement exposée et nous remet les recommandations locales qui préconisent de longer la cote et d'éviter le large. Il nous confirme aussi que les interactions relèvent d'un seul groupe se baladant aux dernières nouvelles devant Vigo. Il est 20h, nous sirotons un petit apero debrief comme à l'accoutumée et nous apprêtons à découvrir Cadiz by night... A suivre.

    Mercredi 27 août : petit retour sur la ville de cadix, charmante sous tous les angles : les palmiers bordant les avenues, les odeurs de cuisine, les bars à tapas, le monde dans les ruelles, un labyrinthe de ruelles étroites où il est bon de se perdre, un cœur de ville sans voitures... j'en oublie. Nous y retournons ce soir.
    Journée placée sous le signe du dessalement : des bonhommes et du bateau... même si le sel conserve, un bon rinçage à l'eau douce ne peut faire que du bien.... après midi placée sous le signe de la bricole avec réfections d'une cadene de bas étai qui aurait pu nous réserver de mauvaises surprises sur de futures nav un peu costaudes.. remplacement de ridicules rondelles par de bonnes contre-plaques en inox. J'avais noté l'apparition d'une fissure du gelcoat à cet endroit, avec de la rouille suintante..rien de très reluisant.. je suis à présent beaucoup plus confiant sur ce point. Le plus fastidieux à été le demontage remontage des habillages des cabines avant.
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  • ⛵️Lisboa > Cadiz

    24 de agosto, Portugal ⋅ ☁️ 20 °C

    Nous avons quitté notre confortable mouillage de Cascais ce samedi 23 août vers 14h. L'objectif est de continuer la descente vers le sud : Cadix semble présenter de nombreux atouts pour la prochaine escale...
    250 Nm nous séparent de cet objectif soit environ 2 jours de navigation. Nous profitons des habituels vents portants établis à 20 nd jusqu'à minuit où l'absence de vent nous contraint à mettre en route le moteur. Par chance la nuisance sonore ne durera qu'une heure, le vent revenant progressivement nous permettant de poursuivre à 6nd jusqu'au petit matin.

    Dimanche 24 août : 11h - Nouvelle zone de pétole au large de Lagos.. Moteur en route...
    13h : 3 zodiacs chargés de ce qui ressemble à des touristes semblent faire route vers nous... il stoppent à environ 150 m de notre position.. bizarre.. Titouan s'empare des jumelles pour tenter de lever cette interrogation : "que font 3 zodiacs chargés de passagers à l'arrêt sur notre route ?". "Il y a des trucs qui sautent devant les zodiacs ! On dirait des orques !" Dans l'excitation, je m'empare des jumelles : les silhouettes noires et blanches ne trompent pas : ce sont des orques. La scène se prolonge une bonne demi heure , les zodiacs suivant le balet des cétacés à distance. Ceux ci semblent choisir la route opposée à la notre. En regardant le traceur, leur apparition coïncide avec notre passage au dessus du Portimăo Canyon où les fonds plongent rapidement à 300m
    16h00 : Péché belle dorade !
    17h30 : A nouveau croisé des orques 😱, visiblement pas intéressés par le Zanzibar.... préférant passer leur chemin.
    La faune à l'air très riche dans cette zone oû se mélangent atlantique et méditerranée..

    Lundi 25 août : Arrivés à midi dans la baie de Cadiz après une deuxieme partie de nuit pétoleuse où l'avancée s'est faite principalement au moteur. ZANZIBAR est ancré au nord de la Bahia de Cadiz. Le pavillon de complaisance Espagnol étant hissé, il nous reste à tester la température de l'eau (plongeon imminent...), rejoindre la terre et découvrir les rivages.
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  • Killer whales, orcas

    12 de agosto, Portugal ⋅ ☀️ 25 °C

    Ce sujet est dans la bouche de tous les voyageurs que nous croisons. La psychose est bien présente, comme un thriller au mauvais scénario, chacun redoute la rencontre. "Interactions" comme disent les spécialistes. Les tant redoutés Orques hantent les côtes Ibériques : aux dernières nouvelles ils sont du côté de la Galice pas loin de Vigo. Un cata français croisé ce matin vient d'en faire l'expérience, heureusement sans dégâts, les cétacés préférant jouer avec les lignes de pêche plutôt qu'avec les safrans...Leer más

  • Férias em família em Cascais

    8 de agosto, Portugal ⋅ ☁️ 19 °C

    L'équipage du Zanzibar ne donne plus tellement de nouvelles. Rien d'anormal : nous sommes revenus à Cascais profiter de la clémence de la météo très favorable au mouillage dans la grande anse. De telles conditions (soleil, vent inférieur à 20nd et houle quasi inexistante) nous permettent d'attendre l'arrivée d'Hélène et Elisa jeudi 14 août. Il faut dire que le lieu est très plaisant et nous avons toutes les commodités à portée d'annexe ou de paddle (resto, supermarché, shipshandler, train pour Lisboa à 2€50 etc..) . D'ailleurs nos occupations principales sont le paddle qui nous permet d'explorer assez loin dans la baie, la pêche, la chasse sous marine, le snorkeling...) à très vite pour la poursuite vers le sud.Leer más

  • Lisboa et rives du Tage

    5 de agosto, Portugal ⋅ ☀️ 27 °C

    Lundi 4 août : nous quittons en fin de matinée notre mouillage de Cascais et faisons route dans un épais brouillard vers l'embouchure du Tage. L'objectif est de découvrir Lisbonne et ses environs. La navigation se fait au moteur en l'absence de vent... nous remontons le tage et découvrons tour à tour : la Tour de Belém, le Monastère des Hiéronymites, et le Monument aux Découvertes. Plus loin, on trouve le Pont du 25 Avril, et le Christ Roi, culminant sur la rive gauche du Tage et dominant la ville.
    Nous poursuivons la remontée du Tage après Lisbonne, les mouillages étant plutôt rares et réglementés jusqu'ici, nous gardons l'espoir de dénicher le mouillage idéal un peu plus loin. Nous sommes récompensés après une heure de navigation après Lisboa, nous découvrons sur la rive gauche du Tage la petite vile de Seixal, nichée au bout d'un étroit chenal. Ce dernier nous a donné quelques sueurs : la profondeur indiquée sous la quille taquinant les 3m régulièrement. Nous y sommes depuis 16h locales environ, amarés paisiblement sur une bouée. Nous ne regrettons pas d'avoir persévéré.

    Mardi 5 août : Nous embarquons en fin de matinée sur un des navires express qui font la traversée du Tage vers le centre de Lisbonne. Pour quelques euros, nous nous rendons facilement et très rapidement (20') à la gare Cais do Sodre de Lisbonne, très proche de l'hypercentre de Lisbonne et donnant accès aux bus et métro de la ville. Nous arpentons la ville en bons touristes...

    Mercredi 6 août : Nous restons à Seixal aujourd'hui. Objectif du matin : acheter du gaz. Nous sommes partis de Diélette avec 3 bouteilles type "cube butagaz", pensant qu'en plus de la bouteille en utilisation, les 2 autres étaient pleines.... surprise, il n'en restait qu'une de pleine. La question me turlupine depuis une semaine car la solution du "cube butagaz" est une spécialité bien Française... J'avais déjà consulté par le passé divers échanges sur les forums et la chose paraissait bien compliquée dès qu'il s'agit de voyager hors de la France. Il faut savoir que dans de nombreux pays, les bouteilles se rechargent sans avoir recours à une consigne. Nous avons acheté une bouteille de 13kg de butane et son detendeur associé ce matin, sans consigne. Nous avons trouvé cela dans un bar supérette de Seixal, le patron parlant l'anglais comme moi le tibétain, le plus compliqué a été de se comprendre... L'aide d'un très sympathique livreur de passage nous a permis d'établir une conversation efficace. 1000 m plus tard et une traversée en annexe avec la lourde bouteille, nous voici équipés : système français ou système pseudo international. Les deux fonctionnent parfaitement, il suffit de raccorder la bonne tête et son detendeur associé. Nous devrions tenir un bon moment avec 1 bouteille de 13kg et un cube quasi plein butagaz.
    Objectif de l'après midi : le centre aquatique tout proche bien équipé de toboggans en tout genre...
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  • Vigo-Cascais

    1 de agosto, Portugal ⋅ ☀️ 24 °C

    Une quarantaine d'heures de navigation nous séparent de Lisboa (Lisbonne). Les alizés Hispano-Portugais s'atténuant un peu les prochains jours (en tout cas près des côtes), c'est décidé nous quittons Cangas et la baie de Vigo ce jeudi 31 juillet au petit matin. Comme à l'accoutumée le matelot bénéficie de son rab de sommeil, tandis que je mets en route la machine à 7h... Il faut dire que nous nous sommes bien habitués au rythme espagnol. Les soirées sont longues et nous mangeons rarement avant 22h. Il faisait encore 27°C à bord à 22h hier soir. J'espère trouver de tels mouillages (pas de houle, bonne accroche) à Lisbonne... Pourquoi Lisbonne comme prochaine escale ? : nous avons quitté la Galice et ses rias accueillantes pour longer la côte Portugaise, mais celle-ci ne présente pas autant d'abris et le mouillage y est souvent réglementé, notamment à cause de zones réservées aux firefighting aircraft (les Canadairs locaux). Cette descente vers le sud d'environ 250 miles nous permet aussi de nous extraire de ces fameux alizés portugais plutôt inconfortables après 18h le soir (au mouillage mais aussi en navigation quand ils dépassent les 30nd couplés à une houle NO). Côté navigation, les conditions sont à nouveau optimales, puisque le vent souffle de façon assez soutenue de secteur Nord nous offrant une route quasi directe et de bonnes moyennes (tout cela sous un ciel bleu sans nuage). Les seuls nuages qu'on distingue au loin à la côte ne sont pas naturels et leur couleur grisâtre indique qu'une forêt part en fumée (ces observations sont presque quotidiennes).

    Vendredi 1er Août : Il est 23h30 heure française, nous venons de poser l'ancre devant la ville de Cascais, située à l'embouchure du Tage. Nous sommes allés au plus proche, l'objectif étant de nous reposer. Nous découvrirons le décor demain quand le jour sera levé. Premiers indices, les odeurs qui ont chatouillé nos narines à notre arrivée et les effluves musicales échappées du rivage...

    Samedi 2 Août : découverte de Cascais, sorte de "La Baule" Portugaise... Ville très touristique qui pourrait présenter certains atouts... à découvrir. Nous rencontrons régulièrement des bretons qui comme nous, n'hésitent pas à arborer leur drapeau. Nous avons ainsi eu confirmation que le interactions avec les orques semblent s'être déplacées vers le sud du golfe de Gascogne (pays basque), comme le relaye par ailleurs le site d'observation espagnol. Voilà qui est de nature à rassurer l'équipage pour la suite du voyage... A suivre. Nous avons aussi pu échanger avec le captain d'un bateau voisin, français travaillant au Portugal : nous repartons avec de bonnes adresses pour nous régaler ce soir à Cascais...

    Dimanche 3 août, nous prolongeons notre séjour à Cascais, le mouillage est idéal. L'idée c'est de faire un stop autour de Lisbonne, en attendant Hélène et Elisa qui nous rejoindront à partir du 13 Août. Nous avons une semaine pour découvrir les environs avant leur arrivée et pourrons ainsi leur dérouler le tapis rouge dans un lieu connu. Nous avons experimenté le concept du Churrasco, restau à viandes servies à volonté : les serveurs font le tour des tables avec brochettes et couteaux pour remplir les assiettes de morceaux ou de lamelles de viande finement tranchées sous les yeux des clients. Ces derniers peuvent faire comprendre si oui ou non ils veulent être resservis grâce à un insigne à double face posé sur la table : face verte pour plus de viande, face rouge quand ils en ont suffisamment consommé. Nous sommes rentrés au bateau gavés comme des oies.. A ne pas reproduire tous les jours (ni même toutes les semaines...🤮🤪).
    Petite inspection du mat et remplacement d'une poulie de drisse de genaker : je dois me questionner sur le dimensionnement de l'ensemble car visiblement les efforts sont super importants... j'avais quand même mis une Wichard 70 (ça ne leur fait pas de pub au passage...).
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  • Cangas, baie de Vigo

    28 de julio, España ⋅ ☀️ 24 °C

    Lundi 28 juillet : l'objectif du stop à Vigo était non seulement de visiter cet endroit mais aussi de profiter des commodités d'une marina : eau pour remplir les réservoirs et aussi rincer à l'eau douce le pont et les bouts bien salés du Zanzibar. L'équipage à bien sûr profité de douches chaudes à volonté et nous avons pu faire un peu de lessive. La ville est bien empreinte des accents espagnols (monde en terrasse, cris, chants, musique dans les rues, sympathie des habitants...). Après l'activité nettoyage, c'est à la piscine de la marina que nous finissons de nous délasser avant notre prochain (petit) objectif : traverser la baie de Vigo et rejoindre Cangas, petite ville à moins d'une heure de navigation sur la rive opposée. Nous y posons l'ancre devant une large plage, à portée de paddle. Nous devons être vigilants sur la longueur de chaine de mouillage car comme au mouillage de Camariñas, du vent soutenu est annoncé pour la soirée (rafales 30 nd), nous mouillons généreusement 50m pour 6m de fond, ça devrait suffire..

    Mardi 29 juillet : Nous restons profiter de Cangas. Au programme snorkeling (avec le harpon, on ne sait jamais...), paddle, plage... Nous avons arpenté le rivage et différentes criques, à la recherche de quelque poisson... Titouan me suivant avec le paddle. Je vois énormément de bars (et aussi quelques raies au passage d'une crique naturiste...) C'est finalement un bar qui finira dans notre estomac pour le déjeuner.

    Mercredi 30 juillet : On fait durer le plaisir à Cangas... Demain on poursuit vers le sud.
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  • Camariñas-Vigo

    27 de julio, España ⋅ ☀️ 18 °C

    Dimanche 27 juillet : Nous profitons des conditions optimales annoncées pour la journée (20 nd NO et accessoirement grand soleil), pour quitter notre mouillage de Camariñas. Réveil à 7h pour le capitaine (le matelot profite d'un supplément de sommeil) et mise en route, direction Vigo, grande ville espagnole plus au sud, située elle aussi dans une Ria. Une navigation au portant nous garantissant un certain confort et une bonne marche de Zanzibar, on finit par y prendre goût... l'idée est de poursuivre la descente vers le sud, passer El cabo Finistere et s'écarter de la zone très régulièrement venteuse (>30 nd) autour de ce cap. Le baromètre est au beau fixe et nous sommes définitivement sous la coupe de l'anticyclone des Açores (baromètre à presque 1030 hPa), nous mettant à l'abri des dépressions Atlantiques. Le rythme à bord est lui aussi assez tranquille et serein : Titouan m'est d'une grande aide, il veut apprendre : nous avons profité des conditions pour "dénouer" notre gennaker.
    Nous sommes accompagnés de longues minutes et à plusieurs reprises par les bancs de dauphins 🐬, qui semblent apprécier le bleu turquoise de l'antifouling...
    Nous croisons aussi la route d'un poisson lune se dorant la pilule en surface. Je ne sais pas d'où vient l'expression "con comme la lune" mais je crois qu'elle pourrait venir de ce poisson là, pas très... dégourdi et à l'air ébahi à notre vue... Titouan en rigole encore...🤣
    Nous foulons les pontons du real club nautico de Vigo à 19h avec un accueil au top du marineros qui nous aide à l'amarage. A cette heure nous sirotons notre apéritif debiefing à la taberna del nautico avec vue sur notre Zanzibar se reposant au ponton, lui qui n'a pas connu de ponton depuis notre escale à Hennebont.
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  • Camariñas

    25 de julio, España ⋅ 🌬 20 °C

    Vendrefi 25 juillet 16h00 : Nous venons de jetter l'ancre dans la baie de Camariñas. Cette autre ville de Galice comprend une large baie, abritée de la houle. La navigation du jour, d'un peu moins de 8h nous a conduit naturellement dans cet abri, avant le passage d'el Cabo Finistere.
    La zone est connue pour ses tempêtes et ses vents soutenus. D'ailleurs le cap à franchir avant d'arriver s'appelle cabo vilan (sûrement une réputation pas très sage...) Nous avons experimenté la chose aujourd'hui puisque le vent est bien soutenu depuis 10h ce matin (raf 30 nd). Mais la navigation se faisant au portant, sous un ciel sans nuage, l'expérience est grisante, surtout quand le loch ne passe plus sous les 8,5 nd pendant quelques minutes et que les pointes à 10 voire 11 nd sont régulières dans les surfs. La prudence est de mise car la faute est vite arrivée dans ces circonstances : nous aurons un gennaker à "dénouer" suite à un enroulage approximatif mais rien de méchant. A l'instant où j'écris, nous profitons du cadre en vérifiant la bonne tenue de l'ancre (vent encore présent mais molissant en soirée), et debrief de la journée autour d'un bon coca. Demain, nous restons profiter de ce bel endroit.

    Samedi 26 juillet : Nous profitons d'une nouvelle journée ensoleillée pour découvrir Camariñas : son marché, son supermercado (il faut bien remplir le frigo... et goûter local), ses plages. Nous debarquons facilement depuis une cale à quelques encablures d'annexe.

    Dimanche 27 juillet : une accalmie temporaire des vents soutenus de NE nous permet de poursuivre la descente vers le sud, objectif : passage du cap Finisterre et atterissage à VIGO.. à suivre.
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  • Ria de Coruna

    24 de julio, España ⋅ ☁️ 19 °C

    Ancré aujourd'hui à 10h dans la ria de la Corogne. Golfe traversé en 2,6 jours, conformément au routage météo. Pas de surprise non plus sur les prévisions météo, on a eu ce qui était annoncé. La bascule de vent portant s'est faite un peu attendre mais elle a bien eu lieu, nous permettant de réaliser la deuxième moitié de la descente au portant, avec peu de houle et sous gennaker 👍😜Leer más

  • Accueil espagnol

    24 de julio, España ⋅ ☁️ 18 °C

    Première rencontre espagnole.. A suivre. Là c'est du direct..