• ⚓️ Ilha de Sao Nicolau

    11. november, Kapp Verde ⋅ ⛅ 25 °C

    Mardi 11 novembre : Nous terminons de ranger le bateau, il est 9h30. Nous avons navigué toute la nuit depuis l'île de Boa Vista : 91 miles parcourus à une vitesse moyenne de 6nd. L'ancre a touché le fond sablonneux de la Baia do Tarrafal à environ 9h ce matin. La navigation à été plutôt tranquille, le vent de travers pour 10 à 20 nd et une petite houle à peine gênante de 1m50. Nous croisons 2 voiliers à bonne distance, dont un 3 mâts barque français : LE PONANT, ça vous dit rien ???
    Je ne sais pas ce qu'il faisait dans les parages mais à n'en pas douter quelques riches passagers doivent s'y la couler douce... Une petite vidéo de nuit mais on voit pas grand chose... Rien sur la ligne de traine non plus... Seul Pirate, qui passe en mode chasse la nuit, nous a ramené un petit calamar tombé sur le pont.
    Autour du mouillage, les fonds sont très clairs et y plonger est toujours aussi plaisant. Nous nettoyons une nouvelle fois la coque à la brosse et repoussons ainsi l'invasion de vilains "parasites" néfastes à la bonne glisse. Je réfléchis à tout ce qui peut être optimisé pour la future transat et une coque propre en fait partie. Cet apres midi, nous partons à la découverte de Tarrafal. Nous rencontrons quelques locaux aussi appelés les "beach boys" qui proposent tout un tas des services des qu'on débarque sur une plage (excursion privée, lavage de linge, aide à l'approvisionnement de diverses choses utiles aux voyageurs). Cette pratique est plutôt généralisée au Cap Vert et je crois aussi aux Antilles. Nous nous y habitions et les échanges sont cools avec ces gars qui cherchent à gagner quelques euro ou escudos dans ces îles où les gens sont plutôt pauvres. L'argent se gagne en échange de services rendus et il n'y a pas de mendicité. J'en profite pour appointer mes réservoirs d'eau douce avec l'aide de Fances qui connaît la combine et qui dispose de bidons de 30l. 8 bidons et 2 aller retour en annexe plus loin, le plein d'eau est fait. "C'est de l'eau de la montagne, tu peux la boire...'. Je l'ai vu couler d'un tuyau depuis un local attenant au débarcadère des pêcheurs ; je réserve néanmoins à cette eau la même utilisation que celle faite jusqu'ici ; cuisine, rinçage du corps après l'eau de mer, brossage des dents. La boire sera en dernier recours si nous venions à épuiser l'imposant stock d'eau minérale embarqué.

    Mercredi 12 novembre : Matin ecole, plongees etc... Après-midi : Titouan part pêcher avec son copain du voilier voisin FEELING, des dromois sur un ketch en voyage sans date de retour fixe... Ils ont une technique de pêche empruntée aux pêcheurs locaux : une bouteille d'eau (vide) comme flotteur, une ligne en dessous avec un appât vivant (petit poisson) sur l'hameçon. Bilan de l'après midi : 4 requins dont un qui faisait 2m et un poisson globe (toxiques). Ceux ci ne finiront pas dans des assiettes ( interdit...) et Julien notre voisin de FEELING s'occupe de retirer les hameçons. Fin de journée chez Keneth, Norvégien rencontré il y a plusieurs semaines à Graciosa (Canaries) que nous retrouvons par hasard sur ce mouillage. Apero, découverte de son superbe voilier en acier où l'on retrouve un poêle à bois, une machine à laver, un lave vaisselle, un vrai canapé comme à la maison, etc, etc... Le vrai charme Norvégien !.
    Jeudi 13 novembre : découverte du parc naturel du monte Gordo avec ascension de ce dernier (1312 m d'altitude). Un décor naturel préservé et extrêmement vert et humide. Nous empruntons les Aluguer (bus locaux) pour nous y rendre. C'est au centre de l'île. Attention la mort peut être au tournant...ça carbure, mais confions notre vie au chauffeur (pilote ?) après tout il doit connaître... De retour au bateau, nous consacrons l'après midi aux activités sub aquatiques ; plongées à volonté avec harpon. Titouan experimente pour la première fois un petit harpon prêté par son copain du bateau voisin. Le soleil est déjà bien bas sur l'horizon et le ciel rougi quand tout le monde regagne son bateau. Pour nous c'est un poisson perroquet qui finira dans le four ce soir.
    Vendredi 14 novembre : Nous restons une journée de plus dans cette baie où nous ne manquons de rien et où les rencontres avec la faune devient habituelle (requins, tortues, poissons de toutes les couleurs dont je ne connais pas les noms). Nous nous sommes régalés avec le poisson perroquet ! Rien issu de la chasse où la pêche aujourd'hui, nous mangerons du jambon pour changer... je n'ai pas eu de réponse autorisant le mouillage sur l'île protégée de santa Luzia, nous nous y arrêterons quand même. Certains voiliers du groupe y sont passés et peu se sont fait déloger (juste un cas isolé...). Titouan termine sa pêche à la traine avec son copain du voilier Feeling, la nuit est déjà tombée, ils ne vont pas tarder à revenir : le repas mijote tranquillement.
    Les mer