Bosnien-Herzegowina
Drvar

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Reisende an diesem Ort
    • Tag 16

      Drvar

      20. September 2023 in Bosnien-Herzegowina ⋅ ☀️ 19 °C

      Après avoir avalé 30km de plateau calcaire nous descendons sur une ville qui s'etend sur la plaine vallonnée: Drvar (prononcer Drevar). Des maisons parsemées, souvent de brique creuse sans crépi, quelques immeubles d'habitation collective, deux hautes cheminées d'usines, des hangars. Surprise 1: il n'y a pas de minarets ici. Surprise 2: les panneaux routiers sont écrits en caractères latins habituels mais aussi en lettres ciryliques.

      Nous échouons à trouver une chambre chez l'habitant accueillante, et nous rabattons sur le seul hôtel, l'Hôtel Drvar. Grand, un peu sinistre, daté années 50; le salon est transformé en salle de jeux pour enfants. Le personnel est très gentil mais les moquettes rouges ont des taches de 40 ans d'âge et il s'insinue une odeur de tabac froid. Alain évoque sa première visite en Allemagne de l'Est. Mais bon, nous avons chambre et douche chaude, bien qu'il faille s'accrocher au siège des toilettes qui est dévissé.

      Dîner à l'Hôtel et lecture de l'article de wikipedia sur Drvar (on recommande). Tout s'explique... l'industrie aux conditions inhumaines créée par l'occupant austro-hongrois, la tradition syndicale et sa repression, le coeur de la résistance aux nazis et le siège de commande et repaire du partisan Tito; tout cela est dans cette ville, qui a été pendant longtemps un haut lieu touristique de la Yougoslavie...

      S'explique aussi l'immense croix orthodoxe ornée de drapeaux serbes qui se dresse devant nos yeux. Le monument aux morts du nettoyage ethnique des Serbes par les Croates pendant la guerre civile 92-95 est situé juste en face de l'Hôtel. Choix significatif, ce monument a été placé devant un monument plus ancien, glorifiant les partisans communistes de la 2ème guerre mondiale. Cette ville concentre gloires et misères passées de ce pays.

      Le lendemain Alain dépense 13 marks pour deux jours de provisions, admire une Yugo (Fiat 127 fabriquée en Yougoslavie) bien conservée mais malodorante, et médite sur cette population fière mais miserable qui est quand même revenue après tant d'exactions.

      Un peu plus loin sur notre route, un beau monument à la gloire de Tito est accompagné d'une liste des victimes serbes de la guerre civile.
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    • Tag 3

      Into the darkness

      6. September 2021 in Bosnien-Herzegowina ⋅ 🌙 16 °C

      Von Martin Brod schraubte ich mich die Serpentinen hinauf, bis ich auf einem Hochplateau ankam, auf dem genau eine Straße existierte. Weit und breit kein Haus, kein Bauernhof, keine Spur von Zivilisation. Nur eine Straße mit gelegentlichen Müll- und Bauschutthäufchen am Rand. Meine Tankanzeige machte mir etwas Sorgen - schon fast im roten Bereich und noch über 30 Kilometer bis nach Drvar. Wenn dort keine Tankstelle mehr offen hat, bin ich am Arsch. Ich beruhigte mich etwas mit der Tatsache, dass ich die letzten Kilometer nur bergauf gefahren war und dass ich wusste, dass Drvar in einem Talkessel liegt. Das hatte mir meine Mutter erzählt, weil mein Opa 1944 bei der Operation Rösselsprung involviert und in Drvar stationiert war. Zur Not könnte ich mich nach Drvar ins Tal rollen lassen (ohne Scheinwerfer sah ich mich schon mit Stirnlampe auf dem Moped) und mir dort eine spontane Notfall-Unterkunft suchen. Zum Glück kam es aber nicht so weit - schon bald sah ich die Lichter von Drvar im Tal, rollerte im Standgas und auf dem letzten Tropfen Sprit zur offenen Tankstelle und füllte den Tank mit gutem SuperPlus und meinen Magen mit einem Snickers. Man muss auch mal Glück haben. Jetzt war es kurz vor halb 9 und "nur" noch knappe 70km und ca. 800 Höhenmeter bis nach Knin. Holy fucking moly.Weiterlesen

    Möglicherweise kennst du auch folgende Namen für diesen Ort:

    Drvar, Дървар, Дрвар

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