TransPacifique Perd Pas l’Nord

Haziran – Ağustos 2025
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Convoyage du nouveau bateau de Nico&Flo.
11/06 - Départ Vancouver avec : Nico, Benji, Marco et Olivier
28/06 - Arrivée Hawaï
Nouvel équipage : Nico, Flo, Romain, Margaux, Loïc et moi.
12/07 - Départ Hawaï
26/07 - Arrivée Marquises (Polynésie)
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  • Mes potes de l'ECAM ... les pires peut-être ?!?Mes potes de la plongée ... une partie du moins

    47 balais … toujours en mer 🙂

    27 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌙 26 °C

    Je commence mon quart de jour. Il est minuit à la maison, le 28 juillet. Me voilà avec un an de plus … ici, ce sera dans 12 heures ☺️

    Pour la petite histoire : lorsque j’ai fêté mes 40 ans (voir les deux photos ci-joint), mes amis m’ont offert un ‘billet’ pour faire la transat (traversée de l’Atlantique donc).
    Je me suis empressé de m’inscrire sur des bourses aux équipiers ; ce sont un peu comme des sites de rencontre, mais pour les mordus de la mer.
    A plusieurs reprises, j’ai été contacté. J’en suis même arrivé à commencer mes bagages pour partir.

    Mais en dernière minute, quelque chose me disait de ne pas le faire, de ne pas faire confiance en des gens et un bateau que je n’avais jamais vus. Je devais m’écouter !

    Me tournant vers d’autres priorités, j’ai laissé ce projet au frigo … Tout en ne m’éloignant jamais bien longtemps de la mer.

    Jusqu’à ce que Nico & Flo me fassent cette proposition il y a un an : participer à une partie du convoyage du nouveau ´Perd pas le Nord’ vers la Polynésie. Waouw !!

    Ce n’est pas le même océan, il est un peu plus grand, mais ça valait vraiment le coup d’attendre sept ans :
    - un bateau impeccable ; même si, vous l’avez lu, il y a toujours quelque chose à y rafistoler, cela fait partie du quotidien d’une maison qui bat au rythme de la mer !
    - un chef de bord nickel, qui a la qualité incroyable de ne jamais baisser les bras ; tout problème a une solution, avec les moyens du bord ! Une belle philosophie de vie …
    - une capitaine attentionnée, qui à la sueur de son front (au sens propre !) n’hésite pas à faire tout pour maintenir notre bien-être matériel et moral.
    - un équipage parfait, respectueux, volontaire … aimant 🥰 …

    Et je profite de ce post pour envoyer une attention spéciale à Anne-Catherine, ma maman, mes filles, ma petite famille … et mes amis de l’ECAM et de la plongée. Merci pour ce beau cadeau. Ça fait très loin, très longtemps, mais ce ne sera que davantage d’histoires à se raconter à mon retour. On fêtera ça encore mieux 🎉🥳🍾

    Dans moins de 12 heures, de nuit, nous devrions apercevoir les premières lueurs de vie des Marquises. Demain matin, nous y mettrons le pied à terre. Tant mérité 🤩

    Nous avons hâte d’y être maintenant !!
    Okumaya devam et

  • Les tiroirs étiquettés
    La cuisinière sur cardanLe frigo à accès verticalMa cabine ☺️Ma bannette de RomainLe carréLa table à cartesLa cabine de douche

    Équipements fonctionnels

    26 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ ⛅ 26 °C

    A la demande générale de nos amis, je fais un post moins technique, plutôt fonctionnel.

    Ce bateau de haute mer, dit ‘hauturier’ en langage de la mer, est parfaitement fonctionnel pour assurer la vie à bord même dans des conditions de mer difficile.

    Tous les équipements doivent être arrimés. Le moindre objet non attaché finira par dévaler par terre.

    Pour faire à manger, il faut prévoir les ingrédients à l’avance et les caler aux bons endroits. Pas possible de laisser un plat sans surveillance ; á part sur la cuisinière sur cardan, qui est le seul endroit horizontal du bateau ! Les éviers sont munis de trois robinets : eau salée (pour rincer et laver en partie afin d’économiser l’eau douce), eau douce (produite par le désalinisateur) et eau potable (refiltrée pour notre consommation journalière). Le frigo est à refroidissement par eau de mer … ha non mince, pas technique j’avais dit ! Je recommence : le frigo est à accès vertical, pour éviter que tout ne dégringole quand on l’ouvre. Des tiroirs latéraux permettent de ranger les aliments frais par sorte.

    Les réserves de nourriture sont classées par tiroir étiqueté, dans deux grandes armoires de la coursive avant.

    Chaque équipier est briefé par Flo pour savoir où tout se trouve et où tout ranger. Sinon c’est vite le dawa !!

    Dans nos cabines, pour dormir, soit nous nous calons sur les parois avec des couvertures, soit avec une toile anti-roulis, comme Romain … que je retrouve souvent pendu dans sa toile durant la nuit 😴

    Tous nos effets personnels sont calés dans des équipets, des sortes de boîtes de rangement le long des couchettes.

    Dans les cabines de douche, les toilettes sont manuelles ; il faut pomper pour évacuer les eaux usées et faire venir l’eau de mer de rinçage.
    Il est possible d’y prendre une douche, dans un tube en plexi pivotant. Pas facile après d’en sortir sans glisser 😉

    Le carré permet de se reposer, même si moi je l’utilise souvent comme lit la nuit lorsque le bateau tape trop à l’avant !

    La table à carte est le centre de contrôle du bateau : instruments, radios, radar, jauges, cartographie, documentations, … tout y est pour faire avancer la barque efficacement.

    Notre bateau fait bonne route vers sa destination. Bonne nuit les amis.
    Okumaya devam et

  • Sur mon téléphone : restent 258 milles nautiques

    On décompte … J-40h

    26 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌙 27 °C

    Ce matin, le vent étant tombé à 10 noeuds vers 5h du matin, nous décidons d’engager notre dernier bord vers notre destination finale. Plein cap au 110.

    A 20 degrés du vent, nous devons appuyer au moteur. Il nous ‘reste’ environ 250 milles à parcourir. A une vitesse de 6 noeuds, cela nous donne 40 heures. Donc bien toujours la nuit du 27 au 28 juillet.

    Margaux, Loïc et Romain quitteront le bord le 31 juillet. Cela ne leur laisse que quelques jours pour visiter les Marquises. Autant vous dire que le programme est chargé à bloc ! Plongées, randos, visites, tout est déjà ficelé ☺️

    Ce matin, une nouvelle miche à Flo. Merci la boulangère !
    Okumaya devam et

  • La miche à Flo 😉

    25 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌬 26 °C

    Nous arrivons au bout des pains industriels achetés à Honolulu il y a déjà 3 semaines.

    Flo s’attelle à faire du pain : farine, levure, eau, sel et huile d’olive. Et beaucoup d’amour 😍
    Tels sont les ingrédients de la boulangère.
    Il faudra ensuite attendre deux heures pour que la machine nous sorte un pain tout chaud tout frais.

    Le lunch de midi n’en a été que meilleur. Au soleil, sous un vent d’une quinzaine de noeuds.

    L’après-midi, ce sera lecture pour les filles, ‘une pompe par jour en forme tous les jours’ pour Nico et moi, et sport les pieds dans l’eau sur la jupe arrière pour les garçons.

    De la vraie plaisance.

    Profitons-en, il nous ne resterait plus que deux jours de traversée 🤩
    Okumaya devam et

  • La constellation du Scorpion

    De nuit

    25 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌬 26 °C

    Je profite de mon quart de nuit pour admirer le ciel. Juste à l’horizon côté sud-ouest, je distingue la constellation du scorpion. Le zigzag de sa queue me rappelle un peu notre trace du jour : entre les bords compliqués, la dérive due au courant et le vent refusant, on se bat un peu pour ne pas perdre trop de temps.

    Mais le vent se place un peu mieux cette nuit. Nous faisons route au 170 et les marquises sont au 135. L’angle se réduit. Le vent souffle à 15 noeuds et notre vitesse est en moyenne de 6 noeuds. Toute voile dehors (grand voile et foc). Je viens de lâcher le dernier ris.

    Un ris est une partie de la voile que nous pouvons réduire pour diminuer la surface exposée au vent (pour réduire la voilure donc). On ‘prend un ris’ lorsque le vent monte, que le bateau part trop à la gîte. On lâche un ris pour exposer à nouveau cette partie au vent. Il faut donc s’adapter aux conditions actuelles du vent, et pouvoir aussi anticiper un minimum. Si un grain arrive ou que la météo prévoit un avis de grand frais (force 7 = ~30 noeuds de vent), il vaut mieux prendre 1 ou 2 ris avant, plutôt que de lutter contre les éléments une fois dedans !

    Perd pas le Nord possède une grand voile dotée de 3 ris, dit “semi-automatiques”, c’est-à-dire que nous pouvons les prendre/lâcher directement depuis le cockpit ; pas besoin d’aller en pied de mât.

    La lune ne nous aide plus à distinguer les éventuels grains de nuit. Elle n’éclaire plus depuis avant-hier (nouvelle lune hier).

    Rien à l’horizon, rien à l’AIS. Le bateau peut continuer sa route. Le traceur indique 390 miles jusqu’à destination. Cela nous amène à 2,5 jours, le 27 juillet en milieu de journée donc. Je devrais fêter mes 47 ans à terre le 28 😉
    Okumaya devam et

  • Le presse-étoupe, avec identification de la bague inox qui a dû être ramenée vers le soufflet.

    Bord à l’Est

    24 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌬 26 °C

    Nous espérions encore que le vent passe plein Est pour pouvoir continuer notre bord unique vers les Marquises. Mais le vent reste orienté Sud-Est. En pleine poire vers notre destination.

    Nous devons donc tirer des bords. Ce n’est pas très encourageant car cela double la route. Notre périple est certainement allongé d’un jour minimum.

    En prenant notre premier bord tribord amure vers l’Est, le bateau n’avançant plus assez vite à cause de la houle et du courant, nous décidons d’appuyer au moteur.

    Mais 5 minutes après avoir démarré les machines, les alarmes des pompes de cale retentissent.
    Une voie d’eau ?
    Nous ouvrons toutes les cales, et nous constatons que le presse-étoupe, la pièce qui étanchéifie le passage de l’arbre d’hélice dans la coque, libère beaucoup d’eau à chaque rotation !
    Aïe. Pas bon. Nous mettons le bateau à la cape (manœuvre pour immobiliser le bateau à la dérive).

    Après quelques tergiversations, nous constatons que la bague inox fixée sur l’arbre d’hélice, et qui vient justement contre le presse-étoupe, s’est desserrée. Ouf rien de grave. Nous repartons 30 minutes plus tard pour continuer notre bord vers l’Est.

    La trace n’est pas des meilleures pour le moment. Nous cherchons le vent et le réglage de nos voiles demande pas mal d’attention.

    Mais ce soir, c’est poker menteur. Et Flo nous a concocté un poulet sauce curry coco. Super bon !

    Bonne nuit à tous. Ou bonne journée, c’est selon ☺️
    Okumaya devam et

  • Histoire de pompes

    24 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌬 27 °C

    Je profite de mon quart de nuit sous les étoiles pour faire un post sur un sujet qui nous préoccupe beaucoup pendant une telle traversée : les pompes de cale.

    Un des risques majeurs sur un voilier, c’est la voie d’eau. Or, pendant une telle traversée, le bateau ramasse des vagues de partout et l’eau peut s’inviter à tout moment. Pour s’en prémunir, nous veillons à fermer les capots et hublots. S’il faut aérer, on garde un œil dessus des fois qu’une lame inonde l’espace, pour le refermer illico et sécher la zone.

    Le bateau lui-même est percé de partout : pour pomper de l’eau de refroidissement, extraire de l’air d’échappement, évacuer nos eaux usées, etc.
    Ces passes-coque sont entretenus régulièrement pour éviter toute fuite. Ils sont équipés de vannes de fermeture.
    Si en navigation côtière, certaines vannes sont communément fermées pendant la navigation, cette fois en hauturier, toutes restent ouvertes. En effet, nous vivons à bord ; les toilettes doivent évacuer, les éviers et douches doivent se vider, même en pleine mer.

    Pour veiller à ce qu’aucune masse d’eau ne s’accumule, le bateau utilise des pompes de cale. Elles déclenchent automatiquement par des systèmes de flotteur. Certaines pompes critiques sont même reliées à des alarmes sonores quand elles fonctionnent pour avertir l’équipage d’une voie d’eau anormale. A la gîte, avec une forte houle, il n'est pas anormal d'être alerter une ou deux fois par jour !

    Pendant notre traversée, les pompes sont sujettes à rudes épreuves. Nous vérifions visuellement une fois par jour l’état des cales (en cas de dysfonctionnement électrique ou mécanique d’une pompe). Nous venons d'ailleurs juste de devoir changer la membrane de la pompe avant. Et pour vider les endroits mal desservis par les pompes électriques, nous avons aussi des pompes manuelles à disposition.

    Mais je suis interrompu par un couple de poissons-volant qui, au passage de Perd pas le Nord, ont mal estimé leur atterrissage. Paf, dans le cockpit. Je les remets dans l’eau … pas assez à manger là-dessus 😉

    Aujourd’hui, nous avons organisé une séance de gym dans le cockpit ... encore une histoire de pompes ;-) ... 50 pompes chacun, cette fois juste pour garder un peu la forme.

    Nous terminerons la soirée entre 'Villageois' à jouer au Loup-Garou.

    Nous filons toujours plein sud, pas assez Est pour rejoindre notre destination. Il faudra donc tirer un bord en fin de parcours. On perdra une demi-journée.

    Date estimée : la nuit du 26 au 27 juillet.
    Plus que 3 jours donc … on commence à bien décompter.
    Okumaya devam et

  • Séance de massage sur la table du cockpit

    Margaux et Loïc

    23 Temmuz, South Pacific Ocean ⋅ 🌬 25 °C

    Margaux a fait la connaissance de Perd pas le Nord comme habitation. En effet, son papa y a habité un temps, dans le port de Bruxelles, au BRYC. Margaux y faisait ses devoirs, y habitait une semaine sur deux.
    Avec sa sœur Camille, elles se rappellent des soirées sur le bateau à observer leur papa au travers des claires-voies, occupé à préparer les spaghetti ‘papa’ à la carbonara.
    Depuis, Margaux rejoint l’équipage une fois par an, là où le bateau l’y attend. Le Spitzberg, le Canada, le Groenland, la Polynésie et le Mexique sont ses destinations préférées.
    Margaux plonge, randonne, navigue. Telle la digne fille de son papa !

    Loïc a rencontré Margaux il y a cinq ans, lors d’une soirée bien arrosée à la VUB (université flamande libre de Bruxelles).

    Ils fêteront d’ailleurs leur rencontre ce premier août.
    Loïc exerce comme kiné depuis un an. Ses aptitudes professionnelles sont mises à contribution lors de quelques séances de massage à bord.
    Il découvre Perd pas le Nord avec les histoires que Margaux raconte, parfois un peu gênée de dire que via le voilier de son papa, elle a déjà parcouru pas mal de coins dans le monde.
    Il rejoindra pour la première fois le bord de Perd pas la Nord il y a trois ans à Tahiti. Y’a plus moche comme première destination 🤩.

    Loïc s’intéresse à tout. Il est volontaire comme équipier à bord. Il me confie être impressionné par les équipements polyvalents et les espaces multiples de cette ´maison flottante´. Pendant cette traversée, il apprend à prendre le temps, à profiter de chaque instant, à lire, à s’intéresser à la navigation et à la plongée alors que ce n’était pas ses intérêts premiers. À terre, il pratique le tennis, la course, le vélo. Un autre mode de vacances s’est ouvert à lui grâce à Margaux.
    Okumaya devam et

  • Quelle belle étape que le passage de l’équateur. Selon les vents et le cap, nous avions prévu de le passer vers 21h. Et c’est presqu’à la minute près que notre traceur nous indique la fameuse latitude 0 degré.

    Mais c’était sans savoir qu’en criant le décompte des dernières secondes Nord, nous allions faire vibrer le trident de Neptune. Notre capitaine Nico, ministre du dieu de la mer, nous a tous les cinq baptisés en nous conférant les onctions salées (un seau d’eau de mer tombé des cieux 🙏), selon les plus anciennes traditions et coutumes de la mer. Un diplôme atteste même ce symbolique sacrement. Quel honneur !

    Et nous voilà donc autorisés par les instances vénérées à entrer par voie de mer dans l’hémisphère Sud.

    Voici le clip de cette aventure : https://youtu.be/DEqqcSIsCoI

    Mais quelle vilaine surprise de tomber dans une molle, une zone avec peu de vent, non prévue par nos modèles météo.
    Nous tentons bien de changer de bord comme prévu pour rattraper de l’Est, mais un courant nous fait faire du surplace.
    On repart donc bâbord amure, plein Sud.

    Notre nuit sera donc très calme. Avec moins de 10 noeuds de vent, le bateau croisera à maximum 5 noeuds.

    Demain le ventilateur des alizés devrait se remettre en route …
    Okumaya devam et

  • Sur mon téléphone : toujours trop à l'Ouest !

    Trop à l’ouest !

    22 Temmuz, North Pacific Ocean ⋅ 🌬 26 °C

    La forte houle et le vent refusant de ces deux derniers jours ne nous permettent pas de serrer mieux le vent. Notre composante Ouest est trop importante.

    Mais expliquons un peu les caps et orientations. Quelques notions de géométrie 😉

    Notre destination se situe au cap 156.
    Plein Sud, c’est 180. Donc, nous devrions garder une composante Est pour atteindre en un seul bord les Marquises.

    Or, l’orientation du vent est au 140. Presque justement la direction que nous devons prendre. Et un bateau ne peut remonter au vent qu’en tirant des bords.

    Nous faisons route au 190, toujours bâbord amure (avec le vent de notre gauche). C’est-à-dire que le bateau se dirige non pas plein sud (cap 180) mais avec une composante Ouest. De plus, nous sommes dans une zone de courant qui donne vers l’Ouest, pouvant atteindre à cette latitude jusque 2,5 noeuds. Cela renforce donc encore notre dérive vers l’Ouest.

    Avec un vent au 140, et notre cap au 190, nous serrons donc le vent à 50 degrés (angle entre le vent et nous). Si nous serrons davantage, nous percutons trop la houle, le bateau tape et ralentit, sans parler de l’inconfort et des contraintes techniques que le bateau subit à chaque choc !

    Dans les jours à venir :

    Soit le vent adonne (il passe Est), et nous rattrapons une composante Est pour atteindre notre destination.
    Soit nous tirons un bord plein Est. Mais tirer des bords, c’est doubler la route … et accuser un jour de plus pour cette traversée. Cela ne vient plus à un jour … mais à l’heure où nous les décomptions déjà, ça reporte le début de nos projets paradisiaques 😌

    En attendant, le jour se lève sur l’océan.
    Les quarts de cette nuit n’étaient pas des plus agréables. Les embruns sous forme de bruine balayaient le cockpit et déposaient du sel partout, sur nous, sur nos affaires. L’équipage a l’air fatigué ce matin.
    Okumaya devam et