Comme chaque soir à 21h en lien avec la dizaine de frères et soeurs, j’allume la bougie de Hannoucah et Myriam nous transmet un enseignement:
Myriam nous parle de persévérance dont les maccabées ont fait preuve pour éviter d’être complètement assimilés par la culture grecque et perdre ainsi leur identité. Le véritable danger pour chacun d’entre nous est de nous assimiler au monde comme Jésus nous dit en Jean 17: ”vous êtes dans ce monde mais vous n’êtes pas de ce monde”
Large est le chemin de la perdition, étroit est le chemin du salut.
Ce chemin large que propose les grecs est le culte du corps, de l’intelligence et de la sagesse humaine. C’est aussi le danger pour chaque véritable croyant aujourd’hui. L’assimilation à l’esprit du monde dilue en nous la puissance de la Parole de Dieu. A Hannoucah le Seigneur vient nous rappeler de ne pas nous assimiler et de faire attention au malin qui rôde comme un lion rugissant à chercher qui il pourra dévorer (1 Pierre 5.8). Il réclamait déjà Pierre comme nous le dit Jésus en Luc 22.31: «Simon, Simon ! fais attention : Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la bale. Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que la foi ne vienne pas à te manquer. Et toi, le jour où tu seras revenu à moi, fortifie tes frères.»
Luc 22:31-32 BDS
Nous sommes donc invité à rentrer dans notre chambre, en nous mêmes et à chercher la présence et la communion avec Dieu pour être comme des vierges sages qui se remplissent d’huile pour être prêtes à reconnaître et à accueillir l’époux (lire Matthieu 25.9).
L’assimilation dans le peuple hébreu a commencé dès la sortie d’Egypte avec le veau d’or. Le peuple étant entraîné par un ramassis de personnes au discours séduisant nous invitant à une fausse liberté faite de libations et de plaisir comme certaines philosophies grecques nous y invitent. Faisons comme Marie de Béthanie mettons nous au pied de Jésus et écoutons ce qu’il a à nous dire, que sa lumière nous révèle ce qui est caché afin que l’ennemi n’ait aucune prise dans nos vies.
Suite à cet enseignement nous prenons un temps de silence et de méditation et chacun partage ce qu’il souhaite. Myriam nous voit dans le lieu saint du temple invité par le Seigneur a observé tout ce qu’il y a dans ce lieu saint qui est la représentation de notre temple intérieur avant de pénétrer dans le lieu très saint. La seconde image que reçoit Myriam est un parallèle entre Hannoucah et la fête de Souccoth qui dure également 8 jours. Dans la fête de souccoth nous allons dans la tente (soucca) mouvement de dépouillement pour vivre dans la simplicité pendant 8 jours pour nous rappeler que notre corps est une tente et que nous ne sommes que passagers sur cette terre. Hannoucah nous invite a entré dans le temple que nous sommes et pour cela il faut nous dépouiller et observer ce qu’il y a dans le lieu saint avant de rentrer dans le lieu très saint.
Pour ma part à l’écoute de ces échanges un enseignement entendue la journée même revient à moi. Hannoucah a une particularité parmi toutes les fêtes juives c’est qu’elle est la seule institué par les hommes, les autres étant des fêtes de l’Eternel. Cette particularité montre que Hannoucah est la fête de l’initiative de l’homme et de la persévérance à suivre et obéir au chemin qui nous est montré en esprit.
Puis Stéphanie nous partage ce qu’elle reçoit sous formes d’images et de ressentis: paix, racine, arbre, communion, amour, flamme.
«Que Dieu, source de toute patience et de tout encouragement, vous donne de vivre en plein accord les uns avec les autres, conformément à l’enseignement de Jésus-Christ.»
Romains 15:5 BDSRead more