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  • Day 59

    El Remolino

    February 28 in Colombia ⋅ ☁️ 26 °C

    J29

    81km
    880m d’ascension / 1240m de descente
    5h25 actif sur 8h05 total
    Moyenne 15km/h

    Nous pensions qu’aujourd’hui serait une petite journée malgré le kilométrage, car nous croyions que ce serait plat et qu’il ferait plus frais… double erreur! Premièrement, si le trajet d’aujourd’hui nous apparaissait plat, c’était quand on regardait le segment dans l’ensemble et qu’il était plat relativement aux 8000m d’ascension du trajet Popayán-frontière… mais en le regardant de plus près, c’était en fait une succession d’ascensions-descentes de toutes les bras de la montagne, où les points bas étaient les ponts sur les rivières émergeant de la montagne, qui ne nous permettaient pas vraiment de profiter de notre élan. Quant au second point, nous étions finalement à environ 600m au dessus du niveau de la mer, et il faisait très très chaud! Nous n’avions pas sué autant depuis longtemps! Ajouter à cela un départ tardif - puisque dans l’illusion que nous avions une petite journée… et puis un départ encore plus tardif puisque j’ai eu un problème de vélo. Dès la sortie de l’hôtel, j’entends un drôle de bruit en roulant. Nous nous arrêtons pour regarder. Le frottement venait du porte-bagage sur le garde-boue, sur la roue. La vis tenant ensemble ces éléments sur le cadre avait cédé, perdant la tête je ne sais où et laissant le corps de la vis dans le cadre… nous réussissons à extraire le morceau de vis restant, remplaçons celle-ci par une vis de rechange (merci internet de nous avoir suggéré d’emmener une panoplie de vis en tous genre!), et comme elle n’est pas assez longue, accrochons les attaches du garde-boue avec des tie-raps. Merci bonsoir!

    La journée commence donc assez tard, passé 9h, et nous enchaînons les ascensions et descentes, sous un soleil de plomb. Il y a relativement peu de circulation, rendant le trajet plus plaisant. Le paysage de montagne est grandiose, nous sommes en hauteur, et voyons la vallée et la rivière d’en haut, dans son lit immense et rocailleux qu’elle doit occuper en saison des pluies. C’est très sec, la végétation est une broussaille couleur savane, et nous voyons aussi apparaître des cactus! La région n’est pas très peuplée, et nous faisons de longs kilomètres sans voir une maison, ce qui est rare en Colombie le long de l’autoroute. C’est même si peu peuplé que nous sommes sur le point de manquer d’eau à deux reprises, espérant tomber sur un resto ou dépanneur qui tarde à arriver sur notre route.

    Je goûte aux kumis, qui semblent populaires ici si j’en crois le nombre de panneaux d’annonces croisés sur la route aujourd’hui : un yogourt liquide sucré qu’on me vend congelé. Bref, un merveilleux snack d’effort!
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