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  • Day 130

    Parc Huascaran / Glacier Pastoruri

    May 9 in Peru ⋅ ☁️ 11 °C

    J50

    25km
    4h15 de vélo sur temps total de 8h50
    Ascension 717m
    Camp à 4217m d’altitude
    Vitesse moyenne 6,1km/h
    Température max 36C et température minimum 8C (en arrivant au site de camp)

    Départ de Catac avec une motivation mitigée. La veille nous avions fait quelques provisions pour compléter les courses de Huaraz afin de tenir 2 jours en autonomie. Les 8 premiers kilomètres sont sur l’asphalte, relativement en bon état mais avec plein de trous de taille variée, et une douce montée de 2/3% qui nous a bien ralenti. Puis nous bifurquons vers la route du glacier Pastoruri, en entrant par une guérite tenue par deux madames sur leurs téléphones qui nous facturent 10 sols par « véhicule ». Dès qu’on franchit la guérite, nous quittons l’asphalte pour une route de campagne caillouteuse, toujours plein de trous, et de roches de taille variées qu’il faut éviter autant que possible. Nous avançons à un pénible rythme de 4km/h, secoués par les cailloux. Nous ne sommes toujours pas en grande forme physique ni mentale, et l’altitude se fait sentir. Le soleil est très chaud et nous sentons qu’il brûle malgré les épaisses couches de crème solaire que nous appliquons régulièrement. L’ascension est très lente, pénible et éreintante. Nous mettons souvent le pied à terre pour souffler un peu ou pour pousser le vélo dans une montée un peu plus raide. Vers 10h, 6 minibus touristiques nous dépassent. À part ces véhicules, nous comptons sur les doigts d’une main les voitures et motos que nous croisons. Il n’y a personne autour de nous, mis à part très occasionnellement du bétail, moutons, vaches, des chevaux et quelques chiens.
    Nous mangeons pour midi du pain avec une canne de thon chacun, puis nous nous allongeons pour faire une petite sieste, en tentant de nous protéger du soleil. Au milieu de l’après-matin, la route s’améliore un peu, il y a plus de gravelle que de cailloux, et la pente s’aplanit. Les trous sont toujours présents en revanche. Nous arrivons à l’entrée officielle du parc, 13km passé la première guérite, à 15h. Tout est fermé, il n’y personne. Nous entrons donc sans payer, mais en profitant des toilettes propres pour remplir nos bouteilles d’eau. Nous poursuivons le chemin, le soleil baisse et l’air fraîchit vite. Nous découvrons les Puya Raymandi, une plante géante, typique des zones en altitude des Andes, et menacé d’extinction. Elle vit une centaine d’années, et ne fleurit qu’une fois, à la fin de sa vie, générant des millions de semences. Pas très longtemps après la pause photo de plantes, nous décidons de nous arrêter pour camper. Il est plus de 17h et la nuit tombe à 18h. Jérémie a trouvé un site parfait, proche de la rivière et un peu en contrebas de la route, sur une surface plate. Nous soupons des ramens, et hop dans la tente.
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