Santa Cruz trek - 1er jour

Ce matin c’est lever à 4h30, départ 5h30 ça pique. Je me dirige donc vers le point de départ des « collectivo », ces mini bus que les locaux empruntent pour se déplacer. L’expérience est assez cocasse dans le sens où nous sommes tous entassés les uns sur les autres c’est marrant. Un homme porte un carton avec des poussins et des canetons, ils sortent la tête et poussent des petits cris, personne ne semble interloqué c’est le quotidien pour eux. Un sac se trouve par terre, je le vois bouger, il y a sûrement un animal quelconque dedans, vive les odeurs 😅. Le collectivo me coutera 5 soles, soit l’équivalent d’1,20€ pour 2h de trajet. Une fois arrivé à ma première destination, il me faut à présent trouver un autre transport pour m’amener au point de départ du trek à Valqueria. La négociation est rude ça me coutera 20 soles pour cette fois 3h de grimpette dans les montagnes. En chemin je rencontre 3 personnes qui font du volontariat non loin de là, dans une école. Ils voyagent également pendant quelques mois, il y a notamment un français d’Annecy, une anglaise de Londres et une dont j’ai oublié la nationalité. Le trajet passe donc plus vite, on papote de nos expériences mutuelles et échangeons nos « tips ». Pour leur part ils font la fameuse « laguna 69 », un lac turquoise au milieu des montagnes, ils s’arrêteront donc avant moi. Après 3h j’arrive donc enfin au point de départ. Le cadre est magnifique, j’en profite pour prendre un mate de coca avant de commencer le trek (les feuilles de coca ont paraît t’il des vertus pour mieux appréhender l’altitude). C’est parti pour 4 jours de trek, cette première journée doit être logiquement light, avec 3h de marche. Heureusement car mon sac est assez lourd et mes hanches ont en général besoin d’un temps d’adaptation pour encaisser le poids. Je passe à travers un village, des cultures et des paysages assez verdoyants, on sent que l’altitude est assez basse pour l’instant. Après une petite heure et demi, je m’arrête le long du sentier pour déjeuner, vaches et taureaux viennent timidement me rendre visite. Je repars et après une heure et demi de plus me voilà arrivé au premier campement qui m’a été conseillé par un français rencontré à l’auberge. Le cadre est sublime, une petite plaine face à une chaîne de montagne enneigée, parsemée de nouveau par des vaches et taureaux. Je fais la rencontre d’un chilien en vacance pour 6 mois, il est guide et porteur à Torres del Paine, le trek que nous avons fait les premiers mois tous les 3, dans le sud du Chili. Je pensais camper seul mais les personnes affluent au fur et à mesure, notamment des groupes. Heureusement ils ne sont pas bruyants mais je perds du coup l’intérêt de le faire en autonomie, pour être seul en symbiose avec la nature. Le coucher de soleil ne sera pas incroyable en revanche je vivrai une des plus belles nuits étoilées depuis le début du voyage, tout simplement incroyable.Read more