• Amazonie - Stage de survie (Jour 2)

    September 4, 2018 in Colombia ⋅ 29 °C

    Après une nuit incroyable, bercés par la douce mélodie de la forêt, nous nous réveillons accompagnés par le chant des oiseaux, bref quel pied de dormir enveloppé dans un hamac ! Le réveil se fait en douceur, Gaëlo est déjà levé, il a fait le feu et le café est prêt, que demander de plus 😊. Le matin on commence par vider les poissons pêchés au filet par Roljé et on les fait mijoter dans une casserole sur le feu. En attendant on part à la découverte de la forêt, dans l’espérance de trouver un paresseux, cet animal qui ressemble un petit peu à un koala et qui bouge ultra lentement. En chemin il nous inculque certains éléments de survie comme reconnaitre des lianes dans lesquelles il y a de l’eau. C’est juste impressionnant de voir la quantité d’eau qu’une liane peut contenir. La nature est tellement bien faite qu’il faut la couper à deux endroits pour que l’eau se déverse. L’eau en question ne se déverse d’ailleurs qu’en étant de biais ou à la verticale, à l’horizontale cela permet donc son transport sans que l’eau coule. Ça sera une belle découverte qui peut s’avérer très pratique en cas de survie ! Attention tout de même à ne pas confondre les espèces car certaines peuvent causer des problèmes d’intoxication sévère. Nous poursuivons notre chemin et regagnons la pirogue afin de rejoindre une petite ville dans laquelle nous attend un autre guide nécessaire pour la suite du tour. Il se prénomme Carlos, donne une bonne première impression et a la tête de l’emploi, il s’avérera par la suite qu’il sera nettement en deçà de Gaëlo. Une fois fait nous nous dirigeons toujours en pirogue vers une communauté reculée dans laquelle nous allons passer la nuit. L’endroit est vraiment paisible et sauvage, à notre arrivée 4 jeunes filles d’environ 10 ans jouent au foot. On fera quelques échanges de balles avec elle avant d’aller visiter un arbre géant à quelques minutes de pirogue de là. Quand je vous géant je n’exagère pas, il n’est pas très haut, environ 40 m, en revanche sa circonférence est juste gigantesque, environ 10 m de diamètre ! Nous y faisons de nombreuses photos et essayons de monter quelques mètres sur une liane afin de prendre quelques clichés sympas. La nuit tombe et nous en profitons pour nous baigner avant que les caïmans fassent leurs apparitions. Le coucher de soleil est juste sublime, c’est abusé !! Une fois la nuit tombée nous partirons de nouveau à la chasse aux caïmans, sur un petit influent non loin de là. Malgré le fait d’avoir croisé un pêcheur qui nous dit ne pas en avoir vu nous poursuivons nos recherches et en effet rien pendant bien une demi heure avant d’en voir un le long de la berge. On s’approche rapidement avec la pirogue en l’éblouissant et Gaelo lui met un coup de harpon au niveau de la tête, derrière la mâchoire. Il a très bien visé car plus à côté c’eut été dur comme de la pierre et il se serait débattu. En prenant des photos et vidéos, dans l’euphorie générale le bateau tangue et je tombe à l’eau tout habillé, mon téléphone dans la poche. À ce moment là le caïman est toujours vivant à à peine 1 m de moi de l’autre côté de la pirogue. Inutile de vous dire que gaelo se jette sur moi et que je ne mettrai pas longtemps à remonter dans la pirogue ! Petit coup de pression mais tout va bien. On ira l’achever sur la rive afin de pouvoir le rentrer dans la pirogue sans risque. Nous le dépècerons demain matin en en donnant une partie aux communautés. Soirée juste incroyable, malgré un peu de remord nous sommes conscients qu’il sera mangé dans son intégralité ! Vivement demain pour de nouvelles aventures.Read more