Satellite
Mostra sulla mappa
  • Giorno 293

    Amazonie - Stage de survie (Jour 3)

    5 settembre 2018, Colombia ⋅ 31 °C

    Après la soirée incroyable passée la veille nous avons dormi comme des bébés dans cette communauté fort sympathique. Au petit matin on profite du cadre, le lever du jour est sublime, face à l’amazone avec cette végétation incroyable. On prend le temps d’apprécier notre café et c’est parti pour la première activité de la journée, encore une fois inédite, à savoir la préparation du caïman. On le découpera en plusieurs tronçons, tout d’abord la tête, la queue, puis une autre partie du corps. Je ne vous cache pas que la « peau » est comme une armure en cuir épais d’une incroyable résistance, je ne vous explique pas le nombre de coups de machette pour en venir à bout. Par la suite nous ferons des parts car les pièces sont grandes et il y a plusieurs communautés à régaler. Nous en gardons également pour nous afin d’en manger dans la jungle, cuisson au feu de bois 😋. Une fois fait nous faisons notre package et c’est parti pour l’expédition de 2 jours dans la jungle reculée sans aucune habitation. Nous marcherons environ 4 à 5h avant d’arriver à un endroit qui nous paraît bien pour camper. En chemin les guides nous font découvrir de nombreuses choses, notamment l’arbre qui sert à faire du caoutchouc. C’est vraiment impressionnant, en malaxant la sève blanche cela forme une pâte qui s’avère être ultra résistant et élastique. On y voit d’ailleurs sur l’écorce des arbres, les vestiges de l’exploitation du caoutchouc des années 70/80 😢. Ils nous feront également découvrir une autre essence dont la sève correspond à du lait sucré comestible ! Malheureusement ça n’est pas l’époque pour les fruits, ceux là apparaissent plutôt pendant la saison des pluies vers décembre, ce qui ne va pas nous aider pour nous nourrir 😜! On poursuit la marche et découvrons d’autres ressources incroyables comme certaines écorces d’arbres qui permettent de faire du fil ou même du textile (pour aborigène, ça n’est pas de la haute couture ☺️). Une fois arrivés à l’endroit où nous allons dormir, nous tâchons de monter le camp avant la tombée de la nuit. Il ne faut pas chômer car il y a du boulot ! On commence malheureusement à couper certains petit arbres pour faire la structure de nos abris. Ça n’est pas de gaieté de cœur car cela va complètement à l’encontre de Let’s treep! mais c’est un apprentissage nécessaire, nous planterons plus d’arbres pour compenser ceci. Pleins de remord, nous prendrons finalement la décision de ne faire qu’un abri, cela nous permettra tout de même d’apprendre, sans déforester toute la jungle. On tirera au sort pour savoir qui dormira dessous, les autres dormiront à la belle étoile, en espérant qu’il ne pleuve pas 🙏🏻😬. Nous faisons donc la structure à l’aide de petits arbres qui servent à former le toit, ceux ci reposent sur des arbres plus gros que l’on n’a pas abattus, ils servent de tuteurs pour supporter la charpente. Toute cette structure est fixée par du fil naturel qui provient de l’écorce d’un certain type d’arbre. Une fois fait nous allons couper des fougères format géant, elle doivent faire entre 3 et 4 mètres de haut. L’avantage des fougères est que le cœur de l’arbre continue à vivre même si les branches sont coupées, c’est toujours ça de pris ! On superpose les fougères sur la structure afin de rendre le toit imperméable à toute entrée de pluie. Encore une fois nous les fixons avec du fil naturel. On mettra environ 1h à 1h30 à 3 pour finir l’abri qui accueillera Matthieu, le grand gagnant du tirage au sort ! Pendant ce temps Carlos s’occupe de la popote. Il a cuisiné le caïman pêché la veille, avec comme accompagnement des pommes de terre et du manioc. Le tout en dressant un décor cosi parsemé de bougies. Nous sommes impatients de déguster ce succulent repas mais avant toute chose Gaëlo nous apprend comment fabriquer un piège pour chasser des petits rongeurs. Nous nous attendions à une petite structure mais il nous sort la grande artillerie avec un piège imposant fait notamment d’un arbre lourd qui servira à assommer l’animal, d’une petite cage pour l’emprisonner ainsi qu’un système de levier pour actionner le tout. L’animal sera donc attiré par le morceau de manioc qui activera le balancier et fera tomber l’arbre sur lui. Une fois encore nous sommes bluffés et impatients de savoir si nous allons chasser quelque chose ou non. Cette fois c’est l’heure du gueuleton et figurez vous que c’est un vrai délice ! La cuisson au feu de bois donne un aspect de chair de langoustine au caïman, c’est tout simplement délicieux ! On se remplira la panse avant de profiter d’une nuit étoilée sublime ! Encore une fois, qu’elle journée 😍Leggi altro