• El Mano del Desierto

    February 15 in Chile ⋅ ☁️ 21 °C

    Aujourd’hui, je commence par des exercices. Le désert me donne vraiment envie de travailler mon corps et mon esprit. Ensuite, je pars manger dans un restaurant routier qui a l'air abandonné. J'ai juste assez de réseau pour recevoir un message de mon hôte à Taltal. Il m’accuse d’être parti avec son générateur électrique et me somme de payer immédiatement. Ridicule. Déjà qu’ils m’ont fait payer 10 euros une lessive, ils ont dû se dire que j’étais un bon client à escroquer. Ça ne va pas se passer comme ça.

    Vraiment, toutes mes interactions avec les Chiliens sont catastrophiques. Ils ne sont pas aimables et, après presque deux mois ici, je me sens vraiment comme un touriste americain à Paris. Au restaurant routier, encore un accueil froid et aucun effort pour me renseigner, on dirait que ça les saoule vraiment que je sois là. Malgré mes habitudes de vadrouilleur et d'inconfort, je ne m’étais pas préparé à cette froideur. Bref, dommage pour les rencontres qui n'auront pas lieu, il va falloir prendre sur soi pour continuer à profiter au moins des paysages incroyables de ce pays.

    Je pars justement voir La Main du Désert, une sculpture d’un artiste local. Impressionnant, mais envahi de groupes de touristes en train de faire des selfies en file indienne. Comme je ne supporte pas ça, je ne m’éternise pas. Peut-être que je reviendrai ce soir. Il est encore tôt, alors je décide d’explorer un peu plus loin. Je trouve mon bonheur en empruntant une piste de gravier et me retrouve, encore une fois, au cœur du désert, à l’abri des regards, entre les dunes. Un très bel endroit où le silence me fait continuer les activités de la veille. Je suis quand même dérangé par cette histoire de vol et je cogite un peu trop dessus. Lecture, écriture, et une fois que le vent se calme je profites d'un ciel étoilé magnifique.
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