• 旅行の開始
    2022年8月10日

    Jour -1 - Veille du départ

    2022年8月9日, フランス ⋅ ☀️ 33 °C

    J-1
    🎶 Guess Who’s back ? Back again 🎶 C’est nous !!!! On vous avait préparé une petite chore mais trop dommage ! Vous lisez ! Tant pis, pour vous, vous ne verrez pas nos booties s’échauffer !

    J’ai rejoint Audrey sur Nantes, elle avait prévu 1h pour monter le porte vélo et les vélos. Large vous pensez ? Vous ne connaissez pas Audrey. Elle m’annonce direct la couleur, elle n’a jamais monté son porte vélo, c’est toujours son père ou Jonas (son copain) qui le faisait. On tente un truc, Audrey le remue « ça a l’air de tenir non ? » on met les vélos (ce qui était beaucoup plus compliqué que cette petite phrase le laisse paraître puisque nos vélos font respectivement 40 tonnes), un papy s’arrête et nous regarde puis repart, lassé du spectacle ! A la fin du montage, on s’éloigne, on regarde. Du coup on a tout démonté et mis les vélos dans le coffre.
    La route est interminable jusqu’à Niort, il faut dire qu’Elsa habite à l’autre bout de l’univers !
    Une fois arrivées, on fait une petite révision rapide des vélos, ma roue avant est dégonflée. Je m’arme de la pompe et au bout de quelques minutes je demande l’état de mon pneu à Audrey, sa réponse : « ça chauffe ! » ça chauffe Audrey ? Tu es sure ?
    Le regonflage du pneu est plus compliqué que prévu, on s’est rendu compte que ma chambre à air était pincée sous le pneu. On doit tout démonter. Sauf que le démonte pneu est porté disparu depuis l’année dernière avec toutes les péripéties d’Audrey et ses pneus. On va voir un tuto YouTube. On s’y met à 3 + un tournevis et après un très long moment et des noms d’oiseaux lancés à la volée, on démonte et remonte le pneu. En remontant le pneu, j’aperçois des micros déchirures sur mon pneu et les paroles de Guillaume de l’année dernière me reviennent à l’esprit : il a vu ses déchirures et m’a dit que pour l’année dernière ça passait mais je devrais pas tarder à le changer à mon retour. Loupé du coup ! Il commence bien ce périple !
    On finit mon vélo et passe à celui d’Elsa. Elsa bidouille, je gonfle le pneu arrière et Audrey part commander le repas du soir. Chacune a son domaine de prédilection, Elsa et la mécanique, Audrey et la bouffe, reste le mien… le pompage !
    On range nos bêtes de compet, le livreur arrive, on passe à table. Cette année nous attend un challenge physique mais surtout mental. La chaleur va faire des ravages les prochains jours et nous, on sera en dessous à pédaler. Et une nouvelle variante s’ajoute à notre aventure, les feux ! Parce que soyons honnête, le délire d’être brûlée vive, on le laisse à Jeanne d’Arc.
    Audrey part au toilettes, on continue de papoter puis grand silence. « Audrey tu fais caca ? …. Oui » Ah pardon ! On la voit revenir quelques minutes plus tard, elle nous informe que les toilettes sont indisponibles en raison d’une crotte persistante. 3 chasses d’eau plus tard, la coquine est toujours là ! Vous connaissez la solution pour une crotte persistante ?
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  • La dune du pilat

    2022年8月10日, フランス ⋅ ☀️ 32 °C
  • Arrivée J1

    2022年8月10日, フランス ⋅ ☀️ 30 °C

    Avant d’entamer nos péripéties du jour (et dieu sait qu’il y a de quoi papoter !), revenons sur THE événement d’hier. N’oublions pas que je vous ai laissé sur un suspense insoutenable et que vous êtes en haleine depuis. La crotte persistante ! Audrey a t’elle réussi à la faire partir ? La réponse est oui ! Elle a tiré la chasse d’eau et vidé une bassine d’eau en même temps. Ça marche ! Depuis qu’on partage un pot de vaseline, on est devenu très intimes !
    On tient à vous remercier pour toutes les solutions que vous nous avez apportées et on tient à vous les faire partager si jamais vous rencontriez un problème similaire : Marion reste dans le classique et l’obstination et s’en tient aux chasses d’eau, Elodie se la joue douceur en ajoutant du shampooing dans les toilettes pour la faire glisser pendant que Christian pense pragmatique et propose de l’emballer dans du pq si elle est molle et la fractionner si elle est dure. C’est cadeau, le partage est une des valeurs fondamentales de notre voyage.

    Revenons à nos moutons ! Réveil 5h50, lever 6h ça pique !! Le départ était prévu à 6h15 pour un train à 6h37. Audrey stresse et devient une horloge parlante : les filles il est 6h17; les filles il est 6h21. 6h25 on enfourche nos vélos et nous voilà parties !
    5 min de retard sur le Premier train Niort -> Saintes, 30 min de correspondance, on prends un petit déjeuner et je découvre avec horreur que nous avons quitté la France pour entrer au pays de la chocolatine. Quel scandale ! Elsa est missionnée d’aller les chercher, elle demande des pains au chocolat, ça passe. Ils sont pas si mauvais que ça à Saintes.
    On attend notre deuxième train pour Bordeaux quand nous entendons une annonce. Le train à destination de Bordeaux partira avec 25 min de retard en raison d’un incident de personne. Ok. La correspondance de Bordeaux est d’1h. Jusqu’ici tout va bien.
    On s’installe dans le train. Difficilement vu le peu d’effort de la part de la SNCF à favoriser les trajets en vélos. Il y a des choses qui changent pas !
    On s’assoit sur les strapontins. Je me relève pour ouvrir la porte, j’oublie que les strapontins se relèvent, je me rassois. Par terre donc ! J’ai un peu mal au dos ! La petite voix nous annonce finalement un retard de 30min puis 40 pour finalement partir avec 35 min de retard.
    Au cours du trajet, nous sommes obligées de déplacer les vélos, j’attache mon casque à ma selle pour pas qu’il tombe. Audrey me regarde et avec tout le sérieux du monde « mais il va te gêner quand tu vas t’asseoir sur ton vélo ? » elle est mignonne ! Je tente d’accrocher mon casque à la roue oubliant que je dois manœuvrer et faire rouler mon vélo. Moi aussi je suis mignonne ?
    A Montendre, on nous annonce rester à quai quelques minutes pour la régulation de trafic. Puis 2 arrêt en milieu de voie entre St Marlens et St André de Cubzac.
    Notre 3eme train part à 11h04 voie C. On débarque à 11h08 voie 9. On regarde les écrans, il a 5 min de retard. L’espoir est là ! Nous descendons les escaliers, traversons tous les souterrains, rentrons dans la gare, traversons les 3 halles, remontons sur les quais, traversons les voies (tout ça en courant et portant nos vélos bien sur) . On arrive sur la voie C. Elle est vide. Vous sentez ? Il y a une odeur non ? Ah oui ! Le seum !
    Par contre, on se rend compte que l’adrénaline et le stress nous donnent des ailes. Nous qui, d’habitude, galérons comme jamais à porter nos vélos chargés dans les escaliers, là ils touchaient pas le sol ! Pas de besoin de redbull !
    Un tour aux toilettes publiques et quelques maladies chopées au passage, on revient sur le quai pour se rendre compte que notre prochain train a changé de voie. On repart donc, traverser les quais, descendre, traverser les halls, remonter les autres quais pour finalement monter dans le train suivant qui pour le premier de la journée part à l’heure ! Un arrêt au milieu de la voie réveille des traumas fraîchement acquis mais on arrive sans encombre à la Teste de Bûche. Enfin presque sans encombre … On s’est quand même fait une frayeur au moment de descendre du train. Il y avait 7 vélos dans le wagon, 3 empilés sur les nôtres et un dans les chemins + les gens. On a dû manœuvrer balancer les sacs pour éviter qu’ils partent à Arcachon sans nous mais on a réussi !
    On est à la gare, Elsa met le chemin dans le GPS et nous annonce un niveau expert pour l’étape à venir. Pardon ? Niveau expert ? Tu es sure ? On achète nos sandwichs et je découvre que le beurre est doux. La Bretagne me manque déjà !
    On chausse nos casques. Oui on chausse pas des casques, mais si vous avez d’autres idées on est preneuse. Les meilleures idées seront annoncées demain. On aime bien ce nouveau mood interactif. A ce train la, on vous organise un jeu concours d’ici la fin du périple ! Les classiques style mettre ou enfiler ne marchent pas 😉
    On part direction la dune de Pilat, une première pour moi. Il fait une chaleur infernale, notre eau est chaude et le paysage … c’est moche. Le ton de ces résumés se veut joyeux et sur l’humour mais là c’est véridique. C’est moche. Tellement moche que j’ai même pas d’autres mots. Les arbres sont brûlés, du sable a été mis le long de la route pour arrêter le feu. C’est moche.
    On arrive à la dune. On fond littéralement de chaleur. On tente la montée, arrive en haut, la vue est incroyable. Par contre, on voit aussi plein de départ de feu et des énormes zones d’arbres brûlés. La vue fait un peu pitié !
    On descend (beaucoup plus vite que la montée) et on se concentre sur l’itinéraire. Le plan A est fermé, notre plan B est en train de brûler. On tente le plan C.
    En pédalant, on fait nos commères un peu mauvaises « c’est qui qui a pété dans le train ce matin selon vous ? » « mais vous avez vu les pieds du mec là ? » « la mamie était vraiment mignonne ! » Comme quoi, on est pas que mauvaise. On arrive dans une ville, la piste cyclable se termine et je lance « les filles on fait le trottoir ? » Pas de panique ! On a pris le trottoir, on l’a pas fait.
    5 km de pédalage sur le plan C, on se rend compte qu’on se dirige droit vers un feu. On passe donc au plan D. Ça fait quand même beaucoup de lettre ! On se coltine une départementale sur laquelle les gens roulent comme des malades. Elsa se traîne, ça lui ressemble pas, c’est la championne espoir normalement. On continue de rouler sur la départementale, Elsa toujours à la traîne. « Mais mon pneu est pas crevé ? » Si. Il était complètement à plat, c’est pour ça qu’elle se traînait ! Sauf qu’on est sur le bord d’une départementale, les gens roulent à 90 voir plus et la prochaine ville est à 6km, ce qui est pas énorme en soit, mais avec un pneu crevé, c’est juste impossible. On tente de regonfler en espérant que ça tienne au moins un ou deux km mais en 2min plus tard, Elsa est à nouveau à plat. Un vélo nous double, on le tope espérant de l’aide mais le mec ne parle pas français. On décide de s’arrêter quelques mètres plus loin à l’ombre et surtout sous la fumée, on ne sait pas où est l’incendie mais sûrement pas très loin de nous. On appelle des taxis et au bout du 3 eme appel, un mec prends notre position et nous dit qu’il arrive dans le quart d’heure qui arrive. La fumée s’épaissit, Audrey se fait arroser de cendres. Les nerfs sont à vif. J’ai pleuré. Le taxi arrive, on charge les vélos, s’installe dedans. Je relâche quelques larmes. On était sur une journée de la loose ++ et on est à bout de nerfs ! Le mec du taxi nous raconte les pins, les incendies, les coupes feu et nous assure qu’il y a peu de risques pour demain, notre Biscarrosse -> Mimizan.
    Le taxi nous dépose au Airbnb, Elsa monte chercher les clés de la cave. La serrure est compliquée, Elsa jure mais ouvre la porte. Elle redescend, on met les vélos à la cave et on monte à l’appart, on galère à nouveau avec la serrure mais on réussi à rentrer. On boit un coup et on se motive à partir faire les courses. Pour éviter la serrure compliquée, on ne la ferme pas. On commence à descendre et un coup d’esprit me traverse. On a pas fermé la serrure chiante mais c’est quoi la poignée ? Une qui se lève/descend ou une qu’on doit ouvrir avec la clé ? Dans le doute, je demande à Audrey si elle a bien pris les clés ? « Bah non, on a pas fermé à clé la porte, ça sert à rien de prendre les clés ? » Je vais voir le type de poignée. Vous devinez sûrement que c’est le second type. Celui où on a besoin des clés pour ouvrir la porte même si c’est pas fermé à clé. Et les clés à l’intérieur de l’appartement donc. Non nous n’avons pas poussé Audrey du quatrième étage. Mais on avoue que l’envie était bien là ! Elsa pense avoir la solution. Sur le jeu de clé de la cave, il y a une clé qui ressemble à la clé de la porte d’entrée. On essaye, c’est dure mais on n’ose pas forcer de peur que ce ne soit pas la bonne clé et qu’on casse tout. On appelle les proprios, ils sont à 40min de route et ne peuvent pas venir nous dépanner mais nous confirme que c’est bien la bonne clé, tout en précisant, qu’ils sont étonnés, personne ne s’est jamais plaint de la serrure. On force et on finit par ouvrir la porte. Mais soit on est des lopettes, soit les autres locataires sont Hulks

    On part faire les courses, on ne trouve pas d’outils ou de démonte pneu mais on prends de la bouffe. Et du chocolat. On rentre à l’appart, on veut démonter la roue d’Elsa pour changer la chambre à air à l’appart. Il nous faut une clé plate. On en a pas. On appelle Guillaume. Les filles topent un monsieur dans le hall, il nous prête une pince. Guillaume nous guide pour enlever la roue et grâce à lui, on réussi à l’enlever. On remonte et sur conseil de Guillaume, on remplace le démonte pneu par une fourchette et en 2/3 mouvements, la chambre à air est changée. C’est qu’on commence à avoir le coup de main.

    Bilan du jour : 1h de retard sur les trains, 1 train loupé, 1 pneu crevé, 1 taxi pris et 30 bornes au compteur.
    Sur ce ! Bonne nuit !
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  • Arrivée J2

    2022年8月11日, フランス ⋅ 🌙 28 °C

    C’est parti ! Aujourd’hui on est remotivées. On prend le petit déjeuner, fait nos bagages, on prend la roue d’Elsa toute gonflée et on est prêtes à en découdre. On sort le vélo et on suit les consignes de Guillaume données la veille. On a rendu la pince du monsieur hier soir mais c’est pas grave, on revissé les boulons à la main. En 2/3 mouvements, la roue est remontée, on sort, fait notre petit selfie de départ et c’est parti. Et non ! Faux départ. Nos gros bras ne sont apparemment pas si gros que ça puisque la roue d’Elsa se balade ! Audrey part toquer aux portes et revient en courant, une dame lui a prêté des pinces. On resserre, Audrey repart avec les pinces et revient avec une carte des témoins de Jeovah et en ayant fait la promesse d’aller faire un tour sur le site!
    On récupère des petites pistes cyclables et routes secondaires ombragées et sans voiture et on se souvient enfin de ce qu’on aime dans la Velodycée. Elsa nous raconte qu’hier elle a entendu une conversation entre une mère et son fils. Le petit garçon lui a demandé pourquoi il y avait des arbres pas de la même couleur que les autres (les brûlés). La mère a répondu que c’était normal et que c’était pas la même espèce d’arbre … Est ce que quelqu’un peut m’expliquer où on va avec des gens comme ça ?
    On s’arrête au lac de Parentis pour un petit goûter et allons faire trempette dans le lac, on est détendues, on est bien ! On a surtout aucune idée de l’après midi qui nous attend !
    On prévoit de rouler jusqu’à St Eulalie, prendre à manger et tracer vers Mimizan pour passer l’après midi à la plage. On passe à Gastre, on se ravitaille en eau et on repart. La route avant St Eulalie est une départementale droite et en plein cagnard. Elle nous crève. Pas que nous d’ailleurs. La roue d’Elsa aussi. Encore.
    On persiste jusqu’à St Eulalie, prenons un sandwich et après l’avoir mangé, on se remet à la mécanique. On essaie de comprendre ce qu’on a foiré hier ? La chambre à air est neuve, on a nettoyé le pneu hier pour enlever tous les résidus … on comprend pas. On regarde les dépanneurs, le plus proche est à 9km. On décide d’alléger Elsa, Audrey récupère un de mes sacs et moi les sacs d’Elsa. Qui pèsent à peu près 110kg. Sans exagération. Elsa a pris sa maison dans ses sacoches.
    On regonfle le pneu d’Elsa pour qu’il tienne le plus possible. Je n’ai jamais autant pompé de toute ma vie, mon bras est sur le point de doubler de volume mais je pense qu’il y en a un qui sera content de me voir rentrer après ça ! De son doigté impeccable, Elsa ferme la valve et on repart.
    Elsa se rend compte qu’on a oublié de lui remettre ses freins. Mais bon ! Elle a une roue crevée, c’est pas comme si elle avait besoin de frein … 2km plus loin on s’arrête pour regonfler le pneu d’Elsa. Je m’arme de ma pompe, m’installe par terre, je la tire et c’est le drame ! La pompe se casse en deux …. On la rafistole, constate qu’elle marche quand même moins bien. On va voir un tuto YouTube pour monter la deuxième pompe qu’on arrive pas à faire fonctionner mais Audrey réussi. Avant de repartir, Elsa et Audrey me disent qu’après l’épisode la pompe, elles sont inquiètes pour Pierre (mon copain) mais je leur assure que je peux être beaucoup plus délicate !
    On se re arrête 2 km plus loin pour à nouveau gonfler le pneu. Impossible ! On entend le pneu se dégonfler à peine la pompe enlevée. Il nous reste 4 km. On va les faire à pied. Elsa part devant, avec Audrey on regarde sa trousse de secours vélo pour voir si on trouve quelque chose pendant que j’envoie un message à la dame de l’Airbnb pour lui dire qu’on a absolument aucune idée de l’heure à laquelle on va arriver vu la situation. On repart sur nos vélos pour rattraper Elsa. Mais c’est que même à pied, elle nous fume !!
    On est à pied, on papote, les cyclistes nous dépassent, disent bonjour et se cassent. On est au top de la solidarité !
    On passe devant un golf. L’herbe est d’un vert impeccable. Comme quoi, on est pas tous égaux face à la sécheresse !
    On arrive enfin à Mimizan ! On trouve la boutique, elle ferme à 16h faute de personnel et il est 17h… Heureusement le monsieur est gentil, il prend le vélo d’Elsa. Avec Audrey, on attend dehors avec les vélos et Elsa patiente près de l’atelier pour mettre la pression comme dirait ma mère. Mais on est tenu au courant de ce qu’il se passe : Elsa nous envoie des messages : il met la chambre à air, il revisse le boulon, la roue tourne…
    Le problème venait de 2 choses, le revêtement de la jante qui s’est déplacé et qui abîme la chambre à air et un trou près de la valve car on a pompé comme des bourrines. Petit message spécial pour Pierre: t’inquiètes pas, mon retour va bien se passer.
    Avant de repartir, il nous explique que les petites valves, c’est pas ouf, regarde mon vélo et voit que j’en ai une à l’avant. Il l’a bouge, resserre le petit boulon et on repart. 100m plus loin c’est moi qui crève ! J’ai les nerfs. J’ai pleuré hier, là j’ai juste envie de hurler. Mais hurler ! Sauf qu’on est en plein centre ville et aussi tentante qu’est l’idée d’abandonner mon vélo, je ne veux pas finir en HP. On change la chambre à air et rapidement parce que l’habitude est bien là ! On repart mais je suis colère comme dirait Elsa !
    On arrive au Leclerc, on ne trouve pas le rayon vélo, on demande à une dame (prenez une petite voix agaçante et aiguë dans votre tête) « c’est plus loing. Comment ça plus loin ? C’est plus loing, c’est plus loing! » mais en fait je vais devenir violente là ! Audrey s’inquiète, elle est en brassière et a peur de se faire jeter du magasin. Je lui répond que vu mon état, je fais un scandale et elle reste dans le magasin !
    On arrive enfin à notre logement à Mimizan, une petite roulotte trop mignonne avec des hamacs et … surtout … ma passion dans la vie … la pomme de douche qui fait de l’eau en haut et qui nous tombe dessus. J’adore ! Ceux qui nous suivent depuis le premier voyage le savent, j’ai développé cet amour aux Sables d’Olonnes!

    Je me pose dans un hamac, Audrey va prendre sa douche. On l’entend de la douche « oh non ! La pomme du haut ne marche pas ! » je me redresse et passe la tête dans les cordes, je regarde Elsa le cœur fendu. Elle me rassure et me dit d’attendre un peu, c’est peut être qu’Audrey ne sait pas la faire marcher. Effectivement ! Quelques secondes plus tard, on entend « Ah mais si c’est bon ! » Je suis rassurée !

    Bilan du jour : 43km en vélo, 4 à pieds, 2 chambres à air et 1 pneu changés.

    Concernant les propositions alternatives à « chausser le casque » nous avons reçu :
    Se casquer la cervelle
    Revêtir le casque
    Empoigner le casque
    Faire peter le casque
    Mais notre pref est de se couronner parce qu’on est des princesses guerrières ! Merci Océane 😘 et bravo !

    On a également reçu un petit défi de la part de Marion : aller dans le vrai pays de la chocolatine et demander un pain au chocolat sans se faire jeter de la boulangerie. Mission acceptée !

    Pas de petit jeu aujourd’hui mais on a quand même besoin de votre aide ! Envoyez un max de bonnes ondes, de pensées positives, de prières, on bouffe à tous les râteliers et on fait pas les difficiles, balancez, on prend !
    Et on prend aussi les petits défis si vous voulez nous en lancer, faites pas les timides, on prend toutes les propositions !
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  • Arrivée J3

    2022年8月12日, フランス ⋅ ☀️ 33 °C

    Pour ceux qui ont la flemme de lire le résumé, mon petit frère a la solution ! Oratlas, vous copiez collez le texte et le site le lit pour vous. Alors ! On vous propose pas ça à la légère. On a testé et on vous recommande l’accent québécois, il vaut le détour !!! Et on dit merci Ewen! Et en plus, ça lui donnera l’occasion d’entendre son prénom en québécois !

    Après la journée passée hier, on a qu’une hâte, c’est se poser et prendre l’apéro. Vous saviez que Tchin en japonais ça veut dire penis ? Évitez de dire Tchin-tchin si vous y aller vous passerez pour des cons à dire penis penis !
    On regarde les trajets pour demain. On a un premier trajet à 59km flaggé pentes très raides et un second avec 13km de plus mais des pentes modérées. On est hésitantes, on ne sait pas quoi faire. On regarde le dénivelé, le premier pente raide est à 123 et le second pente modérée à 193… bon bah le premier du coup ?
    On mange et on part se coucher. Je vais dans la sdb pour me laver les dents quand je l’aperçois. L’araignée. Énorme, une mygale le truc ! Je crie, Elsa et Audrey arrive, Audrey nous tend sa tongue, je laisse cette honneur à Elsa. Sauf qu’elle se débine et refile la tongue à Audrey. Qui se débine aussi. J’ai pas le choix, je dois le faire, je tape. Sauf que je la fais juste tomber, maintenant elle se balade sur le sol je recrie, Elsa arrive marche sur la tong et écrase l’araignée. Quel travail d’équipe !

    Au réveil, on découvre les consignes de la roulotte et on y découvre un avertissement pour les sangliers. Et nous tranquille la mouette on a dormi la porte ouverte ! On va récupérer notre linge qui est à sécher depuis la veille. Je découvre dans ma serviette une bête énorme ! Encore plus grosse que la mygale ! Je crie, encore une fois Elsa vient à la rescousse, prends ma serviette et se débarrasse du monstre. Audrey nous apprend que c’est un carabe, Jonas déteint vraiment sur elle !
    On fait nos sacs, un peu de ménage et avant de partir une petite prière au bouddha de la roulotte pour lui demander que tout se passe bien pour le reste de séjour et on dit merci à la fin parce qu’on est quand même polies ! On a bien reçu vos pensées, la maman d’Audrey nous a envoyé un trèfle à 4 feuilles, Elo a promis de mettre un cierge à St Anne d’Auray et de réciter « Je vous salue Marie », Marion pense que le petit jesus est en train de nous tester et nous envoie des bonnes ondes, Quentin a appelé Kevin Lapine (comprendra qui pourra), Pierre nous fait double dose en nous envoyant des ondes positives et des prières, Cindy nous a interdit d’avoir un discours pessimiste et nous a promis que le lendemain serait meilleur et Lydie nous envoie des ondes positives.
    C’est l’heure de se mettre en route, je me sens pas bien, j’ai une boule dans la gorge et un poids sur la poitrine, j’angoisse clairement ! On prend la route, on fait une petite descente et Audrey propose de crier un coup en la descendant pour évacuer la merde. Bordel ce que j’ai lâché ! Je suis sure que même en Bretagne ils m’ont entendu !
    2km plus loin on est à Dias. On se félicite, on vient de passer 2km sans aucun souci, c’est beau ! On continue notre chemin sur une nationale, je surveille tous les cailloux et prends soin de tous les éviter. Oui oui, j’en suis à ce point là ! Je peux vous dire qu’il y a beaucoup de cailloux sur une route.
    On arrive à Mezos, passe à l’épicerie acheter 2/3 trucs et Elsa nous annonce qu’il nous reste le même nombre de km qu’on a fait hier (avec la partie à pieds en espérant être sur nos vélos aujourd’hui). On quitte Mezos, on arrive sur un chemin plein de gros cailloux. Nos vélos mettent du leurs, on les encourage, leur dit des mots d’amour, on pense au petit bouddha, mais ils savent qu’ils risquent des revoir les pompeuses bourrines au premier écart ! Fini les cailloux, on est sur du sable. Mais pas un chemin sableux. Du sable comme à la plage. On a moins de risque de crever mais c’est normal puisqu’on n’avance pas ! Elsa s’énerve, donne un coup dans sa pédale si fort qu’elle fait dérailler son vélo. La pause s’impose ! On retourne le vélo d’Elsa, elle remet la chaîne. On décide de prendre du melon histoire d’avoir un peu de sucre dans le sang. Elsa a les mains tellement degueu que c’est Audrey qui doit lui donner à manger. Pas de panique, on a les photos !
    On a mis 1h à faire 3km. Oui oui … On sort enfin de la forêt et tombe sur une piste cyclable goudronnée. Audrey annonce être à deux doigts de baiser le sol ! Je pense que Jonas lui manque beaucoup beaucoup ! Pas besoin d’attendre de lui lire le résumé, je l’entends déjà dire « mais non ! Pas baiser comme ça !!! »
    Elsa déraille une deuxième fois. Quand c’est pas les pneus, c’est la chaîne !
    On continue notre route et enquillons les km. Audrey nous regarde « vous voulez pas qu’on parle de cul ? » Eh bah go ! Par pudeur, nous ne dévoilerons pas les détails de cette conversation. On fait une pause Yop a lesperon quand un mec s’arrête à notre niveau (comme Elsa, Elsa Niveau. Ouais c’est nul !) et nous demande si on a une pompe. On hésite, on s’est dit qu’on ne sortait plus les pompes aujourd’hui ! Mais comme on est trop mignonnes, on lui donne quand même. Elsa est admirative de son coup de main (ou de son coup de pompe) et a même lâché des filets de bave ! Allez les filles, on repart dans 12km on est à Taller pour manger, on tartine !
    Petite pause pique nique près du lavoir. Je regarde mes bras, me demande si cet air foncé est du bronzage ou de la crasse. Pour en voir le cœur net, on va se passer un coup de frais au lavoir. Je pose ma chaussure sur le bord du lavoir, secoue ma chaussette (vous voyez la catastrophe arriver ?) puis glisser. Heureusement que j’ai un peu de réflexe, je l’ai rattrapé au dernier moment ! Et info capitale, c’était pas de la crasse mais bien du bronzage.
    Avant de partir, on Check nos pneus, il y a des situations qui marquent et on passe prendre de l’eau, on trouve un musée avec des robinets extérieurs. On prend l’eau en espérant très fort qu’elle est potable. Pour l’instant, pas de degats intestinaux à déplorer ! On repart et pour motiver les troupes, on met de la musique, on donne la meilleure performance, mêlant chant faux et choré pas folichonne. Elsa a dû en avoir marre de nous entendre car on s’est pris de l’eau dans la tête avec Audrey. Aucun sens artistique !
    Un petit papillon arrive et me tourne autour. Je pense que c’est petit bouddha ou un des jdieux que vous avez invoqué pour nous qui essaye de nous envoyer un message pour nous prévenir que tout irait bien ! On arrive à une intersection. Tout droit un chemin ombragé, à droite, une route en plein cagnard. On a pris la route. On en est au point de préférer mourrir de chaud plutôt que risquer de repartir sur du sable.
    On finit par arriver à St Paul les dax, la musique est en marche. On double 2 petits jeunes. La musique en marche est « voulez vous coucher avec moi ». Ils n’arrêtent pas de se retourner me regardant avec un sourire. C’est gênant …
    On finit enfin par arriver à l’hôtel sans aucun problème ! C’est le premier jour où on a pu vraiment rouler ! Elsa et Audrey partent à la réception pour récupérer notre chambre. Ils parlent du petit dej, Elsa tente un « pain au chocolat » mais la réceptionniste ne relève pas. Deso Marion, on retente demain !

    Bilan du jour : 63km et pas de crevaison !!!

    On rentre dans l’appart, regarde par la fenêtre et voit 8 mecs au bord de la piscine en train de bronzer. Il est bien cet hôtel !
    Une petite douche et direction la piscine. On a fait que des villes côtières + des lacs et la première fois qu’on se baigne c’est à Dax dans une piscine. Un comble !

    On remonte dans la chambre, je vais dans l’ascenseur, appuie sur le bouton 4 et me met dans les portes pour attendre les filles. Elsa arrive, je me décale, elle rentre pas, les portes se ferment. Je suis partie. Elsa a pensé à un dysfonctionnement de l’ascenseur et a appuyé sur le bouton en appelant « Emeline, Emeline ». Et moi j’ai fais l’aller retour parce que c’était Audrey qui avait les clés.
    On décide de manger au Buffalo. On arrive, prend la carte. Elsa, cette enfant, nous lance un regard malicieux et nous montre la carte « meilleur avec les doigts » Insortable !
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  • Fin de journée 4

    2022年8月13日, フランス ⋅ ☁️ 24 °C

    On commence ce résumé avec un petit quizz! Depuis quelques jours, Elsa nous apprend le patois 2 sevrien, je vous donne 3 expressions, à vous de me donner le sens :
    Je bronze de peur
    La since (et vous avez de la chance, j’avais écris la sens, Elsa m’a corrigé …)
    Tu fermes et tu barres
    Le recours à Google est interdit et on est désolées pour la descrimination mais on ne prend pas les réponses des 2 sevriens.

    Aujourd’hui c’est jour off pour profiter des Ferias de Dax. On s’est fait réveiller cette nuit à 6h par nos voisins du dessous, on est ravies, j’ai même cru qu’ils étaient rentrés dans la chambre vu le boucan ! On se rendort pour se réveiller à 8h30. On a une heure avant le petit dej alors on traîne et on va voir le programme des Ferias. On voit une novilladas sans picadero à 11h. Je vais checker ce que c’est sur internet et je vois que c’est sans piqûre. Pardonnez notre naïveté mais on a pensé à des jeux de vachette. Pas du tout. C’était une corrida. On a vu le taureau mourrir devant nous. Enfin si ça avait été aussi rapide on aurait préféré. En fait on a vu le taureau se faire piquer, saigner, se faire enfoncer l’épée, cracher du sang, agoniser et se faire achever avec le poignard. On est restées 10min dans les arènes et on est parties au moment où les chevaux allaient traîner le taureau mort. On est choquées et on a besoin de temps pour se remettre.
    On mange assez tard à 14h30, même Audrey avait l’appétit coupé. Pour ceux qui connaissent Audrey, vous vous imaginez son état, car ne pas avoir faim ça lui ressemble quand même pas du tout ! On se fait la réflexion qu’on est un peu déçues car on trouve que ça manque d’animation en journée mais on décide de prendre un smoothie et d’aller faire un tour en ville. On trouve le stand des gymnastes de Dax. Les filles sont très jeunes et pas débrouillardes du tout! On dérange une fille sur son téléphone pour lui donner notre commande, elle part la donner à ses collègues et disparaît. Les filles sont à 5 sur les shakers dont 3 qui regardent les 2 autres. On attend 10 min, on aperçoit la fille qui a pris notre commande en train de servir des cafés. On décide de partir. On se ballade dans les rues en regardant les bandas (l’équivalent des bagad pour les bretons présents). On trouve une guinguette dans un petit coin. On passe à la buvette se chercher de l’eau au sirop. La dame met le sirop dans nos verre et nous donne une petite bouteille d’eau. Je me convertie donc en herbivore puisqu’elle me met la grenadine donc mon verre avec de l’herbe et des feuilles … On regarde les gens danser, le rock, un batchata, le charleston …. Les autres générations savent quand même sacrément bien danser ! Ça me donne envie de prendre des cours ! On se pose dans un petit coin, Elsa fait la réflexion que c’est quand même pas 100% des vieux qui sont là. Les 2 dames devant nous se retournent, nous regardent. Mais je vois qu’elles se sourient, on a évité la catastrophe ! Un monsieur débarque et commence à papoter, on lui raconte notre périple, ils nous demandent nos prénoms, Elsa et moi lui donnons et il se tourne vers Audrey et lui dit « et toi mon amour ? » Attention Jonas, il rentre dans le game !

    On décide de bouger, on prend un verre et on se pose sur une pelouse. Le ciel s’assombrit, Elsa va checker un appli de météo heure par heure, on a entre 1h30 et 2h avant que ça pète. On essaye de savoir ce qu’on mange ce soir. Audrey veut manger léger et propose … des lasagnes… On se décide finalement sur un risotto de coquillettes (ou un coquitto si vous préférez) et c’est Audrey qui sera en cuisine !
    On prend un dernier verre. Nous on voulait pas mais on voulait les verres de l’édition 2022 vous comprenez… Sur le chemin pour aller aux courses, je fais des petites pauses pour boire la sangria. Audrey se moque de moi et dit qu’Elsa boit en marchant. Mais normal, Elsa a un verre greffé à la main, c’est pas étonnant qu’elle arrive à marcher et boire !
    En sortant des courses, Elsa checke son appli, la pluie et l’orage arrive dans 15min. On a 17min jusqu’à l’hôtel. C’est chaud ! On presse le pas. A quelques mètres de l’hôtel, on commence à sentir la pluie. Je DÉTESTE la pluie. Je sais, je vis en Bretagne sauf que chez nous, c’est du crachin. Là on est dans le sud, c’est la canicule depuis des semaines, ce qui va nous tomber dessus c’est une douche ! On finit les derniers mètres en courant et on arrive dans l’hôtel au moment où les choses deviennent sérieuses ! On monte dans la chambre, on ouvre la porte et on découvre la pluie qui tombe à torrent sur le balcon, très contentes de l’avoir évitée. Puis on réalise qu’on a laissé toutes nos affaires sur le balcon. Du coup on s’est mises à courir.
    On prend nos douches et Elsa et Audrey partent faire leurs lessives, Audrey nous appelle, l’eau est noire, celle d’Elsa l’était aussi. On est quand même sacrément degueu en fait ! A mon tour de faire la mienne mais il me reste pas longtemps pour finir mon résumé et j’aimerais finir. Audrey me presse, elle a faim. Je vais donc faire ma lessive. Une copine d’Elsa réclame le résumé. Je lui dit donc de voir avec Audrey. Audrey se retourne de ses fourneaux et menaçant Elsa de sa cuillère en bois, lui dit qu’il y a des priorités dans la vie ! Mais j’avoue que le coquitto était incroyable !
    Bilan du jour : 10km à pieds, 18 verres à 3, 1 réveil nocturne et une journée off qui fait sacrément du bien !
    Allez ! pénis-penis !
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