Via Turonensis

Ayant pris mon temps au Berceau puis à Dax, je n'ai pas pu effectuer une grosse marche aujourd'hui.
Toutefois j'en ai profité pour rencontrer de nombreux promeneurs du coin, avec qui j'ai pu partager un bout de chemin, un bout de vie.

Peu avant Cagnotte, en haut d'une colline, j'ai été époustouflé par le paysage (malheureusement pour vous mon téléphone n'est pas aussi performant que ma vue). Voilà les Pyrénées, jadis les portes de l'Empire, j'entends au loin Roland qui sonne l'olifant !
La neige est là, dans les hauteurs de la montagne, mais le Col de Roncevaux et la Traversée de l'Empereur semblent encore pratiquable.

Le terrain plat est derrière moi, les Landes de pins et de maïs, tirées à l'équerre et au cordeau, ne sont plus. Me voilà dans les contreforts des Pyrénées, remontant le Gave à sa source.
Terrains vallonnés et grosses montées sont devant moi.

La vue des Pyrénées m'a époustouflé. Ce fut un peu comme à chaque fois que je retrouve la cathédrale de Chartres. Celle-ci est époustouflante, belle, rayonnante. Un génie de l'Homme, donc en fait de Dieu !
Les Pyrénées sont tout aussi époustouflants, beaux, rayonnants !
La montagne protège notre frontière physique, la cathédrale protège notre âme !

Ultreïa !

N'ayant pas marché ce matin afin de suivre la messe, je me retrouve à mi-chemin, entre deux étapes du chemin balisé. Peu importe, je n'ai pas envie de marcher de nuit. Dans deux jours, je devrais avoir une plus petite étape qui me permette de finir à Saint Palais (sauf si cette dernière est petite du fait du dénivelé...). Mais peu importe, il faut se décider et prendre son temps.

(Il semblerait que je n'ai pas de réseau et cette empreinte partira donc plus tard...)Læs mere