Honda dernière étape

Après ces presque 3 semaines actives et avec un temps pas toujours très clément, il est temps de se reposer. On décide donc de louer une maison avec piscine dans une petite ville du nom de HondaLæs mere
Après ces presque 3 semaines actives et avec un temps pas toujours très clément, il est temps de se reposer. On décide donc de louer une maison avec piscine dans une petite ville du nom de Honda située à 400m d'altitude et donc réputée avec un temps chaud et plutôt ensoleillé.
On passe les trois derniers jours des parents en Colombie à profiter de la piscine (même sous la pluie), à beaucoup cuisiner (surtout Télio) et surtout à se gaver de fruits exotiques en tout genre avant le retour sur le vieux continent. Même pour nous le temps est compté il ne nous reste qu'un mois avant le départ.
Pour notre dernier jour ensemble c'est retour à Bogota, Sylvie se fait le même tatouage que Télio et moi (!!) avant de monter dans l'avion. Telio reste encore quelques jours à la capitale tandis que de mon côté je prends un bus de nuit direction Medellín (ou presque).Læs mere
Après Salamina, direction Murillo. Un village perché à presque 3000m d'altitude. Pour une fois y aller n'est pas si compliqué : on prend juste 2 bus, on monte à plus de 4000m sur les flancs d'un volcan et nous voilà arrivé.
L'objectif en venant ici c'est de faire une randonnée dans les páramos et de se baigner dans les sources d'eau chaude.
Les páramos c'est cette zone située entre les forêts tropicales et les glaciers, que l'on peut retrouver exclusivement dans la cordillère des Andes. Il sont peuplés de ces étranges plantes grasses / cactus (ils sont en réalité de la famille des tournesols) et sont nommés les frailejones.
Avec Télio on avait déjà eu l'occasion de les voir lors de notre randonnée de 4 jours dans Los Nevados et on voulait que les parents aient aussi la chance de profiter de cette biodiversité unique.
Les frailejones à l'image des palmiers de cire sont uniques en leur genre. Ils ont d'ailleurs failli être l'emblème de la Colombie avant que les palmiers l'emportent.
Normalement depuis la place centrale du village, derrière l'église on peut voir les glaciers du volcan Nevado del Ruiz et sa fumée. Malheureusement lorsqu'on arrive il pleut et tout est couvert.
Le lendemain on prévoit une visite avec un guide d'une petite partie du parc national de Los Nevados. Après un réveil à 5h du matin, cette fois on a la chance de voir le volcan. Un petit déjeuner nous voilà parti en direction du parc. Au programme : randonnée au milieu des frailejones, on passe à nouveau le cap de 4000m, cascade, lagune, déjeuner dans une finca et baignade dans une source d'eau chauffée par le volcan. Malheureusement l'eau n'est pas si chaude (27°) et l'air extérieur est bien froid (10°) on reste donc juste le temps de sentir (puer) le souffre. Puis on se rhabille en vitesse avant de redescendre au village et de faire une sieste bien méritée.
Alain et Sylvie sont contents de leur voyage en Colombie mais celui-ci n'a pas été de tout repos entre la saison des pluies, les différentes randonnées, l'altitude, les heures de bus et de jeep, le froid des montagnes... Maintenant et pour notre dernière étape ensemble et leurs derniers jours dans ce pays on a prévu d'aller dans un endroit chaud ou il n'y a rien à faire si ce n'est profiter de la piscine et manger.Læs mere
Le prochain objectif c'est les fameux palmiers de cires, emblème de la Colombie, et qui peuvent atteindre 80 mètres de haut.
L'endroit le plus connu pour les observer c'est Salento. On y est déjà allé deux fois avec Télio; c'est un magnifique village mais très touristique, certainement un des endroits les plus visités du pays. On vise donc un nouveau village : Salamina. On ne connait pas mais on a entendu et lu que c'était peu fréquenté par les touristes mais que ça valait le coup.
À la gare on nous annonce 4h de trajet : un bus et une jeep, facile ! Finalement le trajet durera presque le double (ça surprend encore quelqu'un ?). On devra prendre un bus qui nous lâchera sur le bord d'une sorte de nationale, que l'on devra traverser au pas de course pour monter dans une jeep qui elle nous lâchera dans un village en travaux et nous demandera de le traverser à pied pour prendre la jeep suivante, qu'on attendra une heure. Puis cette deuxième voiture nous abandonnera quelque part dans la brousse pour que la troisième jeep nous amène enfin à bon port. Le tout au milieu des sacs de livraison de farine, d'œufs, de végétaux, des familles et de leurs jeunes enfants, de contrôle de police... Les parents ont la full expérience colombienne ! Nous aussi d'ailleurs on ne s'attendait pas à ça.
Enfin arrivé, on pose nos valises dans l'hôtel colonial qui porte bien son nom : il est resté dans son jus. Puis on profite de l'après-midi pour se promener dans le village, on a l'impression d'être les seuls touristes.
Le lendemain on se rend dans un finca à 1 heure de route. C'est une ferme familiale dans laquelle ils élèvent des vaches, des moutons et un lama ! Mais ils essayent aussi de préserver la biodiversité locale notamment en replantant ces fameux palmiers de cire. On fait un tour guidé de 2 heures et demie avec le fils de la famille qui nous explique leur travail et la vie de ces palmiers. C'est une espèce endémique et surtout très fragile, elle a besoin d'énormément de conditions réunies pour grandir et s'épanouir (altitude, humidité, ombrage etc...). Elle pousse aussi très lentement, il lui faut presque 2 ans pour qu'une petite feuille sorte de terre et plus de 30 ans pour atteindre une forme de palmier avec tronc et feuille.
Il est possible de parrainer un palmier pour les soutenir dans leur travail de conservation et de protection de ces palmiers. On parraine donc un palmier "Nouraud" d'ici 75 ans on aura un palmier d'une taille raisonnable dans leur ferme !
Pour cette dernière soirée à Salamina, on va dîner dans un restaurant caché chez une cheffe, participante de la première édition du Master chef colombien.Læs mere
Encore une bonne journée de bus et nous voilà de retour à Jardín. Télio y revient pour la 3em fois et moi pour la 2em mais ce n'est pas pour nous déplaire.
Jardín c'est ce village authentique, entouré de nature verdoyante et exotique, de cascades, de cultures de café, c'est ce village avec cette petite place si typique, ses cafés aux chaises si droites, ses cowboys à cheval, ses maisons colorées...
Pour commencer ce séjour : randonnée sur les hauteurs du village pour admirer une cascade (et s'y rafraîchir pour les plus courageux et courageuses), observer les plantes, les oiseaux, les papillons et les libellules. On s'abrite dans un café/ mirador le temps qu'un gros orage passe et on continue le chemin au milieu des champs de bananiers.
Le lendemain c'est visite d'une finca de café, là encore c'est la 3em fois pour Télio et la 2em pour moi. Télio peut presque nous faire le tour de la petite exploitation familiale sans guide. On est plus efficace que la première fois que je suis venue, nos paniers sont presque pleins et l'agriculteur hésite à nous employer pour ramasser les grains de café ! On finit la visite comme elle a commencé ; par une dégustation de café avant de prendre le chemin du retour direction Jardín à bord d'une jeep/taxi.
Demain on doit se lever tôt (oh surprise !) pour prendre un bus (déjà vu non ?) direction Salamina.Læs mere
Un réveil matinal, un taxi et un bus plus tard nous voici arrivés à Guatape. Ce village est connu pour la Piedra de Peñol cet immense monolithe depuis lequel on a accès à un point de vue imprenable sur la region, le village avec ses maisons colorées et ses fresques sur le bas des murs, son lac et ses îles.
Histoire de se mettre en jambe pour cette journée, on commence par l'ascension des 900 marches de la Piedra de Peñol. D'en haut on a une vue imprenable sur le lac.
Malheureusement la Colombie subit une énorme période de sécheresse depuis 3 mois et puise dans ses réserves d'eau pour alimenter les habitations mais aussi pour éteindre les feux. Le lac (artificiel) est donc assez vide comparé à son niveau de novembre (la première fois où on était venu). L'eau a baissé d'environ 20 ou 25 mètres c'est assez impressionnant.
Ensuite direction Guatape pour déjeuner et surtout pour s'y promener, avant de reprendre un bus direction La Perla Negra notre hostel proche de San Rafael. Dans la propriété se promènent en liberté un cheval blanc, des canards, des oies et leurs petits, des chats et des chiens. Le cheval blanc donne un air irréel au lieu.
Télio connaît déjà l'hôstel, le lieu est réputé pour son accès à la rivière dans laquelle on peut se baigner
C'est d'ailleurs notre programme du lendemain : escalader les rochers, se baigner et lézarder au soleil sur ces mêmes rochers. On aura même la chance d'observer toute une colonie de singes se déplacer d'arbre en arbre.Læs mere
RejsendeC'est magnifique. Et toutes ces couleurs! Comme vous êtes courageux, mais effectivement la vue récompense vos efforts. Alain, j'ai cru que tu sautais de 5 mètres !!! C'est bien d'alterner efforts et farniente ! Bisous à tous . Une afficionados
Après avoir vécu comme des Robinson (à quelque chose prêt) sur la côte Pacifique il est temps de retrouver la civilisation à Medellín, 2em plus grande ville du pays.
Au programme visite de la Comuna 13, le quartier tristement célèbre pour les activités et la violence du narco trafiquant Pablo Escobar aujourd'hui reconverti en temple des arts de rue et du graffiti et surtout haut lieu touristique de la ville. On y va en fin de journée pour voir les lumières de la ville s'allumer rapidement et éclairer la vallée.
Le lendemain c'est direction La Plaza minorista hébergeant le plus grand marché de fruits et légumes de la ville. On se promène un long moment dans les allées avant de s'arrêter pour déjeuner d'une bandeja paisa. Ce plat typique composé de frijoles (haricots en sauce), de salade, d'arepa (galette de maïs), de riz, d'avocat et de protéines au choix. Après ce déjeuner bien copieux, direction la fameuse place Botero pour y admirer ses sculptures. Puis pour finir la journée on se rend au jardin botanique. On peut y admirer un panel de plantes tropicales mais aussi des tortues, des iguanes, des papillons et quelques oiseaux.
Demain direction Guatape !Læs mere
Après 2 journées passées à Bogota il est temps d'aller sur la côte pacifique. Le problème c'est que cette côte se trouve à des centaines de kilomètres à l'ouest. On doit donc prendre 2 avions, 2 taxis et un tuktuk afin d'arriver à notre hostel. Normalement avec Télio on essaye de prendre le moins d'avions possible par souci écologique mais pour aller dans cette partie de la Colombie il n'y a malheureusement pas trop le choix : c'est soit une journée de bateau (minimum) soit 20 minutes dans les airs. La première fois on y était allé par la mer, cette fois on est limité par le temps, ça sera donc l'avion.
Arrivée à Bahia Solano à la sortie de l'avion la première chose que l'on remarque c'est l'humidité. On ne se souvenait pas que c'était à ce point. On n'avait pas prévu aussi que l'on était en plein pendant la saison des pluies. Il pleut donc un peu tous les jours mais ce n'est pas dérangeant car les températures restent hautes et on peut donc profiter de la plage même sous la pluie.
Le lendemain de notre arrivée c'est les 70 ans du patriarche (coucou papa) à cette occasion on se régale du rhum 19 ans d'âge, de riz coco ainsi que d'autres mets cuisinés sur le feu qu'on a réussi à allumer sur la plage malgré la pluie et l'humidité.
Le jour suivant, c'est déjà notre dernier jour sur cette plage, on retrouve Fidel Castro et son bateau pour qu'il nous amène à la cascade du tigre. Cette cascade se jette sur la plage, mais l'intérêt c'est surtout de remonter le lit de la rivière pour sauter des rochers et se baigner.Læs mere
RejsendeQuel bel anniversaire pour Alain, qui ne pouvait guère rêver mieux. Il est heureux, plein de bisous. Sylvie, tu es resplendissante, plein de bisous à toi aussi. Bravo, Alisé, pour ton organisation, peut-être un nouveau destin ? Mais quand vas tu nous présenter cette belle aux yeux noirs ?
Retour à Bogota mais cette fois avec la famille presque au complet. Elea n'a pas pu venir elle est occupée à couver.
L'arrivée pour les parents est un peu difficile, les presque 24 heures sans sommeil et l'arrivée à 2600m d'altitude ont raison d'Alain qui reste au lit.
Avec Sylvie on va se promener dans la Candelaria le quartier historique de la Capitale pour voir ses petites maisons coloniales et colorées, ses rues pavées et ses peintures murales. Puis on est rejoint par Télio et Alain pour déjeuner dans un restaurant typique. Au menu soupe et menu del día (composé d'une protéine, de riz, de frijoles (haricot noir en sauce) et de légumes).
Ensuite on décide de monter à Monserrate, cette église qui domine la ville de quelques centaines de mètres. Pour y grimper on épargne les milliers de marches aux parents et on prend le funiculaire. En haut la vue sur la ville est magnifique, on se rend bien compte qu'on admire une mégalopole de 8 millions d'habitants, coincée au milieu d'une immense vallée.
On a aussi la chance d'observer des colibris butiner les fleurs de très près.
Le lendemain pour notre dernière journée dans la capitale, c'est journée musée. Le matin celui de Botero. L'artiste étant colombien, il a légué à Bogota et Medellín des centaines de ses oeuvres et d'œuvres de sa collection personnelle. On peut donc aussi y admirer son travail mais aussi celui de Dali, Pissarro, Delaunay, Picasso, Léger, Monet, Manet etc...
Et l'après-midi c'est direction le Musée National qui retrace l'histoire de la Colombie. Malheureusement tout est en espagnol et pas toujours facile à comprendre lorsqu'on manque de contexte sur l'historique de ce pays.
Demain direction la côte pacifique 🌊Læs mere
Après encore 3 bus, 1 taxi et une petite intoxication alimentaire me voilà de retour au Refugio.
Je suis contente d'être revenue, j'ai pris la bonne décision.
Je retrouve des copains et copines que j'avais laissé quelques jours auparavant, ils sont surpris de me voir revenir aussi vite mais sont contents.
Et je retrouve mes animaux. Le Refugio porte bien son nom puisqu'il est autant un refuge pour les grimpeurs que pour les animaux. Alexa la propriétaire accueille les animaux dans le besoin, il y a donc 6 ou 7 chiens et autant de chats donc un qui a pris l'habitude de dormir avec moi. Elle a aussi eu des singes, des tortues et des chevaux mais ce n'est plus d'actualité.
Les journées au Refugio se ressemblent ; réveil aux alentours de 7h, une heure de yoga/ stretching, petit déjeuner avec les copains, puis lecture, jeux de sociétés, courses si besoin, déjeuner, escalade l'après-midi, puis on cuisine tous ensemble pour le repas du soir. On a la chance d'avoir que des gens qui aiment cuisiner et qui aiment la bonne bouffe. On se fait donc des rouleaux de printemps, des currys, des ratatouilles, des chakchoukas, des buddha bowls, des cocktails aux fruits exotiques, des guacamoles ...
De temps en temps je dois prendre des jours de repos, grimper tous les jours ça fatigue les doigts, la peau des mains et bien entendu les muscles. J'en profite donc pour découvrir la région et notamment voir cette cascade qui coule à l'envers ! On se croirait sur une autre planète.
Finalement je vais rester un peu plus d'un mois à cet endroit. La vie est douce ici.
Télio ne me rejoindra pas mais Clémence et Sam arrivent quelques jours avant que je parte.
Je repousse jusqu'au dernier moment le départ mais au bout d'un moment je n'ai plus le choix. Les parents arrivent demain à Bogota il faut donc que je prenne le bus de nuit pour les retrouver.
C'est les larmes aux yeux et le cœur lourd que je dis au revoir aux copains, au Refugio et au Canyon de Chicamocha, un peu de hâte de retrouver Télio et les parents se glisse au milieu de tout ça.
Ce n'est qu'un au revoir comme on dit et pas un adieu. Je suis sûre de revenir un jour dans ma vie grimper ces falaises.Læs mere
RejsendeAh oui, je comprends que tu sois tombée sous le charme de l'endroit et de ses "réfugiés" !!! Comment s'appelle ce joli petit roux ? Bises
Après ces 5 jours passés à grimper je décide d'aller sur la côte caraïbe pour redécouvrir cet endroit que j'ai encore assez peu exploré. Je commence par retourner à Palomino parce qu'il y a un festival dans un hostel à 30 minutes de route auquel j'ai bien envie de me rendre.
Pour aller à Palomino je dois prendre 4 bus, heureusement je prends les deux premiers avec un copain rencontré au Refugio. Puis arrive le moment de prendre le bus de nuit, malheureusement je me trompe de bus, rate donc le mien et dois repayer le prochain qui ne part que 3h après.
Finalement après presque 20h de transport me voilà enfin arrivée à Palomino.
L'hôstel est au bord de la mer et il est habité par des créatures sympathiques : un couple de perroquets, un chouette et un iguane. Et malheureusement de beaucoup de moustiques. Je suis pas très rassurée parce que la dernière fois que j'étais sur la côte caraïbe j'ai attrapé la dengue. J'essaye donc de faire attention mais c'est compliqué, ils sont partout !
Finalement je décide de ne pas aller au festival, je ne suis plus très sûre d'en avoir envie. Et plutôt de rester 4 jours à Palomino pour profiter de la plage, de la nourriture et des copains rencontrés ici.
Je ne sais pas trop quoi faire après. Difficile de voyager seule parce qu'on est la seule à prendre des décisions. J'avais prévu d'aller plus à l'ouest pour visiter la partie qui m'est encore inconnue et trouver un spot de plongée, puis de retrouver Télio, Clémence et Sam (les copains avec qui on a voyagé un mois en décembre) au Refugio dans une dizaine de jours. En fin de compte en m'écoutant, je me rends compte que je préfère y retourner directement et les attendre là bas. Je n'ai pas très envie de bouger tous les 3/4 jours, je me vois bien rester là-bas pendant un petit moment.
Retour donc au Refugio !Læs mere
Rejsende
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Rejsende
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