J11. Dzongla 4835m - Gorak shep 5164m

Matin : 12km en 4h50 (de Dzongla à Gorak shep)
Aprem : 7.17km en 2h55 (AR de gorak Shep jusqu'à Everest base camp 5364m)

Petit dej à 7h : pancakes et tibétain bread bien copieux .
Pasan n'est pas bien : s'est pris une grosse cuite la veille dans l'autre lodge.
Départ 7h52 mais Pasan part après... il vomit et a très mal à la tête.
On part sous le soleil. Il y a un lac magnifique sous le chola tse. On revoit le groupe de français croisé à Gokyo. Ils nous disent qu'ils ont croisé un de nos passeurs entrain de vomir et qu'ils lui ont donné un Doliprane et une barre de céréales.
Arrivée à Lobuche (5030m) à 10h20. On mange une barre de céréales avant de continuer et d'attaquer un gros pierrier. J'ai énormément mal à la tête. Il faut que je m'arrête. Ça cogne +++ dans ma tête. On s'arrête de nouveau 10min et je prends un aspirine. Il y a des Buffalo et des chevaux qui montent des provisions. Il se remet à neiger. On arrive à Gorak shep (5165m) à 12h40.
Le lodge est immense. Ne semble pas propre. On rentre dans la chambre, on va dormir tous les 4. Ça sent le moisi. Il y a des panneaux solaires moisis dans la chambre. Les draps sont aussi moisis avec des traces d'humidité. C'est le reflet de Gorak shep : sale et pollué. Mais il fait chaud. On descend manger un plat de pâtes. On craque pour un paquet de Pringles à 100p roupis (soit 8€!). On ne peut pas se changer avec PJ car Pasan n'est toujours pas arrivé. Dawa est parti le chercher. Il a appelé Gyalje pour lui dire qu'il ne le trouvait pas. Gyalje nous dit qu'il va sûrement y aller aussi. Et en plus il a des soucis de famille (sa tante s'est ouvert le crane et nous montre la photo). On part siester. A 15h ça frappe à la porte : gyalse avec nos affaires. Il était parti chercher Pasan qui n'était toujours pas arrivé à Lobuche.... il est motivé pour aller à l'EBC car il y a une fenêtre de beau temps. On est partant. On part vers 15h25. On arrive au caillou du camp de base de l'everest vers 16h30. On fait des photos, on goute. On voit au loin les tentes de ceux qui vont gravir l'everest. Ça nous émeut. On fait des photos cul nuls et on rentre. La nuit tombe. On double les indiens croisés à l'aller. Pas besoin de la frontale finalement pour rentrer, on y voit assez. On se change, on va au salon. On joue au UNO et on mange une soupe. On ne va pas faire long feu, on est KO.Read more