J45: La péninsule mouillée (dixit Marco)

Réveil dans notre freecamp : ils n'avaient pas menti pour les moustiques. On en voit pleeeeeeein sur nos fenêtres, ils sont super gros en plus. Mais ils ont l'air (on se mouille pas trop non plus) pas trop agressifs. On pense qu'il y en a un qui a dormi dans notre salle de bain et pourtant quand Marco l'a occis, il ne nous avait pas encore mangé (pauvre de lui, tant mieux pour nous!).

On décolle pour rejoindre la péninsule de Banks, relief résultant d'un ancien volcan, vers la fin de matinée. Quand on y arrive...il fait.. dégueu. Qu'à cela ne tienne, c'est peut-etre une météo appréciée des pingouins? On aurait aimé les voir et il semblerait qu'on puisse en trouver dans le coin. On se met donc en route. J'avais lu sur un article sur internet que la route n'était pas terrible pour les vans & Cie. On tente quand même notre chance en se disant qu'au pire, on retourne en arrière. Ca commence mal vu la pente qu'on se prend pour commencer, mais en première ça passe. Plus loin, on tombe sur (on le savait aussi hein) le panneau qui nous dit que la route n'est pas "suitable" pour les campervans. On continue en croisant encore 1 ou 2 panneaux nous disant qu'il est conseillé d'avoir 4 roues motrices... pour finalement s'arrêter sur le dos de la colline... dans le brouillard et une fine pluie.. après avoir fait une bonne montée bien raide. On a regardé sur les courbes de niveau : une bonne descente (32%) nous attend de l'autre côté donc... on a décidé que c'était tant pis pour les pingouins. De toute façon avec cette météo, sur et certain qu'on arriverait même par à les appercevoir s'ils étaient dans le coin! Retour donc à la case départ : on redescend sur Akaroa. C'est un petit village à l'allure française assez charmant. En effet, les baleiniers français qui travaillaient dans le coin se sont dit que ce serait une bonne idée d'avoir une colonie là. Ils s'y sont donc installés après avoir acheté la péninsule aux Maoris. Ils sont arrivés avec une troupe de colons pensant s'étendre ensuite à toute l'île du sud, mais pas de bol, 5 jours avant les Anglais avaient déjà mis le grapin sur l'île. Bref, étant donné qu'il pleut, on attend un peu avant d'aller faire un petit tour dans le village; c'est donc le temps parfait pour...(non allé pas des crêpes, bien qu'on soit dimanche)..faire un gateau au chocolat! Eh oui, on a les oeufs (pas si faciles que ça a trouver), farine, sucre, chocolat, beure et le four. On retiendra en abonnée absente..la balance, bien entendu, et les degrés sur le four. Mais ce sera bon quand même.

Petit tour dans le village. On profite de la vue sur le port et des jolies petites maisons en refaisant le monde avec Marco. Et pour conclure cette journée intense en émotions, on craque notre 3è fish & chip du voyage. On commence à avoir de la bouteille héhé. Celui-ci n'était certes pas le meilleur, mais les frites de patate douce se sont bien battues.

Une fois n'est pas coutume, c'est donc tard qu'on se met en route vers le freedom camp. Initialement, dans une bonne partie de la péninsule, le freedom camping était toléré. Mais il semblerait que ça ait changé depuis (update tardif pour ma part). Les spots sont donc plutôt prisés. Obviously plus de place dans le freecamp et apparamment ça contrôle sévère (selon les commentaires des voyageurs sur les applications de camping). On tente de se rabattre sur le camping qui se situe à 4 minutes de là (Lino dort et on a aussi envie d'être surs de trouver un endroit) : plein aussi. On doit encore remonter d'une petite dizaine de minutes pour un autre freecamp où on trouvera heureusement un petit espace pour nous.Read more