• Mont-Saint-Michel

    13 Kasım, Fransa ⋅ ☁️ 16 °C

    Derniers jours en Irlande: le beau temps s’est installé et nous en profitons pour monter jusqu’à Dublin, capitale à taille humaine que nous parcourons de long en large pendant deux jours. Depuis notre dernière visite, il y a bien des années, nous avons l’impression que la ville a rajeuni (ou que nous avons vieilli 🤨), et qu’elle dégage une ambiance plus urbaine, presque universitaire. Les petites ruelles pavées, les pubs colorés, comme dans le quartier de Temple Bar, les enseignes traditionnelles, les fresques de street-art, les façades en briques rouges ou brunes aux portes colorées… On s’y perd volontiers. Sans oublier bien sûr les nombreux petits ponts jalonnant la Liffey, la rivière qui traverse la ville de part en part.
    Pour ce qui est des incontournables: la Guinness Storehouse, active depuis 1759 en plein centre de la ville. Le Gravity Bar, au 7ᵉ étage, offre une vue panoramique à 360° et semble dominer la ville. Endroit idéal pour s’exercer à la célèbre moustache Guinness. Puis, bien sûr, la Book of Kells Experience au sein du Trinity College Dublin: un manuscrit du IXᵉ siècle contenant les quatre évangiles, écrit, ou plutôt dessiné, par de jeunes moines, un peu comme dans Le Nom de la Rose.
    Avant de prendre le ferry en direction de la France, ou plus précisément de Rosslare, dans le sud-est de l’île, à Cherbourg-en-Cotentin en Normandie, nous profitons encore un peu de l’atmosphère irlandaise, c’est-à-dire de la grosse tempête avec des vents en rafale, pour passer par le Rock of Cashel, un ensemble spectaculaire de ruines médiévales au sud de Dublin.
    Après une traversée d’environ vingt heures sur une mer pas trop houleuse, nous sommes de retour en France: conduite à droite (difficile au début dans les giratoires) et l’air nettement moins chargé en humidité (la lessive va enfin sécher!). Nous sentons que les campeur·euse·s ne sont pas toujours les bienvenu·e·s, peut-être parce qu’ils·elles sont trop nombreux·euses en été. Les Normand·e·s et Breton·ne·s ne sont pas tou·te·s en possession d’un camping-car, contrairement aux Irlandais·es et Écossais·es. (Bon, ça va, je fais des efforts 🤨.) Heureusement que le caractère quelque peu particulier de Nomade attire la curiosité et nous ouvre la porte à de belles rencontres. Pour le reste, nous essayons de nous faire discrets et nous imaginons être un peu moins visibles que certains poids lourds aménagés.
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