Quito Medellín : c'est long !

Par Arzhêl,

Nous voilà partis pour le dernier trajet de notre exode. On arrive bientôt à la fin de cette cordillère qu'on aura décidément visité de A à Z. Ca y est c'est l'hémisphère nord, c'est l'été ! On atteint la frontière à Tulcan autour de 3h30 du matin et on passe directement en Colombie, à Ipiales. On compatis pour le garde qui occupe ce créneau mais pas longtemps car l'excitation du nouveau tampon prend le dessus rapidement. On trouve un bus direct pour Medellín, quelle aubaine se dit on, on déchante cependant devant se qui s'avère être un petit collectivo et non le bus dont on rêvait pour passer ces 24h de route. Le jour se lève et les plaines verdoyantes se révèlent petit à petit, au rythme des mouvements de tête de Maël endormi qui a décidément de la guimauve en guise de cervicales. C'est parti pour un long trajet, sauvé par l'unique bouquin intéressant que j'ai pu récupérer à l'hostel de Quito.

Jusqu'à Cali, je suis entraîné malgré mon pacifisme de notoriété publique dans une guerre avec la petite fille derrière moi qui a décidé d'installer ses genoux dans mon dos et qui, lorsque j'essaie de les déloger, me tape. La guerre est déclarée !
On traverse des paysages montagneux magnifique où les arbres se multiplient à mesure qu'on remonte au nord. La jongle se densifie pour notre plus grand bonheur dans une humidité ambiante grandissante. On atteint Cali 12h de combat plus tard, on y change de bus car (on suppose) que nos chauffeurs ont la flemme de la moitié restante et ils nous collent dans un bus qui, certes part plus tard mais dont le confort n'a rien à voir. Nos compagnons de bus sont attentionnés à notre égard et s'assurent toujours qu'on ai bien les infos. On s'estime finalement plutôt chanceux, d'autant qu'on aura réussi à passer les 2 nuits dans le bus, pas d'hostel inutile. On arrive le matin dans la ville du fameux Paul le balayeur (Escobar signifie balayer en espagnol, ca claque moins tout de suite), il fait super beau et chaud !Baca lagi