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  • Day 66

    Route de la mort

    April 22, 2018 in Bolivia ⋅ ⛅ 10 °C

    La route de la mort a pendant des années été la route la plus dangereuse du monde. À flan de falaise sur des dizaines de kilomètres, elle permet de relier La Paz à Coroico. Lorsque ce chemin était encore empruntée par bus et camion, il causait la mort de 200-300 personnes par an. Aujourd'hui, un itinéraire alternatif plus sûr est utilisé par la plus part des véhicules. La route de la mort est donc devenu un site touristique pour les amateurs de vélo. Je ne pouvais donc pas passé à côté !

    Départ de La Paz en mini-bus pour atteindre le point le plus haut de la route. À 4700m d'altitude, on s'équipe de la tête aux pieds pour plus de sécurité et on enfourche les vélos.
    La première portion de route est bitumé et est empruntée par de nombreux véhicules. On dévale les premiers kilomètres à vive allure tout en profitant du paysage. À cause de l'altitude, la végétation est rare, mais on peut profiter de toute la vallée qui s'étend devenant nous.
    Une fois la portion bitumée terminée, les choses sérieuses commencent. La route se transforme en chemin blanc de quelques mètres de large. Plus les kilomètres défilent, plus la végétations s'intensifie. Les paysages sont si beau qu'on s'arrête à plusieurs reprises pour en profiter.
    La troisième portion, toujours en cailloux est beaucoup plus humide. Les cascades nous tombent dessus et la pluie fait sont apparition. Plus question de prendre son temps pour paysage, on passe tous instinctivement en mode course. À grande vitesse, les virages en épingle sont à négocier avec précision. L'adrénaline monte, tout comme le plaisir.
    Une fois le beau temps revenu dans la dernière portion, on peut à nouveau ralentir le rythme et admirer la vallée.
    En quelques heures, nous avons parcourus 60km, descendus 3500m de dénivelé, nous sommes passé d'une végétation d'altitude à une végétation beaucoup plus dense, et surtout, on a pris énormément de plaisir.
    Pour se remettre de tout ça, douche chaude, buffet à volonté et piscine à Coroico ! Puis, retour à La Paz en mini-bus, épuisé et malade. J'oblige le chauffeur à s'arrêter plusieurs fois pour vomir et fini par rentrer complètement à l'hôtel dans un sal état. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? Oui, sans hésitation !
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