TransPacifique Perd Pas l’Nord

Jun – Ogos 2025
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Semasa
Convoyage du nouveau bateau de Nico&Flo.
11/06 - Départ Vancouver avec : Nico, Benji, Marco et Olivier
28/06 - Arrivée Hawaï
Nouvel équipage : Nico, Flo, Romain, Margaux, Loïc et moi.
12/07 - Départ Hawaï
26/07 - Arrivée Marquises (Polynésie)
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  • Mon bureau vue sur mer !

    Loisirs

    21 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌬 27 °C

    Nous filons toujours vers le Sud pour rejoindre l'équateur, que nous atteindrons normalement demain dans la nuit.

    La dépression tropicale qui s'était formée il y a 3 jours n'évoluera pas en cyclone. Même si sa trajectoire était estimée bien au Nord de notre position, nous sommes rassurés quand même.

    Nous commençons à décompter les jours restants.

    Ma crainte en 'signant' pour cette traversée était 'Mais que vais-je faire pendant ces longues journées en plein océan ?'.

    Tout prend plus de temps ici, en équilibre instable sur Perd pas le Nord.
    Il faut se trouver une place, calé à la gîte. Il faut tout accrocher pour garder à portée de main ce dont on a besoin. Même se coucher demande des efforts !

    Perso, deux heures par jour, je m'installe un petit bureau sur la table du carré. Je fais le point route/meteo, je mets à jour le blog, je monte quelques clips vidéos et malgré la lente connexion que nous avons, j'arrive même à les charger sur Youtube : https://www.youtube.com/@axessevents

    L'équipage lit beaucoup. Et nous gardons aussi pas mal de contacts avec nos familles grâce à l'antenne Starlink qui nous permet les appels en Whatsapp.

    Pour l'instant, nous trouvons de quoi faire. Les journées dans l'océan se succèdent sans toutefois se ressembler. Les vagues, les paysages, les nuits étoilées nous impressionnent tous les jours.

    Le soleil se couche sur l'océan. Florence a réussi à préparer une lasagne 'bateau' ... Hâte de goûter ça ;-)

    Bonne fête nationale à nos compatriotes belges.

    A demain.
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  • Cuisiner en nav’

    20 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌬 27 °C

    Même à la gîte et avec une température étouffante à l’intérieur, nous organisons nos repas.

    Le matin, c’est chacun pour soi.
    Vers 14h, nous nous désignons un ou une cuisto. Bon j’avoue ne pas être candidat, dans l’intérêt de tous 😉

    En nav’ c’est souvent Flo ou Nico qui s’y collent. Mais nous les aidons, car ils n’ont qu’une main … et doivent se caler à la gîte pour rester stables. La cuisine est à bâbord et nous sommes bâbord amure (vent de gauche donc le bateau penche vers la droite). La cuisine est comme suspendue et sans s’accrocher, c’est impossible de faire quoi que ce soit à manger !

    Aujourd’hui midi, c’est pâtes jambon fromage. Une valeur sure 👍 merci Nico.

    Pour cuire les pâtes, la cuisinière à gaz doit rester parfaitement horizontale ; ça tombe bien, elle est sur cardan, un système de balancelle qui permet de garder l’eau à bouillir dans une casserole même dans un bateau qui bouge dans tous les sens.

    Nous mangeons ensemble dans le cockpit, à l’air du grand large.

    Le soir, souvent nous nous contentons des restes du midi ou de quelques en-cas faciles, pommes (nos seuls fruits à bord) ou biscuits.

    Le bateau file toutes voiles dehors (grand voile et foc), sous un vent soutenu d’une vingtaine de noeuds. Yihaaa!
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  • C’est reparti !

    20 Julai, North Pacific Ocean ⋅ ☁️ 27 °C

    Cette nuit, nous sommes officiellement sortis du pot-au-noir. Après cette zone de convergence, les alizés soufflent à nouveau, mais cette fois depuis le sud-est.

    Cap plein sud, avec pour le moment une composante trop Ouest (car le vent refuse un peu trop Sud). Mais on rattrapera de l’Est plus tard lorsque les alizés seront établis complètement.

    Nous sommes à la latitude 6 degrés nord.
    Un degré compte 60 milles nautiques.
    = 360 milles à parcourir si on route plein sud. A 7 noeuds de moyenne (1 noeud est 1 mille par heure), nous mettrons donc 51 heures pour atteindre l’équateur. Dans deux jours donc … puis 4 jours encore vers notre destination finale.

    Le rythme est revenu à une navigation à la voile. La gîte et le tangage se sont bien réinstallés 😕 Nos journées sont rythmées par nos quarts.

    Ha oui au fait, le moteur a tenu bon. Quarante heures au moteur sans une goûte d’huile !
    Les pièces de rechange (la patte de fixation, la durite turbo, et cette fameuse vis banjo!) sont commandées à Brest. Livrées en Belgique à nos prochains équipiers pour qu’ils puissent les rapatrier sur Perd pas le Nord dans 15 jours.

    Ce bateau porte décidément très bien son nom !
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  • Tractés par le bateau 😉

    Arrêt piscine

    19 Julai, North Pacific Ocean ⋅ ☁️ 27 °C

    Depuis ce matin, nous avançons au moteur à travers ce marais barométrique. Nous avons eu la chance de croiser un cétacé, sans doute un rorqual commun, qui est venu respirer 3 fois à quelques centaines de mètres du bateau.

    Le ciel est nuageux et la chaleur nous accable.
    Nous stoppons les machines pour profiter de la "piscine". L'eau à 30 degrés nous rafraîchit quand même un peu, le temps de se faire quelques cabrioles.
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  • Autonomies

    19 Julai, North Pacific Ocean ⋅ ☁️ 26 °C

    Suite à notre épisode technique d'hier, c'est intéressant de se pencher un peu sur les autonomies d'un tel bateau. J'interroge pour ça Nico et Flo, spécialistes chacun dans leur domaine ;-)

    Mon côté technique pourrait rendre le post un peu compliqué ; je vais essayer d'être pragmatique.

    Pour de telles traversées, les équipements techniques sont tous spécifiques, dans chaque domaine.

    Niveau DIESEL :
    Le moteur du bord est alimenté en diesel par 2 réservoirs de 210 litres. Via une pompe, à la demande, ces réservoirs sont eux-mêmes couplés à 2 ballasts de 810 litres. Total : plus de 2.000 litres de gazoil disponibles. Le moteur 85 CV en régime "croisière" sur 7 noeuds de vitesse (1800 tr/min) consomme ~6 litres par heure. Cela nous donne près de 2 semaines d'autonomie au moteur.

    Niveau ELEC :
    Le bateau est équipé des dernières technologies en matière de gestion électrique. Tout est géré électroniquement par un "energy manager", auquel est relié :
    - un groupe électrogène diesel 4 kVA
    - en plus des 2 batteries techniques (pour le moteur, et le propulseur d'étrave), 3 batteries de service LiFePO4 de 330Ah chacune (pour les instruments, les lumières, les frigos, ...), acceptant de fortes décharges et ayant comme gros avantage d'être moins sujettes à explosion (comme les batteries pure lithium avec l'eau de mer !). Cela nous donne une autonomie finale en pleine charge de près de 12 kWh, ce qui correspond à la consommation journalière d'une maison unifamiliale. Un bateau consomme typiquement 2 à 3 fois moins.
    - 4 panneaux photovoltaïques de 195Wc chacun = ~800Wc, avec comme particularité marine que les panneaux sont recto-verso, c'est-à-dire qu'ils récupèrent également sur leur face inférieure l'énergie des rayons solaires qui se réfléchissent sur l'eau.

    Niveau EAU :
    - deux réservoirs de 380 litres chacun
    - un désalinisateur, un appareil que je trouve extraordinaire : lorsqu'il est activé, il pompe l'eau de mer, la fait passer sous pression par une membrane semi-perméable, la filtre plusieurs fois, rejète la saumure à la mer et finit par produire de l'eau douce, propre à la consommation, à un régime de 40 litres par heure.

    Niveau DENREES ALIMENTAIRES (domaine de Flo ;-) :
    En mode croisière :
    - en frais : 2 semaines (c'est pourquoi nous arrivons au bout actuellement)
    - en surgelés : 2 semaines supplémentaires
    - en conserves : 2 semaines encore supplémentaires.
    Cela nous donne 6 semaines d'autonomie.

    En mode 'rescue' : il n'y pas de limite en fait.
    L'autonomie électrique (via les panneaux photovoltaïques) permettraient de survivre très longtemps, en mangeant nos propres prises de la mer pour les protéines. Avec la machine à pain, les réserves d'eau et de farine permettraient de faire du pain très longtemps pour les apports en glucides.

    En attendant, le bateau continue sa route au beau milieu du pot-au-noir, au moteur, guidé par le pilote vers le Sud-Est. Nous sommes toujours bercés par une large houle. La météo est nuageuse, sans vent, sans pluie. Toutes nos affaires ont eu l'occasion de sécher. L'atmosphère reste lourde, mais les capots ouverts permettent d'aérer le bateau correctement.

    Nous nous occupons en lisant, en bricolant, en écrivant ce blog ;-)
    Merci encore d'ailleurs pour vos commentaires. N'hésitez pas ...
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  • Repas 4 étoiles

    19 Julai, North Pacific Ocean ⋅ ☁️ 27 °C

    Après cette nuit blanche et cette journée réparation, nous pouvons souffler un peu. Le moteur ronronne. Nous le surveillons maintenant toutes les heures.

    Le soleil se couche dans le pot-au-noir. Et Romain a décidé de nous concocter un repas digne des grands restos. Au menu : mi-cuit de thon avec ses accompagnements de pommes de terre et salade composée, sauce guacamole et mayo maison.

    Waouw ! Merci Rom’
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  • Usinage de notre nouvelle vis banjo
    Pas très pratique l'accès au moteur !La fameuse vis banjo ... en deux morceaux !!Résultat final de notre vis banjo, usinée sur place

    Panne moteur

    18 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌧 26 °C

    C’est non sans une certaine émotion que j’écris cet épisode. Un peu long … pour être complet !

    Hier, l’entrée dans le pot-au-noir avait abattu tous les vents. Nos voiles cherchaient leur allures. Nous décidâmes donc, comme prévu, de traverser cet épisode météorologiquement morne, au moteur.

    Mais revenons un peu en arrière : à Hawaï, il y a maintenant une quinzaine de jours, l’assureur avait demandé une photo du moteur à Nico, et nous nous étions rendu compte, en prenant le cliché, d’une légère fuite d’huile. Origine inconnue. Nous avions nettoyé le fond de cale de quelques dizaines de millilitres d’huile. Sans plus …

    Mais après 3 heures de moteur hier, en vérifiant le fond de cale : de nouveau de l’huile. A savoir qu’un moteur qui perd de l’huile, ce n’est jamais bon !
    Nous avons renettoyé le fond de cale, mais cette fois de quelques centaines de millilitres d’huile ! Aïe. Vraiment pas bon !

    Nous stoppons les machines et passons la nuit à la dérive, bercés par une très large houle, toute lisse. Nous gardons toutefois nos quarts, dès lors que la zone peut nous surprendre au niveau météo.

    Quelques heures de sommeil sont stoppées nettes par la disqueuse de Nico dans la cale, à 3h du mat’. Il a pris le temps pendant son quart de décider qu’une fuite d’huile n’était pas à laisser comme ça pour une telle traversée.

    La fuite vient d’une patte de durite d’admission d’huile du turbo. Ici, nous sommes tranquilles pour réparer ça.

    Mais là les ennuis s’enchainent. Le moteur, remis en marche après une première tentative de réparation fait jaillir 2 litres d’huile ! Le moteur est consigné.

    Nous devons tout démonter et retenter la réparation ; mais en resserrant cette fois le boulon d’admission, qui relie la durite au turbo, celui-ci se fend net dans le bloc moteur.

    Un grand doute s’installe ! Ce boulon est une pièce usinée qui est percé en long et en large. Une fois serré, il doit permettre de faire passer l’huile vers le turbo.

    Nous retournons le bateau à la recherche d’une éventuelle pièce de rechange. Nous contactons Vincent, un des frères anciens propriétaires du bateau. Mais rien de tel ici, au beau milieu du Pacifique.

    J’avoue qu’à cet instant, la fin prématurée de cette traversée m’est passée par la tête !

    Nous n’inquiétons pas Romain, Loïc et Margaux. Ils semblent dormir encore. Ils nous diront plus tard avoir entendu qu’il y avait un gros problème. Mais rien ne sert de s’énerver.

    Tant bien que mal, la tête en bas et retenu par les pieds, Nico arrive à déserrer le restant de boulon. Nous avons les deux parties. Seule solution : le refaire à l’identique avec les moyens du bord !

    Avec un petit étau, une perceuse, et quelques heures de minutie, nous parvenons à refaire les mêmes trous dans un boulot identique.

    Les enfants se réveillent. Ils vont se préparer des pancakes et profiter de la plus grande piscine et la plus profonde dans laquelle ils n’auront plus jamais l’occasion de plonger. Au début, ils guettent timidement les alentours sous-marins avec un masque. A la fin, c’est pour celui qui fera le saut le plus fou dans cette eau à 30 degrés.

    Je vide les 2 litres d’huile du fond de cale dans des plastiques Ikea (pour éviter toute pollution). Nico remet la durite et notre boulon nouvellement usiné.

    Après 9 heures de travail, nous déconsignons le moteur pour le remettre en route.

    Les premiers instants sont critiques. Après quelques minutes, l’huile sous pression arrive à température (100 degrés environ), et nos réparations ne laissent échapper aucune goûte d’huile …. Pfff, on peut souffler 🙏

    Après avoir dérivé plus de 12 heures, le bateau reprend sa route, direction les Marquises …

    Surveiller le moteur toutes les demi-heures fera dorénavant partie d’une tâche supplémentaire lors de nos quarts. Croisons les doigts 🤞
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  • Point route

    17 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌧 26 °C

    Une fois dans le pot-au-noir, le vent étant tombé complétement, nous n'avons d'autre choix que d'avancer au moteur.

    Nous n'évitons pas les quelques grains de la zone. Le pont est rincé à l'eau douce.

    Les formations nuageuses sont particulières, mais pas inquiétantes. Nous devons nous méfier des cumulo-nimbus qui pourraient produire de grosses pluies entraînant des masses d'air vers le bas (down-draft) et de gros vents avoisinnants sur plusieurs dizaines de milles.

    Nous passerons environ 36 heures au moteur avant de sortir de là !
    Ensuite direction l'équateur. Une étape tellement attendue par l'équipage.

    Le soleil se couche dans une épaisse masse humide. L'effet est sympa. D'aucuns auront même aperçu le fameux rayon vert, au moment où le soleil passe sous la ligne d'horizon.

    Nous mangerons ce soir le fruit d'une troisième prise : une bonite, bien dodue pour nous six.

    La nuit devrait être peu agitée. A demain ...
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  • Séance cinéma

    Pot-au-noir

    17 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌧 27 °C

    Un peu plus tôt que prévu, nous voilà aux portes du pot-au-noir. Ce nom a été donné à cet endroit par les marins français pour décrire une zone sombre, difficile à la navigation de par ses vents changeants et ses zones turbulentes.

    On l’appelle aussi la ZCIT, zone de convergence inter-tropicale. Les alizés s’y engouffrent ici depuis le Nord-Est (et le Sud-Est dans l’hémisphère sud) et les masses d’air montent pour alimenter la première macro convection météorologique, la cellule de Hadley. Cet air finira par redescendre sous forme d’anticyclone aux alentours des latitudes 30 (l’anticyclone des Açores pour donner un exemple en Atlantique Nord).

    Hier les alizés à 25 noeuds, aujourd’hui la pluie et peu de vent. Une vraie mer du Nord sans vent et avec 15 degrés de plus 😉

    Mais qu’à cela ne tienne, nous continuons. Flo est de quart. La configuration du carré surélevé lui permet de faire son quart depuis l’intérieur. Tous les instruments de navigation sont doublés à la table à carte. Pas besoin donc de se faire tremper dans le cockpit.
    Le pilote automatique cherche un peu sa route. En effet, comme nous sommes encore à la voile, les vents changeants imposent au pilote de modifier son cap (pour garder sa consigne d’angle au vent). Nous le surveillons.

    Mais faut avouer que cette période de calme nous arrange un peu. Le bateau est plus stable et presque pas gîté. Nous pouvons souffler un peu … Matinée cinéma au programme : la totale des Jurassic Park.
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  • Que de moiteur

    17 Julai, North Pacific Ocean ⋅ 🌧 27 °C

    Sous ces latitudes tropicales, aux portes du pot-au-noir, l’atmosphère est chargée d’humidité à plus de 90%. Tout est humide et moite. L’eau salée des embruns se mélange à l’eau douce des grains. Lorsque nous sommes balayés par une vague dans le cockpit, nos vêtements ne sèchent plus.

    Et il fait chaud, très chaud. J’ai tenté de me rafraîchir avec la douche de pont sur la plage arrière, mais l’effet n’est que de trop courte durée 😌

    De plus, le soleil s’est fait très rare hier ; le seul moyen qui aurait pu sécher un tant soit peu nos affaires.

    Nous redoublons de vigilance pour ne pas glisser sur les sols humides à l’intérieur du bateau. Les couchages sont humides de nos transpirations. Le cockpit extérieur est détrempé. Seul un recoin un peu au sec nous sert de refuge pour les quarts.

    L’équipage reste motivé. Nous trouvons de quoi nous occuper : jeux, parlotes, siestes, projets de vie, cuisine, pêche, lecture.

    Les jours suivants devraient être quelque peu différents : le pot-au-noir, l’équateur, puis plein sud vers notre destination. Nous avançons bien, le bateau tient sa route !
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