Izmir, entre charme et histoire

Un peu en retrait des sentiers touristiques classiques, Izmir est une ville très animée de la mer Égée, et un véritable coup de cœur pour nous.
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Un peu en retrait des sentiers touristiques classiques, Izmir est une ville très animée de la mer Égée, et un véritable coup de cœur pour nous.
Nous avons été particulièrement séduits par son vieux quartier, avec son bazar authentique, ses bains turcs traditionnels, et ses cafés de quartier modestes mais chaleureux, où les générations se rencontrent autour de parties de okey. Mention spéciale pour ses délicieuses soupes : celle aux lentilles et celle aux abats de mouton ont su ravir nos papilles.
Au niveau culturel, une visite à l'Institut français d'Izmir nous a permis d’apprécier l’importance de la francophonie en Asie Mineure. Ce lien remonte à l’époque de Soliman le Magnifique, lorsque plusieurs traités signés avec la France firent de la ville l’une des fameuses Échelles du Levant, point d’arrivée de la route de la soie. Dans le quartier de Bornova, on peut admirer les somptueuses demeures des Levantins, une minorité catholique venue il y a plusieurs siècles, principalement d’Italie, de France et, dans le cas d’Izmir, d’Angleterre. Ces commerçants y bâtirent au XIXe siècle de splendides résidences, qui abritent aujourd’hui des musées, dont un remarquable consacré à la marine.
Enfin, c'est ici à Izmir que nous avons déniché un magnifique plateau de Tavla en bois (le backgammon, en anglais). Désormais, ce jeu nous accompagne lors de nos rencontres, créant des moments d’échange et de partage.Baca lagi
Returning from our impromptu outing to Alacatı, we all congregated at mom’s for a while. Once night fell, we hopped on the tram and went to Konak … the city center.
İzmir’s iconic clock tower, dating back to 1901, is located in the square in front of the Provincial Government House. This week, it has been serving as the canvas for “Zamanın Hüneri” [The Craftsmanship of Time”] … a light and sound show art installation associated with the Culture Route Festival.
The show far exceeded my expectations … with traditional Turkish motifs projected onto the clock tower in a kaleidoscope of colors.
Nicely done … and the crowning touch to our day.Baca lagi
Moyra and I have been friends since our junior high days at the American Collegiate Institute in İzmir.
She returned to the US for high school, while I remained in Türkiye until after Mui and I got married and made the permanent move to the US in 1982.
Despite distances — near and far — we managed to continue our friendship … first via snail mail … then via email. When social media made an appearance, staying in touch became easier. We also got together in person a couple of times in the US … first in Portland, Oregon … then in Austin, Texas.
Moyra didn’t know that we would be in İzmir in September this year. Nor did we know that her travel plans included a bit of time in İzmir around the same dates.
Then we saw her Facebook post … sharing photos from her outings around Izmir. The rest, you could say, is history. We exchanged a few messages and made plans to have lunch today at Ayşa, a restaurant in the Kemeraltı District.
It didn’t matter that our last in-person get together was in 2015. Our camaraderie was renewed the instant we saw each other at the designated meeting point for today’s luncheon date … and continued with chatter, laughter, and good food during lunch.
This get together definitely falls under the “it’s a small world” category.Baca lagi
While I was busy with mom today, the BILs [brothers in law] went out for errands and food.
This year, Deniz reached that ‘magic age’ when public transportation in İzmir has become free for him. So, he used the İzmirim Kart app last night to apply for the transit card that will guarantee that he doesn’t get charged for rides on conveyances operated by the municipality … be they on the bus, the metro, or the ferry.
Mui joined him this morning to go to the municipality office in Konak, the city center, to pick up the card. While they were at it, they also dined out for lunch 😄Baca lagi
Pengembara Mui, that lunch looks delicious! Do you know how to make the beef patties? And three of them!!! We are having gorgeous weather here in Breckenridge!!! We are off to the Oktoberfest!🍺
Two to Travel Have fun at Oktoberfest. It’s been hot here … and humid … par for the course for September these past 5-8 years. Used to have cooler temps. Now that weather starts more like the end of the month. Yes, Mui does make kadınbudu occasionally … here’s a recipe (https://ozlemsturkishtable.com/2014/11/kadinbud…). We usually mix a bit of ketchup and yellow mustard as a dipping sauce.
Our 7:00p flight from İstanbul to İzmir had a slight delay but was otherwise uneventful. Just 45 minutes or so from wheels up to wheels down and we were on the ground at ADB.
By 9:00p, having collected our luggage, we were on our way into the city.
We had a short reunion with mom before heading downstairs to Aylin & Murat’s place to get settled in and call it a night.
Breakfast at mom’s tomorrow. In the meantime, a comfy bed and a good night’s rest is what we have on our minds.
[for those unfamiliar with the family dynamics … Aylin is my sister; Murat is my brother-in-law]Baca lagi
Dia letzta Täg hemer mit dr Familia vum Erol verbrocht. Vorgestr het dr Erol mier as Gschenkli gmacht🤩 er het mier as Goldhalsketteli und 2 Goldarmreifa kauft. Es glitzeret wunderbar😍
Gester simer no zum Brunch iglada gsi bi dr Tanta vum Erol bevor üsi Reis witr nach Izmir ganga isch. 5h Autofahrt hemer hinter üs. I gnüssa amigs dia Autofahrta mim Erol. Mier reden den über dies und das, lachend viel und singend😋
Im Hotel ahko simer recht überrascht gsi, mega schöns Hotel, super fründlichs Personal. Üses Zimmer passt mr au mega guat, z Badzimmer isch risig, mega Spiegel😬
Nachdem mier icheckt hend simer no kli id Stadt. De Konak-Platz und de Uhrturm hemer besichtigt, sehr schön gsi vor allem gad mim Sunnauntergang. Znacht hets a Iskender-Kebab geh, de Kellner het gmeint das sei a Spezialität vu ihne und falls es üs ni mundet gitz Geld zruck🤣 Es isch sehr fein gsi daher hemer üses Geld ni zruck verlangt ;)
Hüd simer mitra Gymsession in da Tag gstartet, cools Hotelgym mit gnüegend Grät. De zmorga do isch au super und a tolli Bedienig.
Nach em zmorga simer ins Shoppingcenter das isch mim Hotel verbunda. Tolli Läde mit Schwizerprisa🤣
Am spötera Nomitag simer mim Auto richtig Alaçatı. Das isch a Stadtteil vu Çesme. Döt hets mega viel Gassana mit diversa Verkaufsständ. Architektonisch isch au viel zum gseh, han recht vieli fotis gmacht🤩 An feina znacht hets döt au no geh, nämlich Mantı.
Heifahrt bini wie uf Nodla gsi, den wie dia lüd do fahrend isch eifach nuno Kriminell.. und a Hund isch au no überd Autobahn gsprunga. Bin froh dass de Erol so ruhig und guat reagiert, i könnts nit 😬
Was für üs no spannend isch in Izmir, dass es mega westlich aghucht isch. Istanbul isch no recht durmischt. Izmir hingege isch „Europa pur“.
Highlights:
- zmorga bir Tanta vum Erol
- Hifahrt Izmir (reda, singa, lacha)
- AlaçatıBaca lagi
Aujourd’hui, c’est blanchisserie !
Comme en Bulgarie, en Turquie aucune laverie self-service en vue ; il nous faut donc déposer notre linge chez un·e professionnel·le et revenir le chercher une fois le travail accompli. Nous faisons la connaissance d’une agréable petite femme au visage lumineux qui nous propose de repasser 4 h plus tard, royal ! 19 h sonne et nous voici de retour, mais le linge n’est pas encore tout à fait sec. Nous nous voyons offrir l’hospitalité (la blanchisserie se révélant être le hall d’entrée de la maison familiale). Son fils nous apporte gentiment le çay et de petits chocolats pour patienter ! Ne parlant pas anglais, notre hôte cherche en vain la deuxième chaussette... de notre gant de toilette en bambou ! Je lui mime l’usage de cet objet et la rassure sur le fait qu’il n’a pas d’acolyte et qu’elle n’a donc rien perdu ! Nous nous quittons sous de chaleureux au revoir, notre bienfaitrice formant un mignon cœur avec ses doigts. 💛
Depuis quelques jours, nous sommes très surpris·e·s par le nombre de petites caravanes similaires en forme de coquilles d’escargot à la grande baie vitrée, de vans de notre gabarit et de vieux bus rétro aménagés croisés sur les spots que nous fréquentons, tous immatriculés en Turquie. Dans de petites bourgades sur le front de mer, comme en ville près des axes routiers très passants, leurs propriétaires semblent y vivre de manière permanente. Nous rencontrons un de leurs habitant·e·s à l’histoire triste, qui n’est, ne tirons pas de conclusions hâtives, peut-être pas représentative de toutes les autres. Il nous aborde près d’une plage, semblant à la recherche de compagnie. Via traducteur interposé, il nous explique, les yeux embués, qu’il n’a pas de travail et vit à l’année dans son van n’ayant pas d’autres alternatives, sa femme étant également décédée. Il nous offre son aide, si nous en sentons la nécessité. Difficile de trouver les mots dans des moments tel que celui-ci, surtout lorsque nous n’avons aucune langue commune pour exprimer notre compassion et notre reconnaissance. Dans ces instants, les gestes, même les plus anodins comme une main sur le cœur, disent davantage que les traductions sur un téléphone.
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➡️ Izmir constitue notre prochaine visite !
Troisième ville du pays avec ses 4 500 000 habitant·e·s (contre 15 000 000 à Istanbul), elle se situe au bord de la mer égée.
Nous commençons par sillonner la longue promenade aménagée au bord de l’eau. Les pêcheurs y grignotent des graines de tournesol sur le sol zébré d’arabesques noires et blanches, jeunes et moins jeunes se lovent sur les bancs profonds suspendus au-dessus de la mer et les vendeurs à mobylette aux voix fortes et leurs thermos de çay interpellent les passant·e·s. L’aménagement urbain invite à s’asseoir et prendre le temps, malgré le bruit de fond continuel des klaxons et moteurs venant nous rappeler que nous sommes toujours dans une ville turque ! 💥
Assez rapidement, nous parvenons sur la place Konak où nous retrouvons les marchands ambulants de simit, mizir et kestane d’Istanbul. Cependant, un petit nouveau s’est glissé dans la bande ! Il s’agit des çelebi (ou bomba), de petites boules de pâte chaudes fourrées au chocolat dégoulinant lorsque l’on croque dedans (il en existe aussi au tahini, à la pistache, à la noix de coco...). Cette spécialité d’Izmir est une petite tuerie (désolée pour le vocabulaire guerrier, un peu galvaudé en ce moment en France à priori !).
Sur cette esplanade ponctuée de palmiers disciplinés se dresse l’emblème de la ville, la tour de l’horloge, et sa voisine la mosquée de Konak. Contrairement à ce que pourrait indiquer sa petite taille, l’édifice religieux est l’un des plus importants d’Izmir. Octogonale, elle se pare de belles mosaïques. Lors de notre passage, nous avons assisté à des funérailles peu communes, d’un individu faisant probablement partie des forces de l’ordre. Son cercueil fut déposé par un fourgon de police au milieu de l’espace public. Les mains tendues vers le ciel, policiers, groupes de personnes vêtues de noir et même passant·e·s et marchands à vélo cargo observent une minute de silence.
Nous nous perdons ensuite dans les méandres du bazar Kemeralti où le temps semble n’avoir plus aucune emprise sur nos corps et nos cerveaux. Plus aéré et mois oppressant que ceux visités à Istanbul, il est fréquenté uniquement par des locaux·ales en ce samedi matin de janvier. L’artère principale pavée dessert de petites ruelles perpendiculaires en terre battue. Nous partons à la recherche de tasses et soucoupes pour le çay, éléments indispensables pour adopter la culture du pays ! Nous suivons les femmes qui parcourent les allées et dénichons des stands de vaisselle bondés. Nous n’imaginions d’ailleurs pas à quel point il y avait de modèles différents de tasses à çay ! 🇹🇷
Les interpellations ne pleuvant pas toutes les 5 secondes comme à Istanbul, nous nous sentons plus détendu·e·s et nous permettons de pousser les portes des boutiques, de flâner d’un stand à l’autre, cherchant la meilleure offre pour l’acquisition de nos précieuses tasses. C’est ici que nous faisons la rencontre de trois frères turcs parlant français, et possédant deux boutiques au sein du bazar, héritées de leur père. L’une d’elle est inscrite sur le guide du routard, nous montre fièrement l’aîné, l’ouvrage à la main ! Le benjamin nous amène par la suite à travers le labyrinthe, s’improvisant guide, nous découvrirons avec lui la mosquée du marché, et la partie couverte en pierres du bazar, Kizlaragasi hani, datant du 18è siècle. Nous finissons par acheter trois soucoupes au très sympathique cadet de la bande, étonné de recevoir des touristes en cette période froide de l’année. Il nous délivre au passage de précieux conseils de visite, notamment le festival folklorique des narcisses de Karaburun ayant lieu ce week-end. 🔥
En quittant la fratrie, nous tombons sur une place couverte à étages, ancienne auberge ottomane, où des dizaines de locaux·ales boivent le thé ou le café, discutant joyeusement.
Cette immersion au bazar nous a ouvert l’appétit ! Et, ici, lorsqu’on déniche un endroit, il ne faut certainement pas passer son chemin en projetant d’y revenir. Il sera alors quasiment impossible de retrouver ladite adresse une seconde fois, à moins d’avoir au préalable établi une cartographie complète de ce marché tortueux ! Nous effectuons donc un arrêt devant un restaurant de pide nous inspirant. Notre instinct est bien affûté, nous avons dégusté les meilleures pide jusqu’alors. 🤤 La pâte semble avoir été conçue avec de la farine de céréales complète et se trouve garnie d’un fromage savoureux, une généreuse portion de champignons, d’épinards et des herbes fraîches inconnues au goût fantastique (on ne vous donne pas l’adresse, vous ne réussirez pas à la retrouver, et nous non plus d’ailleurs !).
Enfin sorti·e·s du quartier du bazar, nous passons par l’agora, vestiges de la période d’occupation romaine sous une petite pluie fine qui va bientôt sonner la fin de la visite d’Izmir.
Globalement, nous avons été surpris·e·s par l’aspect très européen de la ville. Nous mettons ce sentiment sur le compte de plusieurs observations glanées au fil de la journée : le style vestimentaire des habitant·e·s, davantage de jeunes femmes dans l’espace public, mais aussi de jeunes couples affichant leur attirance, quelques Starbucks et Burger king croisés sur la route, de géants gratte-ciel vitrés dignes de villes américaines, une pollution lumineuse incroyablement élevée la nuit tombée, peu de femmes portant le voile, une consommation d’alcool sur la voie publique de manière ostentatoire, et enfin, signe qui ne peut pas tromper : des cafés ne proposant pas de turkish coffee, mais plutôt des flat white ou des americano !
Tel un fil rouge, la présence marquée de la police ne fait pas exception à Izmir, à la différence que sur la promenade le long de la mer, iels se déplacent fièrement à cheval ou en quad !Baca lagi
Pengembara Ouii ! Préparez vous, dès qu'on rentrera de voyage, c'est çay party ! 😅☕
Pengembara Super! Dans vos récits nous retrouvons les sensations vécues ❤️ ce n'est que le début, laissez vous baigner et ayez confiance.
On a back street in Yukarıköy, we stumbled on to the Historic Cem Evi (Djemevi … which translates into English as Cem House … cem itself being a gathering or meeting). After extensive renovation, this oldest standing building in Narlıdere has opened to the public as the Municipality Culture House.
The “Woodcutters” were a group of Turkoman Alewites who led a nomadic lifestyle in the mountains, seeking refuge from oppression and persecution. They were so known because they engaged in cutting trees to make timber.
Some 200 years ago, their nomadic lifestyle came to an end in the Narlıdere area. Having made the decision to settle down, the elders decided it was time to build their “cem evi” … a gathering place in the Alewite culture that some describe as a place of worship.
(It would take way too many words to write about Alevism … if interested, you can read more about it at this link … https://minorityrights.org/minorities/alevis/. Suffice to say here that Alewites constitute the largest religious minority in Turkey. Technically they fall under the Shi’a denomination of Islam, yet they follow a fundamentally different interpretation than the Shi’a communities in other countries.)
Entering the cem evi, we were greeted by two mannequins “performing” a semah … the part of the worship service where feelings that cannot be expressed in words are expressed with gestures and dances. It is believed that the semah comes from the Kırklar Meclisi … the ceremony that is purported to be the narration of Prophet Muhammad’s nocturnal ascent into heaven, where he beheld a gathering of forty saints. We got a glimpse of what the meclis would entail in the nearby room where several mannequins representing some of the individuals who would have played the roles of the saints during the meeting were displayed.
The central hall on the second floor is dedicated to the carpentry, woodcutting, and agricultural history of the Tahtacı Turkoman Alewites. In the rooms surrounding the central hall are exhibits … the kitchen room contains a selection of utensils and apparatus that might have been used back in the day; the trousseau room displays clothing of the period, as well as embroidery and other handcrafts; the photography room displays a collection of historic photos of culturally significant events and people.
Perhaps the most unusual of the exhibits on the second floor is the grave room, which shows the burial customs for an Alewite woman. After being wrapped in the typical burial swaddling cloth, the body would be dressed in the outfit the woman would have worn for a special ceremony the day after she was married. Since the Alewites believe in life after death, the body would then be placed in a coffin … along with items such as a blanket, pillow, underwear, and favorite personal belongings.
The final room we saw was the çilehane (suffering room) in the attic. The signage described it as where an Alewite would come to be at one with god after having completed the ritual steps required by the belief.
Having little knowledge of the traditions of the Alewites, I found this ethnography-style culture house quite interesting. My only recommendation to the guy manning the small gift counter where we left a small donation in the box (in lieu of admission) was that signage in English would be a good addition to draw international tourists.
After a quick wander around the old cemetery behind the house, we moved on with our plans for the rest of the day.Baca lagi
With Murat in the driver’s seat, the three siblings and Mui set off on a day of sightseeing this morning.
Our first stop was Yukarıköy … which translates as Upper Village. Approximately 15 miles from Alsancak, Yukarıköy is where İzmir’s Narlıdere District was first established some 300 years ago. The area was recently restored — a three-year project sponsored by the provincial government and Narlıdere Municipality — and re-opened to the public in early July … with the purpose of creating a “living museum.” The goal is to share the local cultural heritage and create a tourism environment to bring economic growth that will benefit the local villagers.
The cobblestone streets behind the village center are lined with charming houses …each sporting a recently-planted bougainvillea bush that will add color to the streetscape once they are fully-established. The houses are surrounded by stone walls … doors open to give glimpses into courtyards where one might see residents going about their daily lives. The locals set up stalls on the weekend to sell homemade products, including handicrafts and foodstuff. One of the historic homes houses an ethnography-style boutique museum. A couple of cafés form the village center and invite visitors to take a break.
Today being a weekday, Yukariköy was quiet ... no stalls lining the streets. Our stroll, thus, didn’t take long … but was pleasant nonetheless. We visited the museum, which I will post about separately, and then sat down to enjoy a break at a café operated by a women’s cooperative. Turkish tea for some … Turkish coffee for others … a plate of cucumbers and tomatoes and a fresh-grilled gözleme (savory pastry with a cheese and greens filling) to share. Delicious.
We all enjoyed our brief visit to Yukariköy and will return again to check it out on a Saturday or Sunday. And perhaps partake of the home style cooking offered at the café. In our case, however, that will have to wait until next year.Baca lagi
What a charming village, Erin. I love these places you've been sharing that are off the typical tourism radar. Lovely photos, as always! [Mary O. Greenberg]
The liberation happened 101 years ago ... and brought to an end the Turkish War of Independence. But the events of 9 September 1922 are an important part of the city's history and the day is still celebrated joyfully every year.
With a new strain of the Coronavirus rearing its ugly head around the world, we opted to watch the aerial performances by "Solo Türk" (the single aircraft F16 demonstration) and the “Türk Yıldızları” (Turkish Stars) team demonstration from mom's terrace instead of joining the crowds on the waterfront as we did in 2017.Baca lagi
Pengembara Glad you were still able to view the show - thanks for sharing some of the celebrations!
Pengembara I would always opt for you mother's balcony view, rather than joining the crowds! Maybe because I never fancied crowds that much. I guess you can very much relate to this feeling! 😅
Two to Travel Yes … away from crowds is always my preference. We just need to chop down two of the buildings that block the view a bit 😁
Pengembara Oh, let Mui do that "little job" - shouldn't be a problem and I am sure the owners wouldn't mind - hahaha!!
Pengembara
Oh le beau sapin !!
Pengembara
Que de belles découvertes vous aurez plein de souvenirs
Pengembara Merci Élise, on pense bien à vous ! Joyeux Noël 🤶