Sur la route...

January - October 2020
A 287-day adventure by Compeed et tasse de thé Read more
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  • Day 26

    Eglinton Valley & Milford Sound #1

    January 31, 2020 in New Zealand ⋅ ⛅ 11 °C

    Imaginez-vous une vallée glaciaire avec des falaises presque à-pics couvertes d'arbres, et d'innombrables cascades étroites qui plongent depuis les sommets ; au fond de cette vallée sauvage sans aucune habitation, creusez un sillon pour une rivière et laissez-la couler comme elle veut ; semez alétoirement quelques lacs aux eaux émeraudes ; placez encore quelques bosquets d'arbres dans la plaine et comblez les espaces libres avec un immense pré d'épis ocres au-dessus desquels les oiseaux pourront tournoyer ; enfin, couvrez le tout avec une météo ingérable, faite d'averses soudaines, de rafales violentes et intermittentes, de rayons de soleil innattendus ; vous obtenez l'Eglinton Valley, une voie d'accès magnifique qui nous porte, par une route taillée dans la roche, jusqu'au Milford Sound, un fjord impressionnant et majestueux couronné par le célèbre Mitre Peak.
    Les touristes sont aussi nombreux que les moustiques dans ce coin du monde.
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  • Day 26

    Eglinton Valley & Milford Sound #2

    January 31, 2020 in New Zealand ⋅ ⛅ 15 °C

    Il nous restait encore quelques photos sympas sous le coude ;)

  • Day 33

    Kepler Track

    February 7, 2020 in New Zealand ⋅ ☀️ 12 °C

    Un sentier de randonnée de 60km qui longe 2 lacs différents et traverse les Kepler Mountains, ça vous dit? C'est parti!!
    Départ sur un sentier forestier qui remonte la puissante rivière Waiau, prête à déborder suite aux pluies torrentielles des jours précédents. Les arbres des berges sont en partie sous les eaux, impression étrange de forêt submergée. On évite les flaques, on joue aux équilibristes pour traverser les mares de boue sur des rochers qui affleurent à la surface, on rejoint le lac Te Anau au bord duquel apparaît un camping sommaire. Nuit froide et étoilée, sommeil bercé par le bruit des vagues.
    Au matin, rude ascension, on monte de 1000m en quelques heures à travers une forêt de hêtres qui se dégarnissent peu à peu et laissent leur place à de robustes arbres d'altitude, puis à une prairie alpine magnifiquement orangée d'où surgissent des touffes de buissons clairs, refuge pour les oiseaux. La vue est époustouflante, toute la vallée est baignée par une lumière sans cesse changeante, des ombres mouvantes, et les averses tissent des voiles sur les montagnes de l'Eglinton Valley. On restera sur les sommets toute la journée, suivant de magnifiques lignes de crêtes qui dévoilent régulièrement des vallées cachées où la brume se dissipe, des petits lacs d'altitude aux reflets chatoyants, et d'autres vallées encore! On déambule dans le ciel, on rencontre les habitants des lieux, des keas (perroquets des montagnes) qui, supérieurs en nombre, se jouent de notre naïveté et s'emparent de notre fromage! On ne récupérera que l'emballage... La journée se termine dans une lumière flamboyante qui nous accompagne dans notre descente, jusque sous les arbres, au bord de la rivière Iris Burn où nous passons la nuit.
    Le dernier jour, on suit cette rivière sur un sentier qui navigue dans un océan d'arbres hauts couverts de mousse d'un vert intense. Les rayons de soleil créent des reflets dansants à travers le feuillage, on observe les petites souris, paniquées, s'enfuir du chemin à notre approche. Le sentier nous ramène au lac Manapouri, où l'on retrouve avec plaisir le bruit des vagues et un vent frais vivifiant. Une pause bienvenue au bord du lac, sous un ciel sans nuage, puis c'est la dernière heure de marche, le retour vers la rivière Waiau, et le pont qui ramène à notre point de départ.
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  • Day 35

    Queenstown, Glenorchy, Wanaka

    February 9, 2020 in New Zealand ⋅ ☀️ 19 °C

    Petite pause citadine dans la ville de Queenstown, grosse bourgade nichée au bord du lac Wakatipu, dans un écrin de montagnes splendides qui portent bien leur nom : les Remarkables. La ville, très touristique et vivante, jeune et sportive, est le paradis des sports en extérieur, extrêmes de préférence!! VTT en dévalant les collines, jet-ski, jet-boat, canyoning, bateau-requin qui décolle sur les vagues, saut en parachute, à l'élastique (toutes variantes confondues, dont le fameux "attaché à une chaise et balancé dans le vide")... Il y a un peu trop d'agitation pour nous, après plusieurs jours dans des campings isolés et en montagne, du coup on se contente de savourer des burgers (énormes), des glaces (excellentes), et on profite du parc pour lire, dessiner et bronzer, pendant que d'autres jouent au frisbee-golf!
    La route qui mène à Glenorchy, à la pointe nord du lac, est une petite merveille, elle monte et descend à flanc de côteau le long d'un lac aux eaux cristallines dans un décor du Seigneur des Anneaux, nous offrant des panoramas et un coucher de soleil incroyables.
    Un peu plus loin, après une vallée brûlée par le soleil, la petite ville de Wanaka s'étire le long d'une rive de galets contre le lac du même nom. On y passe 2 jours de repos, à se remplir de soleil jusqu'à déborder, parce que la route qui nous attend s'annonce pluvieuse et sauvage : la West Coast!
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  • Day 39

    West Coast

    February 13, 2020 in New Zealand ⋅ 🌧 13 °C

    Une côte battue par les pluies et les vents, soumise aux lois de l'océan, avec un climat très changeant. On suit une route qui traverse principalement des collines boisées, noyées sous les hêtres et les palmiers, une végétation épaisse comme une double haie, on a par moments l'impression de rouler dans un tunnel forestier. Peu de grandes villes, quelques petits villages seulement et deux points principaux : Fox Glacier et Franz Josef Glacier, sorte de camps de base où l'on peut admirer les glaciers, et même faire un vol en hélicoptère pour se poser directement dessus. Malheureusement pour nous, le temps est au gros brouillard opaque, pas de glacier visible, pas même le sommet du Mt Aoraki (mon "petit" préféré), normalement visible depuis ce côté des Alpes du Sud. Et l'hélico ne nous tente pas, pas fair-play comme moyen d'accéder à un glacier, trop facile, et très cher !
    On quittera la West Coast pour un saut de puce au coeur du Arthur's Pass, un col splendide qui aura droit à un post à part entière ;)
    Puis, on reprend la route côtière, passant par Greymouth où mes habitudes de conducteur européen prennent sournoisement le dessus et on s'engage en sens inverse dans un rond-point... Pas de dégât, on en est quitte pour une grosse frousse. Un café plus tard, on poursuit notre route vers le Nord (bien à gauche, toujours!), frôlant parfois le large, le surplombant même, et face à nous apparaît par endroits, de petites criques et des rochers à moitié submergés qui dressent leur tête au-dessus des vagues puissantes. Nous quittons finalement la côte pour l'intérieur des terres à travers collines et forêts, direction Picton, point de passage obligé pour accéder à l'Île du Nord.
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  • Day 40

    Arthur's Pass

    February 14, 2020 in New Zealand ⋅ ☁️ 21 °C

    L'Arthur's Pass est une magnifique vallée brute, creusée au coeur même des Alpes du Sud, et relie les forêts pluvieuses de la West Coast aux terres cultivables vertes et or du Canterbury (autour de Christchurch). La route se faufile d'abord dans de larges gorges qui se rétrécissent peu à peu tandis qu'on monte en altitude. La route prend ensuite des allures plus montagnardes, elle grimpe fortement le long des parois rocheuses, dans des tunnels pour éviter les éboulements, et on pourrait se croire en Valais si ce n'est la végétation luxuriante de hêtres et de fougères géantes autour de nous. Enfin, on débouche sur un pont impressionnant qui franchit d'un bond la vallée pour atteindre le village d'Arthur's Pass, double rangée de maisonnettes alignées le long de la route, qui gravitent autour d'un café-restaurant (excellents pancakes!) et du centre du DoC (Departement of Conservation). Peu après le village, le vallon que nous suivons s'ouvre sur une immense vallée latérale, d'origine glaciaire, où se dispersent paresseusement les méandres de la rivière Waimakariri. Sommes restés plusieurs jours sur ce col et avons réalisés quelques promenades, qui finissent presque toujours en ascension raide.
    Avons savouré un sublime coucher de soleil depuis un versant, non loin d'une cabane rouge brique, sur fond de roche dorée, tandis que le ciel hésitait entre les couleurs ocre, rose et violette. Il n'y avait pas un nuage.
    Une montée sportive, d'abord sous les arbres puis dans une prairie séchée par le soleil, nous a emmenés sur une crête donnant en plein sur la vallée centrale, avec vue sur les glaciers au loin, et les contours de la Waimakariri brillaient comme du métal liquide, tandis que le regard se perdait au milieu des innombrables sommets alentours.
    Il nous a quand même fallu redescendre de cette passe formidable. Posés en équilibre sur le col, on a hésité entre basculer à l'est ou à l'ouest des montagnes ; on a choisi de revenir sur la West Coast, juste pour faire un détour de plus sur cette Ile du Sud, avant de la quitter pour celle du Nord.
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  • Day 50

    Traversée de l'Ile du Nord

    February 24, 2020 in New Zealand ⋅ ☀️ 18 °C

    Le ferry qui part de l'Ile du Sud, à travers le Détroit de Cook, nous rappelle que notre temps en Nouvelle-Zélande se réduit...
    Nous débarquons à Wellington, capitale du pays, sous la pluie et la brume, temps humide et frais, qui nous chasse rapidement. On prend la route du Nord, quittant la ville par un réseau labyrinthique d'autoroutes qui se croisent et se fondent les unes dans les autres, en une gigantesque toile de béton, et on se retrouve vite en périphérie, la mer à gauche, les collines à droite, et commence alors le traditionel défilé des noms de villes qu'on traverse : Paekakariki, Paraparaumu, Manakau, que des noms maoris, et puis aparaissent Foxton, Sanson, Bulls, on suit l'histoire du pays dans les noms de ces villes. On rejoint Whanganui, dans une superbe lumière d'orage, ciel plombé et rayons dorés sur les collines alentours, où l'on est intrigué par le quartier de Castlecliff, rénové, coloré, remis sur pied par une initiative de ses habitants. On savoure également sa plage de sable noir, mêlée de cendres volcaniques, où le soleil se couche dans un feu d'artifice de couleurs hallucinantes, rose-violacé, bleu indigo, du vert jade en bordure des nuages. Instant magique et éphémère.
    Puis à nouveau la route, ce long ruban gris, interminable, qui s'enfonce dans une vallée creusée par une rivière, et l'on suit ses détours à mi-côteau. Soudain, la route grimpe sur le plateau et l'horizon s'ouvre, immense, et on aperçoit au loin les sommets des volcans du Tongariro National Park, on file vers eux, on les laisse à notre droite, puis on replonge vers une plaine immense où s'étend le Great Lake, le lac Taupo. On longe sa rive, côtoyant ses eaux outremer aux reflets émeraudes, puis vient la petite ville de Taupo, agréable et vivante, et quand on se retourne, on aperçoit la plage de sable brûlant, le bleu de l'eau, et dans le lointain, le cône parfait de la Montagne du Destin qui se reflète sur le miroir du lac.
    La route nous emmène toujours plus au Nord d'où nous parvient une forte odeur de souffre, et c'est la ville de Rotorua sous la pluie, avec ses sources thermales naturelles où l'on peut tremper les pieds, ses puits en ébullition au centre-ville, ses fumeroles visibles de loin, ses collines boisées à dévaler à vélo, en luge d'été, ou à l'intérieur d'une grosse boule transparente. On poursuit dans la forêt, croisant des collines escarpées qui surgissent des arbres et qu'on rêverait d'escalader, et on se retrouve à nouveau face à la mer, à Tauranga et Mt Maunganui, avec ses plages de sable doré et sa petite colline en bout de baie où l'on peut admirer le soleil se lever après une courte mais rude ascension.
    Ici, une petite pause, le temps de profiter de la fraîcheur de l'eau, du soleil, des bières, et du roulement des vagues sur le sable pendant la nuit. Puis, on repart, vers Auckland, longue ligne droite, et au loin on peut presque apercevoir l'autoroute chargée de camions et de caravans, les tours de la grande ville, et nous, au dernier moment, on braque sur la droite, pour une petite échappée, retrouver un coin plus tranquille et agréable, la Péninsule de Coromandel.
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  • Day 54

    Péninsule de Coromandel

    February 28, 2020 in New Zealand ⋅ ☀️ 23 °C

    Un petit coin de nature, à quelques encablures d'Auckland, recouvert de ce bush néo-zéalandais typique, c'est-à-dire une grosse forêt fouffue où se mêlent des hêtres noirs, plusieurs sortes de fougères, des arbres tordus et superbes, sillonnée d'innombrables ruisseaux minuscules. Un lieu très touristique aussi, bordé de plages magnifiques et de rochers majestueux qui pointent au-dessus des vagues.
    Il y a cette petite plage, située juste au-dessus d'une poche de lave, où l'on peut creuser dans le sable son propre trou qui se remplit d'eau chaude, jacuzzi perso.
    Et cette baie magnifique, après un sentier qui suit la ligne côtière, où les vagues se fracassent joyeusement sur des rocs rabotés, où l'eau bleu royal prend des teintes turquoises au soleil, où Cathedral Cove crée des ombres et des perspectives fantastiques avec le relief alentour.
    On savoure le hamac dans la brise, les nuits étoilées, les bières fortes dans le soleil couchant, une façon de dire au revoir à cette région magnifique, et à tout ce pays chaleureux et vibrant, qu'on s'apprête à quitter.
    Il nous faut, presque malgré nous, reprendre la route, tracé ondulant au bord de l'eau, pour rejoindre l'immense agglomération d'Auckland.
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  • Day 56

    Miam ...

    March 1, 2020 in New Zealand ⋅ ☀️ 24 °C

    (Ce post gourmand se passe de mots...)

  • Day 58

    Auckland

    March 3, 2020 in New Zealand ⋅ ☁️ 22 °C

    Une ville immense, intense, centre-ville chargé, buildings impressionnants donnant le vertige dominés par la silhouette élégante de la Sky Tower qui sert de phare au milieu de cet océan urbain. Les différents quartiers sont très reconnaissables, très marqués ; sur le boulevard du quartier des affaires, on est submergé par les tailleurs et les chemises-cravates ; une rue alternative mi-cool, mi-glauque aligne les boutiques underground, les tatoueurs, les SDF, les barbers shops, les bars sombres et les alcooliques titubants ; l'avenue centrale commence par mettre en avant les enseignes internationales (H&M, Dior, Starbucks) puis se succèdent les innombrables petits restaurants asiatiques ; le front de mer bascule entre le port actif et la marina privée, à côté des boîtes de nuit sélect. On déniche aussi de grands parcs, où les sportifs font leur jogging, non loin du club du criquet local (il faut avoir assisté à un match de criquet à la télé dans un bar, autant d'ambiance que pour un match de foot!), un café hyperactif où les serveurs reprennent la commande en choeur et à plein poumons et où l'on déguste des bagels énormes, un ancien cimetière gothique oublié dans l'ombre du pont qui le surplombe, des trottinettes électriques en libre service, abandonnées un peu partout.
    Nous y passons trois jours dynamiques, à arpenter les rues en pente, et à préparer notre départ, non sans un petit pincement au coeur. On a rendu la voiture, nous revoilà à pied, avec nos sacs à dos remplis de souvenirs immatériels.
    Notre route se poursuit désormais de l'autre côté du Pacifique, en Argentine.
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