Nous v’la su’l’est

On se lève et c’est la brume. Toujours pas de vent, donc pas de kite. Les gars font la grâce matinée, Isa et moi buvons du bon café et nous lisons. C’est la farniente !

Éventuellement, on part faire un tour. On veut se rendre vers la Salicorne, une auberge aventure du coin. On prend un sentier et on revient devant la maison… oups ! Donc on décide de se rendre au bout du bout, à la fin de la route 199 et on est revenu à la maison par la plage. C’est fou le nombre de carapaces de crabe qui s’y retrouvent.

Je visite l’Essentiel, dépanneur-épicerie-quincaillerie-SAQ de l’endroit. L’épicerie (IGA) la plus près est à 40 minutes. Je crois que nous allons faire le 40 minutes ! C’est cher et il n’y a que l’essentiel.

Isa voir une boutique, c’est à 6 km d’où on est. C’est la Maison du Potier, un économusée de la poterie. On veut trouver un petit plat pour la fleur de sel. C’est vraiment extra, l’artiste en poterie (la potière ?) est super intéressante, elle répond aux questions, me montre tout, ça vaut le détour !

En après-midi, nous retournons sur la plage. Arnaud y construit une forêt artificielle, Isa et moi marchons sur la plage. On y constate vraiment l’érosion. Les arbres qui ont déboulé, les touffes de gazon qui descendent, etc. Selon les chiffres officiels, c’est en moyenne 53 cm par année qu’ils perdent. C’est une moyenne, à plusieurs endroits, ça va plus vite que ça.

On revient à la maison, petite soirée tranquille à quatre avant que nos hôtes arrivent. On a eu la chance de pouvoir profiter des lieux avant leur arrivée, nous allons les chercher à l’aéroport demain. Pendant ce temps, c’est la valse du brouillard. Des fois nous voyons l’eau et le soleil, d’autres fois on perd presque le lac à 100 pieds de la maison.Read more