Palestine
Bi’r aş Şarārah

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Travelers at this place
    • Day 1

      L’histoire de Hannoucah

      December 18, 2022 in Palestine ⋅ ☀️ 18 °C

      Il y a plus de 2100 ans, Alexandre le grand conquiert le monde. A sa mort, son immense empire est partagé entre ses généraux. C'est aux Séleucides que revient, entre autres, la Syrie et donc la terre d'Israël qui y est rattachée. C'est alors qu'Antiochus IV monte sur le trône. Il a une volonté : effacer toutes les cultures et faire que la vision grecque du monde s'impose à tous. Mais le peuple juif résiste à ces tentatives ; il veut rester fidèle à l'héritage de ses ancêtres. Antiochus décide donc de recourir à la force. Il interdit la pratique du judaïsme, impose le culte idolâtre. Ceux qui refusent de plier sont tués sans pitié.

      Matityahou, le Grand-Prêtre, donne le signal de la révolte. Rassemblant autour de lui ses fils et les Juifs fidèles, il entreprend de combattre les puissantes armées grecques. Cette famille, les Asmonéens, avec à sa tête Yéhouda, le fils de Matityahou, prend pour nom « Maccabi », acronyme en hébreu du verset « Qui est comme Toi, D.ieu ! ». Bien que très largement inférieure en nombre et en armement, la petite armée juive entame ce que l'on appellerait en notre temps une guérilla. Elle vole de victoire en victoire, devient une véritable menace pour l'envahisseur.

      Las de voir ses troupes défaites, Antiochus envoie au combat son meilleur général avec une armée, sans pareille pour l'époque, de 47000 soldats, renforcée par un corps d'éléphants. Les Asmonéens n'ont que 6000 hommes ; ils comprennent que seul un miracle peut les sauver.

      Descendant des collines où ils se cachent, ils passent alors à l'offensive au cri de « Qui est comme Toi... ». Saisis de terreur, les Grecs s'enfuient. Les Juifs les poursuivent et parviennent à libérer tout Israël. Enfin, Jérusalem est délivré et, le 25 du mois de Kislev, le Temple est ré-inauguré. Il reste à rallumer le Chandelier à sept branches du Temple, la Ménorah. Mais, pour cela, il faut une huile pure. Or, avant de fuir, les Grecs ont souillé toute l'huile du Temple. Les Asmonéens finissent pourtant par trouver une petite fiole d'huile pure, juste suffisante pour alimenter la Ménorah pendant une seule journée. Il faut huit jours pour fabriquer une nouvelle huile. Malgré tout, les Asmonéens rallument le chandelier et l'huile brûle pendant huit jours.

      En souvenir de ce miracle, chaque soir de 'Hanouccah, pendant huit jours, les Juifs allument les lumières de la fête à la nuit tombée.

      ET EN NOTRE TEMPS?

      Il faut noter que la célébration de 'Hanouccah n'est pas celle de la victoire militaire, pourtant miraculeuse, mais celle de la lumière. Et c'est là une idée essentielle. Aujourd'hui, il semble parfois que l'obscurité monte et sa puissance peut en effrayer beaucoup. Elle se nomme : violence, intolérance, oppression, rejet de l'autre. La fête de 'Hanouccah délivre à chacun un message essentiel : toute l'obscurité du monde ne peut venir à bout de la plus petite lumière !

      Pourtant, au début de la fête, elle paraît si fragile : une seule flamme danse au sommet du Chandelier. Mais, chaque jour, nous en allumons une supplémentaire et, peu à peu, tout s'illumine : nous-mêmes et le monde qui nous entoure.
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    • Day 1

      Hannoucah en pratique

      December 18, 2022 in Palestine ⋅ ☀️ 18 °C

      1. Disposez les lumières sur la ménorah. Assurez-vous qu’il y a suffisamment d'huile ou que les bougies sont suffisamment grandes pour que les lumières puissent brûler jusqu'à une demi-heure après la tombée de la nuit (ou, si l'allumage est effectué après la tombée de la nuit, pendant une demi-heure). La première nuit, mettez une bougie à l’extrémité droite de la ménorah. La nuit suivante, ajoutez une seconde lumière à gauche de la première, puis ajoutez une lumière chaque nuit de 'Hanouka – en allant de droite à gauche.

      2. Rassemblez tout le monde dans la maison autour de la ménorah.

      3. Allumez la bougie du chamach. Tenez la ensuite dans votre main droite (sauf si vous êtes gaucher).

      4. Soyez dans le remerciement, faites une prière si vous le souhaitez

      5. Allumez les bougies. Chaque nuit, allumez la nouvelle bougie (celle disposée la plus à gauche) et continuez d’allumer de gauche à droite. (Nous ajoutons des lumières à la ménorah de droite à gauche, tandis que nous les allumons de gauche à droite.)
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    • Day 1

      Maoz Tsour - chant d’Hannoucah

      December 18, 2022 in Palestine ⋅ 🌙 15 °C

      Maoz Tsour, Rocher puissant, est un poème qui aurait été écrit au XIIe ou au XIIIe siècle à l’époque des Croisades, chanté depuis les huit soirs de Hanouka, après l’allumage des bougies de la Hannoukia.

      Les premières lettres des cinq premières strophes, il y en a six en tout, forment l’acrostiche du prénom Mordehaï, מכדחי, vraisemblablement l’auteur du texte mais les chercheurs ne savent pas de qui il s’agit exactement.

      La première strophe, écrite au présent, chante les louanges de l’Eternel, surnommé ici, Maoz Tsur, Rocher puissant et prie pour la reconstruction du Temple : Que soit reconstruit la maison de ma prière

      Les quatre strophes suivantes, rédigées au passé, passent en revue l’une après l’autre les difficultés auxquelles les Juifs ont du se mesurer, d’abord l’esclavage en Egypte, puis l’exil en Babylonie, puis Pourim et Hanouka. On ne chante la dernière strophe, de nouveau écrite au présent, que depuis le XVIIe siècle. Elle se réfère sans doute aux Croisades, l’époque où le texte a été écrit et elle n’était pas lue de peur de réactions violentes de la part des Chrétiens. Pour certains le Roux dont il est question dans la dernière strophe est l’empereur Frédéric Barberousse.

      1. La version traditionnelle

      https://youtu.be/bSvxYEiSZW8

      2. Une interprétation de Yonathan Razel sur une mélodie qu’il a composée

      https://youtu.be/50yjOBTXH0s

      3. A la manière des Juifs du Maroc

      https://youtu.be/rkIc1adgD_M

      4. Eviatar Banaï chante Maoz Tsur sur une mélodie des Hassidei Breslav

      https://youtu.be/lrWHtAzjC2Q


      5. Par le duo Yonina

      https://youtu.be/kwR9pM_VRk4


      Pour les hébraïsants, une belle explication de la chanson :

      https://youtu.be/ZUXDv3axCT4

      Maoz Tsur a inspiré à la compositrice israélienne Naomi Shemer (celle qui a écrit Jérusalem d’Or et de lumière), sa chanson שבחי מעוז , Shiv’hei Ma’oz, Louanges de la Forteresse. A Hanouka, en 1971, pendant la Guerre d’Usure entre les Egyptiens et les Israéliens, elle avait rendu visite à des soldats dans l’un des fortins près du canal de Suez. Les soldats avaient fabriqué une hannoukia à partir de vieilles douilles d’obus. Dans sa chanson, interprétée ici par Hava Alberstein, il est question de la nostalgie des soldats pour leur foyer et du fait que les ennemis veulent prendre leur vie.mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

      https://youtu.be/yYNL2Ek0bRg

      Paroles de Maoz Tsour

      1ère strophe
      Citadelle, rocher de ma délivrance,
      C’est à Toi qu’il convient d’adresser des louanges.
      Restaure ma maison de prière
      Pour que j’y immole des sacrifices d’action de grâces.
      Lorsque Tu auras préparé le carnage
      De l’ennemi aux abois,
      J’achèverai par un chant de louange
      L’inauguration de l’Autel.

      2e strophe
      Mon âme est repue de malheurs,
      L’affliction a épuisé mes forces,
      M’ont rendu la vie amère,
      Les tribulations et la servitude de l’empire de la Génisse (l’Egypte)
      Par Sa grande main
      Il a libéré le peuple de prédilection
      Les soldats de Par’o et toute sa descendance
      Ont plongé comme une pierre dans les abîmes marins.

      3e strophe
      Il m’a conduit en Son saint Temple ;
      Et même là, je n’ai point connu le repos.
      Parce que j’ai servi des cultes étrangers,
      L’oppresseur est venu m’exiler. (Neboukhadnétsar)
      J’ai versé un vin empoisonné.
      J’ai failli périr,
      Au terme de Babel, Zeroubavel*
      Me délivra au bout de 70 ans

      4e strophe
      Agagui fils de Hamédata (Hamane)
      Voulut abattre la cime du cyprès, (Mordekhaï) Il se prit à ce piège
      Et son orgueil prit fin.
      Tu as relevé la tête du Benjamite (Israël)
      Tu as effacé le nom de l’ennemi.
      La plupart de ses enfants et des siens,
      A un gibet Tu les as pendus.

      5e strophe
      Les Grecs se sont massés contre moi,
      A l’époque des ‘Hachmonaïm
      Ils ont fait des brèches dans les murailles de nos tours,
      Ont souillé toutes les huiles ;
      Et de la dernière fiole,
      Un miracle s’est produit pour les lys. (Israël)
      Les fils perspicaces ont institué
      Chants et allégresse 8 jours durant

      6e strophe
      Dévoile Ton saint bras
      Et hâte le temps de la délivrance. Venge ton serviteur,
      Des chevaliers d’iniquité.
      Car le temps est bien long
      Et il n’y a point de fin aux jours de malheur.
      Repousse le roux dans les ténèbres
      Et ramène nous 7 pasteurs.
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    You might also know this place by the following names:

    Bi’r aş Şarārah, Bi'r as Sararah

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