• Tom et Mo au soleil
nov. 2018 – mai 2019

Tom et Momo au soleil

Une aventure de 207 jours par Tom et Mo En savoir plus
  • Début du voyage
    6 novembre 2018
  • Bye bye Bordeaux ! A dans 7 mois !

    6 novembre 2018, France ⋅ 🌧 11 °C

    Les sacs sont bouclés, l'appartement est vidé et loué, les banques et assurances sont prévenues et les bras sont chargés de vaccins. On est fin prêts !
    La série des "dernière fois avant 7 mois" s'allonge peu à peu : dernier jour de boulot, dernier repas chez nous, dernière raclette, et bientôt dernière soirée en France,... En attendant toutes les "premières fois" à venir !En savoir plus

  • Attention départ !!

    7 novembre 2018, France ⋅ ⛅ 12 °C

    Ça y est. Le moment que nous attendions depuis des mois se concrétise enfin !
    Nous avons fait le plein de nourriture française, de fromage et de vin avant de partir car pas sûr que nous en retrouvions de si tôt :)
    Un dernier au revoir à nos familles et nous embarquons pour Santiago du Chili. Arrivée jeudi à 11h heure local (4h de décalage en moins par rapport à la France).
    🛫🛫🛫🛫🛫🛫 🇨🇱🇨🇱🇨🇱
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  • Valparaiso, Chile

    8 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 17 °C

    Premiers moments de voyage, première étape : Valparaiso au Chili, jolie ville au bord du Pacifique, aux collines recouvertes de maisons colorées. Certaines fresques murales sont de véritables œuvres d'art, et il fait bon s'y promener - à pied, car ça grimpe sec ; les cyclistes sont courageux !

    Heureux de pouvoir enfin se poser et souffler après ces semaines intenses en préparatifs. Curieux de découvrir ce que vont nous réserver ces 7 mois de périple : belles rencontres qui vont ponctuer et orienter notre chemin, paysages à contempler, galères à surmonter... On est au tout début de ce projet qu'on a en tête depuis si longtemps, tout est à écrire et c'est super excitant !
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  • Des fresques et encore des fresques

    10 novembre 2018, Chili ⋅ ⛅ 17 °C

    Ça valait le coup de faire un post juste pour ça ! Cette ville est vraiment étonnante. La couleur, l'art et les sourires y sont omniprésents.
    À chaque coin de rue on se retrouve nez à nez avec de grandes fresques colorées dont certaines ont été réalisés il y a 30 ans ... et toujours intactes.
    Alors pour vous donner une idée, entre deux leçons d'espagnol (en mode intensif pour survivre linguistiquement dans le désert d'Atacama...), on vous dévoile un petit aperçu.
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  • Santiago de Chile

    14 novembre 2018, Chili ⋅ ⛅ 19 °C

    Nous restons 4 jours à Santiago et avons été reçus magnifiquement par nos amis Claire et Steven... peut-être notre dernier vrai lit avant longtemps alors on savoure !
    Santiago est une ville surprenante, où la vie à l'américaine côtoie les traditions chiliennes bien ancrées. Nous montons sur le Cerro Cristobal, la plus haute colline de Santiago, et nous nous rendons compte de l'étendue de cette ville qui regroupe à elle seule près de 40% de la population du Chili ! Lorsque le ciel est dégagé et la pollution peu présente, on peut clairement distinguer les sommets enneigés de la Cordillère des Andes. Nous continuons à faire le maximum de trajets à pied... et oui nous avons le temps alors profitons-en ! ^^
    Entre deux empanadas (ou deux Paltas, les avocats chiliens), nous alternons visite de la ville et nos premières rencontres pour notre projet. Ca démarre plutôt bien puisque nous allons pouvoir visiter 2 voire 3 sites dans le désert d'Atacama.
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  • Désert d'Atacama

    18 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 12 °C

    Nous voilà maintenant au nord du Chili, sur le Tropique du Capricorne dans le désert d'Atacama, le plus aride et ensoleillé au monde. C'est parti pour 3 semaines à bord de notre super van Chevrolet !

    C'est ici que le mot désert prend tout son sens : soleil intense, nuits glaciales à plus de 3000m d'altitude, décors lunaires mélangeant désert de sel et volcans culminant à presque 6000m, des heures de route sans croiser personne... alors il faut calculer ! Combien de kilomètres peut-on encore faire avant la seule pompe du coin ? A-t-on assez d'eau pour tenir deux jours et étancher notre perpétuel sentiment de soif ? Combien de douches... heuuu pas beaucoup.

    Le décor est tout simplement grandiose. Nous restons scotchés, sans mot devant les lagunes de sel (les fameux Salar d'Atacama), les plaines arides et la nuée de volcans qui nous entoure. Et puis au beau milieu d'une lagune alcaline, nous croisons des centaines de flamands roses, pénards, le bec dans l'eau à gober des crevettes qui leur servent de repas et colorent leur plumage... un peu de poésie dans cette nature hostile.

    Allez on s'arrête là. Il nous reste encore plus de deux semaines dans le coin !
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  • Libertad !

    21 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 17 °C

    On vous présente Bill, notre mini van et compagnon pendant plus de 3 semaines. Les seuls hôtels ou auberges de jeunesse s'avérant concentrées à San Pedro, Bill s'est révélé indispensable pour sillonner toute la région. Il cumule donc les essentielles fonctions de moyen de locomotion, hébergement et cuisine, rien que ça ! Lorsque l'on croise l'un des rares arbres du coin, il est aussi très pratique pour servir de second point d'accroche à notre hamac de poche... alors là Morgane est ravie !

    Bien sûr, Bill est vecteur de quelques péripéties. À date : 2 ensablements, notamment un au beau milieu de nul part dont nous nous sommes sortis grâce à l'aide inespérée de 2 tchèques. Les chiliens ne s'arrêtent pas, ça doit certainement arriver trop souvent pour que ça les amuse encore ! Mais aussi une nuit glaciale, à plus de 4000 m d'altitude, avec la désagréable surprise de trouver le pare brise recouvert de givre (à l'intérieur !) et l'eau de l'évier gelée...

    Mais cela contribue à l'aventure. Et surtout, quel sentiment de liberté ! On peut aller où bon nous semble, y rester aussi longtemps qu'on souhaite y admirer la vue, et le camping sauvage étant autorisé au Chili, on peut être exigeant sur notre lieu de campement... Apéro devant de magnifiques couchers de soleil sur les salars, petit déjeuner face aux volcans enneigés ou tisane sous un ciel étoilé comme nous n'en avons jamais vu... magique ! Et notre cuisine en plein air devient la meilleure qui soit (note de Thomas...).

    Petit jeu : on offre à notre retour un pisco sour, le cocktail chilien de référence, à celui qui trouve pourquoi nous avons nommé notre van Bill... Salud !
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  • Mission Geysers

    23 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 12 °C

    Pour la suite de notre périple, nous décidons d'aller voir les fameux geysers d'El Tatio. Ayant lu que le site se voit pris d'assaut dès 6h30 par des hordes de minibus déversant des centaines de touristes, nous choisissons de partir la veille et de dormir un peu avant le majestueux volcan El Tatio. L'objectif : arriver avant les minibus et profiter du spectacle sons et lumières 100% naturel au calme.

    Pas question de débarquer après, car les geysers sont d'autant plus impressionnants que la température extérieure est basse. Une histoire de choc thermique plus important entre l'eau froide qui s'infiltre dans le sous-sol et les roches inférieures, chauffées à bloc par du magma volcanique. Quand les 2 se rencontrent, ça fait pschitt...

    Nous voilà donc dans un spot magnifique, avec vue sur les volcans dont El Tatio, superbe coucher de soleil et pour seuls voisins des renards et des vigognes, à qui nous allons rendre visite histoire d'activer notre production de globules rouges. Seul bémol : il caille sévère, forcément vu que nous sommes à 4300m d'altitude.

    Une plâtree de pâtes-tomates-oeufs dans le ventre pour se réchauffer de l'intérieur, emmitouflés dans toutes nos affaires chaudes, nous passons la nuit tant bien que mal avec les couvertures de survie dans les duvets. On se réveille à 4h30 avec l'eau, l'huile et nous mêmes complètement gelés. Hop, direction l'entrée du site, avec 2 obsessions : 1- être les premiers (tant qu'à faire !) et 2- trouver une façon de se réchauffer.

    Première victoire, nous penetrons sur les lieux complètement déserts, en pleine nuit mais bien éclairés par la lune presque pleine, et nous voilà entourés d'immenses vapeurs d'eau blanches sortant de nombreux cratères. Incroyable ! Ici, il y a bien de la fumée sans feu, et le lieu revêt alors une impression de champ de bataille.

    Nous nous rendons presqu'aussitôt au niveau de la piscine naturelle, chauffée par ces sources d'eau chaude. L'instant promet d'être magique, et l'est bel et bien : bain de nuit sous la lune et les étoiles, avec vue sur les volcans et les geysers et personne aux alentours. Sauf que, nouveau bémol, il doit y avoir un droit du travail géologique : les tant attendues sources d'eau chaude n'émettent pas en continu, mais de façon intermittente ! Ce qui donne sur nos corps : brûlure - froid - brûlure - froid... on tient le coup 10 minutes, puis c'est une course effrénée dans le froid glacial pour se rhabiller et retrouver Bill, en espérant qu'il arrive à nous réchauffer, lui !

    Nous partons ensuite assister au lever du soleil sur les geysers, nous émerveillant devant les gerbes d'eau plus ou moins vives et les magnifiques jeux de lumière entre le soleil et les fumeroles. En déambulant parmi ces spectacles aquatiques, nous les sentons doucement faiblir au fur et à mesure que les touristes débarquent.

    C'est seulement le thé de 9h qui parviendra à nous réchauffer. On prend alors notre revanche sur la piscine naturelle, bien plus agréable au soleil en fait. Puis nous quittons le site, à nouveau désert et maintenant sans vapeur, certainement avec un bon rhume mais surtout avec des images incroyables en tête. Mission accomplie !
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  • Au détour d'une balade....

    27 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 20 °C

    Kevin : Ouaaaahhh Papa regarde qui traverse la route ! Un mini dromadaire avec des poils blancs !!
    Papa : Mais pas du tout Kevin, c'est un Lama ! Le cousin domestique du Guanaco qui vit dans les montagne d'Atacama. Très utile à l'époque des incas pour transporter les marchandises dans les montagnes !
    Kevin : Et du coup il court après le troupeau de mamans Lama car il veut leur faire des bébés lamas ??
    Papa : hummmm... non Kevin ça n'a rien à voir. Là bas ce sont des vigognes, mais je pense qu'elles courent car tu n'arrêtes pas de dire des bêtises, et puis le Lama n'ira pas bien loin. Il ne pourra pas les suivre à 4300m d'altitude. Et attention où tu marches, tu as failli te faire piquer par un scorpion !!
    Kevin : M'en fout d'abord ! Je vais appeler mon copain l'aigle qui est perché sur le rocher pour qu'il vienne le manger !
    Papa : Haha sacré Kevin ! Je pense que l'aigle préfère mater les autruches qui sont cachées dans les buissons tout là-bas. Elles sont plus sexy que toi avec leurs longues jambes.
    Kevin : C'est nul. Pour la peine je vais voir les renards tout là-bas. Et je vais leur dire de te voler tes chaussures pendant la nuit!
    Papa : Toujours le mot pour rire mon p'tit! Ça n'arrivera pas. Il fait trop froid la nuit en altitude, parfois -10°C! Ils seront dans leurs tanières.

    Le lendemain, les chaussures de papa avaient disparues...
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  • Mines

    28 novembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 18 °C

    Le pilier de l'économie du Chili étant l'extraction de minerais, notamment du cuivre (mais aussi lithium, etc.), nous avons eu envie d'aller voir de plus près ce que ça donne... Et avons donc visité, gratuitement, la mine nationale de Chuquicamata, la mine à ciel ouvert la plus grande au monde.

    Lorsque l'on découvre cette plaie béante dans la terre de 5 km de longueur, 4 km de large et 1,2 km de profondeur, qui permet d'extraire 1,3 millions de tonnes de cuivre par an, ça laisse vraiment songeur sur tout le mal qu'on se donne et toute cette quantité de cuivre consommé dans le monde...

    Niveau environnement, c'est pas joli joli :
    - la terre n'offre pas son cuivre sur un plateau doré, et il faut des machines et équipements démesurés pour extraire le précieux métal. Ajouté à la quantité d'énergie nécessaire aux process de traitement, l'usine est particulièrement energivore,
    - l'extraction du cuivre est aussi très gourmande en eau, un vrai challenge pour des mines situées dans le désert le plus aride au monde,
    - pour certaines mines, le cuivre est mélangé à de l'arsenic, qu'il faut donc enlever. Et justement, il faut éviter de boire l'eau du robinet car il y a un risque de contamination par... de l'arsenic,
    - et c'est sans parler des nombreux camions citernes croisés sur la route transportant de l'acide sulfurique, nécessaire à l'extraction.

    Pour finir de vous dresser le tableau, nous avons rencontré sur la route vers le Pacifique de nombreux "cakes", des montagnes artificielles créés en entassant les roches extraites, et tout autant de villes fantômes, construites et habitées le temps de l'exploitation de la mine environnante. Le village fantôme de Chacabuco a accueilli jusqu'à 5000 personnes et a été fermé en 1938. Il a ensuite été convertie en camp d'exportation des prisonniers politiques sous la dictature de Pinochet. Sympa hein ! ;)

    On se remonte le moral en se disant qu'au moins, ces mines en plein désert n'ont pas trop affectées la faune et la flore locale, vu qu'il n'y en n'a presque pas. Les mines creusées en pleine forêt amazonienne, c'est encore autre chose...

    A ce propos, si vous voulez dire à Manu qu'une nouvelle mine d'or en Guyane n'est pas une bonne idée, il y a une pétition qui circule lancée par WWF...
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  • Mission volcan - Cerro Tocó - 5604 m

    3 décembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 0 °C

    Bien reconnaissables au sein de la Cordillère des Andes, ils sont devenus réconfortants à force de les contempler à tous moments de la journée... Oubliant leur dangerosité, passée pour certains, même si quelques uns sont encore actifs.

    C'est de là qu'est partie l'idée : en plus du voyage des 30 ans, pourquoi ne pas se lancer dans le sommet des 30 ans ? Après tout, les conditions s'avèrent optimales : nous passons 3 semaines à dormir et marcher à plus de 3000 m, s'il y a bien un moment où notre corps est blindé en globules rouges, c'est maintenant ! C'est décidé, nous partirons à l'assaut d'un des volcans qui semblent nous défier depuis le début !

    Renseignements pris dans des agences, les excursions sont plutôt onéreuses pour notre budget qui doit s'étaler sur 7 mois... Mais sur un des volcans, le Cerro Tocó, le sentier est paraît-il bien visible. On vérifie sur Internet, et oui, on trouve des récits de personnes l'ayant fait sans guide. Bingo, ce sera lui notre "challenge" ! Ça se tente, et au pire si on réagit mal à l'altitude, on fera demi tour. Car l'heureux élu culmine quand même à 5600 m, et nous n'avons jamais dépassé les 4600 m - presque le Mont Blanc, mine de rien...

    Le jour J, départ à 7h45 par la route de Pasco Sico, celle menant en Argentine depuis San Pedro. Ça monte sec, Bill souffre un peu dans la longue montée. On quitte le bitume pour un chemin mi-pierreux mi-sableux continuant à grimper. En s'élevant, la vue se montre de plus en plus belle et promet d'être spectaculaire de tout là haut !

    9h, 5000 m d'altitude. Une dernière montée, très raide, doit nous amener à un petit parking où sont garés un 4x4 et un mini-bus. On lance Bill à l'assaut, qui grimpe vaillamment une bonne vingtaine de mètres mais qui finit par s'arrêter. Est-ce lié à l'altitude ou à notre trop plein d'optimisme ? En tout cas son moteur ne parvient plus à nous faire avancer, et nous voilà coincés en pleine pente caillouteuse. Je descends pour guider la marche arrière qui s'annonce délicate. "Tu feras gaffe à l'énorme trou" me dit Tom. Ok, mais il y a aussi des grosses pierres et une sacrée pente, difficile d'anticiper le meilleur trajet. Bill recule, glisse un peu et se retrouve subitement avec la roue avant gauche dans le vide au-dessus du fameux trou ! Il penche dangereusement et je sens mon cœur se figer, comme suspendu au jeu d'équilibriste auquel se prête Bill malgré lui... Mais non, il ne bascule pas. Gloups. Tom enclenche la marche avant et essaie de dévier légèrement la trajectoire, mais Bill glisse puis bascule à nouveau ! Nouvel arrêt du temps, nouvelle montée d'adrénaline. Si Bill se renverse, on ne pourra même pas espérer l'aide d'une dépanneuse, tant le lieu est peu accessible ! Et c'est sans parler des énormes pierres sur lesquelles s'écraserait Tom. Ouf, Bill s'arrête, sa roue en l'air, mais toujours debout.

    Changement de stratégie : Tom, les bombonnes d'eau et moi nous installons à droite du van pour faire contrepoids pendant que Tom desserre doucement le frein à main. Ça marche bien, on descend progressivement une dizaine de mètres... Jusqu'à se retrouver complètement bloqués, et cela malgré nos efforts pour pousser Bill. Un rapide état des lieux nous apprend que le cardan au niveau de la roue arrière droite s'est littéralement posé sur un rocher que nous n'avions pas déblayé au préalable. On creuse, on tire, on pousse, on s'énerve, rien n'y fait.

    Gros moment de doute : comment va-t-on débloquer Bill ? A force de s'activer sous le van pour déblayer la pierre, une idée me traverse l'esprit : lors du 4L Trophy, épopée marocaine en 4L, le cric était notre meilleur allié. Dans notre cas il devrait permettre d'enlever le poids de Bill sur la pierre récalcitrante. Nous mettons immédiatement le plan en action, levons Bill, creusons avec soin et miracle : Tom parvient à coups de pied à décaler la pierre. Ouf ! Nous pouvons ainsi finir cette descente maudite, et garer Bill au bord du chemin.

    Il est 11h. La bonne nouvelle, c'est qu'on s'est débattu pendant 2h à 5000 m sans souffrir de l'altitude. C'est déjà ça... Un rapide thé pour se réchauffer et un sandwich au palta (avocat) dans le ventre, et c'est finalement à 11h30 que nous partons pour l'ascension du Tocó. Drôle de sensation que de grimper en altitude : les jambes semblent lourdes, comme lorsqu'on arrive sur une montée après avoir couru plusieurs kilomètres. Le souffle est court, mais là aussi il se travaille comme lors d'un footing. A part ça, tout va bien, nous gardons un bon rythme en nous réservant des pauses régulières pour boire notre infusion de feuilles de coca, surtout dans les passages sablonneux. Des petits gâteaux permettent de parer au petit coup de mou de Tom, et nous avalons en 1h15 les 600 m de dénivelé.

    Effusion de joie en atteignant le sommet ! La vue à 360° est incroyable, on en prend plein les yeux ! Un homme d'une trentaine d'années, accompagné d'un guide, est sous assistance respiratoire, nous confirmant que notre adaptation à l'altitude a été efficace. Ils redescendent rapidement, et nous profitons de la vue à des centaines de kilomètres à la ronde sur le Chili, la Bolivie et l'Argentine, tout ça juste pour nous. Volcans, lagunas turquoises, déserts et salars, c'est magnifique.

    Le froid, amplifié par les fortes bourrasques de vent, nous saisit d'un coup. Les doigts sont gelés, les jambes raides, et l'amorce de la descente se révèle délicate. Mais on finit par se réchauffer, et rejoignons Bill. Il nous refait le coup de la panne de batterie - encore un effet de l'altitude - et le pousser pour le redémarrer sera notre dernier effort de la journée.
    Mission sommet réussie ! Mais le challenge n'était pas forcément là où on l'attendait ! :)
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  • Le sel dans tous ses états

    5 décembre 2018, Chili ⋅ ☀️ 17 °C

    Le sel permet de bien flotter dans la Mer Morte, rehausse le goût et bouche les artères. Mais pas seulement... il crée aussi d'étonnants paysages : déserts de sel (ou salars), collines pointues comme sculptées, lagunas qui font le bonheur des flamands roses, et on en passe ! L'avantage du désert d'Atacama, c'est que le peu de pluie + le sable et la poussière permettent de préserver tout ça.

    - Mais il sort d'où tout ce sel ? Demande Kevin (promis après on l'abandonne !). Il provient des roches volcaniques de la cordillère des Andes, très riches en sels minéraux. Ces sels ont progressivement été embarqués par les eaux de pluie, qui se sont écoulées vers le désert d'Atacama, une dépression à l'ouest. L'eau s'y évapore, et il ne reste plus que le sel, ensuite sculpté par endroit par le vent, la pluie et un peu de tectonique des plaques !
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  • Arica, Visviri - derniers jours au Chili

    8 décembre 2018, Chili ⋅ ⛅ 13 °C

    Nous ne devions passer qu'un jour à Arica, ville étape à la frontière du Pérou. Mais c'était sans compter sur notre belle rencontre avec Pablo, fondateur et dirigeant de Solartrust, entreprise chilienne développant et installant des projets solaires sur mesure. Le personnage est très sympathique, généreux et extrêmement soucieux du réchauffement climatique, se posant sans cesse la question de ce qu'il peut faire, à son échelle, pour changer cela. Une vraie bouffée d'optimisme nous envahit quand on discute avec lui, et c'est réconfortant de rencontrer à l'autre bout de la planète un tel passionné et préoccupé par notre monde. L'écologie traverse les frontières et nous concerne tous !

    Il nous amène sur un de ses chantiers, dans les montagnes à 3h de route, à la frontière entre Chili / Pérou / Bolivie. Les paysages y sont magnifiques et on se retrouve au milieu de centaines d'alpagas... c'est beaucoup trop mignons ces bêtes là ! Le projet solaire les concerne : les panneaux solaires doivent alimenter des machines pour les tondre et filer leur laine. Parce qu'en plus d'être craquants, ils sont super doux. Faut qu'on réfléchisse à en ramener à Bordeaux... ;)

    Autre projet visité le lundi avec Pablo : l'installation solaire sur un lycée public, avec toute une partie dédiée à la formation professionnelle dans le solaire. Dans ce pays où l'éducation est privatisée et hors de prix, les quelques collèges ou lycées public souffrent d'une très mauvaise réputation. Cela se révèle donc très symbolique d'y installer un programme pédagogique si innovant. Le monde n'est pas perdu on vous dit ! :)

    Si l'aspect visite de projets solaires vous intéresse, ce qui est le fil conducteur de notre voyage, on alimente une page dédiée ici :
    https://www.linkedin.com/company/success-2-energy

    C'est sur cette jolie rencontre teintée d'optimisme que nous quittons le Chili le lundi soir. Prochaine étape : Arequipa au Pérou !
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  • Bienvenido en Perù !

    12 décembre 2018, Pérou ⋅ ☀️ 25 °C

    Aaaaaaaaaarequiparequiparequipaaaaaaaaaa !!!

    Douce mélodie au terminal de bus de Tacna, à la frontière péruvienne, simple étape avant de prendre le bus pour la ville d'Arequipa le soir même, en transit de nuit.

    La frontière était un peu stressante puisque nous n'avions pas d'autorisation écrite pour faire rentrer notre drone au Pérou... mais les douaniers ont trouvé plus rusés qu'eux ! ^^

    Nous voilà donc dans ce fameux bus de nuit, s'arrêtant pas mal de fois sur le trajet pour prendre des personnes en pleine nuit. Ouverture, fermeture de soute... question : va-t-on retrouver nos sacs??

    Arrivée à Arequipa avec nos sacs! OUF, on va pouvoir changer de sous-vêtements. À la base, cette ville ne devait être qu'une étape d'une journée, sauf que l'on s'y sent vraiment bien !
    Mine de rien, Arequipa est la seconde ville la plus grande du Pérou après Lima. Vous apprenez un truc ? Nous aussi ! La ville est très élégante avec ses beaux bâtiments coloniaux blancs, construits avec la pierre du volcan voisin, le Misti culminant à près de 6000m. C'est d'ailleurs lui que l'on voit se dresser derrière l'impressionnante cathédrale.

    Première ville et premiers constats hâtifs: de la couleur, des beaux fruits et légumes (ça dénote du Chili...), des plats qui donnent envie et pour pas cher, des péruviens adorables,... et une foule de taxis qui malheureusement ne sont pas très tolérants avec les piétons... va falloir s'y faire !

    Trois jours plus tard nous prenons la route pour le majestueux Lac Titikaka à 3800m, le plus haut lac navigable du monde. Et c'est reparti pour 7h de bus dans les Andes. Première surprise, tous les péruviens sont couverts de la tête aux pieds, Thomas est en short.... et oui, comme on nous le fait remarquer, ici c'est l'hiver altiplanique synonyme de saison des pluies. Preuve en est, il pleut des cordes. Heureusement le lendemain le soleil est au rendez-vous et nous profitons de la ville de Puno aux abords du Lac.

    Prochaine étape, les îles du Lac !
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  • L'Uros-logue te Taquile le zizi !

    15 décembre 2018, Pérou ⋅ ☀️ 10 °C

    C'est sur ce mauvais jeu de mots qu'on vous souhaite la bienvenue sur le Lac Titikaka, le plus haut lac navigable au monde, à 3800m d'altitude ! Pourquoi "navigable"? Parce que ce lac est équipé d'un service portuaire. Et pour cause, ce lac à cheval entre le Pérou et la Bolivie mesure 190 km de long pour 80 km de large… une véritable petite mer perdue dans les Andes. Ce lac est aussi célèbre pour ses îles flottantes sur lesquelles vivent un millier de personnes.

    Le temps est un peu incertain car nous sommes au début de l'hiver altiplanique, mais nous souhaitons découvrir quelques-unes de ses îles. Nous nous laissons guider par notre hôte de l'auberge de jeunesse et partons pour le weekend en direction des îles d’Uros, Amantani et Taquile. Ces deux dernières sont habitées par des communautés qui parlent le Quechua, la langue des Incas ! Et cerise sur le gâteau, nous avons la possibilité d'être hébergés par une famille sur l'île d'Amantani.

    C’est un tourisme bien spécifique qui est mis en place sur ces îles : les familles proposent un séjour dans leur foyer. Chaque île est composée de plusieurs communautés qui, à tour de rôle, peuvent accueillir des personnes comme nous afin de pouvoir partager une partie de leur quotidien. Ce système très égalitaire permet à chaque communauté de bénéficier d'un revenu touristique qui contribuera à leur développement. Un système très vertueux aidant directement les familles de ces îles qui conservent tout de même fortement leurs traditions.

    Arrivés sur l’île d’Amantani , nous sommes donc accueillis par la famille d’Elda, qui vit avec ses parents Ernesto et Juana. Le cœur sur la main, d’une infinie gentillesse, nous passons le repas du soir à partager nos histoires et apprendre quelques mots de Quechua, le tout autour du feu de bois dans la cuisine et éclairés par une LED, s’il vous plait ! Ernesto nous explique que grâce à ses revenus touristique, il a pu économiser pour s’acheter un panneau solaire et une batterie. Pour nous qui visitons des projets solaires depuis un mois et demi, l’accès à l’énergie prend tout son sens. Même s’il reste les problématiques d’accès à l’eau et à des moyens de cuisson durables et moins nocifs pour la santé (bonjour la fumée !)…

    La soirée se termine par un bal traditionnel, avec musiciens et tenues traditionnelles pour nos hôtes… et nous ! Bien cliché, mais on aura bien rigolé. Nous avons également pu visiter l’île, dont son sommet « Pachamama » (Terre Mère en Quechua) culmine tout de même à 4085 m ! La vue est à couper le souffle.

    Le lendemain nous quittons nos chers hôtes, heureux d’avoir pu partager avec eux ce moment hors du temps, direction Taquile. Nous n’y resterons que quelques heures mais cette île offre aussi un paysage magnifique. Lors de notre périple sur les îles, nous rencontrons Manon et Romain, deux français qui eux aussi ont la bougeotte, en voyage en Amérique du Sud avec qui nous partagerons de belles tranches de rires sur les îles et de nombreux Pisco Sour dans les bars de Puno ! Leur prochaine étape : le Chili en Van ! Comme quoi les rencontres ne se font jamais par hasard.

    Paysages incroyables et merveilleuses rencontres, ce lac tient définitivement toutes ses promesses, qu’il se parcoure en bateau ou en pédalo ! ;)

    Petit ajout : on offre un apéro maïs à la personne qui trouve le meilleur jeu de mot avec les 3 noms des îles visitées ! :)
    En effet, ici les grains de maïs des 36 espèces différentes se retrouvent dans tous les plats et sous toutes leurs formes : cuits à la vapeur, toastés, grillés, en pop corn, en jus,...
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  • Islas de los Uros vues du ciel

    17 décembre 2018, Pérou ⋅ ⛅ 13 °C

    A quelques jours de Noël, nous vous offrons ce premier petit cadeau venu du ciel… Et non ce n'est pas le petit Jésus qui arrive en avance mais tout simplement des photos et vidéos de notre drone ! (pour la vidéo, c'est sur notre compte Vimeo)

    Durant notre séjour sur le Lac Titikaka, nous avons eu l'opportunité de nous rendre 2 fois sur les îles flottantes d'Uros. Ces îles sont littéralement posées sur le lac. Elles sont constituées d'une base flottante de racines et de limon, sur laquelle les habitants disposent un lit de roseaux séchés, appelés Totora. Cette base leur permettent ensuite de construire leurs habitations, elles aussi faites de Totora.

    Uros, essai n°1 : Au cours de notre traversée vers les îles Amantani et Taquile (voir post précédent), nous sommes passés par une des îles flottantes d'Uros. Nous y sommes restés en tout et pour tout 1h et avons assisté à une drôle de mise-en-scène touristique. Nous débarquons à trente sur une petite île flottante d'une centaine de mètres carré. Après une rapide explication sur la méthode de construction de ces îles, le balai touristique commence : les habitants de l'île sortent tous leurs étalages de babioles en tout genre, le guide essaie de nous vendre un tour de bateau sur une embarcation digne du Parc Astérix (que nous refusons, en bon vieux français râleurs, en compagnie de nos amis Romain et Manon)… Bref, cela ne nous plait pas du tout. Heureusement la suite du périple sur les îles voisines sera bien plus agréable.

    Uros, essai n°2 : Dans le cadre de notre projet Success 2 Energy, nous rencontrons à Puno Jorge, le gérant d'une entreprise qui monte des projets solaires dans la région, et notamment sur les îles d'Uros. Grâce à lui, nous repartons le lundi suivant sur ces îles flottantes, espérant voir enfin leur vrai visage. Nous visitons une école public, entièrement équipé de panneaux solaires permettant aux enfants d'assister à des cours d'informatique, à l'administration d'avoir un photocopieur et de pouvoir communiquer avec la terre ferme. Nous rencontrons aussi Juan qui nous fait la visite de son complexe de Turismo Vivienda équipé d'installations solaires, où ceux qui le souhaitent peuvent passer quelques jours au calme afin de découvrir avec lui et sa famille les différentes activités rythmant la vie des habitants de ces îles flottantes… tout cela en barque, bien loin du vacarme touristique des quelques îles transformées en parc d'attraction. Nous apprenons beaucoup, nous rencontrons des gens authentiques, nous partageons les vraies choses de la vie, bref nous sommes soulagés. Le Parc Astérix est bien loin !

    Petit rappel du lien vers notre page Success 2 Energy, sur laquelle nous parlons des projets visités à Uros :
    https://www.linkedin.com/company/success-2-energy/
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  • Les mystérieuses lignes de Nazca...

    19 décembre 2018, Pérou ⋅ ☀️ 28 °C

    Depuis le lac Titikaka nous devions rejoindre Cuzco, puis Lima. Mais la route pour Cuzco a été coupée pendant 3 jours par une communauté locale accusant une mine en amont d'empoisonner leur eau... vu notre article écrit sur les mines, on ne peut pas les blâmer !

    Nous passons donc par la côte ouest du Pérou, et décidons de faire une pause à Nazca pour couper les 30h de trajet. L'occasion d'en découvrir un peu plus sur cette civilisation et sur les mystérieuses lignes qu'ils ont tracé il y a 2000 ans.

    C'est pour nous Noël avant l'heure : les parents de Thomas nous offrent le tour en avion, solution idéale pour voir les lignes et dessins formés. Merci Maria et Marino !

    Devant tant de mystère, on vous propose le dernier jeu concours de 2018 : tournée d'empanadas maison à la personne qui arrive à identifier les 4 dessins ! :)
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  • Feliz Navidad de Lima !

    25 décembre 2018, Pérou ⋅ ⛅ 23 °C

    Feliz Navidad a todos !! 🎄🎄🎄🎄🎁🎁🎁🎁☀️☀️☀️☀️😘😘😘

    Comme cadeau de Noël nous vous offrons un post 100% auto-centré et la vidéo "C'est Pas Sorcier au Chili",à voir sur notre Viméo ! Elle a initialement été créée pour les 30 ans de Marion, une amie experte dans l'organisation d'animations d'anniversaire, mais on s'est dit qu'elle pourrait vous intéresser aussi… :)

    Bisous à tous et encore Joyeux Noël ! N'hésitez pas à nous laisser un petit message, ça fait toujours plaisir de vous lire !
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  • ¡ Feliz Año Nuevo !

    1 janvier 2019, Colombie ⋅ ⛅ 30 °C

    Nous vous souhaitons une belle année ensoleillée ! ☀️

    Pour nous, elle commence de la plus belle des manières sous le soleil de Villavicencio, près de Bogota. Nous sommes chaleureusement accueillis par la famille de Daniel, une connaissance colombienne. C'est donc en immersion totale que nous découvrons les traditions locales et pratiquons notre espagnol. 🇨🇴

    2018 a été une année riche en projets personnels et professionnels : appartement, fiesta des 30+10 ans et maintenant ce voyage de 7 mois au fil d'initiatives solaires.

    Merci à tous de nous avoir accompagné et soutenu dans toutes nos lubies. Comptez sur nous pour continuer dans cette lignée en 2019 !

    Love & happiness x 2019 à tous ! 💛
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  • Cucaita - immersion colombienne

    6 janvier 2019, Colombie ⋅ ⛅ 19 °C

    3 pays, 3 voyages très différents ! Le Chili en van, le Pérou à pied et en bus, et maintenant la Colombie avec une famille bogotaise. Daniel, Lili, Pablo et Samuel ont décidé de nous emmener dans leurs valises et de nous faire découvrir "leur" Colombie. Après une semaine en immersion dans la famille de Lili à Villavicencio, nous voilà embarqués dans un charmant petit village de la Cordillère Orientale, chez les parents de Daniel.

    C'est dans cette belle maison rouge et blanche que le mot hospitalité prend tout son sens. Ester et Henry, les parents de Daniel, sont littéralement aux petits soins pour nous, en plus d'être drôles, bienveillants et plein d'énergie... Au point de devoir boire des infusions de cannabis, planté dans le jardin bien fleuri, pour arriver à dormir le soir ! Nous voilà donc à nouveau adoptés, logés dans une superbe chambre mansardée avec salle de bain privée, s'il vous plaît, et nourris en abondance !

    Au programme : bonne rando pour voir un beau lac d'altitude, baignades dans des cascades plus que rafraîchissantes, visites des villages aux jolies maisons coloniales, feux d'artifice et concerts pour fêter les rois mages, et évidemment découverte de la gastronomie locale. On se régale, dans tous les sens du terme !
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  • Carthagène

    8 janvier 2019, Colombie ⋅ ☀️ 29 °C

    Nous quittons notre famille d’adoption colombienne pour la belle ville de Carthagène des Indes.

    Riche d’un incroyable patrimoine historique, elle s’avère cependant controversée : certains lui reprocheront son côté trop touristique, d’autres la misère omniprésente. Les deux étant évidemment liés : les seconds espérant s’enrichir au contact des premiers… Mais nous apprécions particulièrement flâner dans ses ruelles pavées bordées de maisons coloniales colorées datant du 16ème ou 17ème siècle, s’émerveiller devant son imposante muraille parfaitement conservée, s’amuser de l’animation de ses rues où se côtoient artistes et vendeurs ambulants, et discuter avec ses habitants, métissés, souriants, attachants. Une transition idéale pour nous qui partons en Afrique dans quelques jours !

    Logés dans le quartier populaire et encore authentique de Getsemani, nous évitons ainsi l’affluence touristique de la vieille ville. Repas mangés dans de petits bouibouis, bière sirotée devant un spectacle de rue, visite de la grande forteresse Castillo de San Felipe de Barajas,... on se plait bien. On apprécie particulièrement l’étonnante diversité et mixité, et le fait que richesse ou misère n’aient pas de couleurs. La côte caribéenne de la Colombie, championne du vivre ensemble ?
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  • Les îles des Caraïbes

    11 janvier 2019, Colombie ⋅ ☀️ 28 °C

    De Carthagène nous prenons une Lancha (petit bateau à moteur) direction l'Archipel de San Bernardo, à 2h de mer. Nous sommes dans la Mer des Caraïbes, une première pour nous !

    Notre première destination est Isla Mucura, petite île de carte postale : cocotiers, sable blanc, eau turquoise... On va être bieeeeen ! D'autant plus que nous logeons dans un petit hôtel familial composé de différentes paillotes, loin de l'effervescence colombienne. Nous apprécions tout particulièrement le calme, la famille adorable qui tient l'hôtel, la mini plage trop mignonne, les rencontres que nous faisons chaque jour et... el Señor Gato, le chat de l'hôtel qui nous a définitivement adopté au point de partager chaque soir notre chambre ! C'est aussi l'occasion de partager avec des sud-americains des points de vues sur des sujets sensibles que nous comprenions jusqu'à présent avec nos yeux d'européens : situation au Brésil, au Venezuela, vision de l'écologie...

    Notre projet Success 2 Energy nous conduit aussi sur Islote, île réputée être la plus densément peuplée au monde ! Ce qui n'est pas loin d'être vrai. La gérante de la centrale solaire de l'île nous organise une visite privée. Petites ruelles, maisons turquoises, enfants courant partout, musique à tous les coins de rue et comme toujours des colombiens bienveillants et souriants.

    2 bateaux, 3 bus et 1 tuk-tuk plus tard, nous voilà sur notre troisième île, Isla Fuerte. Nous n'y resterons que 24h, le temps de rencontrer du monde pour un autre projet solaire. Nous dormons dans des petites paillotes au bord de l'eau. On serait bien restés plus longtemps !!

    Notre périple sur le îles nous permet d'étudier l'un des projets solaires les plus complexes que nous ayons croisé en Amérique du Sud. Entre un gouvernement qui paie cher pour des solutions solaires mais qui continue de subventionner les énergies fossiles, et des habitants qui aimeraient payer moins tout en augmentant sans cesse leur consommation, la situation n'est pas simple... affaire à suivre sur notre page pro dans une bonne semaine: https://www.linkedin.com/company/success-2-energy
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  • Bogotá

    17 janvier 2019, Colombie ⋅ ⛅ 17 °C

    Bogotá aura été notre première et dernière image de la Colombie. Et quel tableau ! Où comment revoir tous ses préjugés en un instant.

    Il faut dire que les clichés ont la peau dure. Quand on pense capitale colombienne, ce qui vient en tête s'avère tristement être cartels de drogue, dangers, Pablo Escobar, cocaïne, accord de paix en suspens avec les FARC,...! Même si ça fait partie de l'histoire moins glorieuse du pays, ça vaut le coup de faire un bon 'reset' et de regarder ce pays sous un nouvel angle ! Allez, vous pouvez quand même garder les bons cafés colombiens et Shakira si vous y tenez ! ;)

    Bogotá se révèle désormais dans toute sa diversité. Au confluent de l'Amérique du Sud, de l'Amazonie et des Caraïbes, il s'avère impossible de définir un visage type du bogotais. De même pour l'architecture : des maisons coloniales colorées aux grands gratte-ciels, en passant par des petits immeubles carrés de 2-3 étages, on trouve de tout. Et l'ensemble sur fond de montagnes verdoyantes. Le tableau s'admire particulièrement quand le soleil parvient à percer la grisaille locale, tenace dans cette ville perchée à 2300 m d'altitude.

    Pour couronner le tout, la capitale s'avère être une des villes d'Amérique du Sud les plus adaptées au vélo avec des centaines de kilomètres de pistes cyclables et une fermeture de ses artères le dimanche.
    Et même si ses habitants se montrent plus adeptes de la friture que de la verdure, il reste la culture ! Théâtres, salles de spectacle, et musées peu chers voire gratuits. On se sera régalé devant les œuvres grassouillettes de Botero, accompagné des plus grands peintres internationaux, de Picasso à Monnet en passant par Delgas ou Dali, et on a été impressionné par la riche collection d'objets en or du Museo del Oro.

    Vous imaginiez Bogota comme ça ? Et bien nous non plus ! ;)

    Bien sûr, tout n'est pas rose, il reste de la pauvreté et des quartiers dangereux. Mais n'est-ce pas le cas de toutes grandes capitales ?
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  • Hasta Luego America del Sur !

    18 janvier 2019, Espagne ⋅ ☁️ 1 °C

    Ça y est, le moment de quitter la Colombie et l'Amérique du Sud est arrivé...

    Sentiments ambivalents : nous sommes à la fois tristes de quitter ce continent magnifique et de laisser derrière nous toutes ces découvertes et rencontres inoubliables. Mais nous sommes en même temps très heureux et curieux de voir ce que va nous réserver le continent africain !

    Après une longue escale à Madrid, nous rejoignons donc Addis Abeba, en Ethiopie ! Une sacrée "transhumance continentale" comme dit Charlotte, avec 3 continents en 3 jours ! ;-)

    De toute façon on a bien prévu de revenir en Amérique du Sud, il reste tant à découvrir...
    Pour l'instant, aventures africaines à suivre !
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