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  • Dia 49

    Jour 48 - Kep : Parc national & Crabes

    14 de maio, Camboja ⋅ ☁️ 30 °C

    Aujourd'hui, réveil de bonne heure. Je suis sur mon vélo avant 9h pour rejoindre le début d'un sentier dans le parc national de Kep.

    J'attache mon vélo à un arbre et je pars randonner. J'effectue un tout petit tronçon sur un chemin asphalté avant de m'enfoncer dans la jungle. Ça devient rapidement très abrupte : la montée se fait à l'aide de cordes à nœuds. C'est très physique ! 🪢

    En haut, je m'arrête devant un petit bouddha et j'admire la vue sur la mer depuis le Sunset Rock. Pour revenir vers mon vélo, je m'engage dans une pente raide. C'est très glissant : je suis sur mes gardes ! Après un slalom entre des lianes, je retombe sur le chemin asphalté. A quelques pas de mon vélo, j'aperçois un manguier. Je ramasse une mangue pour la déguster de suite et 4 autres que j'embarque dans le sac 🥭

    Je remonte sur mon vélo et je prends la direction du marché aux crabes de Kep. Je passe devant une statue d'un crabe bleu et devant la Kep Beach. J'arrive enfin au Crab Market. C'est particulièrement animé ! On vend du crabe et d'autres fruits de mer. Mais aussi des vêtements, des jouets pour la plage...

    Curieux, je décide de goûter le crabe de Kep. On me sélectionne 2 gros crabes encore vivants dans une bassine. On me les cuisine avec du poivre vert de Kampot. Je passe alors à la dégustation. Un véritable combat s'engage avec le crabe : il faut le décortiquer ! Pour manger ne serait-ce qu'un tout petit bout de chair de crabe, la patience est de mise. C'était plutôt bon même s'il y avait assez peu à manger en fin de compte ! 🦀

    Je suis aussi intrigué par des plus petits crabes frits. Je commande une barquette. Pas besoin de décortiquer le crabe : on mange le crabe en entier ! Ces crabes frits ont le goût de chips.

    Je reprends ensuite mon vélo pour me rendre aux marais salants de Kep. Parce que si la région est connue principalement pour son poivre, on y fait aussi du sel. De l'eau de mer est acheminée dans des parcelles durant la saison sèche. L'eau est stagnante et s'évapore petit à petit pour ne laisser que des cristaux de sel. Ces derniers sont alors récoltés et nettoyés. Le sel est aussi iodé pour éviter les carences en iode dans le pays 🧂

    Étant à la toute fin de la période sèche, j'espérais voir des paludiers au travail. Malheureusement les pluies récentes en ont voulu autrement. J'ai quand même pu voir quelques cristaux de sel.

    En voulant retomber sur la fameuse route 33 qui sépare Kep et Kampot, je me suis perdu dans les marais. Il m'a alors fallu passer à l'eau avec mon vélo. Oui la journée était trop plate jusque là, ça manquait d'un peu de galère. Les pieds trempés, je reviens sur la route 33. Et bientôt ce ne sont plus que mes pieds qui sont trempés puisque la pluie s'invite pour les derniers kilomètres.

    J'arrive enfin à Kampot. Je rend mon vélo et je récupère ma pièce d'identité, à savoir ma carte Pastel qui me servait à prendre le métro à Toulouse. Il faut croire que ça sert même à se déplacer au Cambodge.

    Je rentre à l'hostel où j'avais laisser mon gros sac à dos. Je me change et je déguste 3 des 4 mangues ramassées le matin même. Je quitte Kampot dans la soirée pour rejoindre la capitale Phnom Penh.

    Après 3 heures de van, me voilà arrivé dans la capitale. J'y avais déjà fait un passage éclair lors du trajet de nuit entre Battambang et Sihanoukville. 45min de marche pour rejoindre mon hostel. Phnom Penh est oppressante, assez sale, les rues sentent mauvais : de prime abord je ne suis pas emballé par la ville. Fatigué de la journée, je ne tarde pas trop à me coucher 😴
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