Demi tour du monde

Nous quittons avec regret la Colombie pour continuer nos aventures en Amazonie.

Faute de choix, car il n’existe pas de route qui traverse la jungle amazonienne, nous prenons un vol jusque Manaus, port de départ de notre croisière peu commune.

En effet, les croisières amazoniennes sont très utilisées comme mode de transport pour les locaux, par contre pas de touristes à l’horizon. A part deux anglais avec lesquels nous nous lions d’amitié mais qui ont choisi l’option cabine plutôt que hamac.

De notre côté voyage à la dur, on achète deux hamacs, on sangle nos bagages au poteau central, et c’est parti pour 5 jours au rythme du fleuve de l’Amazone.

Contre toute attente les nuits sont plutôt agréables, avec un masque pour les yeux (merci Andreas et Chantal) et des bouchons d’oreilles vissés jusqu’au cerveau on dort mieux que dans certains hôtels que nous avons eu. Le reste par contre…

Commençons par les douches qui puisent leurs eaux dans l’amazone et qui régurgitent un jet couleur marron, pas ragoûtant. Les toilettes, nous ne préférons même pas en parler (heureusement Morgane a eu la merveilleuse idée d’acheter des lingettes, ça nous a sauvé). Puis le pire… la nourriture. Les plats sont composé de pâtes, riz et haricots 🫘 rouges avec viande (l’option végétarienne consistant à tripler la dose de haricot). Sinon vous l’aurez compris c’est nouilles Chinoises.

Malgré tout le voyage est vraiment exceptionnel et restera gravé dans nos mémoires. Les apéros au couché du soleil avec la vue sur le fleuve. La nuit noire entourée des bruits de la jungle, du vrombissement du moteur, sans lumière a l’horizon si ce n’est celle des orages.

Puis pour finir en beauté nous traversons les canaux plus étroits où les populations indigènes viennent à notre rencontre depuis leur barque. Beaucoup de personnes du bateau leur lancent des habits, vivres et produits d’hygiène dans des sacs plastique car ces populations sont littéralement coupées du monde.

Finalement nous arrivons à Belem rassasiés de la jungle amazonienne et de ses merveilles.Læs mere