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  • Day 11

    La fin d'un magnifique voyage

    March 19, 2020 in Costa Rica ⋅ ☀️ 31 °C

    Je me lève avant 6 heures pour piquer une tête dans le Pacifique. La marée haute est à 10h20 et je ne veux pas être embêtée par le courant et les rouleaux. L'eau est bonne et je suis toute seule sur la plage, un vrai luxe!
    Nous devons libérer les chambres pour midi, départ de l'hotel à 12h45 pour prendre le ferry à 14h00.
    L'avion est confirmé, nous rentrons bien ce soir en France. Il y a une véritable appréhension dans le groupe: les messages reçus de France sont anxiogènes, nous ne savons pas à quoi nous attendre et ces histoires de laisser passer peu claires. Le trajet aéroport-domicile ne figure pas dans les cas de figure possibles...
    Le Ministère de la Santé a fait évacuer les piscines à 10h30 pour lutter contre le coronavirus. Les clients font leur check out, l'hotel va fermer ce soir.
    L'aeroport est blindé, certains passagers doivent attendre à l'exterieur du terminal avant de pouvoir faire leur check-in. Certains portent des masques chirurgicaux, d'autres se nouent des foulard autour de la bouche. Le terminal est curieusement calme.
    Le vol est complet; certaines personnes qui essaient d'avancer la date de leur retour en France sont refoulées. Ma voisine dans l'avion était sur liste d'attente depuis mardi. Pas facile d'aller chaque jour à l'aéroport pour s'entendre dire qu'on ne peut pas partir...
    Il y a beaucoup de familles avec de jeunes enfants dans l'avion. Personne ne plaisante comme c'est souvent le cas au retour de vacances. L'équipage est en sous-effectif, l'hôtesse de l'air nous explique qu'elle est immunisée car elle a attrapé le virus en Chine en début d'année.
    Le terminal est vide: les salles d'embarquement sont vides, le passage de l'immigration se fait sans la moindre queue et les bagages de tous les avions se font sur 2 carrousels seulement, faute d'effectifs.
    La valise arrive avec la coque fendue. Air France me la remplace par une valise de mêmes taille et marque.
    Un coup de RER et de bus et me voilà à la maison.
    Le groupe s'est donné rendez-vous à Dunkerque cet été chez un couple très sympa du Groupe. Pourvu que ce satané virus ait disparu d'ici-là!
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