📍 Tyrkia Les mer
  • Dag 99

    J99 - Kas toi de la plage

    30. mai, Tyrkia ⋅ ☀️ 20 °C

    [Léo]

    Nous profitons de l'ombre des pins pour faire une grasse matinée, avant de passer devant les gorges très imposantes de Sakli Kent.

    Malgré le vent de face et les nombreuses bosses, nous décidons de rejoindre la mer au niveau d'une plage qui semble parfaite... jusqu'à voir qu'il faut payer 15€ pour y accéder. Nous faisons donc la pause midi dans un parc, à l'ombre des arbres.

    La route de l'après-midi est magnifique car elle longe la mer, au dessus des falaises. Nous arrivons dans la ville de Kas où nous faisons les courses avant de se rendre sur une presqu'île pour trouver un endroit où camper.

    Malheureusement, cela ne se passe pas comme prévu car cette presqu'île est très touristique et il est normalement impossible d'y camper. Un agent de la municipalité vient nous voir plusieurs fois pour nous dire que l'on ne peut pas camper ici: "kamping problem". Après plusieurs négociations où nous insistons lourdement, il nous autorise à dormir à un endroit si l'on part tôt le lendemain matin. Nous nous en satisfaisons largement et passons une nuit à la belle étoile.
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  • Dag 98

    J98-Tout est bien qui finit bien 🌧️➡️☀️

    29. mai, Tyrkia ⋅ ☁️ 23 °C

    [Dimitri]

    Pour ce lendemain d’épreuve sportive pour certains on reprend doucement avec 40km dans le viseur. Pour éviter de nouvelles pentes on contourne le babadag par l’intérieur des terres, même si la route de bord de mer semblait belle depuis le lagon d’Oludeniz.

    Après être sortis de la ville on se prend une grosse averse agrémentée de jolis éclairs. Par chance un abri se dresse sur notre route (un magasin de plantes), où la vendeuse nous offre gentiment des thés pour se réchauffer. Heureusement le ciel se calme pour laisser place à un grand soleil. On repart donc puis on arrive sur une jolie route longeant une falaise. Cette dernière abrite les fameuses gorges de Saklikent, par lesquelles on passera demain.

    Une fois de plus, Eliott et son appli Park4night nous trouve un super spot de bivouac sous les pins. Les gars en profiteront pour se baigner dans l’eau glaciale de la rivière des gorges.
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  • Dag 97

    J97 - Babadag ☠️

    28. mai, Tyrkia ⋅ ☀️ 14 °C

    [Rémi]

    Tout a commencé par une plaisanterie. Il y a un an, en regardant une étape du Tour de Turquie, on découvre se profil d'un col redoutable. Hasard de dingue, il se trouve sur notre itinéraire. La blague est devenue un pari, puis le pari s'est mué en objectif. Ce col, encore inconnu des légendes cyclistes, n'a rien de mythique, mais son profil, plus effrayant que ceux du Ventoux, du Galibier ou du Tourmalet, nous appelait à l'affronter.

    Réveil à 7h00. Avec Jambe et Eliott, on déjeune avec une petite boule au ventre. Musique épique en fond, flocons d'avoine, chocolat et bananes : le petit déjeuner est parfait. On s'échauffe pendant 45 minutes sur la piste cyclable le long de la plage. Le Babadağ se dresse devant nous, 1900 mètres plus haut, nous lançant un défi.

    On repasse par l'appart, on fait le caca de la peur et on dit au revoir à Dim et Léo, qui malheureusement ne pourront pas nous voir pendant la montée.

    C'est parti ! On attque immédiatement avec des passages à 12%. La pente ne semble jamais s'adoucir et il est rare que mon compteur indique moins de 10%. Je pars très prudemment sur les 10 premiers kilomètres, profitant avec les gars du début de la montée. Le rythme est bon, nos jambes sont fortes, notre souffle est économe et rien ne semble pouvoir nous arrêter. Pas même l'attaque d'un chien de garde qui fait tomber Jambe de son vélo. Imperturbable, il remonte sur sa machine et nous continuons l'ascension.

    Il reste 10 kilomètres et 1000 mètres de dénivelé positif. La route goudronnée cède sa place à une route pavée sinuant à travers une forêt dense. Ensuite chacun monte à son rythme, luttant contre les pourcentages terribles. Le plus dur reste à venir : 2 kilomètres à 15% de moyenne avec des passages dépassant les 20%. C'est tout simplement abominable. Les cuisses brûlent, la tête tourne, le cœur monte à 200 bpm et la vitesse est si lente. Arrivé en haut de la rampe, je suis contraint de m'arrêter 2 minutes pour reprendre des forces. Derrière, c'est la même galère pour Eliott et Jambe, qui poussent leurs vélos sur quelques mètres pour vaincre la pente.

    Il reste 4 kilomètres avant le sommet. Une pente plus légère nous permet de récupérer avant l'assaut final, qui s'annonce terrible. Une voiture me klaxonne, ça m'énerve et je fais un geste de la main. Je me rends compte juste après que c'est Dim et Léo, qui ont loué une voiture pour nous faire la surprise de nous encourager. Ça nous redonne l'énergie et la motivation nécessaire pour atteindre le sommet. La route est magnifique, la mer s'étend en contrebas, le tout sur une corniche longeant la crête de la montagne. Les cuisses brûlent, la route est à 14% sur les 1600 derniers mètres, mais le sommet est en ligne de mire. Dernier virage à droite, une rampe terrible de 100 mètres, je finis au sprint et célèbre la fin de cette montée redoutable. Les gars arrivent quelques minutes plus tard.
    Mission accomplie ! Nous avons escaladé le Babadağ. Le mythe est devenu réalité, nous sommes si fiers d'avoir réussi ce défi sportif.

    Merci à tous pour les encouragements !😍
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  • Dag 96

    J96 - Veille de match

    27. mai, Tyrkia ⋅ 🌙 19 °C

    [Eliott]

    Après une nuit de pluie sous l’abri, je me lève avant les autres et constate que des têtes m’observent depuis l’école juste en face. Les écoliers rentrent ensuite en classe, après une cérémonie de lever de drapeau en chantant l’hymne.

    On prend notre petit déjeuner pendant la récréation, et les petits nous écrivent des mots de ce qu’ils savent en français. On part ensuite pour le dernier col de ces 3 jours, qui n’est ni le plus facile, ni le plus régulier. S’en suit une longue descente jusqu’à la mer où nous retrouvons Dimitri.

    Demain, on va tenter l’ascension la plus dure que l’on ai jamais tentée. Il n’en existe pas des pires en France. Nous avons nommé le Babadag.
    1900m de dénivelé en seulement 18km. Avec des kilomètres à 15% sur du pavé.

    L’après-midi est consacrée au délestage de nos vélos sur lesquels on ne garde que l’essentiel. Une fois que le mammouth est dégraissé, on part faire une petite balade 😋
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  • Dag 95

    J 95 - Montagnes Rurales

    26. mai, Tyrkia ⋅ ☁️ 15 °C

    [Rémi]

    On quitte notre préau vers 11h pour débuter notre deuxième étape de montagne. Au programme de la matinée : un col de 18 km avec 700 mètres de D+.
    L'ascension se fait sur une route large et ensoleillée, mais heureusement, l'altitude nous apporte un peu de fraîcheur.

    Dans la descente, on s'arrête pour déjeuner dans un petit restaurant où les prix sont nettement plus bas qu'à Pamukkale. Au moment de repartir, la météo annonce de la pluie dans une heure. On repère un préau dans un village à 20 km et on file à toute allure pour l'atteindre.

    On arrive finalement à l'abri et on engage la conversation avec des jeunes du village. L'un d'eux travaille pour une ferme piscicole et on décide d'aller manger au restaurant de la ferme. Avant cela, on prend une douche dans la rivière. L'eau est bien froide, mais la sensation d'être propre en vaut la peine.

    Les truites fraîches de l'élevage sont excellentes. De retour sous le préau pour la nuit, on est surpris par un feu d'artifice tiré juste en face. Les Turcs célèbrent la victoire de Galatasaray, sacré champion de Turquie. Des jeunes font vrombir leurs motos et brûlent des pneus. On espère que la suite de la nuit sera plus calme, car demain, une dernière étape en montagne nous attend pour rejoindre la côte.
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  • Dag 94

    J94 - En route pour Fethiye

    25. mai, Tyrkia ⋅ 🌙 17 °C

    [Jean-Baptiste]

    La visite touristique de Pamukkale étant terminée, il est temps de rechausser les crampons et remonter sur le vélo.

    Trois cols nous séparent de la prochaine grande ville côtière du nom de Fethiye. Dimitri préfère prendre un bus pour préserver son genou on le rejoindra donc là bas.

    On partage donc un bon repas tous les 5 à Denizli, une grande ville d'un million d'habitants dans laquelle Dim a trouvé un super parc avec des tables à l'ombre avant de se séparer. Cette énergie était nécessaire car l'aprem a été sportive avec un col qui monte à 1150m d'altitude.

    Ce soir on s'est arrêté dans un village pour demander où mettre nos tentes. Ni une ni deux un ancien appelle le maire et nous dit qu'on peut se mettre où l'on veut.

    Le spot est parfait, eau douce, table de pique nique, préau sur la tête et toilettes.

    C'est le combo parfait pour passer une bonne nuit réparatrice avant la journée de demain et l'ascension du deuxième col.
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  • Dag 93

    J93 - Pamukkale

    24. mai, Tyrkia ⋅ 🌙 17 °C

    [Léo]

    Qui dit jour de repos dit gros dodo. On commence donc notre journée à midi, après que tout le monde soit sorti des tentes. On va chercher un resto indien que nous avions repéré sur Google Maps mais après avoir constaté que ses prix avaient triplé entre-temps, on s'arrête ailleurs. On arrive même à avoir les boissons gratuites grâce à nos super talents de négociateurs 😎

    On retourne ensuite au camping avant de repartir vers 16h pour les bains de sel de Pamukkale. On enlève nos chaussures 👟pour monter et on se fixe comme objectif de tremper nos pieds dans chaque bain rempli d'eau. Pendant que les autres touristes cherchent à faire la meilleure photo Instagram, on s'amuse à jouer avec la vase blanche du site.

    On se pose une fois arrivés en haut et on admire la vue, avec une petite déception car tous les bains ne sont pas remplis. La déception s'efface vite lorsque l'on se baigne dans les thermes de la cité antique de Hiérapolis, au milieu des colonnes et anciennes pierres romaines.

    Une fois notre peau bien fripée, nous décidons de visiter le reste de la cité et notamment le superbe théâtre antique. Nous nous dépêchons ensuite pour voir le coucher de soleil au niveau des bains, où nous prenons une vraie claque devant la beauté du paysage, qui paraît presque irréel.

    Nous finissons la journée à un resto car nous ne trouvons (très malheureusement 🫣) pas de supérette où acheter des pâtes...
    Les mer

  • Dag 92

    J92 - Fin de vallée

    23. mai, Tyrkia ⋅ 🌬 27 °C

    [Eliott]

    Rémi a mis un réveil à huit heures pour rouler au frais. Personne n’a entendu sauf lui, jusqu’à neuf heures quand un gros camion poubelle stationne à dix mètres de nos tentes… on doit se résigner à faire les cinquante kilomètres trop tard, au pic de chaleur (29 degrés). ☀️ 🌡️ heureusement, un vent de dos généreux accélère la cadence !

    La pause midi a duré une bonne partie de l’après-midi, où nous avons pu nous abriter de la pluie et jouer au foot avec les turcs du village.

    Les 20 derniers kilomètres pour arriver à Pamukkale se sont fait en fringale pour ma part, à cause de cette journée un peu trop sportive.

    On profite finalement d’un beau coucher de soleil sur les pierres salées et les ruines de Hierapolis 🌅
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  • Dag 91

    J91 - Vallée de contrastes

    22. mai, Tyrkia ⋅ ⛅ 26 °C

    [Dimitri]

    Pour la suite du voyage on hésitait entre rester près de la côte et passer par Bodrum et autres stations balnéaires ou rentrer dans les terres du côté de Pamukkale, lieu très connu abritant des piscines d’eau salée naturelles et des vestiges antiques (les deux routes se rejoignant assez vite). Finalement, la deuxième option a été retenue.

    Cap plein est donc, et on rentre vite dans la longue vallée qui nous sépare de notre objectif. On est contraint à suivre une nationale assez fréquentée, mais le plus gênant reste la pollution morose et évidente.

    À midi on s’arrête à Aydin, qui abrite tout de même presque 200 milles habitants, puis on déjeune, bercés par l’adhan (appel à la prière) et sous les yeux du grand Atatürk (fondateur du pays), qu’on voit décidément partout.

    Sur la route on passe aussi par Nysa, une cité antique très bien conservée et pourtant un peu délaissée, du moins comparé au site d’Éphèse visité la veille.

    À l’arrivée et après près de 100km, l’imam du village nous propose de dormir sous un préau (sûrement la salle des fêtes) avec une fontaine et des prises en bonus. De quoi bien finir la journée 😊
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  • Dag 90

    J90 - Ephèse

    21. mai, Tyrkia ⋅ ⛅ 21 °C

    [Rémi]

    Aujourd'hui, peu de kilomètres à vélo pour admirer le site antique d'Éphèse.

    Ce matin, nous quittons notre emplacement de plage devenu infernal : chaleur étouffante au réveil dans la tente, sable partout, sel de mer sur la peau, moustiques, et une grande soif.

    Sur la route, nous trouvons un endroit parfait : une fontaine près d'un arrêt de bus. Idéal pour boire, se doucher et faire un peu de lessive.

    Nous arrivons à Éphèse, l'une des cités les plus puissantes de la mer Égée. D'abord grecque puis romaine, cette cité comptait 200 000 habitants et a accueilli des figures célèbres telles que Cléopâtre et la Vierge Marie. Éphèse abritait l'une des sept merveilles du monde antique : le temple d'Artémis. Il n'en reste aujourd'hui qu'une seule colonne. Avec la pyramide de Khéops, c'est l'une des rares merveilles antiques encore visibles.

    La visite de la ville nous plonge dans la vie quotidienne des Romains : théâtre, thermes, latrines, odéon, bibliothèque, etc. Leur ingéniosité nous impressionne : éclairage public, fontaines, égouts, architecture, etc.

    Nous terminons cette belle journée d'histoire par 10 km de montée pour rejoindre notre bivouac dans un bosquet. En bonus, une superbe douche sauvage avec l'eau du village.
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