Île de Puteaux

Sixième journée de voyage et fin de la première semaine. Je suis ce soir à Paris. Je n'ai pris aucune photo de Paris même, d'abord parce que d'autres les ont mieux prises que moi, mais surtout parce que j'ai traversé cette ville au bord de la nausée...
Pour arriver au centre historique, il faut d'abord traverser la banlieue.
J'affronte là une violence esthétique intense. Ces zones imbriquées d'usines, d'habitations et de friches sont moches à souhait. Moches et sales.
Vient ensuite une violence économique et sociale. Il y a des tentes sous presque tous les ponts, mais ce ne sont pas des bivouacs... Plus loin un groupe de "mineurs isolés" fait un feu... Je passe.
Puis, la violence mercantile du centre-ville. Celle qui apparaît après Bercy. Celle qui ne peut pas voir la précédente pour fonctionner.
Et enfin, la violence de la circulation parisienne. Pour un provincial sur un vélo chargé, c'est une épreuve ! Mais tout c'est bien passé.
Autant vous dire que je suis heureux ce soir dans mon camping.Les mer