India
Dūngri Pahār

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Travelers at this place
    • Day 28

      Aloo Baba

      October 28, 2023 in India ⋅ ☁️ 30 °C

      Gestern bin ich mit einem Tuc Tuc weit raus gefahren. Ins Grüne zu einem kleinen Tempel.
      Hier wohnt Allo Baba.
      Ein heiliger Mann, ein Sadu, ein 70 jähriger Weiser.
      Ich habe mich glaube ich eine Stunde mit ihm unterhalten, den Tempel und sein Schlafzimmer angeschaut.
      Er isst seit 39 Jahren zweimal am Tag Kartoffeln. Allo heißt Kartoffel.
      Ich fragte ihn, warum er nicht auch Gemüse esse?
      Er antwortete, dass würde sein Geist verwirren. Es gäbe soviele Gemüse Arten.
      Er esse die Kartoffel nur mit Chilipulver, keine flüssige Butter.
      Ich sagte, oh das ist aber langweilig!!
      Er hatte so eine warmherzig und ruhige Ausstrahlung....in seinem Schlafzimmer lagen Kartoffeln in einer Ecke.
      Ich fragte ihn, ob er manchmal von einer Frau träumte, oder einer Familie.
      Ja, sagte er, aber Frauen bringen den Geist auch durcheinander.:-)
      Später sah ich ein Pfau neben dem Tempel und fragte, ob es noch mehr gebe.
      Er sagte, rund um den Tempel wohnen 300 Pfaue.
      Peacock ist in Nordindien das absolute Glückssymbol.
      Er schenkte mir 3 Pfauenfedern.
      Das war ein richtig schöner Nachmittag.
      Gestern wurde ich wieder gefragt, selfie?
      Im Scherz sagte ich, bald nehme ich Geld dafür. Der Inder sagte, yes 10 Rupie.
      Ich habe es genommen und ein Chai gekauft.
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    • Day 12

      Pushkar. Paradoxal Activity

      October 23, 2022 in India ⋅ 🌙 27 °C

      Trois jours et demi.

      Tantôt un battement de cils, tantôt une éternité.

      Cette ville est folle, je l’apprécie et je la déteste.

      Ce lac sacré coincé entre les collines des Aravalli, cette ambiance mystique au bords des ghâts est un plaisir de déambulation, mais un calvaire pour la photo de rue : les photos sont interdites au bord des ghâts et des gens se prenant pour la police de la vertue ne se privent pas de le rappeler. Les marchands ont remplacé les locaux. Tout sonne faux, ormis quelques échoppes de produits destinés aux rites religieux le reste est à destination des touristes.

      Pushkar.

      C’est une des villes les plus sacrées de la religion Hindouiste, de par le lac en son sein : La légende dit que le dieu démiurge Bhrama y accomplit rituels et ablutions après qu’une oie ait designé ce point d’eau en y deposant sur la rive une fleur de lotus (donnant le nom de « Lotus Bleu » à la ville).

      C’est aussi la ville de la malédiction ; là où Aja, tombé fou amoureux de la femme qu’il avait engendré lors de la création du monde, Sarasvati, fu damné par cette dernière. La déesse, souhaitant échapper au regard du dieu avait beau s’échapper dans plusieurs directions en même temps ; sans succès. Peu importe dans quelle direction elle s’enfuyait, une nouvelle tête poussait à Prajâpati dont chaque regard ne cessait de l’épier. Ainsi Bhrama avait quatre têtes, une pour chaque point cardinal et une dernière, pour scruter le ciel.
      Shiva trouvant l’obsession du dieu pour sa propre fille particulièrement indigne condamna Bhrama à n’être vénéré qu’à Pushkar et lui coupa la tête supérieure pour son impiété.

      Effectivement il n’existe que de très rares villes dans le monde pouvant abriter un temple dédié au Seigneur de tout ce qui vit et celui de Pushkar est Le Temple de Bhrama.

      Voilà la version courte; La mythologie hindou étant particulièrement riche, tu trouveras quantité d’informations complémentaires au gré de tes navigations où dans un grand nombre d’ouvrages. Mais si tu le peux, fais-toi conter ces histoires par les locaux, cela permet de se rendre compte que les légendes orales se transmettent et muttent au gré des familles. Personne n’aura jamais la même version, c’est absolument fascinant.

      Pour en revenir à notre étape. Globalement avec Gael : on s’est fait chier. Se mettre les doigts de pieds en éventail, fumer des joints et boire de la mauvaise bière #Kingfisher n’était pas vraiment notre intention première en venant ici.

      Pourquoi pareil résumé ?

      Pushkar est La ville du mouvement Hippie des grandes heures des années 70/80, et la première rue ceinturant le lac le rappelle bien…Ce ne sont que des échoppes présentant quantité de sacs bigarrés, d’écharpes de toutes les couleurs, de bijoux de portes, de cigarettes (on est bien sacré là), de carnets de voyages , de boutiques de babouches, de chemises et de pantalons en chanvre illustrant des « Ôm » , des Bob Marley, des robes et des tenues à faire palir de jalousie les designers de Desigual (ils se sont probablement inspirés ici).
      Je vous parlais de paradoxe ; force est de constater qu’ici les hippies sont chez eux, et deviennent aussi consommateurs que les consommateurs qu’ils aiment dénoncer, au travers de leur rejet d’une société capitaliste. J’avoue avoir beaucoup de mal avec cette mentalité que je trouve particulièrement hypocrite.
      Voir les babos faire du cerceau ou de la danse au coucher du soleil dans l’endroit le plus touristique de Pushkar dans le seul objectif de se montrer me sort un peu plus du délire.
      Les vendeurs de cette rue interminable tentent à chaque passage de nous vendre leur camelote, c’est à n’en plus finir.
      Les quelques restaurants sont spécialisés dans la pizza ou les falafels ; Pushkar le revendique sur ses murs, ici c’est : India, Italy, Israel.

      Les cafés servent tous les lassis, jus et mocktails imagineables, la ville sacrée prohibe l’alcool, il est pourtant d’une simplicité enfantine de commander de la bière sous le manteau (enfin sous la Kurta 🤓), de la consommer en prenant la précaution de la cacher sous la table après quelques gorgées. Simplissime également de demander aux serveurs de retirer leur virginité aux mocktails de leur carte.

      Et comment bien résumer cette ville, paradis du babos sans parler du bhang ? Ici, c’est le paradis de la weed, s’agissant d’une plante utilisée légalement par les bhramanes et sâdhus afin de se rapprocher des dieux (Shiva étant un grand afficionnado de l’Herbe magique), la ganja se retrouve ainsi partout, dans les lassis, les jus, par-tout, j’en veux pour preuve : Il suffit de parcourir les cartes et de trouver le « Special Lassi » ,«  Special Coktail » etc…

      Donc après la ville de hippies surconsumméristes.
      Nous avons une ville sainte ou la piété tourne facilement à l’escroquerie.

      En nous promenant aux abords de ghâts, des fidèles s’auto-désignants comme des bhramanes, parangons de vertue et d’ascétisme, nous forcent presque la main pour accomplir les rituels d’ablutions. Leur stratégie : Sous couvert d’une offrande de bon coeur, ils remettent un oeillet et t’invitent à le déposer sur le lac. Si tu as le malheur de l’accepter, tu vas passer entre les mains d´une chaîne de « sages » qui vont expliquer le rite chacun à leur tour, l’un proposera de garder tes chaussures, l’autre te remettra les offrandes composées de riz, de pétales de fleurs, d’épices pour la tikka sur le front, un autres te prendra alors par la main, te fera le suivre en descendant les hautes marches du ghât puis t’invitera à t’asseoir avec lui au bord de l’eau afin de réciter les Vedas et invoquer la paix et la prospérité pour ta famille.
      Tout ce joyeux petit monde lavera ton âme, mais surtout demandera à la fin de te décharger de quelques roupies « pour les nourrir » « ou les vêtir » car s’agissant « de moines sans le sous » (🙄) et ainsi verser une aubole bien méritée pour rétribuer leurs sages explications.
      J’ai dis roupies ? Si possible en dollars ou euros en fait…Et plus tu donnes, plus tu seras pieu et pur évidemment. Après avoir refusé toute la première journée, fatigué d’argumenter que « la religion est gratuite », Gael et moi avons cédé le deuxième jour, dans l’objectif d’effectuer leur rite, leur lâcher 200 roupies (j’ai bataillé pour ne pas donner plus, le mec voulait 1000 roupies puis 500…mais pas question, escroc !), obtenir la tikka sur le front et surtout obtenir le bracelet en fil de cotons rouge et jaune, véritable « passeport des ghâts » (c’est littéralement ce qu’on m’a dit).

      Donc passer pour un pigeon aux yeux de la population en exhibant une marque sur mon front comme fruit d’une entreprise mercantile plus que d’une profession de foi est pour moi le cadet de mes soucis, tant que j’obtiens ce bracelet. Ainsi chaque jours, les sollicitations sont coupées nettes lorsque nous montrons notre bracelet, symbole de notre « passeport de la foi ».
      ( Nous avons d’ailleurs bien rigolé quand avec Gael, depuis le toit du café donnant sur le lac, nous avons surpris « mon» bhramane, planqué derrière le temple sur le ghât pour fumer sa clope…)

      La voila cette ville paradoxale.

      Cela reste une belle ville, pas passionnante, mais une étape plutôt reposante. La vue sur le lac depuis la colline au coucher du soleil est merveilleuse. L’environnement, en dehors de la mafia des (faux)bhramanes reste profondément mystique. Et la vie est déjà plus vraie quelques rues au delàde la « ceinture à hippies ».

      Avec Gael, nous avons tout de même réfléchi à quitter les lieux plus tôt que prévu. Faute de temps, nous nous sommes ravisés et nous sommes résignés à fêter Diwali et son anniversaire comme prévu, ici. Finalement un excellent choix, car ce Diwali et cet anniversaire, resteront un des moments les plus étrange et fou de ma vie. Que s’est-il passé le lundi 24 Octobre 2022 ? Patience lecteur, cette journée est l’objet du chapitre suivant. Mais avant de le rédiger, je dois boire un nouveau café.
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    • Day 49

      Pushkar (Northeast Peak), Rajasthan

      July 25, 2015 in India ⋅ ⛅ 16 °C

      Climbed another nearby mountain (more like a rocky hill), got again caught in a rainstorm after 15 minutes at the apex, then made our way to a dinner at a local Lakeview rooftop restaurant for dinner with Musab, Ozge, and our new Chilean friend, Camila.Read more

    You might also know this place by the following names:

    Dūngri Pahār, Dungri Pahar

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