Que serait un récit autobiographique sans son pacte ?
Je m’emploierai à te livrer, au gré de notre chemin, les pensées qui sont miennes, sans travestir la réalité, sans changer le cours des choses.
Je veillerai, tant que faire se peut, à la souplesse de la plume, sans guinder, sans blasphémer, avec le plus grand soin possible pour une grammaire qui n’est pourtant pas ma plus proche cousine.
Je tâcherai d’écrire le plus simplement possible. Je n’ai jamais été grand aficionado de Proust (grand pote de Gaël), oublie donc les kilomètres de descriptions, ce ne sera pas au fil de ce texte.
Lecteur, je m’engage à me montrer tel que je suis, profondément imparfait, un brin ironique, enjoué et toujours en quête de la magie de l’instantané.
Je ne retourne pas en Inde pour la quatrième fois pour faire les musées que je n’ai pas faits. J’y retourne pour divaguer, contempler, rire et pleurer.
J’aimerais te partager autre chose que des photos Instagram, les émotions sont évidemment graphiques, mais les écrire, c’est tout de même bien différent, plus profond à mon sens, plus intime et plus « à découvert ».
Bien entendu, si mes photos te révèlent des émotions, c’est que j’aurai atteint mon objectif : témoigner et partager.
Je pars avec le meilleur équipier possible. Son expérience sera la nôtre. Mon caractère sera son fardeau. Mais ça promet. Ça promet ! Mais promis, ce ne sera pas chiant. Oh ma Booboo, ce que tu vas me manquer pendant ce mois d’aventure. Mais mamie va te câliner encore plus que moi, j’en suis sûr 🥰
Train à 15 h pour Paris. Et envolons-nous à 23 h.
Next Step : Delhi (6 h 55 chez toi, lecteur français ; 10 h 25 pour toi, Sanjay).
J’ai appris que le métro était arrivé aux portes de l’aéroport. Eh bien, pas pour nous ! Nous rejoindrons Paharganj en Tuk-Tuk ! Mais oh ! Trop facile la vie, pimentons tout ça !
Le pacte est signé.
ਸਤਿ ਸ੍ਰੀ ਅਕਾਲ - Sat Sri AkalBaca lagi