• Jéré H
  • Alice M.
Jan – Dec 2024

Amérique du Sud

A 357-day adventure by Jéré & Alice Read more
  • Quilotoa

    March 21, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 8 °C

    J44

    35km
    Ascension 1050m
    Temps actif 4h / temps total 6h44
    Vitesse moyenne 9km/h
    Température minimum 9C
    Altitude à destination 3890m

    Nous commençons la journée sous un gros soleil. Le temps est si changeant ici, en altitude, la veille nous ne voyions pas à 10m à cause du brouillard. Le trajet de la journée est de 40km et 1400m de montée, incluant 400m assez abruptes en matinée, puis un deux autres passages similaire en fin de journée. Nous grimpons, grimpons, grimpons… Le paysage est très rural, malgré les très forts dénivelés, nous voyions partout des pâturages et des petits lopins de maraîchages. Les gens que nous voyions ont l’air de travailler fort, ils guident des troupeaux de moutons, chèvres, vaches, ils transportent des récoltes sur leurs épaules, ils aspergent leurs champs (d’insecticide…?). Nous croisons aussi beaucoup d’enfants qui semblent revenir de l’école et mangent des sucreries sur le chemin.

    À midi, le temps se gâte. Le temps de manger notre repas (délicieux par ailleurs), un épais brouillard s’installe. Nous pédalons dedans pour le reste de l’après-midi. Nous nous couvrons de vêtements imperméables, il fait frais et très humide dans ce brouillard! Heureusement nous continuons à grimper, alors cela nous garde au chaud!

    Alors que nous prenons une pause avant d’attaquer nos derniers 5km de pure montée (un autre 400m au programme), un pick up déjà rempli de passagers s’arrête. Le chauffeur nous propose de nous emmener à Quilotoa, nous épargnant la montée finale. Nous avons froid, et nous sommes agréablement surpris de la proposition. Nous acceptons et hop, les vélos et sacoches dans la boîte du pick up. Nous prenons place à l’avant, tandis qu’à l’arrière les 4 femmes et 1 homme sont entassés. Les femmes gloussent à l’arrière de la situation et parlent ensemble dans une langue que nous ne comprenons pas (Quichua?), et nous trouvons cela drôle aussi! Le chauffeur nous mentionne qu’il a un hôtel à Quilotoa. Nous acceptons d’y aller. A l’arrivée, le chauffeur et sa femme nous réclament 10$, puis finalement baissent à 5$ pour le trajet en voiture (de 10mm…). Nous nous sentons un peu mal de nous être fait coincer, d’autant plus que nous avons accepter d’aller dans son hôtel… Finalement, nous sommes très satisfaits de l’hôtel, la chambre est grande, le lit confortable, nous avons des chauffages d’appoint (nécessaires!), alors cela nous réconcilie avec la situation.

    Vidéo de Rambo, petit chiot de l’hôtel de la nuit précédente, ce matin avant de partir. Très affectueux, mais un peu foufou!
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  • Rando volcan Quilotoa + journée repos

    March 22, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 10 °C

    Journée de repos = journée de rando!

    Aujourd’hui, nous faisons le tour du cratère du Quilotoa, par une randonnée de 10km qui promet des vues incroyables sur la lagune. Je crois que c’est la première fois que je fais une randonnée où nous pouvons voir du début jusqu’à la fin notre chemin, ainsi que la même vue, mais depuis des points de vue différents. Nous commençons par prendre un café avec vue sur la lagune, enfin, comme je ne peux pas me décider entre chocolat chaud et café, je prends les 2!

    La randonnée est apparemment censée se faire en 3-5h, mais avec nos nombreux arrêts photos, snacks, admiration de moutons et sieste, ça nous prend 8h30. Il faut dire aussi que nous ressentons les effets de l’altitude : nous sommes vite essouflés!

    Nous croisons peu de monde sur le chemin, la plupart des visiteurs s’arrêtant au point de vue de l’entrée du sentier, ou descendant dans le cratère.

    Deuxième jour de repos

    Nous allons au marché de Zumbahua, très authentique. Malheureusement nous ratons le marché des animaux qui se termine à 8h. Tant pis, nous flânons entre les étals de fruits et légumes (nous goûtons une grosse banane rouge!), et d’articles de maison. Je m’achète un beau chandail de lama héhé! Notre chauffeur de taxi est Edouardo, le père de notre serveur à l’hôtel/resto. Nous accompagnons d’ailleurs celui-ci, sa conjointe et leur petite fille de 3 ans dans leurs achats de vêtements au marché. Edouardo et David, son fils, nous parlent de la fête que le village accueillera ce soir pour le mariage de voisins, nous sommes invités à nous joindre à la fête. Edouardo me suggère même de filmer et de mettre les images sur YouTube…!

    Nous passons l’après-midi à relaxer sur le bord du cratère, à faire de la lecture, du drone et même ma première aquarelle du voyage (enfin!).

    Le groupe du musique du mariage commence en tout début d’après midi, vers 13h sur la place du village, puis se promène dans le village avant de terminer en début de soirée sur une scène abritée pour finir la fête pour la soirée. Nous passons voir le spectacle, l’ambiance est super bonne : les gens sont bien habillés, les bières de 1L circulent, les enfants jouent, les messieurs vomissent en arrière de la scène. Notre hôte nous avait dit “ça fête fort ici, parfois on danse jusque 23h, et même minuit!”, finalement la musique a joué encore plus tard que ça dans la nuit.
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  • Pujilí

    March 24, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 17 °C

    J45

    65km
    980m d’ascension / 1900m de descente
    Temps actif 4h45 / temps total 7h

    Nous quittons la boucle de Quilotoa pour nous diriger vers notre prochaine destination : le parc du Chimborazo.

    La journée commence avec une belle descente de 10km, la température est fraîche et ensoleillée, parfait pour pédaler! Nous pédalons dans un paysage magnifique de montagne et de vallées. Tout autour de nous l’espace est cultivé : petits lopins d’orge (pour la marque de bière nationale Pilsener paraît-il), des patates, et beaucoup de pâturages pour les nombreux petits troupeaux de moutons que l’on voit, les quelques lamas et plus rares encore vaches. Les gens que nous croisons sont quasiment tous habillés de manière traditionnelle, c’est à dire jupe (en laine ou polaire), collants, chaussures à petits talons, et chapeau pour les femmes notamment.

    Après la descente, les choses sérieuses commencent : première montée de 300m, suivie d’une deuxième montée de 500m. Entre les deux, nous faisons un court arrêt à Tigua pour visiter l’atelier de l’artiste local : Julio Toaquiza, peintre « naïf » qui rend hommage aux paysages, aux gens, aux animaux et aux volcans du coin. Remarquons les quelques peintures plus contemporaines et politiques (voir photo de la peinture sur le thème du FMI).
    Nous poursuivons l’ascension, et réalisons que nous avons raté notre occasion de lunch à Tigua… Heureusement il nous reste des cacahuètes pour le reste de la journée!
    Arrivée au plus haut point, nous avons une vue magnifique et nous apercevons le Cotopaxi, reconnaissable à son sommet enneigé! La fin de la journée est une longue descente en lacets de 20km, le cadeau de la journée! Nous descendons jusqu’à la vallée et la panaméricaine que nous emprunterons demain.

    Le trajet de la journée est marqué par la très grande présence de chiens errants. Nous avions vu sur une application collaborative de voyageurs que ce tronçons était surnommé « dog highway » car des chiens y étaient abandonnés par leurs propriétaires… Malheureusement cette info semblait vraie, nous y avons vu plus d’une centaine de chiens errants, certains seuls, d’autres en groupes, souvent maigre et le poil emmêlé voire galeux, à parfois 50m les uns des autres. Ces chiens n’étaient pas du tout méchants et ne nous ont pas couru après ni aboyé dessus. Les plus agressifs sont ceux qui ont maîtres et territoire à défendre, ce qui n’est pas le cas des chiens errants. Quand nous nous arrêtions pour ajouter ou enlever des couches, boire ou manger un peu, il arrivait souvent qu’un chien vienne nous voir en espérant de la nourriture. C’était quand même un triste et bizarre tronçons à cause de tous ces chiens à l’abandon…
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  • Pilahuin

    March 25, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 11 °C

    J46

    67km
    Ascension 1119m / 708m
    Actif 5h31 / temps total 9h15
    Vitesse moyenne 12km/h
    Altitude 3338m

    En avant-midi, la route ne fait que descendre sur une grosse autoroute de 4 voies, puis 3 voies, relativement peu fréquentée, avec un super accotement. Nous roulons vite, ça avance bien! Quand nous nous arrêtons pour un café et notre « deuxième déjeuner », en 3h, nous avons déjà fait 50km.
    La deuxième partie du trajet consiste à monter d’abord de 400m sur 4km, puis après le lunch, nous continuons à grimper mais en pente un peu plus douce. Nous reprenons de l’altitude, et la soirée est fraîche!
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  • Alice le petit point jaune en bas à gauche

    Chimborazo

    March 26, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 7 °C

    J47

    38km
    Ascension 979m
    4h15 temps actif / 6h10 temps total
    Vitesse 9km/h
    Altitude 3933m
    Température à l’arrivée 16 degrés, température minimum 6 degrés…!

    Nous continuons à avancer dans la campagne en direction du Chimborazo. Sur la route, tous les gens croisés ont l’air de travailler fort dans les champs ou avec leurs bêtes. Ici, les femmes portent des chapons blancs ronds, différents des chapeaux vus à Quilotoa. Les hommes portent souvent des pantalons blancs immaculés (comment font-ils pour les garder si propres?!!) et un pancho court rouge brodé de jaune. Nous passons quelques villages tout en continuant à grimper et grimper et grimper. On s’arrête à l’un des seuls endroits qu’on a vus pour manger à midi… c’est papipollo, comme hier soir… poulet frits et patates frites. Bon heureusement qu’on fait du sport!
    Petit à petit, nous quittons les champs pour le pâturage, et puis même les pâturages s’estompent au fur et à mesure qu’on prend de l’altitude. Vers 4000m, nous croisons encore ça et là des lamas et vaches. Nous apercevons le majestueux Chimborazo, qui ne laisse visible que sa base, le reste étant caché dans les nuages. Rien qu’à ce que nous sommes capables d’apercevoir, nous devinons qu’il est gigantesque!
    Nous arrivons à un refuge cozy, au pied du volcan, loué par Ernesto (qui doit avoir 80 ans), à 4000m d’altitude. Ernesto ne compte plus les fois où il a grimpé le Chimborazo (6263m!) depuis sa première ascension à 14 ans! D’ailleurs, plein de photos d’ascension du volcan sont accrochées au mur, certaines montrant notre hôte plus ou moins jeune au sommet, d’autres montrant des alpinistes ayant séjourné ici plus récemment. C’est inspirant! Ernesto nous propose de marcher avec nous demain jusqu’aux deux refuges à 5000m d’altitude depuis ce côté-ci du volcan, car il veut enregistrer son chemin avec un GPS pour l’inscrire sur les plateformes collaboratives de randonnée.
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  • Rando volcan Chimborazo

    March 27, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 3 °C

    Journée de repos = journée de rando!

    Notre hôte Ernesto nous emmène faire une randonnée sur le volcan, en partant directement de chez lui au pied du volcan (3950 d’altitude) pour nous rendre jusqu’aux deux refuges (4800 et 5000m) et à la Laguna Condor Cocha (5100m). Le chemin n’est pas balisé, et Ernesto souhaite justement l’enregistrer sur une appli de randonnée collaborative. Nous nous sentons chanceux, car dans ce parc il n’y a pas vraiment de randonnée, la plupart des visiteurs se stationnent tout en haut, à 4800m et grimpent jusqu’au 2eme refuge, c’est tout.
    Nous partons à 7h30 du matin avec une vue imprenable sur le Chimborazo dégagé. Nous passons les chiens agressifs du voisin dont Ernesto nous défend avec ses bâtons de marche (!). Nous commençons à grimper et gagnons 800m d’altitude en environ 3h de marche. L’altitude se fait sentir, mais nous avons encore quelques feuilles de coca à mâcher pour nous aider. Le paysage est un peu désertique, seules quelques arbustes et fleurs poussent à cette altitude. Nous voyons des traces d’oiseaux, de lièvre et de vicuñas, notamment les trous arrondis qu’ils font dans le sol pour dormir. Nous passons par un petit ruisseau qui rend son environnement immédiat plus vert (le « passage vert ») puis montons encore vers le « plateau rouge » où rien ne pousse. Ernesto nous raconte des anecdotes d’alpinisme : il a gravi son premier sommet à 13 ans, le Cayembe d’où il est originaire, puis le Chimborazo à 14 ans. Il a appris l’alpinisme grâce à des clubs d’alpinisme, et semble impliqué dans ce matin depuis tout ce temps. Dans son chalet de montagne, il reçoit essentiellement des randonneurs et alpinistes, qu’il accompagne souvent. Sa plus récente ascension était au mois de décembre! Arrivés au premier refuge, le refuge des Frères Carrel, à 4800m après 5h30 de randonnée, nous prenons un café et mangeons nos sandwiches pour reprendre des forces. Nous sentons bien l’altitude. Je me sens un peu nauséeuse, et ai contré d’autres effets indésirables de l’altitude par un Imodium préventif (!) et Jérémie a un mal de crâne qui ressemble à une migraine. Beaucoup d’autres visiteurs sont également là, mais ils sont tous venus en voiture jusqu’au refuge. Nous poursuivons vers le deuxième refuge, 200m plus haut. C’est le refuge Whymper, du nom du premier alpiniste à avoir gravi le Chimborazo jusqu’au sommet en 1880, accompagné des Italiens les frères Carrel. Nous poursuivons 100m de plus jusqu’à la laguna Condor Coche, mais celle-ci n’est qu’une petite mare boueuse… Ernesto nous indique jusqu’où se rendait la neige avant, et explique que la laguna était plus remplie, mais avec les changements climatiques, il a vu le glacier reculer et reculer jusqu’à son état aujourd’hui. Il nous explique même qu’avant, les alpinistes passaient par ce chemin pour monter au sommet, mais que depuis la disparition de la neige autour de la laguna, le chemin est devenu trop dangereux avec les chutes de roches. Les alpinistes passent désormais plus vers le nord, et doivent marcher plus longtemps avant de se retrouver sur la neige. Cela doit être spécial et triste pour lui, amoureux des sommets équatoriens et particulièrement du Chimborazo, où il vit depuis 25 ans, de voir le recul de la couverture de neige.

    A la fin de notre journée, le Chimborazo se dévoile à nouveau pour nous offrir des vues quasiment sans nuages, nous en profitons avec une grande joie. Au retour à la maison, le coucher du soleil nous offre même des couleurs incroyables enveloppant le volcan!

    Le volcan Chimborazo est le point terrestre le plus près du soleil!

    Rendu à 5000 mètres, le taux d’oxygène disponible est de 50%.
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  • Riobamba

    March 28, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 22 °C

    J48

    56km
    15km/h
    3h48 actif, total 6h04
    Ascension 483m
    Descente 1650

    On est monté à 4 400 mètres d’altitude en vélo, pour référence Machu Picchu c’est 2 360 mètres.

    Nous quittons le Chimborazo pour notre dernière journée de vélo pour un bon bout de temps. Nous avons décidé de prendre un bus de Riobamba (destination du jour) vers Cuenca, pour profiter au maximum de nos derniers jours en Équateur avant de retrouver les Miquet au nord du Pérou. Le trajet en bus de 250km se fait en 6h, versus 4 jours de vélo estimés…

    Ce matin, le Chimborazo nous gracie une nouvelle fois d’une vue exceptionnelle pendant que nous préparons nos sacs, pour se couvrir à nouveau de nuages vers 9/10h. Ernesto nous accompagne sur le chemin pour nous protéger des chiens de son voisin, très agressifs, mais finalement les chiens ne sont pas là aujourd’hui, ouf!

    Nous commençons par une ascension de 16km en trois heures, pour retrouver l’entrée du parc du Chimborazo, où nous avons terminé notre randonnée hier. Puis le reste de la journée n’est que descente vers Riobamba. Nous descendons de 1600m sur une trentaine de kilomètres, avec une chaussée pleine de trous. Curieusement, la descente est très fatigante en raison de la vigilance accrue dont nous devons faire preuve à cause de la vitesse, des chiens, des autres véhicules, et surtout des trous. Au fur et à mesure que nous perdons de l’altitude, nous voyons le paysage changer, passer du beige sableux et quasi-désertique au pied du volcan, aux vallées verdoyantes, agriculture et pâturages en contrebas.

    Arrivés à Riobamba, nous achetons nos billets de bus du lendemain, puis allons manger au resto. Jérémie choisit un bon resto de grillades, après 3 jours à manger des ramens et sandwichs au œufs et 2 jours avant du poulet frit avec des frites, nous étions prêts à nous gâter. Nous célébrons aussi notre dernier jour de vélo en Équateur avec un demi-pichet de canelazo au maracuya, la fameuse boisson alcoolisée et fruitée servie chaude, miam!
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  • Tête réduite 😳

    Cuenca

    Mar 30–Apr 2, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 17 °C

    Trajet en bus de 266km pour rejoindre Cuenca depuis Riobamba.

    Une journée d’exploration de la ville : walking tour, visite de la « nouvelle cathédrale » jamais achevée pour défaut de conception (la structure ne peut pas accueillir des tours… donc pas de cloches!), marché aux fleurs, eau de Pitima (censée guérir tous les maux!).

    Visite du musée Pumapongo, ethno-archéologique, avec… de vraies têtes réduites 😱

    Achat de bons chocolats!
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  • Rando Parc Cajas

    March 31, 2024 in Ecuador ⋅ 🌫 11 °C

    Randonnée au parc national Cajas avec Scott, rencontré la veille au walking tour de Cuenca

    13km
    500m d’ascension
    4h temps actif sur 5h temps total
    Altitude 3920m à 4200m

  • Vilcabamba

    April 1, 2024 in Ecuador ⋅ ☁️ 25 °C

    BUS VERS VILCABAMBA

    Notre dernier arrêt en Équateur avant la frontière est à Vilcabamba. C’est un village paisible, et relativement touristique pour sa taille. Beaucoup de gringos retraités semblent y avoir fait leur camp de base pour passer l’hiver (ou le reste du temps). D’ailleurs on voit plusieurs agences immobilières qui vendent maisons et terrains à des prix qui nous semblent exorbitants pour l’Equateur. Nous logeons chez Nicolas, hôte Couchsurfing. Il est Colombien et donne des cours privés de sciences aux enfants des familles étrangères qui pratiquent l’école à la maison ici. Nous profitons de l’atmosphère relax du village et surtout des nombreux cafés, boulangerie française (miam des croissants!) et resto (un resto indien, miam!) que le village a à offrir.Read more

  • Jaén

    April 3, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 28 °C

    PÉROU

    BUS VERS JAÉN
    Passage de la frontière avec le Pérou 🇵🇪
    Frontière très relax

    Route épouvantable du côté Équateur, sinueuse dans les lacets de montagne, assez grande pour 1 seul véhicule, pleine de trou, et retour de l’asphalte côté Pérou.Read more

  • Chachapoyas

    April 4, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 18 °C

    BUS VERS CHACHAPOYAS

    Arrivée à Chachapoyas le 4 avril. Repos en ville avant l’arrivée des Miquet.

    Arrivée des Miquet à Lima le 4 avril, puis à Chachapoyas le 6 avril.
    Restaurant : la barque à ceviche
    Visite du marché
    Dégustation de fruits locaux
    Pizza dans le four à pizza (avec quelques difficultés d’allumage, puis découverte de la machine à allumer le barbecue).

    7 avril
    Visite des sarcophages de Karajía puis du Pueblo de los muertos le 7 avec les Miquet et notre chauffeur Jhon (qui ressemblait à Alex!).
    Soirée crêpes!

    8 avril
    Journée relax à Chachapoyas
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  • Huaraz - Rando 4 jours Santa Cruz

    April 21, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 4 °C

    Trek Santa Cruz

    La veille du départ, tournée des supermarchés pour acheter de quoi manger tous les 4 pendant 4 jours, puis organisations des sacs à dos, division de la bouffe et des équipements entre nous 4. Fou rire envers Arthur, dont c’est la première longue randonnée en autonomie, qui avait préparé un sac à dos de rando et son petit sac en plus.

    J1 : Départ à 6h, nous trouvons un collectivo vers Yungay encore plus facilement qu’on le pensait, celui-ci nous voit de loin dans la rue avec nos sacs à dos remplis! Changement de collectivo à Yungay après environ 1h de route. On constate que le secteur du transport est vraiment celui qui arnaque les touristes, un chauffeur de collectivo nous alpague et nous mentionne un prix de 50 sols chacun, tandis que son concurrent, vexé de s’être fait voler ses passagers nous offre 25 sols, bref le prix c’est 25 sols (ou moins…?). Le dernier segment du trajet est terrifiant, une route en lacets qui n’en finit plus de monter, et aucune végétation ou muret pour séparer la route à voie unique (mais aux deux sens de circulation) du vide… D’ailleurs on observe quelques croix sur le bord de la route, signe de décès à cet endroit. La plus récente est datée de 2024, donc à peine il y a quelques semaines ou mois… Nous faisons une pause pipi vers le haut des lacets, en l’absence d'obstacle pour se cacher, chacun urine dans son coin sans regarder les autres. Le bus nous dépose au village de Vaqueria, où nous prenons un café instantané pour nous réveiller des 4h de bus avant d’attaquer le sentier. Un groupe avec mules part devant nous, et nous croisons également plusieurs personnes ou binomes réalisant le trek sans tour, comme nous. Nous nous équipons rapidement contre la pluie, qui offre quelques petites averses. Arthur, avec son poncho par dessus son sac à dos, a l’air de Gandalf. Antoine est affecté par l’altitude, on arrête et on monte le camp. Il fait frisquet, mais on arrive quand même à se faire une petite douche au ruisseau, puis souper sous la pluie, sous l’auvent de la tente d’Arthur et Antoine.

    J2 : malgré un réveil à 6h, le temps de prendre le déjeuner, de faire plusieurs rondes de cafés et de défaire le camp (surtout les tentes mouillées…), on part à 9h. On continue de monter vers le col, Punta Union. Le dernier stretch de la montée est difficile, on cherche notre air. Arrivés en haut, le col est un petit passage taillé entre deux rochers qui donne vraiment l’impression d’une porte. Lorsqu’on franchit cette porte, la vue est incroyable! Un sommet enneigé avec à son pied une lagune turquoise. On profite de la vue pour faire plein de photos avant de descendre un peu pour pique-niquer. La descente est longue, on passe le camp des autres randonneurs qui sont en groupe guidés pour se mettre un peu plus loin, mais avant une autre descente. Les terrains plats sont humides, plein d’eau et surtout de bouses de vaches… On aurait dû être à l’écoute des indices car après avoir mangé notre soupe ramen sous la tente, en raison de la pluie habituelle du soir et s’être couché, on entend de drôle de bruit tout proche… ce sont les vaches et taureaux qui sont venus lécher les casseroles que nous n’avons pas lavées… On les effraie et on essaie de les faire partir, mais les vaches, et surtout ce taureau qui dans la nuit paraît immense, reviennent toujours, peut-être 3 ou 4 fois. Finalement Arthur fait la vaisselle sous la pluie, dans l’espoir que les vaches arrêtent de venir lécher les pots, mais ce n’est pas assez. On espionne les allers et venus par les zippers entre-ouverts de la tente. On finit par lancer les casseroles et la poubelle le plus loin possible de la tente pour les faire déguerpir. Cette nuit là, on dort sur le qui-vive, et pas très bien!

    J3 : Le 3ème jour inclut un détour de quelques heures vers une lagune. Nous sommes accompagnés par un chien qui nous suit depuis le matin, venant du camp des autres randonneurs. Pour monter vers la lagune, on laisse nos sacs à dos dans la plaine, rangés sous une bache à l’abri de la pluie. On a peur que les vaches, présentes tout autour, viennent renifler et jouer dans nos affaires… On tend bien la bâche par dessus et on sécurise comme on peu avec des roches pesantes. On donne des morceaux de saucisson au chien qui nous accompagne dans l’espoir qu’il garde nos affaires et les protège des vaches! La lagune est magnifique, d’un bleu turquoise, au pied de l’Alpamayo (apparemment le sommet le plus beau du monde!). Nous prenons plein de photos. Au retour vers nos sacs, on constate avec surprise et bonheur que le chien est toujours à côté de nos affaires et que celles-ci sont intactes! Le chien est récompensé à grand renfort de saucisson et fromage! La descente vers le 3ème camp est assez longue, on finit l’après-midi sous une pluie démoralisante, mais il faut bien avancer. Cette fois-ci, nous montons le camp avec les autres groupes, pour nous protéger des vaches… nous montons la tente au crépuscule, sous la pluie froide… Nous devons faire pitié car la guide d’un groupe nous apporte un bol de nouilles et une casserole d’eau bouillante avec laquelle nous faisons notre souper.

    J4 : on se lève très tôt et il fait si froid, toutes nos affaires sont mouillées, qu’on décide de partir aussi rapidement que possible, après avoir avalé des biscuits et du granola sous la tente. Finalement, on avance d’un pas si rapide que nous arrivons avant 11h à la fin du trek, où une voiture attend astucieusement les touristes qui sortent du trek (un bon business model!) et nous amène à Huaraz. Retour à Huaraz, on se repose un peu à l’hôtel, puis on va fêter la dernière soirée d’Arthur et Antoine dans un bar, le Bonus Track, où nous découvrons la liqueur de coca (à coup de shots et de pisco coca sour…). Bref, soirée arrosée!

    Pour la dernière journée et dernière soirée d’Arthur et Antoine, on se repose à Huaraz, on soigne notre gueule de bois, on fait le tour des cafés de gringos pour jouer à des jeux de société tranquillement, on passe par les kiosques d’artisanat pour qu’ils achètent leurs souvenirs. Puis, on les accompagne à l’arrêt de bus pour les derniers au revoir. Après 3 semaines avec mes parents et mes frères, on se sent soudainement un peu seuls! Mais on a 3 jours pour s'en remettre, avant d'attaquer le prochain trek.
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  • Catac

    May 8, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 17 °C

    J49

    38km
    586m d’ascension
    3h45 temps actif / 5h19 temps total
    Vitesse moyenne 10km/h
    Altitude 3600m

    Nous reprenons le vélo aujourd’hui après plus d’un mois de pause. Hier, nous avons révisé et graissé nos vélos. La roue arrière de Jérémie était voilée, depuis la bus jusqu’à Vilcabamba en Équateur, lorsque que l’assistant du chauffeur a tiré de toutes ses forces sur le vélo quand il était coincé… Finalement il est allé le faire réparer à un bike shop, et la roue a craqué sous la pression des rayons. Un changement de roue plus tard, et un ajustement de vitesse pour moi aussi tant qu’à faire, nos vélos étaient prêts. Nous un peu moins. Ce matin, ni la forme physique ni le mental n’étaient là. Nous sommes partis dans grande motivation, en nous répétant que celle-ci reviendrait au cours de la journée. Jérémie était encore malade ce matin (depuis la rando), nous avons mal aux genoux, aux fesses, à tous les muscles qui n’étaient plus habitués au vélo. Et c’était aussi un peu la déprime. Finalement, après la pause sandwich canne de thon, le moral est revenu. Nous avons deux semaines pour rejoindre Lima en vélo en passant par la route des Andes. Un parcours de vélo assez célèbre relie Huaraz à Cusco en passant par les chemins de campagne, la fameuse « Peru Great Divide ». Au bike shop, nous avions d’ailleurs croisé plusieurs cyclistes étrangers qui s’apparentaient à s’attaquer à cette route, comme nous. Nous ferons un peu moins de la moitié avant de bifurquer vers le Sud pour rejoindre Lima.

    Aujourd’hui, route principale de campagne, donc des vaches, cochons, moutons, poules, et chiens jappeurs sur le bord de la route, mais aussi quand même du trafic avec des collectivos, bus de longue distance, machinerie de travail et autres véhicules. Quasiment pas d’accotement, et beaucoup de trous dans la chaussée, mais tout à fait gérable.

    Pas beaucoup de photos, nous étions concentré à trouver la motivation, supporter les douleurs dans les fesses et trouver notre air, entre 3000 et 3400m d’altitude.
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  • Parc Huascaran / Glacier Pastoruri

    May 9, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 11 °C

    J50

    25km
    4h15 de vélo sur temps total de 8h50
    Ascension 717m
    Camp à 4217m d’altitude
    Vitesse moyenne 6,1km/h
    Température max 36C et température minimum 8C (en arrivant au site de camp)

    Départ de Catac avec une motivation mitigée. La veille nous avions fait quelques provisions pour compléter les courses de Huaraz afin de tenir 2 jours en autonomie. Les 8 premiers kilomètres sont sur l’asphalte, relativement en bon état mais avec plein de trous de taille variée, et une douce montée de 2/3% qui nous a bien ralenti. Puis nous bifurquons vers la route du glacier Pastoruri, en entrant par une guérite tenue par deux madames sur leurs téléphones qui nous facturent 10 sols par « véhicule ». Dès qu’on franchit la guérite, nous quittons l’asphalte pour une route de campagne caillouteuse, toujours plein de trous, et de roches de taille variées qu’il faut éviter autant que possible. Nous avançons à un pénible rythme de 4km/h, secoués par les cailloux. Nous ne sommes toujours pas en grande forme physique ni mentale, et l’altitude se fait sentir. Le soleil est très chaud et nous sentons qu’il brûle malgré les épaisses couches de crème solaire que nous appliquons régulièrement. L’ascension est très lente, pénible et éreintante. Nous mettons souvent le pied à terre pour souffler un peu ou pour pousser le vélo dans une montée un peu plus raide. Vers 10h, 6 minibus touristiques nous dépassent. À part ces véhicules, nous comptons sur les doigts d’une main les voitures et motos que nous croisons. Il n’y a personne autour de nous, mis à part très occasionnellement du bétail, moutons, vaches, des chevaux et quelques chiens.
    Nous mangeons pour midi du pain avec une canne de thon chacun, puis nous nous allongeons pour faire une petite sieste, en tentant de nous protéger du soleil. Au milieu de l’après-matin, la route s’améliore un peu, il y a plus de gravelle que de cailloux, et la pente s’aplanit. Les trous sont toujours présents en revanche. Nous arrivons à l’entrée officielle du parc, 13km passé la première guérite, à 15h. Tout est fermé, il n’y personne. Nous entrons donc sans payer, mais en profitant des toilettes propres pour remplir nos bouteilles d’eau. Nous poursuivons le chemin, le soleil baisse et l’air fraîchit vite. Nous découvrons les Puya Raymandi, une plante géante, typique des zones en altitude des Andes, et menacé d’extinction. Elle vit une centaine d’années, et ne fleurit qu’une fois, à la fin de sa vie, générant des millions de semences. Pas très longtemps après la pause photo de plantes, nous décidons de nous arrêter pour camper. Il est plus de 17h et la nuit tombe à 18h. Jérémie a trouvé un site parfait, proche de la rivière et un peu en contrebas de la route, sur une surface plate. Nous soupons des ramens, et hop dans la tente.
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  • Parc Huascaran / Glacier pastoruri J2

    May 10, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 8 °C

    J50

    !!!Nouveau Record!!!
    Altitude max en vélo 4868m. (Ancien max 4400m au volcan Chimboranzo)

    23km
    652m d’ascension
    4h15 temps actif sur 6h27 temps total
    Altitude max à pied 5040m
    Campement à 4653m
    Température moyenne 9 degrés

    Nous levons le camp à 8h30, deux heures après s’être levés. Pendant que nous rangeons et nous préparons, nous voyons passer quelques véhicules, voiture et motos; probablement les gens qui travaillent au centre d’accueil du glacier. Nous reprenons la lente ascension. Il nous reste encore 15km avant d’atteindre la glacier. Cela nous prend 5h, à un rythme assez lent de 3km/h incluant toutes les petites pauses pour reprendre le souffle, boire une gorgée d’eau et manger des snacks pour nous donner des forces. La route est similaire à la veille, trous, gravelle, roches… par endroit elle s’améliore et on atteint des sommets de vitesse de 5km/h! Contrairement à la veille, pas de gros soleil. En revanche il fait assez frais, voire bien froid, et nous affrontons un vent de face, ce qui n’aide pas à nous faire avancer.

    Nous arrivons au glacier Pastoruri à 13h15, à 4867m d’altitude. Nous nous attendions à quelques services élémentaires mais on nous avise que les toilettes sont « déjà fermées ». Il n’y a que deux kiosques ouverts : une madame vendant des bonnets et gants en laine, une autre quelques boissons et de la bouffe basique. Nous sommes quand même contents d’acheter une bouteille de Coca-Cola, et une assiette de patates bouillies avec chacun un œuf dur. Nous laissons à cette dame la surveillance de nos vélos et partons voir le glacier. Un petit sentier de 2,5km est aménagé, mais nous sommes tellement en altitude, à 5040m, que ça nous prend un certain temps à monter. Plusieurs panneaux expliquent que le la glacier est un témoin des changements climatiques rapides : il a perdu 23% de la superficie en 22 ans. En nous approchant, nous voyons en effet qu’il goutte et ruisselle de partout. Il y a aussi des fossiles des dinosaures, de crocodiles et de fougères dans les rochers friables, bon nous reconnaissons surtout les fougères, moins les squelettes de tiburon…
    Nous sommes les derniers à redescendre du glacier, et la madame du kiosque est partie, mais heureusement nos vélos et nos sacoches sont toujours là. Il est 15h45, nous hésitons à camper ici ou repartir. Finalement, vu que les toilettes sont fermées et qu’il n’y a pas de source d’eau, nous décidons de repartir pour avancer un peu, surtout que les prochains kilomètres sont en descente. Le paysage est magnifique, il n’y a personne, la vallée est dégagée, et nous voyons les sommets des montagnes tout autour de nous. La route est correcte, presque belle si ne compte ni les trous, ni les éboulements. Nous croisons un petit groupe d’alpacas sur la route, avec un intrus vicuña dans le lot. Ils s’effraient de notre arrivée, et descendre rejoindre le gros du troupeau en bas dans la vallée. En tournant le virage, nous apercevons beaucoup d’autres alpacas, en haut de nous, qui s’empressent de descendre, traverser la route pour rejoindre le troupeau. Il y a même des bébés, tout fluffy! Un peu plus loin, sur un éboulement de pierres, nous voyons plusieurs chinchillas. Nous montons le camp en bordure de route, proche d’une source d’eau. Le ciel se dégage à la nuit tombée, et nous faisons des photos de ciel étoilé magnifique.
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  • Huallanca

    May 11, 2024 in Peru ⋅ ☁️ 19 °C

    J52

    42km
    321m d’ascension / 1364m de descente
    Temps actif 3h15 sur temps total 5h18
    Altitude au campement le matin 4637 et altitude à l’arrivée 3572m
    Température min 11 et max 28C

    La nuit a été si fraîche, que la condensation sur la tente et sur les sacoches à l’extérieur de la tente a gelé. Il fait très très froid… mais le temps de ranger la tente, le soleil frappe si fort qu’il fait déjà enlever la doudoune. Nous commençons par une légère côte pendant 1 à 2h, puis uniquement de la descente. Le paysage est magnifique, nous montons jusqu’à 4869m d’altitude, et le ciel est si dégagé que nous pouvons apercevoir différentes cordillères tout autour de nous, et notamment le Yerupara, qui domine la Cordillera Huayhuash du haut de ses 6635m. Nous sommes contents de le voir à nouveau, après notre trek où les nuages nous ont souvent empêché d’en voir le sommet! Passé un petit col, le paysage se transforme en spectacle minéral très différent, avec des sommets noirs, ocres, rouge, bruns. Nous n’avons croisé aucune voiture ni véhicule. Un moment, nous avons aperçu un camion au loin, qui semblait garé. Comme le circuit est populaire dans la communauté Vanlife, nous avons vite spéculé que c’était une van, et j’ai naïvement pensé que les occupants nous inviteraient à prendre un café, entre voyageurs! Mais non, c’était juste un camion en panne…

    Après 16km dans le parc, sur les mauvaises mais magnifiques routes, nous rejoignons une route asphaltée et fréquentée principalement par des camions. La région est minière, et nous croisons d’ailleurs sur notre chemin la Mina Santa Luisa, avec un aménagement léché! Plus tard, au village de Huallanca, on nous explique que les mines de la région exploitent le cuivre, le plomb et le molybdène. Sur la route, nous croisons un couple de Français, Thomas et Agathe, faisant la route dans le sens opposé du notre. Nous nous échangeons quelques bonnes adresses avant de nous souhaiter bonne route (et bonne chance pour eux qui entrent sur les routes de cailloux…).

    Nous arrivons à Huallanco vers 14h, après plusieurs heures de descente, soit 1300m d’altitude, sur une route asphaltée mais avec tout de même trous et passages sableux ou caillouteux. Ça faisait du bien te retrouver l’asphalte et une vitesse supérieure à 10km/h en descente, nous avons même poussé jusqu’à 49km/h!
    Nous sommes explosés de fatigue de ces 4 derniers jours à rouler sur des chemins difficiles, en haute altitude, mais heureux des paysages traversés et avec une motivation renouvelée pour le vélo.
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  • La Union

    May 12, 2024 in Peru ⋅ ⛅ 20 °C

    J53

    20km
    56m d’ascension et 350m de descente
    Temps actif 1h38 sur temps total 1h50
    Température moyenne 22C

    Comme nous nous sentons encore fatigués de nos 4 derniers jours, et que nous avons du mal à décoller, nous décidons de faire une petite journée de seulement 20km pour rejoindre la prochaine petite ville, La Union. Passé cette ville, il nous semble qu’il n’y aura que chemins de campagne et petits villages, donc ni hôtel, ni épicerie, et peut être passé restaurant non plus?

    Heureusement il fait très beau, grand ciel bleu mais pas trop chaud. La route semble avoir été construite pour l’industrie minière, et la majorité des véhicules que nous croisons sont de gros camions des mines. La route est tantôt très large, tantôt étroite, principalement en terre et gravelle, et occasionnellement asphaltée. C’est majoritairement une route poussiéreuse, et parfois boueuse car traversée de petits cours d’eau qui rejoignent la rivière à notre gauche. Nous sommes à un moment dans un genre de canyon magnifique. Nous arrivons à midi à la Union, nous nous enregistrons à l’hôtel puis allons au restaurant. Les restos sont bondés car c’est la fête des mères et c’est pris très au sérieux ici!
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