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- Hari 83
- Isnin, 2 Disember 2019
- ⛅ 2 °C
- Altitud: 184 m
PerancisLayon47°22’59” N 2°24’54” E
Arrêt au stand

Bonjour à tous
Nous avons décidé de faire un arrêt au stand pour les fêtes. Nous vous tiendrons au courant dès notre retour dans la course 😁
A très vite
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- Hari 71
- Rabu, 20 November 2019
- ☀️ 33 °C
- Altitud: 171 m
ArgentinaPuerto Iguazú25°35’49” S 54°34’43” W
Iguazu et ses chutes vertigineuses

Après 18 heures de bus, nous sommes arrivés aux chutes d'Iguazu, situées sur la triple frontière (Brésil, Argentine et Paraguay). Nous nous sommes installés à Puerto Iguazu, du côté argentin, pour visiter ce site mondialement connu et donc très fréquenté par les touristes.
Nous avons commencé par le côté brésilien (photos 1 à 3) qui propose un sentier de 1,5 km le long des chutes pour arriver à la plus connue d'entre elles, la Garganta del diablo (gorge du diable). Car ce qui fait la beauté de l'endroit, c'est qu'il n'y a pas une seule cascade, mais une multitude. Avant même de les voir, on les entend : le fracas de l'eau est impressionnant. Ensuite, on est saisi par la puissance que dégagent les masses d'eau qui se précipitent dans le vide : quand elles atteignent finalement le sol, de l'écume est projetée à plusieurs mètres de hauteur. Depuis les passerelles aménagées pour amener les visiteurs au plus près, on prend donc une bonne douche au passage !
Nous avons aussi profité de cette journée pour visiter un parc aux oiseaux qui sauvegarde les espèces de la forêt humide Atlantique, qui est gravement menacée (elle survit heureusement dans le parc national Iguazu). Là, nous avons vu des perroquets, des petites chouettes ou encore l'emblématique toucan (photos 4 à 6).
Nous avons enchaîné le lendemain avec le côté argentin, qui est encore plus sympa. Trois sentiers d'environ 1,5 km chacun, entièrement aménagés avec des passerelles, nous ont permis de nous approcher au plus près pour ressentir l'extraordinaire force de la nature. En plus, nous avons pu observer de nombreux animaux comme des lézards, des oiseaux, des poissons chats géants, des tortues, des singes ou encore des coaties (qui sont d'après nous à mi-chemin entre le lémurien et le blaireau). Le tout avec un grand soleil et une bonne trentaine de degrés, ce qui doit faire rêver en France en ce moment !Baca lagi

PengembaraBravo !!! Profitez du ciel bleu, à St Malo c'est gris, frais et humide, mais ce ciel morose sied si bien à la côte d'émeraude. Vos textes et photos sont toujours aussi sympa(s).

PengembaraNotre vraie richesse 😍 Profitez de cette beauté que nous offre notre planète et des belles personnes que vous rencontrez ... Bises à vous deux 😘
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- Hari 66
- Jumaat, 15 November 2019
- 🌧 17 °C
- Altitud: 764 m
BrazilPraça da Sé23°32’57” S 46°37’55” W
Le melting-pot de Sao Paulo

Sao Paulo, la plus grande ville du Brésil qui est aussi la capitale économique, est une ville de contrastes. Pour s'en convaincre, il suffit de faire un tour dans le centre-ville. Au pied des buildings tous plus immenses les uns que les autres, qui appartiennent souvent à des banques ou des grandes entreprises, dorment d'innombrables sans-abri qui vivent dans le dénuement le plus total (photos 1 à 3). Ici plus qu'ailleurs, on ressent donc le fossé entre une classe aisée qui consomme à tour de bras et une très forte proportion de la population qui ne s'en sort pas, ce qui crée une tension que l'on ressent presque physiquement.
C'est aussi la ville de la culture et de l'avant garde, entre un quartier entièrement dédié aux tags (qui est devenu une attraction touristique très prisée, photo 5) et de nombreux parcs très beaux qui accueillent des musées (photo 4). Le dimanche, nous sommes allés visiter le musée d'art de Sao Paulo, qui est assez extraordinaire (photos 6 et 7) : il présente des oeuvres d'artistes très connus du monde entier (Magritte, Monnet, Bosch, Picasso, Gauguin, Van Gogh, Delacroix, Botticelli...), des tableaux brésiliens et, en ce moment, une exposition consacrée aux femmes. En pleine ère Bolsonaro, ce musée privé affiche donc son opposition assez clairement.
En sortant, nous nous sommes retrouvés sur l'avenue Paulista, la plus grande de la ville, qui est fermée à la circulation le dimanche. Elle est alors très animée, en premier lieu par des manifestafions. Nous avons vu des Boliviens protester contre ce qui se passe dans leur pays, mais aussi un meeting pro-Bolsonaro (photo 8) avec l'arsenal de la propagande d'extrême droite : aboyeur et foule qui crie de façon extatique, caricatures des têtes d'affiche de l'opposition de gauche sur lesquelles on peut lancer des tomates, drapeaux... c'était bien flippant. Heureusement, à quelques pas de là, de nombreux groupes de musique, des manifestants de la cause LGBT et un show transformiste (photo 9) nous ont redonné le sourire !
Enfin, Sao Paulo est la ville de la gastronomie. Spécialités brésiliennes, japonaises (il y a une forte communauté dans la ville) et du monde entier, cuisine moderne... il y a de quoi faire, et on en a bien profité (photo 10).Baca lagi
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- Hari 62
- Isnin, 11 November 2019
- 🌧 24 °C
- Altitud: 75 m
BrazilVila Militar Copacabana - VMC - Exército - Army22°57’33” S 43°11’5” W
Rio de Janeiro dans les nuages

Le voyage depuis Chapada Diamantina a été costaud (taxi collectif, bus, métro, avion puis taxi, partis à 7h pour arriver à 1h du matin), mais nous voilà à Rio de Janeiro ! Plages, farniente... normalement oui, mais c'était sans compter sur la pluie qui a pris un malin plaisir à s'inviter durant les cinq jours passés ici. Du coup, pas de Copacabana ou d'Ipanema pour nous. Mais on ne va pas se plaindre, d'une part parce que nous avons eu deux mois de météo parfaite depuis notre arrivée, et d'autre part car nous avons trouvé de quoi nous occuper : la ville propose en effet plusieurs belles randonnées.
Après une journée de déluge passée à l'hostel, où nous avons sympathisé avec le personnel qui était super (on a été invités à deux barbecues d'entrée !), nous nous sommes lancés à pied à l'assaut du célèbre pain de sucre. Après une belle grimpette pour arriver au sommet d'un premier massif, nous avons pris le téléphérique pour aller profiter de la vue sur toute la ville (photo 2 et 3). Enfin ce qu'on voyait entre deux nuages... nous avons enchaîné en longeant la mer à pied pour aller visiter le centre-ville (photos 7 à 9).
Le lendemain, direction le célébrissime Christ rédempteur. Cette fois, nous sommes partis d'un grand parc, le Parque Lage. 4 km de forêt en pleine ville, c'est assez génial, même si le ballet des hélicoptères qui passaient au dessus de nos têtes nous rappelait que nous n'étions pas si éloignés de la civilisation. C'était aussi dur, de la montée tout le temps avec des passages qui étaient quasiment de l'escalade (photo 6) ! Tout ça pour voir le Corcovaco la tête dans les nuages (photos 1, 2 et 5).
Le reste du séjour, la pluie est revenue. Ça nous a permis de nous reposer, on en avait bien besoin après toutes les randos des huit derniers jours. Et comme ça on n'a pas eu à s'inquiéter. Le seul petit bémol de notre séjour est en effet qu'ici, on nous a sans cesse dit de faire attention, que la ville est dangereuse (en fait on nous l'a dit depuis quelques semaines dès que nous évoquions notre arrivée à Rio). La situation est en effet très particulière et l'écart entre les plus fortunés et les pauvres, très grand : les quartiers riches, situés dans les parties basses de la ville, côtoient de nombreuses favelas installées sur les hauteurs et on peut facilement passer de l'un à l'autre si on ne connait pas bien et qu'on ne fait pas attention. On a donc été très prudents, on n'a pas pris notre appareil photo, on n'est pas trop sortis une fois la nuit tombée... et on ne s'est finalement jamais sentis en danger.Baca lagi
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- Hari 56
- Selasa, 5 November 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 1,272 m
BrazilPalmeiras12°42’21” S 41°28’19” W
Et encore de la nature !

On n'a pas résisté tellement on a fait de belles photos, alors voilà un peu de rab !
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- Hari 56
- Selasa, 5 November 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 1,263 m
BrazilPalmeiras12°40’59” S 41°29’12” W
Un bain de nature au Chapada Diamantina

Après la ville, retour à la nature ! Huit heures de bus depuis Salvador, puis une heure de taxi collectif sur des pistes en terre brinquebalantes nous ont amenés à Vale do Capao, notre porte d'entrée pour le parc naturel de Chapada Diamantina. Nous avons préféré ce petit village un peu plus lointain que Lençois, plus gros et plus touristique. Nous n'avons pas été déçus : communautés hippies, rastas, vendeurs de colliers et de vêtements faits maison, spectacles de rue, musique... et pour une fois, pas de police (un local nous a expliqué qu'il n'y en avait pas besoin). Bref, une plongée dans le flower power à la sauce brésilienne !
Le lendemain de notre arrivée, nous avons entamé un trek de trois jours que nous avions réservé via une agence. C'est comme ça qu'on s'est retrouvés avec David, notre guide qui parlait très bien anglais après avoir vécu plusieurs années en Irlande... et qui imitait à la perfection l'accent, fous rires garantis. Dès les premiers kilomètres, nous sommes tombés sous le charme du parc qui a la particularité de proposer plusieurs environnements différents : forêt humide, steppe sur les hauteurs, massifs de pierre, torrents tous plus beaux les uns que les autres...
Il a été créé en 1985 pour préserver cette nature, car il y avait à cette époque de nombreuses plantations de café et les habitants brûlaient de plus en plus de parcelles pour étendre leurs champs. Résultat (sans politique de cohabitation de l'agriculture et de l'environnement sauvage) : nature effectivement préservée, mais habitants obligés de partir sans aucune indemnisation... de 2000 habitants, le principal village situé à l'intérieur du parc est ainsi passé à 50 âmes qui vivent du tourisme. On voit aujourd'hui les fougères qui ont remplacé les caféiers arrachés (les surfaces vertes très claires sur les photos comme la 10).
Pendant trois jours, nous avons enchaîné les sentiers (70 km en tout avec beaucoup de dénivelé, photo 2, un bon entraînement pour les treks qui nous attendent en Patagonie et dans les Andes), les baignades dans des piscines naturelles et les douches sous les cascades. L'eau est tellement pure qu'on peut la boire, ce que nous avons fait après une légère hésitation. Finalement, même pas malades ! Nous avons passé les deux nuits chez des habitants de la vale do Pati, notre destination finale, dans des cadres à couper le souffle. Même les repas étaient extraordinaires, avec plein de spécialités locales (du cactus, des fruits fraits...). Bref, trois jours de pur bonheur loin des voitures, des gens, de tout !
De retour à Vale do Capao, nous avions prévu une journée de repos... que nous avons finalement utilisée pour faire une autre rando sur une journée, à destination de la cachoeira da Fumaça, une impressionnante cascade de plusieurs centaines de mètres de haut. 12 km de plus avec un très fort dénivelé pour voir la cascade pratiquement à sec, mais ça valait le coup quand même pour la magnifique vue et le sentier de marche.Baca lagi
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- Hari 53
- Sabtu, 2 November 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 58 m
BrazilIolanda Pires (Brotas)12°59’10” S 38°29’32” W
Salvador, une ville haute en couleur

Après notre parenthèse insulaire, direction Salvador de Bahia, la troisième plus grande ville du Brésil. Fondée en 1549 par les Portugais, elle a été la première capitale du pays, ce qui rend ses habitants très fiers. Elle est située au bord de la baie de tous les saints, un espace protégé pour les bateaux qui a beaucoup participé à son essor économique... malheureusement basé, comme souvent en Amérique, sur l'esclavage. Après avoir décimé les populations locales, les riches planteurs de canne à sucre ont en effet eu massivement recours aux esclaves africains, ce qui se ressent encore fortement aujourd'hui. Dans les bâtiments comme le Mercado modelo (photo 5), qui est l'ancien marché aux esclaves reconverti aujourd'hui en marché aux souvenirs, mais aussi dans la culture, la musique, la nourriture (photo 9 : jus de canne à sucre et beignet Acarajé, que nous avons beaucoup aimé)...
Le centre historique, dans lequel nous avons logé, est constitué de petites rues pavées bordées de maisons colorées et de (très) nombreuses églises. L'ambiance y est détendue entre musique (vidéo), démonstrations de capoeira, qui est originaire de la ville, vendeurs de rue et terrasses de bars et de restaurants. Il y a aussi de très nombreux policiers, présents 24 heures sur 24 pour rassurer les touristes. Ils ne ratent jamais une occasion de nous mettre en garde sur le danger de s'éloigner du secteur... Il faut dire qu'effectivement, dès qu'on sort de ce quartier situé sur les hauteurs en prenant l'impressionnant ascenseur Lacerda (photo 4), on se retrouve très vite dans des environnements beaucoup plus pauvres.
L'autre quartier touristique, Barra, est situé plus au sud, à la pointe de la baie. C'est là qu'on trouve les plus belles plages, qui sont prises d'assaut les week-ends (nous y sommes allés un dimanche, photos 7 et 8, c'était pire que la Côte d'Azur). Nous y avons visité un des plus anciens phares du continent, mais aussi un fort portugais et le musée de la marine, qui présentait des cartes anciennes ou encore le contenu des cales d'un bateau échoué au XVIIIe siècle dans la baie.
La ville a surtout été notre porte d'entrée pour un autre petit paradis sur terre, le parc de Chapada Diamantina. Nous raconterons ça dans nos deux posts suivants (on met du suspense pour fidéliser nos lecteurs 🤣🤗).Baca lagi

PengembaraSuperbes photos... Merci aussi pour la ptite vidéo : entraînante la musique 😁 fidélisez ! fidélisez ! mais n'attendez pas trop... j attends la suite 😘
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- Hari 48
- Isnin, 28 Oktober 2019
- ⛅ 29 °C
- Altitud: Paras Laut
BrazilFernando de Noronha (Distrito Estadual)3°49’32” S 32°26’2” W
... et mine d'or

Dans ce deuxième post, qui nous permet aussi de mettre plus de photos (on a dû faire un tri sévère parce qu'on en a fait des tonnes), on va parler un peu du revers de la médaille : si Fernando de Noronha est un petit paradis, c'est aussi une mine d'or pour pas mal de gens, à commencer par le gouvernement brésilien. Quand on arrive sur l'île, il faut avant même de sortir de l'aéroport payer une taxe journalière d'environ 16 euros par personne à laquelle sont soumis tous les touristes. Comme 70% de l'île sont classés parc naturel, il faut ensuite payer une carte d'accès à ces zones, environ 47 euros pour 10 jours. Sans compter que comme c'est une île, tout coûte deux fois plus cher, à commencer par les hôtels. Nous avons eu de la chance, nous avons pris l'hostel le moins cher qui était minimaliste mais correct, la bonne surprise étant que nous étions tout seuls dedans !
Après avoir payé tout ça, on se dit que c'est pour la bonne cause, que les infrastructures de l'île vont être au top et que les gens de l'île vont bénéficier pleinement de cette manne financière. Mais ça se complique un peu... Les autorités ont en effet eu l'idée de génie de privatiser la gestion du parc. La société privée qui a hérité du gateau appartient, ça va de soi, à des proches des politiciens qui ont pris cette décision, voire à ces politiciens eux-mêmes (c'est ce que nous a expliqué notre guide Sabina). Comme la corruption semble être un sport très pratiqué, une fois que cette société a pris sa part, l'argent part à Brasilia, dans un organisme chargé de gérer tous les parcs nationaux. Et visiblement très peu revient sur l'île... Les routes, hôpitaux ou écoles ne sont pas meilleurs que dans le reste du Brésil, voire pires.
Pour couronner le tout, les gens originaires de l'île, pour la plupart pêcheurs, ont été très peu il y a 20 ou 30 ans à comprendre le potentiel touristique de Fernando de Noronha. Résultat, les hôtels et restaurants appartiennent presque tous à des petits malins qui ont investi au bon moment et qui aujourd'hui emploient pour des salaires de misère les gens de l'île comme hommes ou femmes à tout faire. Ces derniers subissent en plus de plein fouet l'explosion des prix due au tourisme...
De plus, la nature est certes préservée grâce au parc, mais pour le reste, l'écologie n'est pas vraiment une priorité : il n'y a par exemple qu'un seul bus (payant) aux horaires très variables. Et comme beaucoup de touristes de l'île ne sont pas fans de marche à pied, on est cernés de taxis et surtout de buggys bien bruyants qui sont disponibles en nombre à la location.
Bref, tout n'est pas rose au paradis. Ou plutôt, c'est comme d'habitude très rose pour certains et beaucoup moins pour d'autres...Baca lagi
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- Hari 48
- Isnin, 28 Oktober 2019
- ⛅ 29 °C
- Altitud: 66 m
BrazilArquipélago de Fernando de Noronha3°51’4” S 32°24’58” W
Fernando de Noronha, coin de paradis...

Depuis que nous sommes arrivés au Brésil, tout le monde nous parle d'une île paradisiaque : Fernando de Noronha. Pour aller vérifier par nous-mêmes, nous avons décidé de faire une grosse entorse à notre budget (lire post suivant) et à nos convictions écologiques puisque nous avons pris l'avion (une heure de vol depuis Recife). Autant le dire tout de suite : ça valait le coup !
L'île est magnifique. Comme elle est assez petite et que nous y avons passé cinq jours, nous avons pu aller partout. Plages de sable, sentiers de randonnée dans une nature luxuriante, récifs qui accueillent de nombreux poissons colorés... Il y avait de quoi faire ! Le jour de notre arrivée, nous sommes allés nous baigner dans la baie de Sancho (photos 1 et 4), une plage isolée à laquelle on accède depuis une falaise équipée d'échelles. Grâce à nos masques et tubas, nous y avons vu nos premiers poissons bleus, jaunes, rouges, roses... et un petit requin !
Nous avons ensuite fait une grande randonnée qui nous a emmenés à la pointe est de l'île pour voir des panoramas grandioses (photos 5 à 8), avant d'aller plonger dans la baie de Sueste pour ses coraux multicolores puis à côté du port, à l'autre extrémité. C'est là qu'on a réalisé un de nos rêves : nager avec des tortues de mer.
Nous avons aussi fait un tour de bateau qui nous a permis de découvrir toute la côte nord (photos 9 et 10), et une super randonnée avec Sabina, une guide allemande francophone sur la côte sud. Le clou de la balade a été de plonger dans deux piscines naturelles qui se forment à marée basse (photo 3). Poissons de toutes les formes et couleurs, mille-pattes marin, poulpe, crabes et murènes étaient au rendez-vous.
Notre petite semaine s'est achevée sur une plage au coucher du soleil à regarder les surfeurs locaux, qui ont bien profité de la mer agitée des deux derniers jours.Baca lagi
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- Hari 44
- Khamis, 24 Oktober 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 13 m
BrazilFavela do Rato8°3’35” S 34°53’10” W
Recife et son petit village Olinda

Après encore une nuit en bus (on commence à devenir des spécialistes des meilleures positions pour dormir), nous sommes arrivés à Recife, une autre ville côtière du nord est du Brésil. Le pays est tellement grand qu'on dirait qu'on n'avance pas beaucoup sur la carte, mais c'est à chaque fois 600 ou 700 km...
Recife mixe agréablement les buildings modernes et les maisons anciennes (la ville a été fondée par les Portugais en 1537). Elle héberge de nombreux musées et encore plus de lieux pour faire la fête, on est au Brésil après tout ! En arrivant nous avons rencontré dans notre hostel Marion, une jeune Belge qui nous a proposé de faire un tour en bateau pour découvrir la ville. Nous nous sommes ensuite retrouvés dans un petit café alternatif qui proposait de la musique, des fruits bio et du savon fabriqué à partir d'huile de cuisine recyclée (on a testé les trois).
Le dernier jour, nous avons fait une heure de bus pour aller à Olinda, une petite ville accolée à Recife. Changement total d'ambiance avec des rues pavées bordées de maisons très colorées et un nombre impressionnant d'églises et de couvents : c'est ici que les Franciscains se sont implantés pour la première fois en Amérique du Sud à la fin du XVIe siècle. Ils ont eu pas mal de succès depuis malgré une attaque des Hollandais au XVIIe qui a détruit le monastère originel (incroyable mais vrai, les Hollandais ont un jour été un peuple belliqueux).Baca lagi
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- Hari 40
- Ahad, 20 Oktober 2019
- ⛅ 29 °C
- Altitud: 28 m
BrazilCampo do América3°44’4” S 38°30’50” W
Fortaleza et la surprise Morro Branco

Arrivés à Fortaleza après une nuit de bus, nous avons un peu eu l'impression de nous retrouver sur la côte d'Azur ! En effet, les très jolies plages qui bordent la cité sont accolés à d'impressionnants buildings (photos 8 à 10). La ville est tout de même agréable, malgré la chaleur assez étouffante qui y règne.
La bonne surprise est venue de notre dernier jour sur place. Szara, une copine hongroise que nous avons rencontrée au parc Lençois et retrouvée par hazard à Fortaleza (elle a débarqué dans notre dortoir), nous a proposé de louer une voiture pour aller visiter Morro Branco, un site remarquable à 1h30 de route.
Arrivés sur place, après avoir slalomé entre de nombreux rabatteurs d'agences de tourisme qui voulaient à tout prix nous louer un buggy, nous avons marché sur la plage pendant 10 minutes avant de tomber sur un petit canyon miniature aux couleurs époustouflantes qui a l'air de se jeter dans la mer.
Les falaises de Morro Branco sont considérées comme vivantes car elles sont encore soumises à l'action de la mer, ce qui entraîne la formation de grottes et d'espèces de canyons de couleurs différentes. À mesure qu'on avance dans le labyrinthe des collines, les couleurs changent : rouge, orange, jaune, rose, or, marron... Entre ça et une visite du petit village de pêcheurs, ça a été une belle journée.Baca lagi
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- Hari 37
- Khamis, 17 Oktober 2019
- ⛅ 32 °C
- Altitud: 29 m
BrazilBarreirinhas Airport2°45’37” S 42°49’20” W
Les merveilles du Parc Lençois

Depuis São Luis, nous avons pris un minibus pour un trajet de 4 heures qui nous a conduits à Barreininhas, la ville qui sert de porte d'entrée pour le Parc Lençois Maranhenses. Nous étions impatients de le voir car tout le monde nous en parle depuis que nous sommes arrivés au Brésil.
Dès notre première excursion, nous avons pu constater que sa réputation n'était pas usurpée : après une demi-heure à nous faire secouer dans tous les sens en 4x4 sur une piste en sable, nous avons découvert ce qui fait que le parc est unique : des lacs... au milieu des dunes de sable blanc (qui font penser à des draps, lençois en portugais). Chaque année, cet énorme désert de 1 500 km2 du nord-est brésilien se couvre de milliers de petits points d'eau lors de la saison des pluies. Les nappes phréatiques se remplissent alors et l'eau remonte à la surface.
En nous baignant, nous avons même vu des petits poissons : ils pondent des œufs qui restent en profondeur dans le sable pendant la saison sèche. En effet, quelques semaines après la fin de la saison des pluies, les lacs disparaissent jusqu'à la saison suivante. Le parc abrite aussi des plages en bord d'océan et de grandes étendues de mangroves qui bordent le Rio Preguiças.Baca lagi
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- Hari 34
- Isnin, 14 Oktober 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 32 m
BrazilSão Luís2°31’56” S 44°18’18” W
São Luis, une ville de culture(s)

Après le bateau, le bus ! Pour commencer notre descente le long de la côte Atlantique brésilienne, il nous a fallu 15 heures pour aller de Belèm à São Luis. Notre premier bus de nuit a été un peu difficile : malgré des sièges larges, confortables et très inclinables, l'état des routes et la conduite pour le moins sportive du chauffeur ont rendu le sommeil très instable...
Săo Luis est une très jolie ville. Fondée par les Français en 1612 et nommée ainsi en hommage à Louis XIII, elle est restée française... trois ans, les Portugais ayant vaincu les premiers colons dès 1615. Ces derniers ont décimé les populations locales (20 tribus sur les 27 qui existaient avant l'arrivée des Européens ont disparu), puis ont massivement fait venir des esclaves pour travailler dans les plantations. Du coup la cité est très marquée par la culture africaine, qui s'est mêlée à l'européenne et l'indigène pour créer des fêtes et des événements culturels originaux (comme la fête du boeuf et le carnaval, photo 5). Ce mélange est mis en avant dans de nombreux musées qui ont l'avantage d'être gratuits (c'est le cas partout au Brésil). Nous sommes arrivés en plein festival de danse, ce qui nous a permis de tester la street food locale devant un spectacle (photo 6).
Le centre-ville regorge de petites rues pavées bordées de maisons anciennes typiques arborant des carreaux de céramique au sol et sur les murs extérieurs (une jolie façon d'assurer l'isolation contre la chaleur, photo 1). De nombreuses rénovations sont en cours et le quartier très dynamique est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
São Luis a aussi la particularité d'être le mont Saint-Michel du Brésil : la ville est bâtie sur une île à l'embouchure de deux rivières qui se jettent dans l'Atlantique. Les marées y sont très fortes (jusqu'à huit mètres de différence entre marée basse et marée haute). Pour aller visiter Alcantara, un village fondé par des esclaves située de l'autre côté de la baie (photos 7 à 10), nous avons donc dû nous lever très tôt pour prendre à marée haute un bateau qui nous a ensuite ramenés en fin de journée.Baca lagi
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- Hari 32
- Sabtu, 12 Oktober 2019
- ⛅ 30 °C
- Altitud: 11 m
BrazilBelem1°27’5” S 48°29’47” W
Cirio de Nazaré : une ferveur religieuse

Le hasard a bien fait les choses : sans l'avoir prévu, nous sommes arrivés à Belèm le week-end de la grande fête religieuse annuelle, Cirio de Nazaré. Il y a une dizaine de jours, quand nous avons cherché un hôtel, nous avions trouvé que c'était très cher : nous avons compris en arrivant, pour cet énorme événement qui attire chaque année près de deux millions de personnes, les prix des hébergements sont multipliés par trois ou quatre !
La fête est liée à une statue de la vierge miraculeuse découverte en 1700 par un habitant de Belèm. Depuis 1763, elle est au centre d'une célébration religieuse qui s'est enrichie au fil du temps de nombreux éléments qui reflètent la diversité culturelle brésilienne, notamment à travers la cuisine et l'artisanat avec des objets en bois de palmier sculpté que les gens brandissent en faisant des vœux (photo 7). Il y a par exemple beaucoup de bateaux car notre dame de Nazareth est la sainte patronne des marins.
Samedi matin, nous nous sommes rendus au port pour assister à l'arrivée de la procession de bateaux qui amène la statue. Comme au Tour de France, nous avons attendu plus de deux heures sous le soleil entassés derrière des barrières à se faire pousser par des petites mamies pleines de ferveur pour finalement voir la statue passer pendant... 30 secondes (vidéo 1). Mais durant ce court moment, une excitation extraordinaire saisit tout le monde, encore plus que pour le maillot jaune ! La caravane est remplacée par une foule de motards en délire qui suit la vierge (photo 4).
Pour prolonger le plaisir, il y a eu deux autres processions entre les deux églises principales de la ville, une samedi soir (vidéo 2), et une dimanche matin qui est suivie par un monde fou dans une ferveur proche de l'extase... ou de l'étouffement tellement les gens se pressent pour approcher la statue. Pour celle-ci nous sommes restés couchés, on l'a entendue du lit (d'où le prix exorbitant de la chambre).
Dimanche après-midi, après le passage de la vierge, les rues se sont vidées d'un seul coup, la foule laissant place à des tonnes de déchets ramassés par une armée de balayeurs.Baca lagi
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- Hari 30
- Khamis, 10 Oktober 2019
- ⛅ 31 °C
- Altitud: 7 m
BrazilBelem1°27’5” S 48°29’46” W
Belèm, fin de l'aventure amazonienne

Nous avons pris à Santarem notre quatrième bateau pour aller à Belem, la grande ville de l'embouchure de l'Amazone. Ce dernier voyage a été plus animé que les précédents... Le fleuve a été souvent agité, les hamacs ont beaucoup bougé. Il y a eu de grosses averses et on était très nombreux, ce qui nous a montré une fois de plus l'ingéniosité des Brésiliens quand il s'agit d'entasser un maximum de hamacs dans un minimum de place ! Ce dernier trip a marqué la fin de notre périple sur l'Amazone, après douze jours de bateau et près de 3 500 km parcourus.
Nous sommes arrivés à Belem juste à temps pour Cirio de Nazaré, une très grande fête religieuse que nous détaillons dans le post suivant. La ville est très grande, comme Manaus elle s'est développée pendant le boom du caoutchouc, à la fin du XIXe siècle. Là encore on retrouve un très beau théâtre (photo 5) et de vieux bâtiments de style colonial plus ou moins délabrés (photo 10). Le plus ancien monument est un fort qui date de 1616, la ville a donc récemment fêté ses 400 ans.
C'est une cité très festive et pleine de contrastes : des immeubles modernes et luxueux côtoient des maisons en ruines, des centres commerciaux flambant neufs à l'américaine des favelas très pauvres, et partout on croise des musiciens, des danseurs et des vendeurs ambulants.
Nous y avons aussi connu une galère à laquelle nous ne nous attendions pas... Il nous a fallu faire six banques avant d'en trouver une qui acceptait notre carte bancaire !Baca lagi

PengembaraAh ah, les banques et les cartes bancaires... c'est toujours une grande aventure.. rien qu'en Nouvelle Calédonie on vient de faire 3 banques pour réussir à changer des euros en francs pacifiques... 😂 😂 😂
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- Hari 25
- Sabtu, 5 Oktober 2019
- ⛅ 30 °C
- Altitud: 18 m
BrazilLago Tapari2°30’11” S 54°57’9” W
Les pieds dans l'eau à Alter do Chão

Après deux jours de bateau, nous voila à Santarem où nous avons passé la nuit. Le lendemain matin, nous avons pris un bus et après une heure de voyage, nous sommes arrivés à Alter do Chao, une petite ville au bord du Tapajos, un affluent de L'Amazone.
Cette cité balnéaire a tout d'un petit paradis sur terre : plages de sable blanc à perte de vue, arbres magnifiques, petite promenade en bord de fleuve qui propose de nombreux bars très animés en soirée... en plus, nous avons rencontré une bande de joyeux drilles français dans notre auberge de jeunesse avec qui nous avons tout de suite sympathisé.
Au final, trois jours de farniente les pieds dans l'eau avec petite rando sur une île, jus de fruits frais au bord de l'eau (il y en a de très nombreux préparés avec des fruits que nous decouvrons, maracuja, cupuaçu, acerola...) et petit concert en terrasse la veille de notre départ : on ne peut pas vraiment se plaindre !Baca lagi

Belles découvertes, zénitude, camaraderies de trés bons ingrédiens comme s'y ont y été, que de belles histoires....bises bises Mimi
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- Hari 20
- Isnin, 30 September 2019
- ⛅ 32 °C
- Altitud: 46 m
BrazilIgarapé da Castanha - Matinha3°7’57” S 60°1’34” W
Manaus, entre caoutchouc et plages...

Nous voilà à Manaus, la capitale brésilienne de l'Amazonie. Cette ville hétéroclite a connu un essor rapide durant la seconde moitié du XIXe siècle avec le boom du caoutchouc (1879-1912) : de nombreuses entreprises européennes et américaines se sont alors tournées vers l'Amazonie afin de se procurer cette denrée indispensable à la fabrication des pneus. Henry Ford a même construit une ville entière à proximité, mais l'initiative a mal tourné car il a voulu imposer des standards de vie à l'américaine et n'a tenu aucun compte des spécificités locales. De plus, les arbres à caoutchouc étaient plantés trop près les uns des autres, ce qui a favorisé une maladie qui les a décimés.
Manaus garde de cette période qui a vu des planteurs devenir très vite immensément riches de nombreux bâtiments emblématiques : le Theatro Amazonas (photos 2 et 3) a ainsi été inauguré en 1896, il montre toute la splendeur de cette époque : marbre, miroirs de Venise, lustre en verre de Murano, peintures venues de France... Tout a été importé d'Europe, à l'exception du bois. Aujourd'hui, il accueille de nombreux spectacles gratuits (nous sommes allés voir de la danse) et un festival d'opéra renommé (l'acoustique est sensée être une des meilleures au monde).
D'autres bâtiments comme le palais du gouvernement (photo 5), le marché couvert (photos 6 et 7) mais aussi l'électricité, le tramway et un réseau d'eaux usées ont fait à cette époque de Manaus la ville la plus développée du Brésil et une des plus prospères au monde. Mais le déclin brutal de la filière amazonienne du caoutchouc a entraîné chômage, exode rural et désespoir de la population locale, après une exploitation brutale des indigènes pendant le boom.
Aujourd'hui, le centre historique mélange anciennes bâtisses et immeubles en très mauvais état. Les riches se sont réfugiés en banlieue dans des quartiers entourés de hauts murs avec gardes et barbelés.
Pour notre part, nous avons réservé sur internet un hôtel en plein centre historique, dont le nom a fait sourire un Brésilien que nous avons croisé : il nous a expliqué qu'il était plutôt voué à accueillir des amants d'un soir... Le quartier est en effet fort animé le soir !
Pour échapper un peu à la ville nous avons pris un bus puis un bateau pour aller à la praya da luna (plage de la Lune), au bord du Rio Negro, un affluent de l'Amazone dont les eaux sont noires en raison d'une bactérie qui empêche la reproduction des moustiques, ce qui est bien pratique... (photos 8, 9 et 10).Baca lagi
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- Hari 17
- Jumaat, 27 September 2019
- ⛅ 30 °C
- Altitud: 12 m
BrazilAparecida3°8’48” S 60°1’50” W
A nouveau sur l'Amazone direction Brésil

Après notre escapade colombienne, nous avons repris un bateau pour entrer au Brésil, direction Manaus, la plus grande ville de l'Amazonie.
Notre plus long trajet sur le fleuve (quatre jours et trois nuits) nous a permis de découvrir la promiscuité à la Brésilienne : on parle fort, on rit encore plus fort et pour couvrir le tout, on met la musique à fond. Et quand on croit que jamais on ne pourra mettre un hamac de plus entre deux déjà bien serrés, et bien en fait si, on y arrive toujours !
Le bateau était plus grand mais aussi plus organisé qu'au Pérou : un self servait trois repas par jour (poulet, haricot et riz puis riz, haricots et poulet ou encore haricots, poulet et riz...), il y avait des télés, un bar avec un billard et même du PQ dans les toilettes !
Et toujours une vue imprenable sur l'Amazone, qui s'élargit à vue d'oeil à mesure que l'on progresse dans notre voyage.Baca lagi
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- Hari 13
- Isnin, 23 September 2019
- ⛅ 30 °C
- Altitud: 106 m
ColombiaLoreto Mocagua3°50’40” S 70°12’46” W
Puerto Nariño, un écovillage en Colombie

Nous avons passé une nuit à Leticia, qui a permis à Matthieu de se faire de nouveaux amis : après les moustiques, les puces qui l'ont amoureusement accompagné durant sa nuit dans un petit hôtel bien sympa mais donc habité par quelques squatteurs.
Le lendemain, nous avons pris un bateau rapide pour parcourir en 2h30 les 70 km qui nous séparaient de Puerto Nariño, un écovillage situé au bord du fleuve. La communauté qui vit là a fait le choix d'un développement raisonné, contrôlé et social : pas mal d'écotouristes donc, mais aucun véhicule à moteur, des rues pavées très jolies et entretenues avec amour (photo 3) des systèmes de récupération de l'eau de pluie partout et un recyclage des déchets très poussé (photos 4 et 5). Il y a ainsi de nombreuses infrastructures dans ce petit village : un hôpital, plusieurs écoles, des stades de foot (qui est une religion ici), ou encore un programme spécial avec des activités sportives pour les 55 personnes âgées du village (photo 6).
Là encore, la jungle est luxuriante, avec quantité de petits singes et d'oiseaux qui assurent un fond sonore seulement troublé par les baffles géantes des cafés et restaurants : les Colombiens sont très friands de musique, surtout si elle est poussée à plein volume...
La célébrité locale est le piralucu, un drôle de poisson géant. Il dispose de branchies, mais aussi de poumons pour respirer hors de l'eau quand il n'y a pas assez d'oxygène dans l'eau des lacs dans lesquels il vit. Sa langue en os lui permet de manger pratiquement tout ce qui lui tombe sous le nez. C'est le père qui élève sur son dos les jusqu'à 300 petits par portée, en cas de danger il les prend dans sa bouche pour les protéger.Baca lagi
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- Hari 10
- Jumaat, 20 September 2019
- ⛅ 32 °C
- Altitud: 81 m
ColombiaAlfredo Vásquez Cobo International Airport4°12’12” S 69°56’19” W
Hôtel 3 étoiles, vue sur le fleuve

Pour passer dans la partie colombienne de l'Amazonie, nous avons pris un bateau "grand luxe" à Iquitos pour nous rendre à Leticia, la ville située sur la triple frontière (Pérou, Colombie et Brésil). En effet, toutes les chambes avaient une vue imprenable sur le fleuve, ainsi que les toilettes... (voir la vidéo de Gaëlle en deux parties).
Pas de réservation possible, donc nous sommes allés directement au port en fin d'après midi et sommes montés à bord d'un bateau à deux étages pour accrocher nos hamacs. Nous étions entourés de pas mal de monde, beaucoup de Péruviens, mais aussi un couple d'Écossais, une colombienne ou encore une Chilienne, tous très sympas. Et vu qu'en cas de coup de vent on se retrouve vite à toucher le hamac de son voisin, le contact était vite établi ! 19 € pour deux jours et deux nuits de voyage avec trois repas par jour, difficile de faire mieux !
En plus des passagers (environ 80), le bateau embarquait beaucoup de fret, du ciment, de la nourriture et même quelques vaches pour ravitailler les nombreux petits villages dans lesquels nous nous sommes arrêtés.
Arrivés à la frontière, nous avons été débarqués sur l'île de Santa Rosa, côté péruvien. Nous avons alors repris un petit bateau taxi pour traverser le fleuve jusqu'au poste frontière afin d'obtenir notre visa de sortie du Pérou et celui d'entrée en Colombie. Ça a été facile, les deux bureaux étaient l'un à côté de l'autre sur une petite barge amarrée sur le fleuve. Nous étions alors à Leticia, une ville colombienne collée à Tabatinga, sa jumelle brésilienne.Baca lagi
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- Hari 8
- Rabu, 18 September 2019
- ⛅ 32 °C
- Altitud: 89 m
PeruCentro América4°6’25” S 73°12’34” W
Aventure en Amazonie : la pêche...

Dernière activité... la pêche qui a fait un heureux !
Nous avons pu pêcher une anguille électrique géante. C'est un animal uniquement utilisé pour traiter les personnes ayant des problèmes de coeur, nous l'avons donc relâché. Pour en attraper une, il a fallu tout d'abord pêcher des appâts (des poissons chats). Ensuite, tout en faisant du bruit, patienter une quinzaine de minutes et relancer plusieurs fois une grosse canne à pêche. Ça ne marche pas à tous les coups... mais là Matthieu a réussi à en attraper une de 1,50 m. Il était tout fier. En dehors de l'eau nous avons pu la toucher et sentir le courant électrique. Il faut savoir que dans l'eau une grande pourrait produire 850 volts.
Nous avons aussi pêché des piranhas (photos 6, 7 et 8). Seulement trois avaient une taille suffisante et ils ont fini dans notre assiette le midi. Celui sur la photo était un petit !Baca lagi
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- Hari 7
- Selasa, 17 September 2019
- ⛅ 33 °C
- Altitud: 105 m
PeruCentro América4°6’24” S 73°12’35” W
Aventure en Amazonie : la jungle 2...

Lors d'une sortie particulièrement chanceuse, nous avons observé un iguane perché dans un arbre, un lézard mangeur d'escargots (qui font dix fois la taille des nôtres), un serpent fouet vert (photo 7), des singes-chouettes (photo 8) appelés ainsi parce qu'ils ont des grands yeux et vivent la nuit, un porc-épic lui aussi perché dans un arbre, et un paresseux. Ce dernier porte bien son nom, il fait tout au ralenti. Il ne descend au sol que très rarement pour faire caca au pied de l'arbre qui l'abrite, des cacas tout secs car il boit très peu d'eau. Ce serait soit pour marquer son territoire, soit pour fertiliser l'arbre qui leur donne à manger. Lors d'une marche de nuit nous avons aussi vu des grenouilles-taureaux qui sont vraiment énormes et apparemment délicieuses à manger. Enfin, nous avons passé une superbe fin d'après midi en canoë sur un lac à observer le coucher de soleil.Baca lagi
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- Hari 5
- Ahad, 15 September 2019
- ⛅ 31 °C
- Altitud: 89 m
PeruCentro América4°6’25” S 73°12’33” W
Aventure en Amazonie : la jungle

Nous avons fait de nombreuses excursions en forêt, aussi bien de jour que de nuit. Nous avons eu la chance de voir un anaconda de sept mètres (c'est plutôt rare), des caïmans, des libellules, quantité d'arbres géants, de fleurs et de champignons. L'Amazonie regorge de termites (photo 9) et de fourmis, il y en a des millions, probablement même des milliards.
Parmi elles les fourmis guerrières (photo 6) sont très impressionnantes : elles ne font pas de nid et sont constamment en mouvement, elles peuvent former des processions de 7 à 8 km que rien n'arrête : donc si elles passent par une maison, il n'y a rien d'autre à faire que de sortir et attendre qu'elles repartent. Avantage : elles dévorent tous les insectes et font donc office de nettoyeuses. Elles portent leurs oeufs puis les petits pendant quatre jours sur leur dos, ces derniers descendent dès qu'ils sont aptes à marcher et rejoignent la troupe.
Mention spéciale à notre sortie dans l'Amazone pour aller nager au milieu des dauphins avec retour lors du coucher de soleil (photo 7). Il y a deux espèces, les roses et les gris. Une vient de l'océan Atlantique et l'autre du Pacifique. Elles se sont retrouvées coincées il y a des milliers d'années après des mouvements de plaques tectoniques. À cette époque, le fleuve coulait de l'Atlantique vers le Pacifique, c'est l'inverse aujourd'hui donc ça a en effet bien bougé ! Cet animal n'a jamais été tué par les locaux. Ils lui conféraient des pouvoirs magiques et pensaient qu'il pouvait se transformer en être humain pour kidnapper les jeunes filles s'ils le chassaient.
Il y a aussi les nénuphars géants (photo 10) dont les feuilles peuvent faire jusqu'à 7,5 m et porter 30 à 35 kg, les enfants du coin s'amusent à monter dessus. La fleur ne s'ouvre que la nuit venue et ne dure que quelques jours. La plante a été ramenée en 1801 en Europe par un botaniste anglais qui a gagné grâce à elle un concours organisé par la reine. Elle y a gagné le nom de "Queen Victoria", le monsieur étant légèrement fayot... Malheureusement elles souffrent également beaucoup des violentes inondations de ces dernières années, on en voit donc de moins en moins.Baca lagi
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- Hari 4
- Sabtu, 14 September 2019
- ⛅ 28 °C
- Altitud: 95 m
PeruCentro América4°6’23” S 73°12’30” W
Aventure en Amazonie : l'arrivée

Nous avons décidé de partir cinq jours dans la jungle amazonienne. Après trois heures de bateau vers le sud, nous sommes arrivés dans notre lodge paradisiaque. Et oui, nous ne sommes pas des Indiana Jones en puissance, sur place il y avait la douche, des lits avec moustiquaire, des très bons cuisiniers, notre guide Raul qui était un peu fou et avait beaucoup d'humour et... des araignées de compagnie dans la chambre.
Les cinq jours de découverte de la nature ont été intenses, à pied, à la nage ou en bateau, avec ou sans pluie et un peu, beaucoup ou passionnément de la boue. Quant aux moustiques, ils étaient nombreux en journée, et attaquaient par escadrilles entières dès la tombée de la nuit... mais on était bien préparés : l'anti-moustique (on a passé tout notre stock), les capes de pluie et les vêtements longs nous ont bien aidés. Mais du coup bonjour la chaleur... On perdait des litres de sueur chaque jour.
Raul vient du village voisin, qui comptait il y a quelques années encore 400 personnes et avait une école... et une prison. Aujourd'hui il n'y a plus que 27 habitants de sa famille qui vivent du tourisme et de l'agriculture (une récolte par an de maïs, bananes, manioc et yucca). Les autres sont partis à cause des inondations de la saison des pluies qui sont devenues imprévisibles et beaucoup plus fortes ces dernières années (hivers plus froids en montagne donc plus de neige, et étés plus chauds qui font fondre de grandes quantités très rapidement). Les maisons sont donc plus fréquemment et fortement endommagées et il n'est plus possible de faire plusieurs récoltes par an.
Petite anecdote, aujourd'hui les chefs de village doivent être élus, les candidats sont choisis selon... le nombre de bateaux qu'ils possèdent.Baca lagi

Un peu de confort pour commencer l'aventure, vous avez raison, il faut savoir se ménager ! Juliet.b

PengembaraTrès intéressant... bravo et merci aussi pour les commentaires aussi.... je me régale 😊

PengembaraDe l'eau, encore de l'eau... Et de temps en temps "une petite averse" au cas ou on aurait tendance à oublier que l'Amazonie est une forêt tropicale humide".. 😂 ! Merci pour ces belles photos.
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- Hari 3
- Jumaat, 13 September 2019
- ⛅ 31 °C
- Altitud: 105 m
PeruPadre Cocha3°41’54” S 73°16’44” W
Pilpintuwasi

Après deux jours passés à Iquitos, nous sommes partis en bateau dans le petit village de Padre Cocha à la découverte de Pilpintuwasi, une ferme à papillons (élevage d'espèces en danger dans leur milieu naturel) qui est aussi un refuge pour animaux. Ces derniers ont été récupérés chez des particuliers qui en avaient fait des bêtes de compagnie. Le jaguar en photo servait ainsi d'attraction dans un restaurant.
Du singe araignée, le plus petit au monde (photo 5) au toucan, tous ces animaux ont été capturés bébés et élevés en captivité. Ils seraient donc incapables de se débrouiller dans la nature si on les relachait.
Quand aux papillons, il y en a des milliers d'espèces en Amazonie. Comme le panda qui ne se nourrit que d'une sorte de bambou, certains d'entre eux dépendent d'une seule essence d'arbre. Ce qui en pleine période de déforestation est un bon ticket pour l'extinction...Baca lagi