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- Hari 201
- Jumat, 27 September 2019
- ⛅ 26 °C
- Ketinggian: 22 mi
Korea SelatanYŏnnam-dong37°33’56” N 126°55’0” E
Une semaine intense à Seoul

Entre les personnes rencontrées à mon hostel, celles par Warmshower et Couchsurfing et les innombrables attractions qu'offre la ville, je n'ai pas eu l'occasion de m'ennuyer à Seoul.
J'ai participé à des "Couchsurfing events", activités entre hôtes et invités, qui m'ont permis de visiter un palais de nuit, de découvrir le quartier de Gangnam à travers les yeux d'un jeune Coréen plein de verve et d'idées transgressives sur son pays, de randonner dans le massif de Bukhansan et ses rochers vertigineux en surplomb de la capitale... Et de rencontrer plein de monde ! Canadien d'origine hongkongaise qui vit à Pékin mais en avait marre des célébrations du 70eme anniversaire de la République de Chine, Brésilienne dépitée par Bolsonaro, Américaine prof d'anglais mariée à un Coréen et son amie taïwanaise, autre Taïwanaise spécialiste de cocktails, Coréens originaux, Français voyageurs...
Je suis frappée par la passion des Français pour ce petit mais influent pays. Je croise ainsi un gars et une fille, tous deux de moins de 30 ans, tombés amoureux du pays, qui y reviennent chaque année, voire deux fois par an ! Je ne soupçonnais pas que la Coree était un tel carrefour ni Séoul une capitale si dynamique. Et immense... Pour chaque rendez-vous, comptez entre 15 et 20 km de vélo, aller uniquement ! Au milieu d'une circulation intense et de chauffeurs pas vraiment tolérants vis à vis des vélos. On dirait que l'avis partagé par 100% des automobilistes mais aussi par les cyclistes, est que la place des vélos est sur des pistes dédiées, le long des fleuves et des parcs, pour faire du sport, mais pas dans la ville, pour se déplacer au quotidien !
J'explore bout par bout quelques quartiers, mais une semaine ne suffit pas a tout sillonner, bien que j'expérimente 3 logements dans 3 coins différents : guesthouse dans le quartier étudiant de Yeonnam-dong, proche du fleuve Han à l'ouest, Warmshower dans un mini conglomérat de maisons basses traditionnelles au milieu de la ville moderne, à Sinseoldong, à l'est, puis hôtel pour retrouver d'autres cyclistes, dans le centre.
Je goûte aux spécialités culinaires et me réjouis des saveurs coréennes, pour moi nouvelles (je ne connaissais que le Bibimbap !). Ces rencontres et découvertes sont une bouffée d'air frais, notamment après la Chine qui a beaucoup consisté à pédaler comme une brute, ne croisant des gens qu'occasionnellement et avec lesquels je pouvais peu communiquer. De longues et bonnes conversations en anglais me fatiguent le cerveau et les zygomatiques ! C'est bon signe.Baca selengkapnya
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- Hari 198
- Selasa, 24 September 2019 17.00
- ⛅ 23 °C
- Ketinggian: 10 mi
Korea SelatanSinpo-dong37°27’57” N 126°37’30” E
Joyful & human-friendly South Korea !

Getting down from the boat in Incheon, my first feeling is... joy and excitement of having access again to full internet and all the "tools" that make you feel like you are connected : WhatsApp with sound and images, a proper search engine, emails, uncensored news... I guess I can no longer call myself a "neo-ludite".
I hope onto my bike to reach a hotel between Incheon and Seoul. The urban environment is less aseptic than in China, but in a good sense. Everything seems easy-going and welcoming, just because it looks more ..."normal". Less clean and perfect but designed on a human scale : along the streets, one can see many little cafes and eateries but also second-hand/ vintage stores and repair shops, the latest two you are unlikely to find in China...
It feels like a relief to cycle through little winding streets, after the excessively large, straight and identical chinese avenues. The cars are noisier and pollute more (less electric or hybrid cars), but even this rejoices me ! At last, I am back to the normal, maybe ugly but...real world. There are also lots of cycling lanes, even though I do not use them all (just like in France they are sometimes ill-designed, bumpy with the roots of old trees, and unpractical, when shared with many pedestrians on the sidewalks). After half an hour (and even though a grandma at the money exchange tried to scam me), I think I already like South Korea.Baca selengkapnya
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- Hari 197
- Senin, 23 September 2019 23.00 UTC
- ☀️ 20 °C
- Ketinggian: Permukaan laut
Yellow Sea36°36’7” N 124°24’35” E
Règles et restrictions omniprésentes

Mon dernier post chinois, un peu critique, avant de clôre ce chapitre du voyage... Sujet : mon énervement face aux multiples lois, règles et interdits et l'impossibilité de s'en affranchir. Une société du contrôle particulièrement irritante pour un(e) Francais(e) qui considère la règle comme certes importante, mais... pour mieux la contourner, surtout si cela sert son intérêt personnel ! (haha je connais certains lecteurs qui vont etre choqués par cette position...). Plus largement, au bout d'un mois, le côté anti-étranger et anti-americain, qui complexifie le voyage au quotidien, a commencé à me peser.
Exemple 1 - Hôtels interdits.
Seuls certains hôtels sont accessibles aux étrangers. Il m'est ainsi arrivé plus d'une fois de vouloir dormir quelque part, mais comme on ne me laissait pas accéder à l'hébergement, de devoir repartir pour 45 min ou 1h de vélo supplémentaire dans la nuit... Mais ce sujet est un peu flou. Si certains établissements ne semblent clairement pas habilités à recevoir des étrangers, il semble que d'autres ne sachent juste pas comment vous "enregistrer" ou aient juste la flemme. Pour ma part, j'ai juste été refusée quelques fois - ou à l'inverse acceptée alors que l'hôtel ne savait pas m'enregistrer (et me demandait alors de remplir moi-même un long formulaire en chinois ! 😅). Mais un copain cyclotouriste m'a raconté avoir vu la police débarquer dans sa chambre d'hôtel, tripoter ses affaires et lui poser des questions pendant 2h. Une autre fois, c'est lui qui, fatigué de se faire refuser, a demandé à appeler la police, pour que celle-ci autorise l'hôtel à le loger. Pour résumer, même une fois que vous avez trouvé un hôtel, vous n'êtes pas au bout de vos peines !
Exemple 2 - Cybercafés interdits.
Un étranger ne peut pas aller dans un cybercafé. "Chinese ID", m'a-t-on demandé à l'entrée ! J'ai tout tenté : demandé d'imprimer mon document depuis une clé USB, sans connexion Internet, mais rien à faire, on ne voulait pas de moi. J'ai du me glisser dans la micro boutique d'un gars qui photoshopait des frites sur un menu pour les rendre sexy, pour lui demander d'imprimer puis scanner le document (ce qu'il a fini par faire, de mauvais puis... de bon cœur !)
Exemple 3 - Redevenir une femme préhistorique .
On ne peut parfois payer que par WeChat mais il est difficile sinon impossible pour un étranger de l'installer sur son "telephone ! (Une autre personne, chinoise, doit vous "parainer par QR Code", et ne peut parainer qu'un certain nombre de personnes par periode, etc. Pour moi ça na jamais marché). Je me suis ainsi retrouvée dans des situations incongrues où la dame du guichet ou un inconnu dans la queue achetaient mes billets par WeChat, que je leur remboursais en cash.
Dune façon générale, ce n'est peut etre pas rationnel mais je déteste devoir fournir mes empreintes digitales pour entrer quelque part, me sentir contrôlée, espionnée à tout moment, n'avoir pas le choix de mon moyen de paiement, etc. Mes derniers poils neo-luddites se hérissent. A fond.
Exemple 4 - L'univers de Goggle inaccessible.
Quand on voyage, c'est embêtant pour Google Maps. J'ai donc du installernBaidu Maps, son équivalent chinois. Cest bien mais Baidu est... en chinois ! J'ai donc parfois été guidee par une dame à la voix charmante mais que je ne comprenais pas. Il m'est aussi arrivé de me faire écrire une adresse par un Chinois, puis de prier pour qu'elle ne s'efface pas car j'aurais été bien en peine de la rentrer de nouveau.
Autre point- qui explique en partie mes retards de posts : beaucoup de mes photos sont sur mon drive (Gmail photos) donc... inaccessibles sans VPN.
Exemple 5 - 80% de la culture mondiale effacée de la toile.
Il est très difficile de trouver des infos en utilisant les moteurs de recherche locaux (Sogu ou Baidu) ou internationaux (Yahoo par exemple, mais censuré à la chinoise). L'histoire ou la simple identité d'un groupe de musique français assez connu n'existent ainsi plus. Pour des questions pratiques comme trouver un restaurant, un massage, ou pour n'importe quelle recherche, on trouve peu de résultats en anglais, et lorsqu'il y en a, ils sont souvent obsolètes ou rocambolesques.
Exemple 6- Le chat et la souris des VPN.
Pour contourner ces interdits digitaux, des parades ont bien sûr été développées. Tout le monde utilise un VPN. Mais c'est le jeu du chat et de la souris entre développeurs et "le gouvernement" (même si je ne sais pas bien qui est en charge de développer ou traquer) : un VPN fonctionne pour un temps, puis il est bloqué, d'autres sont développés puis bloqués à leur tour... Les VPN payants sont paraît-il plus fiables et résilients, mais mieux vaut se renseigner jusqu'avant le dernier jour hors Chine pour en choisir un et en installer plusieurs, pour augmenter ses chances de succès. En cas d'événement particulier, comme l'anniversaire de Tienanmen ou lors de mon voyage, les 70 ans de la République, 95% des VPN sont juste désactivés. Pendant 15 jours je n'ai donc plus pu contourner la censure : plus de moteur de recherche digne de ce nom, plus de Whatsapp avec attachements, plus de mails. Des vacances "détox numérique"!
Exemple 6 - Le Cerbère de la zone piétonne.
Autre anecdote non virtuelle. Je devais rejoindre mon hôtel, avec mon vélo donc, dans une zone piétonne. La logique voudrait alors que l'on puisse descendre de son vélo et le pousser jusqu'à l'hôtel. C’est ce que j’ai fait en passant devant un premier "garde", même si j'ai du parlementer et lui forcer la main. Mais le jour suivant, je tombe sur un autre garde, un vrai bouledogue : il n'a jamais voulu me laisser entrer de nouveau dans la zone, alors que j'y avais mes bagages à récupérer avant de partir (bagages que je ne peux pas porter en un seul trajet sans mon vélo...et la zone piétonne était grande, l'hôtel assez loin). J'ai tout tenté, de l'approche diplomatique et didactique, avec mimes et traduction sur mon téléphone (mais il a failli l'envoyer valdinguer en le repoussant brutalement et sans daigner lire...) à la technique Rambo - foncer avec mon vélo dans les bras pour que ses roues infâmes ne touchent pas le sol de la zone piétonne (mais le garde était plus gros et plus fort et m'a bloquée), en passant par la mobilisation de passants anglophones et même d'un policier pour intercéder en ma faveur (échec aussi : le policier, jeune et timide, n'a pas fait le poids face au gros garde !). Bref, écumant intérieurement de rage face a cette absurdité, j’ai fini par me resoudre à un gros detour, tout ça pour entrer dans l'espace piéton par l'autre côté... Là j’ai du résister a la tentation immense d'aller narguer le butor depuis l'intérieur de la zone, avec mon vélo, mais je me suis dit que c'était aller chercher les baffes...
Le point intéressant de cette histoire était la réaction des badauds : des grands mères notamment ont commencé à me réprimander et étaient choquées de me voir tenter de contester l'autorité. En Chine, on respecte la règle collective, un point c’est tout.
Mais je ne saurai finir le récit chinois sur cela... Il faut aussi mentionner la gentillesse des personnes rencontrées, même lorsqu'elles m'avaient parues peu avenantes au premier abord. Exemple, un employé dans un hôtel, que j'avais trouvé désagréable : affamée, je venais demander s'il était possible de déjeuner ici. Il fait tout pour me montrer que je le dérange, mais au lieu de dire "non" d'emblée, tergiverse et met 10 minutes avant de m'envoyer balader. Je repars agacée... et affamée. 30 minutes plus tard, je n'ai rien trouvé et ne me suis toujours pas arrêtée... heureusement...Car j'entends klaxonner et vois le gars arriver à hauteur de mon vélo, au volant de son camion, brandissant... mon sac à main ! (dedans : passeport, 3 CB, tout mon cash). Il a foncé et m'a retrouvée pour me le rendre. Et est tout heureux de me tirer de ce mauvais pas...
Par rapport à mon Cerbere de la zone piétonne, j’ai aussi adouci mon jugement en discutant avec d'autres cyclistes qui ont connu le même type d'altercations. Leur théorie : cet homme pouvait peut-être perdre son emploi ou avoir de sérieux ennuis si on le voyait laisser passer un vélo. La règle intransigeante ne s'applique pas qu'à nous touristes... Moralité : ne pas juger trop vite !Baca selengkapnya

PelancongPost passionnant et effrayant J’ai aime le paragraphe sur les regles ... faites pour être parfois contournées Cela me rappelle étrangement quelqu’un...😇

PelancongÇa renforce vraiment la position de la Chine dans ma bucket list de destinations.... En dernier! 🤮😱 On a de la chance qu'en France, le débat et la liberté de penser restent une fierté nationale.
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- Hari 197
- Senin, 23 September 2019 22.00 UTC
- ☀️ 21 °C
- Ketinggian: Permukaan laut
Yellow Sea35°55’55” N 122°42’7” E
Ce n'est pas le mal de mer...

ATTENTION - post peu glamour
Quelque part dans l'océan, entre la Chine et la Coree du sud, je suis malade... Et ce n'est pas le mal de mer. Je bénis la dame du comptoir de s'être débrouillée pour me placer seule dans un compartiment 4 couchettes ! Avec un accès sans entrave ni concurrence à des toilettes privées !
Serait-ce souvenir du déjeuner avec les vieux de la G204? (lors duquel je m'étais fait la réflexion que tremper chacun ses baguettes dans un pot commun, les mettre à sa bouche puis les remettre dans le plat était peu "sécurisé" comme technique de consommation...). Ou de mon dîner 100% chinois avec Qian (alors qu'il voulait m'emmener à Pizza Hut ! j'ai manqué de discernement). Peut être le signe qu'il est temps pour moi de quitter le pays, qui une fois de plus a été rude pour mon estomac (mon voyage en Chine d'il y a 3 ans s'etait terminé de la même manière). Une chose est sûre : si après 7 pays et 8 mois de voyage j'ai maintenant les cuisses d'une cycliste, je n'ai toujours pas les intestins d'une globe-trotteuse...
PS : Dédicace à Georges, pilier du Gums, qui m'a écrit : "Fais nous rêver avec tes histoires" 😅.Baca selengkapnya
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- Hari 197
- Senin, 23 September 2019 21.00 UTC
- 🌙 22 °C
- Ketinggian: Permukaan laut
Yellow Sea35°19’29” N 121°8’43” E
New kilometers counting

A quick counting update between China and South Korea. I think I rode.. 1 457 km in China (707 until Guilin, then another 750 km from Hangzhou to Lianyungang). Which brings me to a new total of... 5 291 km !
But I realized two things :
- This counting is probably far off from the "real" numbers. I noticed that my map application sometimes skips as many as 20 or 30 km per day, by creating an oversimplified straight line instead of counting all the curves !
- I also learned that most cyclists use a counter to record every kilometer, even when they spend time in cities or make little detours to buy groceries or things like that... On the contrary, I generally only count using the planned navigation on Google Maps or Maps me (a priori), rather than by recording all the kilometers rode (a posteriori) or if I do.... I do it with my map application, which proved to be inaccurate ! Nevermind. I won't buy a counter now, at the end of my trip, nor will I change my way of counting.
To make things easier, I offer myself a Chinese gift of 9 km, to round up the total to... 5 300 km ! 🙂Baca selengkapnya
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- Hari 197
- Senin, 23 September 2019 09.00
- ☀️ 21 °C
- Ketinggian: 10 mi
CinaSunjia Shan34°44’32” N 119°25’27” E
Lianyungang, destination finale

Lianyungang, au nom mystérieux et imprononçable, fut pourtant l'une des premières étapes griffonnées sur un coin de cahier, au moment de "préparer" mon voyage ! Je me souviens, sur un coup de tête, me dire : et si du Népal, j'allais jusqu'au Japon? Mais comment passer de la Chine à la Corée puis au Japon, y aura t-il des bateaux et d'où à où? Et pof, une recherche internet avait fait ressortir ce port au nom compliqué comme possibilité pour traverser vers la Corée. Très bien.
Sauf que plus tard, je n'avais jamais retrouvé cette info et rien n'avait pu me confirmer que des ferries circulaient ! Trouvant à l'inverse des informations sur les bateaux entre la plus grande ville de Qingdao, plus au nord, et Incheon, j'avais changé mon fusil d'épaule et prévu de pédaler jusque là, d'où mon rythme de 100/120 km par jour sur plus d'une semaine, pour y être à temps...
Mais... coup du sort ! En arrivant chez Qian, adorable hôte en couchsurfing, dont le logement se trouve face au terminal de passagers, il me demande : "Pourquoi ne pars-tu pas d'ici? J'ai hébergé récemment un voyageur à vélo italien qui arrivait à ferry de la Corée, je suis sûr que des bateaux circulent !" Et Qian de mettre tout en oeuvre pour m'aider : appeler la compagnie, m'y amener à scooter, avancer l'argent pour l'achat du billet, etc. En fin de matinée nous finissons par dégoter le ticket (même avec Qian qui parle chinois, ça a été long et compliqué) et me voilà prête à clore plus tôt que prévu le chapitre chinois... Pour m'aider à effacer les derniers regrets d'abréger le séjour, Qian maccompagne pour acheter mes derniers mooncakes ! Je decommande le couchsurfer qui m'attendait 2 jours plus tard à Qingdao et roulerai donc 235 km de moins que prévu (en 2 jours, avec le défi d'acheter le billet de ferry avant la fin du 2eme jour et sans marge par rapport à l'expiration du visa, mon plan était... ambitieux et risqué).
J'embarque sur le ferry l'après-midi. Tout le monde y est adorable, on me réserve un accueil de VIP : on ne scanne pas mes bagages ni mon vélo, j'ai une cabine pour moi seule et aux heures des repas, un employé vient me chercher, m'escorte et me fait griller la longue queue des passagers. Certains insistent même pour porter mon plateau repas !
La mer est belle à regarder, mais je me cache la plupart du temps dans ma cabine ou quelque part à une table isolée pour bouquiner, car sinon on veut me prendre en photo et m'offrir encore des cigarettes. Et c'est parti pour une traversée de plus de 24 heures. Au revoir la Chine...Baca selengkapnya
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- Hari 196
- Minggu, 22 September 2019
- ☀️ 25 °C
- Ketinggian: 16 mi
CinaYouhao33°59’12” N 119°47’38” E
Un déjeûner improbable

Le long de la route G204, j'ai eu pour le déjeuner une surprise rigolote qui m'a permis d'en casser la monotonie.
N'ayant pas de quoi pique-niquer, je m'arrête vers midi dans une gargote. Elle est pleine à craquer. Alors que je suis encore dehors à garer mon vélo, je vois déjà tous les yeux des clients à l'intérieur rivés sur moi... Je prends néanmoins mon courage à demain et entre, espérant me trouver une petite place. A peine ai-je le temps de reperer les lieux qu'une bande d'hommes d'un certain âge m'invite à leur table, dans une salle quasi privatisée. C'est une table tournante chauffe plats, que les serveuses n'arrêtent pas d'alimenter.
Parmi les convives, un monsieur a l'air en charge de resservir tout le monde généreusement en alcool de riz et ne m'epargne pas. Les gars trinquent ensuite deux à deux avec leur petite soucoupe (rituel à recommencer toutes les quelques minutes, on ne s'en lasse pas !). D'autres ne cessent de faire tourner la table pour me laisser les meilleurs morceaux de chaque plat : raviolis, viande, légumes, poisson, beignets...Les échanges sont impossibles : je leur adresse quelques mots pour les remercier et expliquer "mon cas" via un traducteur sur mon téléphone, mais ils ne savent pas l'utiliser en retour. Alors on se contente de manger et de trinquer !
Après une bonne heure de festin, interrompu par les serveuses qui viennent me prendre en photo régulièrement - un peu gênant quand tu as la bouche pleine ou que tu galères à attraper un gros ravioli avec tes baguettes... - je repars ragaillardie, et surtout... bien emêchée, rigolant sur mon vélo... Les vieux ont aussi insisté pour m'offrir des cigarettes. Bien qu'un peu endormie par cette bonne chère et par l'alcool de riz, je suis au moins de bonne humeur pour affronter la suite de cette longue journée, très venteuse. Eux repartent tassés dans une BMW noire aux vitres teintés et me klaxonnent et font de grands signes en me dépassant. Sans le savoir, j'ai peut être déjeuné avec des apparatchik du PCC ? Merci en tous cas aux bons vivants de la G204 !Baca selengkapnya
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- Hari 194
- Jumat, 20 September 2019
- ⛅ 25 °C
- Ketinggian: 9 mi
CinaYancheng33°20’50” N 120°9’49” E
Entre champs et canaux

Au Nord de Nantong, remontant la côte Est un peu à l'intérieur des terres, j'ai l'impression d'être quelque part... entre la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne ! Même au bout du monde, on ne se refait pas...
Le Jiangsu, territoire fertile car irrigué par de nombreux canaux et rivières, est très plat. Et heureusement, car je dois garder le rythme soutenu d'entre 90 et 120 km par jour. Les canaux, leurs ponts et péniches, me rappellent le canal de l'Ourcq, en moins moche car au lieu de zones industrielles (comme le long de la fameuse RN3 de Bondy /Noisy !), on trouve des champs vert vif et de mignonnes petites maisons (ça ce serait plus le 77 ou 94). Des cacahuètes et autres produits sèchent sur le sol dans les cours. Des vieux, parfois bien trop vieux, travaillent aux champs.
Je loge en chemin dans des chaînes d'hôtels pour Chinois argentés ou rares touristes (les hôtels premier prix n'ont pas le droit d'accueillir des etrangers, j'y reviendrai....). De temps en temps, la télévision m'offre un petit bijou, comme un film marseillais absurde avec des policiers sous-doués (sorte de remake de Taxi, sans Sami Naceri). Sinon, la propagande pour le 70eme anniversaire de la Republique Populaire de Chine de début octobre ou des séries glorifiant d'anciens combattants communistes occupent de nombreuses chaînes...Baca selengkapnya

Bonjour Aline, J'espere que tu vas bien. Quel voyage. Belles rencontres. Moments bruyants et d'autres calmes et isolés...Le défilé de tes clichés indique le 20sept. Certainement as tu voyagée depuis. Porte toi bien. Eric
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- Hari 192
- Rabu, 18 September 2019
- ⛅ 28 °C
- Ketinggian: 10 mi
CinaYechepeng31°58’49” N 120°53’39” E
The egyptian connection

My first coushsurfing surprise in China was to find out that most hosts were not Chinese. From Russia, Pakistan, England or the US.., many expats seem eager to invite other travelers at their home.
A happy choice led me to an Egyptian - Tunisian household : Eslam, Yasra, both teachers at an international school, and their young son Adam. Eslam being also a cyclist, he was very understanding of my simple needs (shower, food, sleep !) and sent me many supportive messages to help me finish my long day of riding.
The second surprise was that Eslam and Yasra were close friends with my next hosts, a few cities later ! Thus, with their help, I could master all their names (both english and arabic, for 5 people), before having met them. They were indeed a large Egyptian family : 4 warm and witty brothers, their mum, another Egyptian friend and the chinese girlfriend of one of the brothers. In this joyful company, I quickly had to adapt, switching from the usual quietness of my solo journey to a crazy/ loud/ lively atmosphere in their packed living room : everyone wanted to ask me a question, show me a video, share a story or a joke or offer me something to eat or drink, often all and everything at the same time ...
Not only these 4-5 solid men enjoy having good food in their belly, they also have many flourishing ideas and projects in mind ! Around the table were thus gathered an English teacher, a computing engineer, a dentist ready to become a CrossFit trainer, another guy who wanted to open Kindergartens, and still another who seems to be the entry gate for any Egyptian in search for a job, an apartment, legal counseling or any other advice for a successful settlement in China...
Everyone also had different timetables. Tito/ Tahar nicely shared his room with me, which was not complicated at all, since he only went to bed when I was waking up ! I admire the courage or their mother, who has to feed and take care of all these grown-up men, their friends and girlfriends and adapt to their busy lives... Anyway, despite the tiredness of long days of cycling, I spent great evenings with my hosts and will keep precious memories of this Egyptian connection as far as eastern China.
NB : between these two homes, a few pictures taken on the road between Suzhou and Nantong.Baca selengkapnya
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- Hari 190
- Senin, 16 September 2019 05.30
- 🌙 20 °C
- Ketinggian: 202 mi
CinaDingshan30°25’7” N 120°16’47” E
Ma nuit dans un parc urbain

Je prends la mesure des mégalopoles chinoises en roulant 45 km l'après-midi depuis Hangzhou... sans encore la quitter !! Ce n'est pas désagréable car la route est plate et je peux emprunter la voie vélo/scooter, mais il y a des feux sans arrêt, ce qui me ralentis. Et pour camper, ce tissu urbain continu est problématique. Comme la nuit tombe et que je fatigue, j'entreprends un camping discret dans un parc-montagne, toujours au beau milieu de la ville.
Apres avoir garé vélo et sacoches à l'entrée, priant pour que les Chinois soient aussi peu voleurs qu'on le dit, je grimpe dans le parc et débute mon exploration, à la recherche du spot idéal. Je me trouve alors enrôlée dans un karaoké et une série de selfies nocturnes, avec une jeune femme particulièrement dynamique à cette heure pourtant tardive. Cela me permet d'apprendre que le parc ne ferme pas la nuit. Mauvaise nouvelle, car je pensais m'y cacher tranquillement une fois les portes closes. Bonne nouvelle, car je ne serai donc pas complétement "illégale" en y restant. Je finis par trouver dans les hauteurs un chemin moins emprunté, avec un petit trou dans le grillage menant à un replat. Ce coin sert visiblement de toilettes non officielles, mais je vais devoir faire avec pour la nuit...
Au milieu de la nuit, j'entends au loin un hurlement à faire dresser les cheveux sur la tête. Pas rassurant, mais cela ressemble plus à une femme loup-garou qu'à une femme victime d'agression. Fatiguée, je décide de ne pas m'inquiéter et me rendors... Je comprends le lendemain que ce bruit émanait de dames d'un certain âge, qui hurlent à plein poumons depuis le haut de la montagne. Un exercice de bien être apparemment fréquent et qui ne semble intriguer que moi ! Dès 5h45 le parc est animé, les Chinois sont matinaux. Certains font leur jogging, d'autres marchent d'un bon pas, en écoutant leur musique ou la radio. Beaucoup font des gestes étranges à mes yeux (marcher à reculons, se taper la poitrine avec les poings, secouer les bras très rapidement, comme des ailes de moulin...) . D'autres se promènent simplement en bande joyeuse, riant aux éclats.
Je me joins à des messieurs pratiquant le tai shi, et les accompagne de mouvements de yoga. Ils ont choisi l'une des meilleures plateformes du parc, avec une belle vue sur la ville dans ses couleurs du petit matin. Comme jai plié la tente vite, je n'ai pas encore petit dejeuné. Ce sera pour plus tard, au bord de la route : nouilles, galette cuite sur le feu, beignets sucrés. Délicieux et roboratif, à un prix dérisoire ! C'est un bon début de journee. Tant mieux car celle-ci sera longue... même sans doute la plus longue du voyage : 155 km pour atteindre l'appartement d'un hôte en Couchsurfing, dont j'avais oublié de vérifier la localisation au préalable... Je n'y arrive que vers 21 h, sur les rotules, mais avec encore un peu d'énergie pour papoter.... Les Chinois le savent : faire de l'exercice dès l'aube, ça maintient en forme !Baca selengkapnya
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- Hari 189
- Minggu, 15 September 2019
- ⛅ 29 °C
- Ketinggian: 24 mi
CinaYuhuang Shan30°13’54” N 120°8’59” E
Hangzhou dans la brume

Arrivant le soir à Hangzhou après une quinzaine d'heures de train, je suis ravie de récupérer tout de suite mon vélo et mes sacoches. Un jeu de piste à travers la gare est nécessaire, mais tout est bien organisé et le guichet est ouvert jusque 23h !
Un pédalage de nuit pour trouver mon hostel et le tour est joué, j'arrive à destination (le trajet m'a semblé long car mon train qui devait partir à 22h30 de Xi'an a demarré avec plusieurs heures de retard. Je modère mon image des transports chinois parfaits. Ici comme ailleurs, lorsque les trains sont en retard, c'est le foutoir... Particulièrement pendant les "vacances de pleine lune"! ).
Le soir au restau, je ne sais pas trop comment mais je finis par m'incruster à la table d'un jeune ingénieur Chinois, en déplacement à Hangzhou pour le travail. Il est timide et je crois que mes manières l'effraient un peu mais grâce à lui, je découvre une spécialité étonnante : des fishcakes enrobés de grenade cuits à la vapeur et servis dans des volutes de fumée ! Très joli et délicieux.
Je m'accorde seulement la matinée du lendemain pour visiter Hangzhou, car à partir de là, les jours sont comptés. Il va me falloir couvrir près de 1000 km en 11 jours pour atteindre Qingdao avant l'expiration de mon visa, soit une grosse moyenne journalière pour qui compte aussi visiter un peu.... Je fais donc juste le tour du lac de l'ouest à vélo, m'arrêtant dans quelques temples et pagodes. Ça a l'air charmant mais je n'ai pas de regrets compte tenu de l'épaisse brume qui enveloppe la ville, son lac, ses nénuphars... et ses nombreux touristes. Je m'attarde néanmoins pour une dernière pause gastronomique dans un chouette restau... Il faut prendre des forces avant tous ces kilomètres !Baca selengkapnya
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- Hari 186
- Kamis, 12 September 2019 12.07
- ⛅ 21 °C
- Ketinggian: 1.640 mi
CinaHua Shan34°28’40” N 110°5’5” E
Au pays des montagnes domestiquées

En Chine, on gravit les montagnes comme on va au centre commercial : muni de son "téléphone intelligent". En effet, vous pourrez toujours acheter un pique-nique, des vêtements, un sac, des bâtons ou même des chaussures de randonnée jusqu'au dernier moment, dans un des magasins au pied des montagnes, mais sans téléphone ni moyen de paiement, vous n'irez nulle part !
Mon approche puis mon ascencion du "Hua Shan" a en effet consisté à prendre : un metro, un train rapide, puis une fois arrivée dans le parc "naturel", une navette, un bus puis un téléphérique avant de commencer à proprement parler la montée. Et, n'ayant toujours pas réussi à installer "WeChat" sur mon telephone (le WhatsApp chinois, qui est aussi l'un des principaux sinon parfois l'un des seuls moyens de paiement possibles), plusieurs achats de tickets étaient compliqués !
A noter aussi que parmi les nombreuses barrières et files à franchir pour ces étapes - et qui donnent l'impression d'être à Disneyland - j'ai du, en plus de faire scanner mes billets par plusieurs personnes, fournir mes empreintes digitales. Le gouvernement chinois saura donc, entre autres, que je suis entrée dans le parc à 10h43...
Quelques minutes plus tard, d'autres employés sont chargés de réguler le flux des passagers du téléphérique puis d'indiquer le début du chemin. Au moins, la "randonnée" est créatrice d'emplois !
Jai trouvé l'aller si compliqué qu'au retour je remplace le téléphérique, le bus, la navette, le train et le métro par... une longue descente par des escaliers puis par un bus. C'est long mais au moins je n'ai plus qu'un seul moyen de transport à utiliser. Je me sens ainsi un peu plus actrice du trajet que consommatrice de toute une gamme de solutions de transports publics.
Sur le site, puisque c'est tout de même pour lui que l'on vient, ce ne sont que des marches, avec... beaucoup de monde dessus ! Les aménageurs se sont même amusés a créer des marches très pentues, presque verticales, pour susciter je suppose quelques frissons d'aventure sur ce site bétonné. Il faut se mettre dans une file pour les emprunter et ensuite c'est... festival de photos souvenirs ! Pour ma part, pas question de refaire la queue... Je trace plutôt et me faufile entre les gens pour admirer les superbes vues depuis plusieurs sommets, pour les quelques heures dont je dispose avant de rentrer à Xi'an.
Même lorsque je crois avoir trouvé un bon coin pour ma pause pique nique, des touristes viennent toutes les quelques minutes se placer entre la vue et moi pour des selfies. La "randonnée" fait aussi passer par plusieurs restaus et échoppes et est ponctuée par de nombreux temples (dans lesquels, malheureusement à cause de ma tête fe non Chinoise, on me défend d'entrer... 🙁), reposoirs, bancs, toilettes... On trouve même une carte de tous les WC de la montagne ! Bon en l'occurrence je ne m'en plains pas, comme j'en visite la plupart (encore un peu malade...). Mais franchement, ils auraient pu économiser quantité de barrières et de panneaux "attention", que l'on retrouve aussi toutes les 10 marches...
Bilan/débat ? Cette "domestication" ouvre sans doute la montagne au plus grand nombre, mais sans non plus la rendre accessible à tous les portes-monnaies... La sortie à la journee m'a coûté 346 yens, soit 45€ (30€ de transports, 15€ d'entrée dans le parc) ce qui pour la Chine est assez conséquent et peut aussi sembler excessif aux yeux d'un Francais qui voulait simplement "marcher en montagne"... Alors, barder la montagne d'infrastructures pour la rendre accessible, sécurisée, confortable, une bonne idée ? Et à quel prix, à quel coût ?
Tout en gardant en tête le contexte : les montagnes sont avant tout ici des lieux de pèlerinage (bouddhistes ou taoïstes) qui attirent donc des visiteurs de tout âge et de toute condition... Vos avis? Pour ma part vous l'aurez compris, je reste sceptique. Même si les paysages étaient très beaux, je ne me suis pas sentie un seul instant en nature et ai vécu cette journée plus comme une observation sociologique participante que comme une véritable randonnée ... Fausse rando ou pas, les plus de 1600 mètres de descente en escaliers m'ont laissé de mémorables courbatures... La transition entre vélo et marche est toujours aussi délicate.
PS : Pensée à Pilou Pilou, un Montpelliérain féru de rando rencontré au Laos, mais que l'artificialisation des montagnes et le contrôle digital permanent ont fait fuir la Chine !Baca selengkapnya
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- Hari 185
- Rabu, 11 September 2019
- ☁️ 25 °C
- Ketinggian: 482 mi
CinaSunjiaping34°23’3” N 109°16’43” E
Xi'an, belle du nord

A Xi'an, où je passe quelques jours, il y a bien sûr la célèbre armée des soldats en terre cuite de l'empereur Qin Shi Huan (plus émouvante en vrai qu'en photo, même si le site est très rempli de touristes). Mais aussi de goûteuses spécialités locales, issues du savoir-faire des populations musulmanes, que l'on déguste au marché ou dans de petits restaus, d'imposantes enceintes sur lesquelles on se promène à pied ou à velo (pour ma part je suis contente de marcher) et de nombreux musées, dont une "forêt de stèles", où il émouvant de voir des Chinois de tous âges déchiffrer des textes millénaires. Ceux-ci traitent aussi bien du mauvais arrangement des sièges lors d'un mariage, de la "forme" des montagnes sacrées du taoïsme, des classiques confucéens que de la beauté du vent qui souffle dans les feuilles un jour d'automne... Les Chinois brillent bien sûr par leur longue tradition d'intellectuels, calligraphes, hauts fonctionnaires, poètes, ou un peu de tout cela à la fois. Des humanistes bien avant les nôtres ! Je suis jalouse de ne pas pouvoir jouer aussi au déchiffrage, tant les visiteurs ont l'air absorbés et émerveillés par ce qu'ils (re)découvrent.
A mon auberge, des animations sont organisées presque chaque soir - ateliers raviolis, calligraphie, Mah-Jong... Je ne participe bien sûr pas à tout mais c'est sympa d'y croiser d'autres voyageurs. J'ai une affection particulière pour les Néo-zélandais et Allemands, dans les yeux desquels le voyage à vélo semble déposer des étoiles !
Le côté plus "casse-pieds" de Xi'an, et peut être de la Chine en général, est la surexploitation commerciale de tout site historique/ patrimonial. Starbucks, Mc Do, Burger King ne sont jamais loin des palais et musées, de même que d'immenses centres commerciaux dernier cri, qui font rêver les foules à coup de Cartier, Vuitton, Lancôme, etc. Le côté tapageur et agressif de ces grandes marques aux alentours d'un beau site ancien comme "la grande pagode de l'oie sauvage" me rebute. Je préfère me perdre dans des quartiers anonymes dont je fantasme peut-être l'authenticité mais qui semblent moins... dévoyés et aller me faire masser dans un hôpital, où la dame m'arrache des cris de douleurs et me recommande de revenir tous les jours (je revenais juste d'une longue rando à escaliers et le retour à la marche après le velo est toujours délicat).
Les avantages à ce capitalisme mondialisé ? Au-delà des Starbucks, on trouve de bonnes boulangeries ! J'ai aussi pu m'acheter un pull dans une chaîne bien connue (made in China donc pour une fois, localement !) et, avant de repartir par train de nuit, trembler au cinéma face aux exploits de l'intrépide Alex Honnold. Quelques jours plus tard, je gouterai mon premier KFC dans l'Empire du milieu. Secourable, quand on a besoin d'une pause des plats étranges parfois trop epicés et au contenu non identifié...Baca selengkapnya
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- Hari 184
- Selasa, 10 September 2019 22.00
- 🌧 20 °C
- Ketinggian: 383 mi
CinaZhengwang34°19’59” N 108°57’8” E
Dans un train chinois

Rien de particulier à ce trajet Guilin-Xi'an, mais comme j'y passe tout de même 27 heures, je documente ! Je suis, comme chaque fois que je prends le train durant ce voyage, toute excitée et émerveillée de pouvoir avancer sans effort et d'avoir beaucoup de temps libre devant moi (si quelqu'un a dit que le voyage à velo ce n'était que des vacances, il se trompe ! En partie du moins...)
Comme il n'y avait plus de billets économiques, je me retrouve dans un compartiment 4 couchettes (au lieu de 6) assez confortable. Mes voisins, un couple d'une soixantaine d'année, ne sont pas trop embêtants (même s'ils ne connaissent pas l'utilité des écouteurs ni la coutume de passer ses appels en dehors du compartiment, notamment quand leur voisine dort).
Bref, bon trajet, qui m'a permis de finir un bouquin sur le Vietnam, de relire avec plaisir Kundera, de continuer à vider mon stock de videos Netflix (censuré en Chine), de faire ma popotte (dans les trains et gares on trouve toujours de l'eau chaude) et de poursuivre ma tentative d'auto-apprentissage du Chinois.
J'arrive à Xi'an tard le soir, il bruine, et, pour la premiere fois depuis des mois, il fait moins de 25 degrés. Sensation étrange, longtemps oubliée : j'ai froid !Baca selengkapnya
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- Hari 182
- Minggu, 08 September 2019
- ⛅ 35 °C
- Ketinggian: 154 mi
CinaLingshang25°13’27” N 110°11’2” E
Guilin : more mooncakes & good company

Au petit matin je suis heureuse de retrouver mon velo et ses bagages intacts, sagement posés contre un arbre. 70 km pour atteindre Guilin, ce n'est pas rien mais la journee semble facile et sans efforts comparée à celle de la veille, même avec mon doigt handicapé ! Piste cyclable idéale, le long de la route principale, pique nique tranquille en compagnie d'une vache et de Chinois curieux, puis j'arrive tranquillement.
En fin de journee, je retrouve les randonneuses avec lesquels j'ai passé la veille en haut du mont Damien. Elles me font déguster des spécialités, dont les fameuses Guilin noodles et le thé bizarre plein de fruits et de choses gluantes que j'adore, puis balader dans des rues animées d'apparence patrimoniale (c'est du neo-vieux, comme la plupart des secteurs touristiques ici), et m'offrent... de nouveaux mooncakes ! Cest décidément un cadeau typique. Je ne me plains pas, j'adore ça.
Le lendemain j'ai le temps de me promener encore un peu, avant de poster mon vélo à l'autre bout de la Chine, vers l'est, tandis que je prends moi-même le train vers le Nord. Ça me fait tout drôle d'embarquer sans mon fidèle compagnon. Je croise les doigts pour le retrouver dans quelques jours en un seul morceau.Baca selengkapnya
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- Hari 181
- Sabtu, 07 September 2019
- ☀️ 33 °C
- Ketinggian: 244 mi
CinaYucun24°54’26” N 110°29’51” E
La journée du grand n'importe quoi

Bon si je veux m'en sortir des récits de la Chine, il va falloir que j'accélère... Car à Seoul, tout va à 100 à l'heure, c'est très animé et je n'ai plus de temps pour les pingouins !
En quelques mots... ou peut être en beaucoup de mots... j'ai vecu une journée foireuse entre Yangshuo et Guilin, même si elle ne s'est pas si mal terminée. Elle m'aura tout de même coûté un doigt et un morceau de vélo... Flashback.
Premièrement, je devais grimper ce jour-là, mais le guide, un jeune British foufou (du haut de mes plus de 30 ans, je peux maintenant dire cela !), ne s'est jamais levé car il avait trop fait la fête.
Après l'avoir pas mal attendu, je renonce et pars tranquillement, en début d'après-midi. Mon plan est de camper en haut d'une montagne recommandée par un autre cyclotouriste. Je ne me presse pas, il y a juste une trentaine de kilomètres pour y arriver. Mais là débute la bataille entre Maps.me et mon entêtement. Maps.me indique un itinéraire mais qui me semble long et peu logique, donc je m'obstine à en prendre un autre, qui emprunte des sentiers piétonniers (en me disant que, le long de la rivière, ça doit passer).
Magnifiques paysages, joli sentier. Etroit mais ça roule. Je me gausse d'avoir déjoué Maps.me et m'autorise même une pause lecture en regardant passer les bateaux. Oups, à un moment ça ne passe plus. Je me paume d'abord dans des champs. Une vieille femme me barre le chemin : "Non, tu ne passeras pas !" crie-t-elle, telle Gandalf (Bon peut-être être pas dans ces termes exacts, mais je suis déjà fière de comprendre quelques mots grâce aux premières leçons sur "Hello Chinese"). Elle me regarde d'un air moitié courroucé moitié désespéré et m'indique un grand détour compliqué. Elle m'offre aussi des bananes (tout en continuant à me crier dessus).
Bref, je tente par un autre accès et m'enfonce sur un autre sentier, minuscule... et de pire en pire. Evidemment, plus je galère, moins je songe à faire demi-tour (et oui, je fonctionne comme ça...). Au milieu d'une forêt, alors que je fais du sur place dans une pente, mon vélo dans les bras (je n'arrive pas à le hisser), un vieil homme qui me regardait d'un air goguenard finit par se lever pour m'aider. Mais à la pente suivante, plus raide et plus longue, il n'y a plus personne. Après m'être acharnée, je renonce (toujours pas au chemin, non, juste à la possibilité d'y hisser le vélo avec bagages) : le seul moyen de passer est de décharger. 1, 2, 3 allers-retours sont nécessaires (1ere salve de bagages, 2eme salve, puis le vélo...). C'est long. Il faut ajouter à cela que mon estomac trouve que c'est le bon moment pour une nouvelle crise de "tourista", et que je découvre avec horreur que jai perdu mes petits drapeaux décoratifs dans la bataille. Je m'ajoute donc 1h de marche aller-retour pour aller les rechercher derrière moi.
Enfin, après ces quelques soucis, je finis par déboucher sur un petit hameau. Ouf... il y a quelques scooters et même un vieux pick-up. Mais mes facultés mentales sont visiblement altérées. Au lieu de me considérer sauvée et de poursuivre, je demande conseil. Les gens me disent qu'il est impossible de continuer à vélo. Au regard des cartes, je crains un tunnel sous la montagne et les crois. J'embarque donc sur le pick-up pour "sortir de là" et suis surprise de me retrouver sur une route enfin praticable (certes, longue et très pentue, mais... cyclable). Je suis néanmoins contente d'éviter ce nouveau dénivelé. Il est tard et ma montagne est encore loin...
Une fois déposée, nouvelle surprise : je ne peux pas emprunter la route qui mène à la montagne. Travaux enormes, pas de place pour passer sur les côtés... Mais je ne renonce pas ! J'abandonne Hathi et une partie des bagages contre un arbre et entame - vers 18h - une randonnée....
Une heure plus tard et quelques centaines de mètres plus haut, je peux enfin m'installer... La montagne - la biennommee "Damien", j'aurais du me douter que ça ne me réussirait pas - est très pentue et dense en végétation mais une plateforme a été aménagée en son sommet, où je peux installer la tente. C'est superbe. Je partage la soirée et la vue avec une bande de jeunes Chinois, copains/collègues de Guilin (montée en robe et Converse pour une des filles !). C'est seulement une fois au calme dans la tente que je réalise que je me suis foulé un doigt et écorchée de partout. Le lendemain, je constate que le vélo aussi a morflé. Rien de grave mais c'est pénible : le garde-bout arrière est cassé en deux (et traine donc sur la roue).
Je n'ai pas encore assez de recul (ni sans doute d'humilité) pour tirer des leçons de cette journée. Peut-être : accepter parfois les demi-tours ? Aussi : préférer les soirs de semaine aux week-ends pour camper sur une montagne chinoise ! (le site était superbe, mais la nuit courte. Dès 4h30, de premiers visiteurs etaient là-haut et n'ont pas brillé par leur discrétion... ).Baca selengkapnya
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- Hari 179
- Kamis, 05 September 2019
- ☀️ 32 °C
- Ketinggian: 114 mi
CinaYangshuo24°46’43” N 110°29’48” E
Yangshuo, un paradis plus très secret

Les paysages des derniers jours jusque Yangshuo sont de plus en plus beaux. Les pics karstiques se dévoilent au fur et à mesure sur les bords de la route. Je peux aussi quitter les grands axes pour de petites routes traversant des villages, entre ces impressionantes formations rocheuses. Je croise aussi de premiers cars à touristes ainsi que... des cyclistes, qui partis depuis la ville, font quelques kilomètres pour aller visiter des grottes, randonner ou prendre des photos.
Yangshuo, dans un site naturel incomparable, est en effet un beau nid à touristes, en premier lieu Chinois. Ses marchés de nuit, où l'on trouve certes de la bonne "streetfood", sont un cirque incessant de vendeurs de gadgets et de souvenirs faussement authentiques ! Beaucoup de backpackers lui préfèrent la petite voisine Xingping, restée à l'écart des bains de foule.
De par la topologie incroyable, ici c'est aussi le paradis des grimpeurs. On y trouve, dit-on, les voies les plus difficiles au monde ! Je réseaute avec d'autres couchsurfers pour m'organiser un plan grimpe. Pedro, Portugais expatrié à Singapour, à la fin de ses vacances ici, me vante ses prouesses et veut m'aider pour me mettre en contact avec la communauté grimpeuse. Mais il m'agacera plus qu'il ne me sera utile. Déjà il me rejoint avec une heure et demie de retard, alors que je suis fatiguée de ma journée. Puis je déchante. C'est le genre de spécimen qui sait tout sur tout et va t'expliquer comment sont l'Inde, la Chine, l'Asie (dans le style "les Indiens sont comme ceci, "les Chinois comme cela") parce qu'il y est allé une semaine. Il vocifere ainsi contre ces Chinois "désagréables et impolis" qui lui ont demandé de donner un cours d'anglais contre son logement, au lieu de le laisser grimper (c'était pourtant clairement indiqué dans son "deal couchsurfing"... D'où mon refus de le rejoindre : je navais pour ma part pas envie de donner de cours d'anglais là). Au bar, il ne te laisse pas entrer en premier, ni commander ta boisson, ni même parler au guide de grimpe qui se trouve par chance là (comme si j'avais besoin d'un mentor pour m'exprimer ou me débrouiller...). Sans doute parce qu'il est un homme, plus grand, plus fort, plus intelligent... Il aura réussi en une soirée à donner son avis sur tout, à me dire avec beaucoup de tact que si lui faisait un voyage à vélo il ne prendrait jamais de train ni de bus, que ses potes, eux, étaient venus du Portugal jusqu'en Asie "sans interruption", a diagnostiqué - sans que je lui demande - mes problèmes de téléphone (sans les résoudre ! du ton : "listen, it's complicated" genre tu vas rien comprendre mais je vais tenter de t'expliquer) et finira par me lancer sur un débat stérile (sa position : "la démocratie c'est nul car les gens sont stupides, il vaut mieux leur donner peu de liberté pour les gouverner correctement") autour d'un cocktail, qu'il m'offre sans demander non plus, le tout en précisant qu'il a deja eu cette conversation des dizaines de fois et que je ne lui apporterai aucun élément nouveau. Ah... Epuisant le type ! Peut être que, comme le gouvernement sans le peuple, le couchsurfing sans conversations serait parfois mieux ! 😝
PS : j'en profite pour étendre mon petit coup de gueule à des "cyclistes sportifs" croisés en chemin et qui se sont souvent sentis légitimes pour m'abreuver de conseils (tiens, tous des hommes...).
Échanges type :
- "how many km do you ride per day?" "well i don't know, it depends on the road, it can be 100 km, or not even 30 km, if it's hilly". Et le mec de te dire que quand il sort il roule 150, 200 ou 250 km. Sans remarquer la difference entre un velo de route sans bagages et un vélo de voyage chargé ! Mais, habituée a ces remarques tu ne cherches plus a expliquer ni justifier...
- "how much time did it take you to go from X to Y?" "Well, 5/ 6 hours. But with the lunch break and everything I took one day". "Really ? when i used to bike i would do it in 2 hours!". Mention spéciale au "used to". Le gars ne fait plus de sport, mais... il est meilleur que toi... et c'est ça qui compte.
- " I know how you feel, I love biking in the Netherlands". "One day, I rode 250 km (il te précise seulement après, quand tu lui fais "wahou 250 km in one day, that's a lot !"que c'était en 2 jours 🙃 !) "in the wind, in the rain, it was very hard, so I totally understand your effort". Well.. you should try to cycle with luggage, not only in the Netherlands, and for more than 2 days, to "know how I feel"....
Les mecs sont drôles !!Baca selengkapnya

PelancongHahahaha oui nous les mecs on est très drôles et parfois très machos, comme les mexicains 😁
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- Hari 176
- Senin, 02 September 2019
- ⛅ 29 °C
- Ketinggian: 91 mi
CinaYaobu24°19’35” N 109°25’43” E
With a mooncake chef in Liuzhou

At the end of my third day of cycling from Nanning, a couchsurfer is waiting for me in Liuzhou.
We cannot have long and in-depth conversations with Carol/ Kiu Chen due to the language barrier and she cannot host me in the flat where she lives with her parents, now under renovation. But she does everything to offer me an enjoyable night out in Liuzhou. She picks me up from my hotel and walks me around the fancy central streets. The Chinese seem to put a lot of effort on illuminating everything... Bridges, buildings, pathways are all bright and glittering. The bridges in particular change colors every two minutes. Along the river, people dance, sing karaoke and traditional opera songs. It is... a sound massacre, with the loud and off-tune melodies mingling together... But very funny, if you pass by quickly !
Carol takes me out for some "Liu zi fen", a local noodle specialty. Instead of talking, she spends a lot of time on her cellphone and seems a bit surprised at my attempts to ask her what she does, how she lives, what she likes... Chinese habits I guess ! A selfie specialist, she shows me many pictures of herself around the word : in front of the Eiffel tour, in front of the Coloseo, in Thailand... She has travelled a lot on her own and goes back every year in Thailand "because the plane tickets are cheap and I love the food there"! On the contrary she did not enjoy much French food when visiting Paris. "Not enough rice", she adds. Somehow, she is probably as typically Chinese (not enough rice there) as I am typically French (too much rice here) !
Full of surprises, she suddendly proposes to go on top of a hospital tour to enjoy a view over the city. Sounds fun ! I'm again impressed at the organisation of chinese cities and public equipment : on the hospital parking lot, charging stations for electrical cars and scooters are everywhere. Carol herself drives a little electrical car decorated with dozens of "Hello Kitty" stickers. 😯🤔😄
Surprises go crescendo, as she waves me goodbye by offering me.... a beautiful box of home-made mooncakes : she and her parents are pastry chefs and they kept some aside for me. These days must be busy for them, with the approaching full moon celebrations, where family and friends gather to eat... mooncakes.
Back at my hotel, I feel all the same surprised and lucky at these strange encounter and unexpected generosity from a person I did not know two hours earlier. Happy and grateful(*), I look at the new prostitute ads that have reached my room in the meantime, while having my first bite of mooncakes. They are the best I will ever have in China !
(*) I always feel that way if you give me food. Especially during a bicycle trip.Baca selengkapnya
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- Hari 176
- Senin, 02 September 2019 22.28
- ☁️ 25 °C
- Ketinggian: 76 mi
CinaGusancun23°45’1” N 109°13’17” E
Highways, Love hotels & Phone people

From Nanning to the next big city, it took me another three days, around 80/ 85 km each. I shortened the third day by riding my first highway. I write "first" because in the previous countries there were always... donkeys, bicycles or even buffalo-carriages on them ! Even in Thailand where the roads were large and fast, it was always possible to ride on the side. Here, I had to sneak through the barriers and then... be cautious for my life... But the road becoming a bit tiring and boring, I was ready for this, to have more time in the evening to rest and read !
At night, I find hotels that seem to serve mostly as love hotels for the locals. Most of then are very comfortable.
I discover new flavours, new habits, new sounds. For instance it's almost impossible to find coffee outside of touristic places. I'm being told that the Chinese drink soy milk, nut milk or tea. This was the case in most places during my trip, but somehow when you cross large modern cities or stay in nicer hotels, you expect to find these western products. So I convert to nut milk in the morning. Yummy !
At night, when walking out for dinner, I feel a bit dazzled at what I see : gathered by groups, at some terraces, people all drink out of plastic cups (juices or bubble teas) and... don't talk. Everyone is on their smartphones : playing games, watching TV / talk shows. Let's imagine what it would be if Internet was uncensored !!
As for myself, I am glad that Whatsapp still works (but without sounds or pictures), and that two VPN I set up on my phone do their job : they allow me to read my emails and access to any website (otherwise : No gmail, no yahoo, no proper search engine... Only the chinese "Sogou", which seems to have missed half of the culture and history of the human civilization. Sad..).
To communicate, I use a lot an online translator. It works fine with younger people, who then use their phone to "talk" back. But the elderly, somehow, because they see Hanzi characters on my phone, reply by writing Hanzi on a piece of paper or a napkin, or by drawing these beautiful - but to me unintelligible- characters... in the air ! I keep on explaining that I cannot read Chinese (and even if I could, I'm not sure that deciphering "air drawing" would be easy). They look at me with sad and incredulous eyes.... (Saying "sorry, I don't understand chinese" does not stop them either from talking to me... in chinese !!)
At last, even if its totally unimportant, but.. you will know : all the vehicles in charge of washing the streets are playing lullabies in Midi-file style sounds. "Ah que le monde est petit" or other kids songs thus acompany my ride as soon as I enter a city... The modern complaint of the municipal employee?Baca selengkapnya
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- Hari 173
- Jumat, 30 Agustus 2019 19.15
- ⛅ 28 °C
- Ketinggian: 58 mi
CinaLangdong22°49’1” N 108°21’60” E
Retrouvailles à Nanning

Le choc de ma première mégalopole chinoise à vélo est de rouler 25 km en ville avant darriver à destination.. dans la même ville ! Dur, en fin de journée alors que l'on croit enfin être arrivé. Les panneaux n'aident pas, en indiquant généralement la distance jusqu'au début de l'agglomération, soit à 15, 20 ou même 25 km du centre !
D'un point de vue urbanistique, c'est impressionnant. Ici on semble avoir répondu à l'injonction de développer les infrastrucures de mobilité avant l'urbanisation (et non l'inverse). Les pistes cyclables et vélos en libre service attendent sagement leurs futurs utilisateurs, tandis que d'immenses chantiers de gratte-ciel se terminent. Avenues larges, propres et vides donc... pour le moment. L'architecture des ponts et bâtiments frappent par leur style contemporain. Tout semble neuf ici. Bienvenue dans la Chine urbaine du XXIeme siècle.
Une fois arrivée dans le bon quartier, je mets près d'une heure à trouver l'hostel. Aidée par quelques Chinois anglophones, que je déniche avec difficultés (apres de nombreux appels à l'aide je finis par trouver un jeune dans une Tea store, puis une dame dans une pharmacie !). C'est une drôle de guesthouse, perchee en haut d'une tour d'immeuble, sans indication pour la trouver. Un petit appart en fait, dans lequel ils ont aménagé deux dortoirs. Les touristes asiatiques sont tous absorbés par leurs smartphones ou par une série glorifiant des militaires communistes à la TV (comme la moitie de la production televisuelle chinoise, semble t-il...). Les echanges ne sont pas facilités non plus par la barriere de la langue. Un hongkongais me dit 2/3 mots pour confirmer que je naurai pas acces au Wifi avec mon telephone français, mais ça s'arrête la. Les filles semblent plus préoccupées par le fait de changer trois fois de tenue dans la soirée que par le fait de discuter.
Le lendemain je prends le temps d'une virée... à Decathlon ! Je peux enfin remplacer mon caleçon cycliste et un t shirt litteralement en voie de disparition et me sens comme neuve. Je fais aussi une étape à un supermarche à mon goût (Walmart), avant de rejoindre ma famille d'adoption : Betty, Alan et leurs enfants, cette fois dans leur appartement de Nanning. Ils sont toujours aussi adorables. Betty me sauve d'un torticolis douloureux et bien installé par un massage, Alan m'aide à nettoyer et regraisser mon vélo, puis a refixer les drapeaux écroulés depuis le Vietnam, les enfants sont mignons... La balade nocturne dans un immense parc bien aménagé, de part et d'autre du fleuve, m'en met plein la vue. Des centaines de citadins profitent de cet espace agréable, ouvert toute la nuit. Des reliquats de liberté là où ne les attend pas forcément....
Je repars requinquée, rhabillée, le cou de nouveau détendu et les sacoches et l'estomac pleins !Baca selengkapnya
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- Hari 172
- Kamis, 29 Agustus 2019
- ⛅ 34 °C
- Ketinggian: 13 mi
CinaTunluo21°59’22” N 108°22’19” E
Premiers jours dans le Guangxi rural

C'est aveoc presque un mois de retard, une fois dans le ferry entre la Chine et la Corée, que je reprends du service "pingouins". Il va me falloir revenir en arrière pour raconter cet immense pays et de nombreux kilomètres en quelques posts... Allons-y peu à peu, déjà entre la frontière Vietnam-Chine et Nanning, capitale du Guangxi.
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Sans savoir encore quel serait mon itinéraire pour l'ensemble du pays, je me suis d'abord fixé comme objectif d'atteindre Guilin et Yangshuo, connues pour leurs pics karstiques tombant dans la rivière Li, et visitées 3 ans plus tôt. Un retour en terrain connu, mais cette fois à vélo ! Pour cela, il me faut traverser une bonne partie de la province.
Après la frontière, j'ai attaqué direct en campant. Idée moyenne. Mon spot en bord de route était déjà un début de rivière de boue et les averses nocturnes n'ont pas amélioré la situation ! Fin août, il faisait aussi encore chaud, avec l'effet sauna dans la tente, deja expérimenté durant ce voyage, et qui rend le repos délicat... La nuit suivante, je me résous à aller dans un hôtel d'une petite ville, détecté grâce à mes applications carto. Propreté douteuse et communication compliquée, mais ce n'est pas cher et ... la douche est appréciable.
En chemin, les routes sont de qualité variables, les paysages ruraux (je ne dirais pas sauvages, car le moindre lopin de terre semble ici exploité !). Alors qu'on est au milieu de nulle part, il y a de nombreux chantiers partout. Déboiser, défricher, terrasser : préalables pour que l'homme se crée de petits coins habitables ou cultivables à partir d'une nature XXL et luxuriante. Les villages, rares, me font l'effet d'oasis au milieu de paysages denses en verdure et/ou en cultures.
Concernant mes premières interactions avec les Chinois, ma prononciation tonale est nulle mais je suis fière d'être comprise au moins pour : bonjour, au revoir, merci, combien ça coûte (même si je ne comprends pas le chiffre en retour)...
Les gens sont moins souriants que dans les pays précédents, ils me dévisagent d'un air neutre, teinté dune légère curiosité. Finis les "Namaste", "Mingalaba" ou " Sawatdika" joyeux ! Les Chinois semblent expansifs plutôt pour les règles et contrôles... Je me fais stopper à une barrière de police (ou de douane?), c'est moyennement agréable car le ton fait qu'on a l'impression de se faire engueuler. Ils m'arrêtent et me font traverser la route vers un box pour rien, juste pour me dire (crier) de poursuivre mon chemin...
Au supermarché pourtant immense de Donxing (près de la frontière), je n'ai trouvé aucun produit "occidental". J'ai du renoncer à du fromage sur mes crackers (mon ambition se limitait à du Kiri ou à de la Vache qui rit) ou à une sauce tomate, bolognese ou pesto pour agrémenter mes pâtes. Même les yaourts sont étranges (des sortes de "Yop") et m'inspirent peu, de même que les sachets de viande et de poisson séchés (qui est tenté par une patte de poulet luisante dans un sachet en plastique?) ou l'immense rayon de sauces piquantes et pickles locaux... Je tente des friands et pains pour le pique nique, mais ce n'est pas une réussite, tout est un peu trop gras, farineux, brioché, ou... sans goût. Il vaudra mieux m'arrêter en route pour des nouilles ou du riz !
Quelques temps après m'être fait la réflexion que c'était bien sauvage et que je n'avais pas intérêt à avoir des soucis techniques, je m'aperçois que ma pompe, d'ordinaire fixée sous le cadre, a disparu. Elle a du tomber ou je me la suis faite piquer... Oups. Je croise les doigts et prends désormais les bosses, creux et cailloux avec plus de précautions. Mais tout tient durant ces quelques 200 km et 2 jours et demi. Je me rééquiperai à Nanning.Baca selengkapnya
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- Hari 170
- Selasa, 27 Agustus 2019 11.00
- 🌧 29 °C
- Ketinggian: 12 mi
CinaDongxing21°32’49” N 107°58’9” E
Point kilométrage à l'entrée en Chine

A peine mes guides partis, je suis confrontée à la rigidité des gardes-frontieres chinois. Par la suite, j'ai constaté qu'en cas de doute - voire par principe - ils commencent toujours par crier "No !". Puis ça se calme, on attend, d'un air sage et contrit, on parlemente tranquillement (à coup de gestes et regards expressifs... ) puis... ça passe. Là, ils n'aiment ni mon visa chinois ni mon vélo. J'ai du leur remontrer mon itinéraire, que j'ai bien fait de prendre en photo (même s'il est à 4/5eme faux). Et bien sûr passer par le traditionnel décrochage/raccrochage de mes sacoches, pour les scanner.
Mais je suis passée !! Sous les regards intrigués d'une centaine de chinois et vietnamiens. Je n'ai pas vu de touristes occcidentaux ici et encore moins à vélo. Côté chinois, je dois tout de suite m'arrêter pour laisser passer la pluie. Je bouquine en mangeant mes premières cochonneries locales (des sortes de gougères au fromage, pas mal). Il est déjà 13h, je ne vais pas m'aventurer bien loin aujourd'hui...
Mais profitons de ce changement de pays pour un point kilométrage ! Le dernier date de mi-juin, à la fin de la Birmanie, j'en étais à 2469 km (Inde 940, Nepal 495, Birmanie 1034).
Depuis, il y a eu trois pays :
- THAILANDE : 8 jours de vélo parmi... beaucoup passés à faire autre chose. Moyenne : 66,5 km/ jour. Total : 532 km, auxquels j'ajoute 50 km dans/ autour de Chiang Mai : 582 km.
- LAOS avec Laëtitia : 8 jours de vélo sur 12 passés ensemble. Moyenne : 54 km/ jour. Total : 433 km.
- VIETNAM : 5 jours de vélo. Moyenne dans les 60 km/ jour. Total : 318 km que j'arrondis à 350 km avec les nombreux tours dans Hanoi.
Le nouveau total est donc...tadam... de 3834 km ! Je fêterai donc mes 4000 kilomètres (et les 5000 probablement aussi) en Chine.
PS : je réalise que jaurais pu investir dans un compteur, pour éviter ces comptes d'apothicaires et approximations.Baca selengkapnya
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- Hari 169
- Senin, 26 Agustus 2019 19.00
- ☁️ 27 °C
- Ketinggian: 4 mi
VietnamMóng Cái21°31’15” N 107°58’5” E
From Halong to a sino-vietnamese home

Halong City n'a rien envier à Haiphong. Tout y semble massif et artificiel, tourné vers le tourisme de masse et/ou de luxe. Immenses tours-hôtels, dont plein en construction, avenues et magasins tape-à-l'oeil.. J'ai limpression de pedaler à travers un Disneyland géant, sans âme. De nombreux indiscrets font de plus des photos et vidéos de moi depuis leur voiture ou scooters le long des larges routes, alors que je ne suis pas d'humeur, après ma jolie île de Cat Ba !
Je me fais aussi piéger, à ne pas bien regarder les cartes : en fin de journée je me retrouve en bas d'un énorme pont que je dois prendre pour retraverser un bout de baie. Je dois faire un long détour par une voie rapide pour arriver à niveau. Il y a ensuite bien une piste cyclable, mais empruntée uniquement par des scooters qui foncent et me rasent de près. J'ai beau gesticuler pour leur expliquer que c'est une piste cyclable, qu'ils n'ont rien à faire là, cela reste évidemment sans effet, cest eux qui se demandent ce que je fais là avec mon casque et mon gilet jaune "RFF" : la plupart me regardent avec des yeux ahuris ou, hilares, répondent à mes gestes agacés avec de grands "coucous" joyeux...
Ensuite, ça s'arrange. Pour atteindre le logement que jai repéré, je quitte enfin les grosses voies d'Halong pour de petits sentiers en bords de canaux, traversés par de mignons petits ponts. L'hôtel na rien d'une homestay et la nourriture n'est pas "home made", comme vendu sur Booking, mais c'est propre et calme, avec encore de jolies vues sur les pics karstiques. Un Egyptien un peu excité avec qui je partage la chambre me confie, les larmes aux yeux, ses déboires amoureux, qui l'ont poussé à tout plaquer, alors qu'il n'avait jamais quitté son pays et ne parlait pas anglais... Il a prévenu sa famille et son employeur depuis l'aéroport ! Sinon, un couple d'anglophones râleurs fument clope sur clope d'un air blasé : ils semblent s'être fait malmenés par l'organisation hasardeuse d'excursions par la "homestay"...
Il me reste deux assez grosses journees avant la frontière : 73 km et 81 km mais qui ne m'ont pas laissé de souvenirs impérissables. J'ai du tracer... Je ne me rappelle même plus du logement à Tien Yen. Comme quoi, si l'on n'écrit pas rapidement et que l'on ne prend pas de photos, cest l'oubli assuré !
Toujours est-il que je suis attendue à Mong Cai par un hôte en couchsurfing : Alan et sa famille. Leur vie est rythmée par des allers retours entre leurs pays respectifs : Lien Phen/Betty est Vietnamienne, Alan, Chinois, ils vivent en partie à Mong Cai côté vietnamien, d'où Betty va à Halong où elle gère une boutique, et en partie à Nanning côté chinois, où est scolarisée leur fille.
Avec eux, j'ai le droit à toute la panoplie des attentions ideales : lessive, douche, chambre pour moi seule, conseils pour mon itinéraire en Chine, réparation de drapeau, dîner délicieux, avec en prime une bouteille de vin rouge de France ! Alan et Betty me donnent aussi une carte SIM chinoise, changent mes Dongs en Yen, me chargent de provisions... Leur gentillesse est sans limites !
Apres diner, on part pour la traditionnelle balade digestive familiale puis on prend un jus au café du coin. La vie de proximité est chaleureuse, ils connaissent beaucoup de monde et me disent préférer cette atmosphere de ville moyenne à la métropole plus anonyme de Nanning. Le lendemain, apres un dernier petit déjeuner vietnamien dans un autre café tenu par une amie, je suis escortée à la frontière par Alan et sa fille Tshinglin. Je réalise ma chance d'avoir rencontré cette famille et suis ravie à la perspective de les retrouver, sans doute dans 3 jours, en Chine, où ils seront retournés pour la rentrée de Tshinglin. Vive Coushsurfing !Baca selengkapnya
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- Hari 167
- Sabtu, 24 Agustus 2019
- ⛅ 31 °C
- Ketinggian: 13 mi
VietnamCát Bà20°43’29” N 107°2’58” E
Peaceful shortcut via Cat Ba island

My first day on the island was all set up : kayaking and rock-climbing with a travel agency, following the advice of a American couple I had met during the meditation in Thailand.
So 5 minutes after I arrive by ferry, I embark on another boat with a bunch of joyful tourists. In the kayak, I pair with a Finnish guy, who is friend with many other paddlers. We have water battles, bumping-kayak games and jump in the blue/green-colored water... It is the first time in this trip that I can swim in the ocean !
The rock-climbing part is with a smaller group of French people. For some, it is their first climbing experience, while one girl, Camille, is already experienced. Karst (limestone) is great for climbing, the lines are well-equipped and our "instructors" professional. It feels great to climb again after such a long time, even though I can feel the lack of practice and... a few extra pounds in my body.
The following day, we meet again with Manon and Camille to explore the island. We visit a few caves, hike to the summit and share a meal together. Good times. I then continue riding to the north to take a boat to Halong City, instead of Haiphong. That way, I "save" 55 km of riding along the coast and I leave the island from another side.
Cat Ba Island was a perfect spot to enjoy the Halong Bay sceneries and meet other travelers. At my hostel/ homestay, I bumped into a guy I had met in Hanoi and met several tourists from "new" countries : Turkey and Argentina. It changes from the common Euro-american tourist. 😉Baca selengkapnya
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- Hari 165
- Kamis, 22 Agustus 2019
- 🌧 29 °C
- Ketinggian: 21 mi
VietnamĐông Khê20°50’36” N 106°41’21” E
Nouveau départ vers la Baie d'Halong

Il m'a fallu deux jours pour atteindre Haiphong, ville portuaire au bord de la baie d'Halong, à 110 km de Hanoi. Je ne sais pas trop quoi en penser, ces kilomètres étaient à la fois faciles, car plats, et difficiles, car il pleuvait beaucoup, donc il me fallait souvent m'arrêter pour m'abriter. Au final, ils m'ont semblé un peu monotones par rapport aux monts laotiens en bonne compagnie. Et à cause de la pluie, les photos laissent à désirer !
Je peux en tous cas confirmer certains points : le Vietnam est plus dense et urbanisé que les pays précédents, les routes y sont rapides et modernes - ce qui ne signifie pas forcément accueillantes pour le cycliste-, l'eau est partout, qu'il s'agisse de lacs, rivières, rizières ou... de la pluie. J'abandonne illico l'idée de camper.
Les gens sont sympas et... compatissants. On ne se comprend pas mais ils me font parfois des cadeaux (thé à volonté sous un abri au bord de l'autoroute, gâteau gluant bizarre offert par un moine dans un temple, dessert - bizarre aussi - appelé "thé" alors qu'on dirait une soupe de fruits et de trucs élastiques, etc.)
Haiphong semble attachante et intéressante, mais je n'y passe qu'une nuit. On y fait un tour le soir avec un Estonien, se promenant autour d'un lac puis s'y perdant. Tôt le matin, je la retraverse pour prendre un bateau vers une île dans la baie d'Halong : dès 6h, des vieux disputent des parties endiablées de badminton ou de cartes, d'autres carburent... à la bière ! D'autres personnes encore font de la gym sur les trottoirs et les vendeurs semblent déjà au pic de leur activité. Quelle énergie, alors que je peine à ouvrir les yeux pour me frayer un chemin dans la circulation ! J'embarque sur le ferry avec l'Estonien, ainsi que mon vélo bien sûr. Les paysages de la baie sont splendides et moins envahis de touristes que ce que l'on m'avait dit.
PS rectificatif : Oups mon ami de voyage, Reinis, était en fait Letton. Pardon pour lui !Baca selengkapnya