Tierras del Cóndor

Januar - März 2025
  • Pierre Portolano
Ein 90-Tage Abenteuer von Pierre Weiterlesen
  • Pierre Portolano

Liste der Länder

  • Chile Chile
Kategorien
Keine
  • 20,1TKilometer gereist
Transportmittel
  • Flug11,3TKilometer
  • Gehen-Kilometer
  • Wandern-Kilometer
  • Fahrrad-Kilometer
  • Motorrad-Kilometer
  • Tuk Tuk-Kilometer
  • Auto-Kilometer
  • Zug-Kilometer
  • Bus-Kilometer
  • Camper-Kilometer
  • Wohnwagen-Kilometer
  • Geländewagen-Kilometer
  • Schwimmen-Kilometer
  • Paddeln/Rudern-Kilometer
  • Motorboot-Kilometer
  • Segeln-Kilometer
  • Hausboot-Kilometer
  • Fähre-Kilometer
  • Kreuzfahrtschiff-Kilometer
  • Pferd-Kilometer
  • Skifahren-Kilometer
  • Per Anhalter-Kilometer
  • Seilbahn-Kilometer
  • Helikopter-Kilometer
  • Barfuß-Kilometer
  • 29Footprints
  • 90Tage
  • 183Fotos
  • 135Gefällt mir
  • Paipote

    26. Jan.–1. Feb. in Chile ⋅ ☀️ 29 °C

    Camp de Base n°2 chez Nicole de Airbnb.

  • Salar de Pedernales

    1.–2. Feb. in Chile ⋅ 🌬 19 °C

    Nuit chez Grand-père Zoilo à 3800m

  • Atacama Desertio

    7.–8. Feb. in Chile ⋅ ☀️ 29 °C

    Off-road camping dans le désert d'Atacama

    Je me disais qu'à partir de maintenant j'essaierais de régulièrement agrémenter ces photos d'un petit texte résumé. Aujourd’hui, j’ai passé la journée sur les belles routes du désert, musique à fond, le bonheur. Conduire ici c’est déjà génial, mais face à l'immensité sauvage, j’ai eu envie de sortir de la route. En voyant des traces dans le sable, je me suis dit que c’était sûrement permis. Et là, quel plaisir : rouler librement, sans route pour me guider, juste le désert à perte de vue.

    Je me suis enfoncé un peu plus loin et me suis garé dans les collines pour être à l'abri des regards. Le vent soufflait fort, mais il s’est calmé avec le coucher du soleil. Repas minimaliste : trois boîtes de thon et une barre protéinée. J’ai pris quelques photos, fait un tour à pied autour du camp, puis je me suis posé pour regarder The Substance. Plus tard, le vent était tombé complètement, alors je suis ressorti profiter du silence et du ciel étoilé pour faire d'autres photos. Très bonne soirée et couché heureux.
    Weiterlesen

  • Las Guaneras

    9.–10. Feb., South Pacific Ocean ⋅ ☀️ 21 °C

    Camping sauvage sur une plage reculée

    Je me suis réveillé en douceur après une bonne nuit dans le désert. Aujourd’hui, direction la côte pour me rapprocher de mon prochain camp de base à Taltal. Je compte passer la nuit près de la mer, mais avant ça, je pars à la recherche d’un endroit pour manger et refaire le plein d’eau. Je tombe sur un petit stand de plage : 10 000 CLP pour deux empanadas "surprise" et deux bouteilles d’eau. Pas donné, mais c'est le tarif touriste quand on ne parle pas espagnol ! Finalement, c’est une aux crevettes et l'autre au poisson, pas si mal.

    Je reprends la route, musique à fond, traversant des paysages magnifiques. L’ambiance est parfaite. Je trouve une plage, mais il y a trop de monde à mon goût. Je décide donc de chercher un coin plus tranquille… et évidemment, je finis par m’embourber dans le sable. Un gars vivant dans une sorte de bidonville à proximité vient m’aider. Il me dit qu’il a appelé un ami avec un 4x4 pour venir me tracter, alors on passe un peu de temps chez lui a essayer de faire abstraction de la barrière de la langue. Après deux heures, je me rends compte qu’il n’a rien appelé du tout alors je pars finalement sur la plage et croise une famille avec un gros 4x4. Ils parlent anglais, sont super sympas, et me sortent de là. Je file quand même un petit billet au gars du bidonville, il avait l’air sincère et s’était montré serviable.

    Je repars et trouve enfin une plage complètement déserte, exactement ce que je cherchais. Je monte un feu de camp, fais quelques photos. La soirée est parfaite, une belle conclusion à ce week-end inspirant.
    Weiterlesen

  • Taltal

    9.–14. Feb. in Chile ⋅ ☀️ 22 °C

    Camp de base n°4 à l'Hostal de Luz y Juan

    Quelle ville étrange… À peine arrivé à Taltal, l’ambiance me frappe. Tout semble rafistolé avec les moyens du bord, à croire que chaque bâtiment a survécu à une catastrophe et qu’on a juste mis un coup de peinture pour faire semblant. Des rues désertes en pleine journée, des épiceries à moitié vides où quelques oignons et tomates tentent de faire illusion sur les étals. Mais c’est une ville côtière, donc il y a toujours un peu de vie. Des pêcheurs assis sur les rochers, juste un fil à la main, sans canne, qui achèvent leurs prises d’un violent coup de talon. Plus loin, des politiciens crient leur programme sur le trottoir, sans micro, à l’ancienne. La nuit, les chiens errants prennent possession des lieux, des meutes s’affrontent dans des batailles interminables et couinements effroyables juste sous ma fenêtre.

    Mon logement, réservé sur Airbnb, est en fait un hôtel. Bonne surprise pour la voiture qui sera en sécurité, moins bonne pour moi : la chambre est une fournaise, pas d’air conditionné, et des moustiques collés à la fenêtre qui n’attendent qu’un faux mouvement pour se ruer à l’intérieur. Douche toujours aussi aléatoire, soit gelée, soit brûlante, pas d’entre-deux.

    Le travail se passe bien, et le reste du temps, c’est balade le long de la baie, quelques achats dans les bazars, et bain de soleil. Pour ma dernière soirée ici, je décide de me faire plaisir avec un ceviche péruvien dans un restaurant en bord de mer. Enfin un vrai repas, frais et bien assaisonné. En repartant, je tombe sur un match de basket local. 1000 pesos l’entrée, je tente le coup. Deux équipes s’affrontent : les Air Project et la Dream Team. Je choisis de supporter les rouges, surtout parce qu’ils ont Jesús dans leur équipe. Le niveau est catastrophique, air ball sur air ball, un festival de maladresses, une vraie Sunday League. Jesus et les rouges finissent par s’imposer 96-89, et l'ambiance a sauvé le spectacle. Plus tard, la soirée se termine sur la place centrale avec un concert. Une légende locale vient chanter dans une ambiance mielleuse, très romantique à l'eau de rose. Demain, après le boulot, je quitte Taltal, pas fâché de changer d'air, mais ces cinq jours étaient tout de même marquants.
    Weiterlesen

  • Route B-710

    14.–15. Feb. in Chile ⋅ 🌬 25 °C

    Une journée simple dans le désert

    La journée ne commençait pas très bien. J’ai fait mes affaires en vitesse, oublié de la nourriture dans le frigo, mal conduit, et me suis perdu dans des paysages sans grand intérêt. En plus, le rétroviseur de la voiture s’est détaché à cause des routes pleines de nids-de-poule, et il me faudra de la colle forte pour le remettre.

    Plutôt que de forcer la chance, j’ai trouvé un coin tranquille à l’écart de la route pour y passer la journée. Sans même m’en rendre compte, j’ai grimpé de 0 à 2500 mètres d’altitude.

    Finalement, cette journée a été plus satisfaisante que prévu. J’ai fait du sport, lu, écrit un peu, regardé un film, traité des photos. Simple, mais avec une sensation de progrès et de travail, ce qui me rend heureux. Après tout, mon projet cette année est autant de continuer mes photos que d’achever un récit.

    Je relis mon carnet de voyage en Europe, et ça nourrit mes idées. Petit à petit, je rassemble les éléments, je cherche une forme, un fil à tirer. Le désert m’aide à voir plus clair. Il est une matérialisation de mon palais mental, un terrain d’entraînement, une page blanche où quelque chose commence à prendre forme.
    Weiterlesen

  • El Mano del Desierto

    15. Februar in Chile ⋅ ☁️ 21 °C

    Aujourd’hui, je commence par des exercices. Le désert me donne vraiment envie de travailler mon corps et mon esprit. Ensuite, je pars manger dans un restaurant routier qui a l'air abandonné. J'ai juste assez de réseau pour recevoir un message de mon hôte à Taltal. Il m’accuse d’être parti avec son générateur électrique et me somme de payer immédiatement. Ridicule. Déjà qu’ils m’ont fait payer 10 euros une lessive, ils ont dû se dire que j’étais un bon client à escroquer. Ça ne va pas se passer comme ça.

    Vraiment, toutes mes interactions avec les Chiliens sont catastrophiques. Ils ne sont pas aimables et, après presque deux mois ici, je me sens vraiment comme un touriste americain à Paris. Au restaurant routier, encore un accueil froid et aucun effort pour me renseigner, on dirait que ça les saoule vraiment que je sois là. Malgré mes habitudes de vadrouilleur et d'inconfort, je ne m’étais pas préparé à cette froideur. Bref, dommage pour les rencontres qui n'auront pas lieu, il va falloir prendre sur soi pour continuer à profiter au moins des paysages incroyables de ce pays.

    Je pars justement voir La Main du Désert, une sculpture d’un artiste local. Impressionnant, mais envahi de groupes de touristes en train de faire des selfies en file indienne. Comme je ne supporte pas ça, je ne m’éternise pas. Peut-être que je reviendrai ce soir. Il est encore tôt, alors je décide d’explorer un peu plus loin. Je trouve mon bonheur en empruntant une piste de gravier et me retrouve, encore une fois, au cœur du désert, à l’abri des regards, entre les dunes. Un très bel endroit où le silence me fait continuer les activités de la veille. Je suis quand même dérangé par cette histoire de vol et je cogite un peu trop dessus. Lecture, écriture, et une fois que le vent se calme je profites d'un ciel étoilé magnifique.
    Weiterlesen

  • Antafagosta

    16.–21. Feb. in Chile ⋅ ☀️ 24 °C

    Camp de base n°5 à Antafagosta

    On m’avait prévenu que cette ville était bruyante, agitée, parfois même dangereuse. C’est vrai que certains quartiers ne sont pas très rassurants, mais au final, je me suis concentré sur ce que j'avais à faire et je n'ai pas eu d'ennuis.

    L’appartement est au 19ᵉ étage, et la ville ne dort jamais. Entre les lumières qui filtrent à travers les rideaux et le bruit constant, j’ai eu du mal à bien dormir cette semaine. L’eau chaude pour la douche fait toujours défaut, ce qui n’aide pas non plus à se sentir reposé. Au moins l'hôte est très sympa et il y a ce petit chat de quatre mois dans le coin, Benito, une présence discrète mais apaisante. Il y a aussi une piscine, mais bon a partager entre les 800 habitants de l'immeuble...

    J’ai quand même essayé de rester actif, de bouger, de faire un peu de sport et des résultats commencent à se voir. J’ai aussi acheté une poêle en fonte, un détail pratique qui fait plaisir. Côté projets, j’ai tenté de relancer Instagram après deux ans d'absence, mais sans succès. Cette plateforme est vraiment morte. Je préfère me concentrer sur l’écriture en ce moment, je continue à assembler les pièces du puzzle.

    A part ça rien à signaler, comme je ne me sens pas d'explorer les quartiers de ma banlieue, je préfère attendre la fin de semaine pour de nouvelles aventures.
    Weiterlesen