On a retrouvé Caro et Adri

On pourra qualifier cette journée de " journée la moins productive" depuis le début du voyage.
On se réveille tard (genre 8h30) puis on file à la salle commune du camping dans laquelle on seraもっと詳しく
On pourra qualifier cette journée de " journée la moins productive" depuis le début du voyage.
On se réveille tard (genre 8h30) puis on file à la salle commune du camping dans laquelle on sera resté jusqu'à 13h. Au final on a pas mal avancé sur l'organisation du voyage mais on surtout beaucoup parlé à d'autres groupes de français : échanges de contacts et surtout d'expériences pour la suite des séjours respectifs. On aura notamment appris que le parc Patagonia, le parc dans lequel nous souhaitons nous rendre le lendemain était fermé pour cause de crues ....
Après avoir mangé et fait les courses pour le trek du parc Patagonia (car on espère que la situation va changer), on range nos affaires après ces 4 jours de campings mais on retrouve surtout Adri et Caro des copains de Louis. (C'est quand même fou se retrouver au même endroit à 13 000 km de Cahors 🙃). On passe l'aprem avec eux et on va en haut d'un mirador qui donne sur la ville. C'est la remise en forme pour les treks pour eux.
Ensuite c'est direction le bar pour utiliser nos derniers pesos car nous retournons au Chili ce soir. Christelle nous rejoint aussi pour nous dire au revoir. On discute, on rigole, on parle de nos voyages respectifs, bref on passe un bon moment.
On ne veut pas partir mais c'est déjà 20h30 l'heure du bus. On se fait des gros bisous d'au revoir (on espère revoir Adri et Caro à Bariloche) et on monte dans le bus pour 12h vers le Chili et la carretera Austral....もっと詳しく
Début dans le bus, on se fait servir un petit repas bien sympa (pizza, brique de jus et gâteaux). Nico n'aura pas eu cette chance, on pense donc à lui (en plus c'est son anniv). C'est parti pour une bonne nuit de sommeil (Victor aura très mal dormi, Loseph et Louis n'ont pas trop souffert du voyage).
Arrivé à Los Antiguos un peu avant 9h, on se pose quelques minutes pour aller aux toilettes et prendre un petit dej rapide à base de confiture et de pain de mie puis on se met en route pour rejoindre l'axe routier principal qui nous emmène au premier poste de frontière, celui argentin.
On essaie de faire du stop en même temps mais personne ne nous prendra et on marche 2km. Au poste de frontière, le douanier argentin rigole un peu car il voit le visa du Togo du passeport de Louis avec une photo où il avait des cheveux teints en blond mais à part tous se passe bien.
On continue en direction du poste de douane chilien. On commence à pied en espérant d'être pris en stop. On marche environ 2km et on finit les derniers kilomètres en voiture. Tous se passe bien à la douane chilienne et on file vers Chile Chico grâce à une voiture qui nous prends en stop. Il est 11h passé environ, tous se passe plutôt bien (ne prenons pas confiance trop vite, la suite est moins drôle).
On va au Terminal de bus pour obtenir des informations sur les bus de la région et on va à l'Office du tourisme pour avoir des informations sur le parc Patagonia. Apparemment il est ouvert, c'est top. On fait donc 1.5 km environ pour se mettre sur l'axe routier principal pour rejoindre le parc et on se fait des sandwichs thon-mayo. Il est 12h15-30. On partira vers 15h30 sans avoir trouvé de voitures pour nous amener. Ce parc se fait plutôt dans l'autre sens, en partant de Cochrane, l'entrée se fait à 60 km environ et on a commencé le stop à midi: les conditions ne sont pas réunies pour que notre entreprise de rallier le parc Patagonia réussisse.
S'en suit donc un retour en ville et des aller-retour entre l'Office du tourisme et le Terminal de bus pour organiser la suite de notre voyage. On décide d'abandonner la visite du parc Patagonia car trop galère et son ouverture est incertaine dans les prochains jours. D'ailleurs, une autre personne de l'Office du tourisme nous dit que le parc Patagonia était fermé aujourd'hui, ce qui nous rend guère content.
Entre-temps, on rencontre des française (encore), on tente de faire du stop pendant une petite heure en observant des chiens se battrent plus ou moins puis on revient à la cafétéria du Terminal de bus pour boire un coup et choper du wifi pour mieux organiser les prochains jours et éviter des déconvenues comme aujourd'hui.
On file ensuite vers 19-20h à un camping pas très loin, on mange, on discute à nouveau avec les françaises et on part se coucher.
Objectif de demain : stop dans la matinée pour essayer d'aller à Puerto Rio Tranquilo (mais on a un autre plan pour jeudi sinon), continuer à organiser le voyage et petite balade dans l'aprem sûrement.
Pas la meilleure journée mais on apprend.
A demain.もっと詳しく
旅行者il y a des jours sens réussite ,c'est pour mieux apprécier les meilleurs moments bon courage jackie 🖐👋🖐
Pas grave, les gars, vous pouvez aussi vous accorder des temps moins intenses, un peu "Tranquilo" ;-) [Misa]
Une journée dont le déroulement ne dépend pas de notre bon vouloir commence après une nuit glaciale, mais à l’abri du vent. On souhaite arriver à Puerto Rio Tranquilo en stop avant la tombée de la nuit, soit 200km à parcourir en assaillant les gros 4x4 qui nous couvrent de poussière lors de leurs passages.
En plein petit déjeuner nos voisins de table s’essaient à la sorcellerie et tentent de deviner leurs destins en tirant des cartes représentant des animaux. Pour éviter de participer à ce jeu étrange nous quittons rapidement le camping en traînant Louis le curieux qui aurait bien voulu connaître notre animal du jour.
Cet animal aurait pu être la puce, mais au bout de seulement 5 minutes Gustavo le chilien s’arrête devant nous et nous permet de parcourir une centaine de kilomètres d’entrée ! Même si Joseph ne comprend toujours rien à l’espagnol, on apprend que la route couverte de graviers est comparable à un grand 8 et qu’il s’agit d’une des plus belles routes du monde. Gustavo s’arrête même par endroit pour nous permettre de profiter de la vue (cascades, lac, montagne)… ou pour d’autres raisons plus personnelles comme la recherche d’une grande table posée au fond d’un bois.
Il nous dépose au village de Puerto Gadal, un village encore plus petit que le précédent, où nous décidons de déjeuner. Les voitures se font rares et en attendant notre prochain sauveur chilien, Louis décide de nous faire profiter de sa playlist « Déguste », qui pour faire court rassemble les hymnes de chaque club de rugby du Sud-Ouest (on recommande « La couche d’eau jaune » des Flagrants Délires). Au bout de quelques heures une nouvelle voiture s’arrête et nous permet d’arriver à Puerto Rio Tranquilo tranquillement en fin d’après-midi. Un grand merci à Gustavo et Tamara qui nous ont permis de nous réconcilier avec le stop suite aux revers subis la veille en faisant 220 km !
Nous commençons par un rapide tour du village avant de poser notre tente au milieu des poules dans un camping adossé à la montagne. Puis nous buvons une bière (deux pour Joseph qui renverse la sienne) dans un bar plein de français avec qui nous discutons un peu, et qui seront probablement ,nos adversaires de stop du lendemain… Enfin, avant de dormir, Victor atteint d’amnésie frôle la crise cardiaque en pensant avoir oublié des affaires au village de départ, alors qu’elles reposaient bien rangées dans la tente. Nous en profitons aussi pour réserver le tour des 《 Cathédrales de marbre 》en kayak, mais ça c'est pour demain !
Bisousもっと詳しく
旅行者Coucou les jeunes. Toujours aussi beaux - je parle des paysages 😉 Merci de nous faire voyager dans ces contrées inconnues 👍 A suivre. bises
Hâte de vous voir dans vos kayaks à nous faire découvrir ces cathédrales de marbre ! Bisous [Misa]
旅行者bonjour à tous, je suis la maman de Louis auriez-vous des nouvelles des garçons ?
Driiiiing 6h30 le réveil sonne ! 7h rdv devant le camping pour aller admirer les "capillas de marmol" (cathédrales de marbres en français) en kayak avec Alex un employé du camping ou nous dormons.
7h15, on prend le bus pour se rendre sur la plage du départ. Comme d'habitude on attend Joseph qui ce matin à la mine des mauvais jours. Il pleut, il fait froid, il est tôt, il n'a jamais fait de kayak ..... Le programme d'aujourd'hui ne semble pas le réjouir.
On arrive sur la plage, Alex nous donne tout notre équipement ( gilet, jupe, kway ... il prend vraiment soin de nous) puis on entame un petit cours sur l'utilisation du kayak dans ce lieu. Il sera donné en espagnol pour Louis et en anglais pour Joseph. Victor l'a donc suivi deux fois car il comprend les deux langues.
Top départ ! Les kayaks sont beaucoup plus instables qu'en France mais ça va le faire. Pendant 2h30, on pagaie au milieu des trois sites des "capillas". Le temps se lève un peu et c'est sublime. Il n'y a pratiquement personne et on peut vraiment profiter à notre rythme. Alex est un super guide qui nous raconte plein d'anecdotes sur le lieu. On a même appris qu'il avait failli être nommé "8eme merveille du monde" mais que finalement le titre était revenu aux Torres del Paine. Moment incroyable sur ce lac turquoise et à travers les différentes formations de marbre. Ne vous inquiétez pas Joseph a retrouvé le sourire.
Fin de notre petit tour sur l'eau vers 10h30. On se dépêche pour rentrer et vite ranger notre tente car on aimerait faire du stop l'aprem.
On s'avance vers le spot de stop mais la c'est le DRAME... il y a déjà 2 groupes avant nous. Sachant qu'il y a un bus 2h plus tard, on décide de le prendre même si on aurait aimé faire toute la carretera Austral en stop. Au final les deux autres groupes de stop se retrouvent avec nous, on a donc fait le bon choix.
On décide de prendre la bus pour Coyhaique à 3h de la ou nous nous trouvons. Louis est un peu déçu car qu'il aurait aimé s'arrêter au Cerro Castillo (un parc national sur le chemin). Seulement Victor le dur ne lui a pas laissé le choix sous peine de sanction.
C'est alors que subjugué par les paysages que nous traversons, Victor fut pris de remords. Il vint alors en ronronnant s'asseoir à côté du tout gentil Louis et lui proposa de finalement s'arrêter à Cerro Castillo. Louis acquiesça voulant cacher sa joie.
Nous nous arrêtons donc à Villa Cerro Castillo, le village à l'entrée du parc. Après avoir visiter deux campings miteux, nous plaçons notre dernier espoir sur un ranch. Finalement, c'est un super camping avec vu sur les montagnes du parc. On aura même le droit à un magnifique couché de soleil.
Nous nous préparons mentalement à affronter la nuit la plus froide depuis notre arrivée (il est annoncé -1) avant de partir pour une sacrée journée demain ...もっと詳しく
On ne nous avait pas menti, en Patagonie il fait froid. C'est assurément la nuit la froide qu’on ait connue depuis le début du voyage. On se réveille ainsi avec la tente à moitié gelée pour partir quelques minutes plus tard en direction du parc Cerro Castillo : une balade d’une vingtaine de kilomètres avec un dénivelé de 1200 mètres nous attend. Tout au long du chemin on retrouve des chiens errant en provenance de la ville et qui accompagnent les randonneurs jusqu'au sommet. Ils nous protègent probablement des méchants pumas qui rôdent aux alentours.
On déjeune au niveau du point de vue donnant sur le lac du Cerro Castillo, au pied du pic du même nom. Les paysages sont magnifiques, avec une vue plongeante sur la vallée et la Caretera Austral qui s’enfonce dans les montagnes d’en face. Pour la première fois, l’absence de vent nous permet de rester plus de cinq minutes autour du lac sans que tous les cheveux de Louis et Joseph ne s’envolent.
Après avoir capturé le pic sous tous les angles possibles, on rentre au camping aussi vite que possible, le second objectif de la journée étant de rejoindre Coyhaique, une des plus grandes villes de Patagonie, en croisant au passage une dizaine de français. Malheureusement pour lui, Victor doit attendre les deux gros qui ne parviennent pas à descendre de la montagne en courant. Ensuite, par chance, un ukrainien se propose pour nous conduire de la sortie du parc jusqu’au village de Villa de Cerro Castillo… Ce qui nous permet d’être prêt à partir pour 16h30 (17h pour Joseph).
C’est au bout d’une heure d’attente sous le soleil qu’un automobiliste Anglais, Hallam, nous cueille au bord de la route pour ce trajet de deux heures. Même si nos attaques à propos de la défaite de l’Angleterre le week-end dernier s’avèrent inefficaces contre lui (il n’aime pas le rugby), nous échangeons beaucoup, et nous serons sûrement amenés à le revoir plus tard puisque son itinéraire suit le notre pour les semaines qui suivent.
Enfin, arrivés à Coyhaique et plutôt fatigués, on se décide à dormir en auberge après une dizaine de nuits sous la tente. Afin de faire de la place dans son sac pour accueillir les nombreuses courses effectuées en ville, Victor perd ses lunettes de soleil. Nous nous endormons usés mais heureux de pouvoir profiter d’un vrai lit, idéal pour affronter les 400 kilomètres qui nous séparent de notre objectif de demain : le village de Chaíten.もっと詳しく
Objectif d'aujourd'hui : journée de stop pour rallier dans l'idéal Chaiten (6h30 de route) ou Puyuhuapi (3h15 de route).
On se réveille à 7h30-40 et on part un peu avant 9h de notre hostal. On passe au supermarché à côté pour prendre des pains pour les sandwichs du midi et voir s'ils ont trouvé les lunettes de Victor. Rien n'en fait, il continuera son voyage sans ses lunettes.
On part ensuite au premier spot de stop et on y arrive vers 9h40. Louis et Joseph écoutent des musiques des années 2000-2010 en dansant pour se réchauffer pendant que Victor lit un livre. Après 1h30 de stop, personne nous prends et on marche 600 mètres pour rejoindre un autre spot de stop. On attend 5 minutes et un minibus vide nous prends pour nous amener jusqu'au croisement pour rejoindre Puerto Aysen ou continuer vers le nord, 30-40 minutes plus loin. On s'arrête même un peu avant pour admirer une cascade.
On a juste le temps de descendre du bus (pas le temps de prendre une photo), qu'une autre voiture arrive, Louis tend son pouce et la voiture s'arrête. On dit merci Louis pour sa réactivité, sa clairvoyance et son sang-froid qu'il doit sûrement à ses années de sportif HN et de joueur de fédérale 2.
C'est un couple super sympa, Armando et Erica, vivant à Coyhaique qui nous prennent. On discute bien sur le trajet mais il y a un petit quiproquo sur l'endroit où ils nous avancent. On se fait donc des films sur les petites villes où ils peuvent nous amener et on est à chaque fois ravis quand on dépasse les villes où on pensait qu'ils allaient s'arrêter. Finalement, vers 13h, ils nous arrêtent à un croisement pour aller soit à Puerto Cisnes soit continuer vers le Nord. On prend notre photo, on fait un petit câlin, on les remercie et on repart pour du stop.
On établit une super stratégie pour augmenter nos chances d'avoir un stop. La voiture d'Armando et Erica roulait vite et a doublée bcp de voitures qui risquent donc de bientôt arriver à notre niveau. Faire des sandwichs étant trop long et galère, on décide de manger pour midi des chips, un paquet d'Oreo et des pêches. Puis, on prends des paris sur le temps qu'on devra attendre en stop: Louis dit 33 minutes, Joseph 27 et Victor 1h07 (il ne sera donc pas déçu s'il perd son paris). Le chrono est lancé.
Au bout de 34 minutes, une voiture s'arrête et nous prends. A son bord, Laurenco le chauffeur, un avocat super gentil mais qui aime bien appuyer sur la pédale d'accélérateur, et Bruno, un français comme par hasard (en Patagonie, il y a autant de français que de Guanaco, c'est pour dire). Destination finale: La Junta, qu'on devrait rejoindre vers 16h30, ce qui nous laisse rêver d'atteindre Chaiten en fin de journée (à 2h de La Junta).
En cours de route, Laurenco propose de s'arrêter plusieurs fois au bord de sentiers ou de thermes et de nous attendre mais on refuse tous poliment. Cependant, sur la route, on peut observer le glacier du parc Queulat et des fjords qui bordent la route (Louis croit même voir un dauphin, ce qui est possible car les fjords sont reliés à l'océan). Comme prévu, on arrive à 16h30 à La Junta et on enchaîne sur du stop. On quitte le spot vers 18h40 et on se trouve un camping.
On pose nos affaires et Louis propose de faire une petite balade pour atteindre des points de vues sur la vallée. Joseph reste au camping pour appeler famille et amis tandis que Bruno rejoint Victor et Louis. Les mirradors offrent un super point de vue sur la vallée que Louis compare au Pays-Basque. S'en suit une discussion sur le rugby, les villages du Pays-Basque et les férias associées.
On rentre au camping manger du riz et des pâtes devant le match de rugby France-Galles qu'on a réussi à télécharger. Demain objectif stop pour rejoindre Chaiten et finaliser nos préparatifs pour faire le parc Pumalin.
Bon anniv Olivier (papa Plot)もっと詳しく
On se réveille dans notre petite chambre en bois pour la nuit. On a eu un peu froid cette nuit alors on est bien content d'avoir dormi ici. On commence le stop à 9h là où on l'a fini la veille. 30 min et un 4×4 s'arrête, seulement ils sont déjà trois. Le chauffeur s'en fiche et nous dit de monter. On va se serrer ...
On fait la connaissance de Pablo, Maria et Margerita qui est à l'arrière à côté de Victor. Justement on parle tout le trajet avec Marguarita. Elle a 72 ans, elle fume depuis qu'elle a 8 piges mais elle est plus en forme que les dents de Pablo. Elle proposera même à Victor de passer son bras sur elle .... grrrrr
Ils nous posent après 1h de route à une heure de Chaiten, la ville objectif. Dans ce bled, nous ferons 3h de stop sans réussite et sans voir beaucoup de voitures. Quand un bus pour Chaiten passe, on saute sur l'occasion, en plus il est pas cher.
Une fois arrivé à Chaiten, on finis nos courses, Joseph le précieux va poser ses affaires dans un pressing ( et oui cela fait la deuxième fois pour lui alors que Victor et Louis preferent rester sales, beurk) et on prend toutes les infos possibles sur le parc Pumalin. Justement il n'est pas payant alors on décide d'y aller dès ce soir.
On se rend en stop sur la plage de Santa Barbara à l'entrée du parc pour y dormir (premier camping sauvage). C'est Pierre, un ami de Louis qui leur avait fortement conseillé. Et on a bien fait de suivre ses conseils. On est totalement dépaysé, on ne se croirait plus en Patagonie. C'est une longue plage de sable noir, avec une forêt bien dense directement à fleur de plage. On aura le droit à un super couché de soleil. Victor et Louis ont même aperçu une otarie à plusieurs reprises qui était sûrement en train de chasser.
Avant de s'endormir, on regarde les étoiles tous ensemble en se disant qu'on a quand même beaucoup de chance d'être là. Il nous tarde le lendemain pour notre premier jour dans le parc qu'on nous a vendu comme un Jurassic Park (pour les paysages hein vous inquiétez pas).もっと詳しく
On se réveille après une nuit un peu humide et froide sur notre plage. Pendant que Joseph prépare ses affaires, Louis et Victor regardent l'océan et aperçoivent non pas une mais 3 otaries au loin. On en aura eu de la chance.
On quitte notre campement un peu avant 9h30, on se mets sur la route pour essayer de faire du stop pendant quelques minutes puis un bus arrive et l'on monte dedans afin qu'il nous dépose plus haut. Objectif d'aujourd'hui : visiter le secteur Nord du parc Pumalin. 4 randonnées dont les départs se situent en bord de route, sont possibles. On décide de commencer par la randonnée du lago Trenador, puis de descendre pour faire les autres et ensuite de revenir à Chaiten d'ici mardi.
On rentre tous de suite dans un environnement très différent de nos dernières randonnées. Le décor de ce sentier nous fait étrangement penser à Jurassic Park. La flore est verdoyante avec différents types d'arbres et de grandes fougères et on retrouve aussi une faune ancienne et presque fossilisée: des dinosaures !!! (En réalité c'est juste un groupe de touristes de sextagénaires). Malgré nos gros sacs sur le dos et une rando très pentue (400 de D+ pour 1,6 km), on dépasse ces reliques d'un autre temps en deux enjambées.
La rando est super, et nous conduit jusqu'à un lac super sympa en nous faisant passer sur un chemin étroit bordé de plantes vertes, constitué de planches en bois, des fois pourries, des fois remplacées par la boue ou des troncs de bois que l'on doit escalader ou passer en s'accroupissant. Louis est enchanté (il a bien raison de l'être). On se pose tranquillement au lac pour déguster notre traditionnel sandwich thon-mayo et son paquet de biscuits avant de redescendre toujours dans ce merveilleux cadre. On aura rencontré au total 10 personnes sur cette rando ce qui la rend agréable aussi.
De retour sur la route, on enchaîne avec une autre petite rando pour admirer de magnifiques arbres millénaires: des Alerces (dans quelques jours, de retour en Argentine, on fera le parc des Alerces). Les arbres sont magnifiques de leurs grandeurs. Sur le chemin, on traverse un pont où on peut voir une jolie petite rivière qui nous donne fortement envie de nous baigner.
Il est 15h, on vient de finir notre deuxième petite rando et le prochain camping, ainsi que sa randonnée (cascade Escandidas) n'est qu'à 2 km, une petite demie heure de marche. On arrivera sûrement à temps pour se poser et faire la randonnée ce qui nous avancerait beaucoup pour demain. On fonce donc, on arrive au camping (par chance qui est gratuit), on fait sécher la tente et on se pose quelques minutes avant de partir (sans nos gros sacs), aller voir nos cascades. La rando est rapide et toujours aussi belle et verdoyante. On descend à une première cascade puis on monte à la deuxième cascade où on fait des simulations de cascades (on crache de l'eau comme un geyser). Victor a beaucoup de mal. Durant l'ascension, on trouve une superbe petite veste de montagne accrochée à une branche (sûrement quelqu'un qui l'a perdue ou laissée là exprès). Louis, pris par un élan de générosité, essaie de convaincre ses deux amis, de "l'emprunter définitivement" pour l'offrir à Victor. Joseph et Victor, dans un élan de bonté chrétienne, préfèrent laisser cette veste à son endroit afin de réchauffer son arbre, soumis aux vents et à l'humidité.
On redescend au camping se poser et surtout faire notre traditionnel partie de Uno pour savoir qui fait la vaisselle (2 vaisselles sont en jeu). Joseph perd les deux parties lamentablement (est-il nul ou n'a-t-il pas de chance?) tandis que Victor gagne 5 parties sur 6 (a-t-il beaucoup de chance ou est-il très fort? Le karma frappera sûrement dans les prochains jours). Louis quant à lui est mi-figue, mi-raisin, ni bon ni mauvais mais échappe aux tournées de vaisselles. Pour redorer l'honneur de Joseph, il faut rappeler qu'à El Chalten, Joseph et son comparse Victor regardaient Louis et Nico se disputer la dernière place, tout en nommant ces batailles pittoresques, avec un plaisir malin, "La bataille des cancres".
On va ensuite à la douche. L'eau est plus froide que gelée, c'est donc une épreuve mais tout le monde la passe avec brio pour enchaîner avec notre repas traditionnel du soir: 200-250g de pâtes avec une préparation de riz déjà cuisinée. La fatigue terrasse ensuite nos 3 aventuriers qui vont se coucher vers 21h-21h30. Demain matin: objectif volcan de Chaiten puis retourner à Chaiten et pourquoi pas enchaîner sur Futaleufú pour rejoindre l'Argentine le plus tôt possible (et déguster des pintes de bières pour pas cher).もっと詳しく
Bravo à vous pour ce magnifique périple dans de si splendides régions. Et un immense Merci à Joseph d'avoir partagé ce blog ! Bien du plaisir et hasta la vista [Mireille (EPFL)]
Riz-pâtes / Sandwich thon-Mayo & biscuits / Bière. Ça semble assez équilibré comme régime ;-) [Misa]
Réveil en douceur ce matin. Le programme de la journée est simple : rando sur le Volcan de Chaiten puis tenter de se rendre à Fulatefu, une ville frontalière avec l'Argentine.
On se lève, déjeune et se prépare tranquillement dans cette nature paisible. Nous ne sommes pas pressés car nous attendons un bus qui doit passer vers 11h30. Pour nous occuper, on fait 6 km avec nos gros sacs sur le bord de la route, c'est carré.
Comme prévu le bus nous récupère à 11h30 au bord d'un lac et nous amène au pied du volcan. Là, on hésite à cacher nos gros sacs ou les prendre avec nous. Mais on se dit que la Patagonie c'est vraiment safe, alors on décide de les cacher derrière les toilettes pour se faciliter la tâche pour la montée.
Debute alors une montée de 1h avec 650 de D+. On a vraiment bien fait de poser les sacs. La montée est super raide, on l'a dur (surtout josiau, qui en pète terrible). A partir du milieu de la montée, on se retrouve dans une zone sans végétation, avec de grands alerces qui ont été brûlé lors de la dernière éruption du volcan (en 2008, une éruption à détruit toute la ville de Chaiten).
Lorsque qu'on arrive en haut, on a une magnifique vue sur le Volcan en face de nous. Il y a des traces de coulées de laves tout autour et on a même la chance de voir quelques fumerolles (fumée qui sort de la terre). On se dit que c'est le moment de manger notre repas emblématique en regardant le volcan, à savoir le sandwich thon-mayo. Malheureusement on a oublié les couteaux en bas ... on est donc obligé de faire la descente avant de se remplir le ventre.
Comme à son habitude, Victor descend à vive allure suivi de près par Joseph et Louis (il faut croire que le thon est une source de motivation pour eux). Une fois arrivée en bas, les sacs sont toujours là et on aperçoit une voiture qui sort du parking. Au culot on tente le stop, et ça marche. C'est un jeune américain qui nous amènera directement à chaiten. Le plan se passe sans accroc.
On arrive à Chaiten, on mange, on regarde une dernière fois l'océan et on prend un bus pour rejoindre Futaleufu près de la frontière argentine. C'est un bus de 4h qui emprunte une majorité de parties non goudronnées de la carretera Austral. Cependant, même si on commence à avoir mal au cul, la route est toujours aussi belle. Pour les 50 derniers kilomètres, on longe la rivière Futaleufu ("Futa" pour Monsieur Clément Caillard, l'as du kayak). Elle est d'un bleue extraordinaire mais elle est surtout mondialement connue pour ses rapides et ses courants. C'est une des rivières les plus réputées au monde pour les experts en kayak et rafting. Ça nous donne des idées pour le lendemain.
En arrivant à Futaleufu, on cherche une auberge pour passer une bonne nuit après 10 jours en tente. En descendant du bus, une dame qui faisait du vélo PAR HASARD dans le coin alpague Joseph et propose de venir chez elle. Ça fait un peu "attrape touriste" mais le prix est pas cher. On la suit, elle nous montre la maison et on décide d'accepter. Victor est au ange car il va dormir au milieu des croquettes pour chat (MIAOU).
On va boire un coup pour avoir de la WiFi et donner des nouvelles aux familles qui n'en ont pas eu depuis un moment (On apprend qu'un avis de recherche avait déjà été lancé pour Louis). On en profite pour boire des bières et des piscos pour fêter la fin de la carretera Austral. En rentrant un peu éméchés, notre hôte du soir nous ouvrira même un bouteille de rouge (ça pique).
Une bonne nuit en perspective pour demain en finir avec la patagonie chilienne et rejoindre Esquel et l'Argentine.もっと詳しく
QUI PEUT NOUS STOPPER
Après une bonne nuit de sommeil et pour traverser le salon en toute tranquillité, nous décidons d’attendre le départ de l’obstacle qui sépare nos chambres de la salle bain : le père de famille de l’auberge qui, probablement absorbé par sa tasse de maté, reste assis pendant plus d’une heure sans sourciller. C’est donc en slip que nous défilons devant lui pour pouvoir nous changer, avant de prendre le petit-déjeuner avec le reste de la famille. Nous discutons un peu et prenons connaissance au passage d’autres joueurs chiliens jouant en Ligue 1. Avant de partir et voulant faire sécher quelques affaires, Joseph fait fondre son short sur le poêle de la cuisine, et c’est sur généreux cadeau de départ que nous retrouvons une nouvelle fois la route de l’Argentine (le coût d’une virée en kayak sur le Rio Futaleufu s’avérant trop cher pour nous… et trop dangereux ).
Nous sommes escortés vers la frontière par une horde de chiens errants qui se donnent en spectacle en frôlant chaque voiture que nous croisons.
Arrivés à la frontière argentine, le pouce magique de Louis nous permet de grimper dans une voiture en moins d’une minute, et de parcourir en deux heures toute la route jusqu’à Esquel. C’est là où Caroline et Adrien (les amis de Louis) se décident à abandonner leur activité préférée, prendre le bus afin de passer les prochains jours en notre compagnie. Mais avant cela, notre chauffeur aux avis très prononcés sur les Mapuches ("mierda de mapuche") nous permet d’échanger un peu de monnaie avec un Argentin ayant travaillé à Strasbourg ! Nouveaux riches, nous nous mettons à la recherche d’une auberge tout en visitant Esquel. Le climat est beaucoup plus chaud et aride, ce qui tranche avec la végétation si dense du parc Pumallin, et avec le climat de la ville même ol y a une vingtaine d’années….
L’exploration de la ville mène Victor et Louis à la découverte d’une curieuse enseigne dans laquelle repose des objets bruyants et anguleux : un pressing ! Ils décident alors d’y jeter leurs habits qui ressortiront quelques heures plus tard, privés de leur odeur de gibier. Plus important cependant, ils ont pu trouver le bar dont les pintes sont les moins chères de la ville (0.95€). Ils y attendent Caro et Adri (et évidemment Joseph), pour les retrouvailles, que nous célébrons tous autour de quelques bières. Adrien nous dirige dans une parilla (restant où l’on mange beaucoup de viande), où on continue de boire , tout ému de retrouver des saveurs presque oubliées.
Nous repartons nous coucher heureux et rassasiés dans notre dortoir, en espérant pouvoir rejoindre le parc Los Alerces demain !もっと詳しく
旅行者Très belle prose imagée et non sans humour 👍. Visiblement l’aventure se déroule parfaitement et dans la bonne humeur… vive la jeunesse 👍💪 bises à vous tous - connus et inconnus - et bonne route. A bientôt
旅行者vous retrouver à Bariloche... on verra si la météo est bonne 😘
旅行者on regardera wind guru une semaine avant au cas où
旅行者
Coucou Adrien! Tu as l'air en bonne forme dis donc ! Bises à tous
旅行者Coucou la famille Alberio ! ça va super oui on se régale ! grosse bise à vous et à votre petit fils 😉