• Julie Lombart
  • Oriane Airaudi
mai. – jun. 2022

Couleur Équateur

Anais, Oriane et Julie se retrouvent en Équateur. Au programme, pas les Galapagos mais du rire, du riz, du soleil et de la chaleur. Latitude 0 et Attitude 100, la moitié du monde nous réserve bien des surprises. ☀️🌴 Leia mais
  • Inicio da viagem
    17 de maio de 2022

    La vie de stars

    30 de maio de 2022, Equador ⋅ ⛅ 17 °C

    Chères lectrices, chères lecteurs, Anais, Oriane et moi-même sommes ravies de vous ouvrir les portes de notre voyage. 6 ans après notre rencontre entre équations et colles, nous nous retrouvons à 14000km de notre maison pour vivre 1 mois de bonheur à la latitude 0. Sous l’équateur de l’équateur il fait bon vivre en ce 30 mai, nous nous réveillons dans notre hôtel 4 étoiles telles des pachas. Nous avons une petite idée en tête : hier pendant notre balade nous avons aperçu au loin une petite boutique de hauts d’été tout à fait à notre goût. Comme nous avons pour objectif de nous approcher de la chaleur dans les jours à venir, nous nous empressons d’aller y faire un petit tour. Les couleurs fusent, les motifs virevoltent, les cabines d’essayages sont pleines. Nous repartons avec pas moins de 8 t-shirt et une négociation ratée.

    Place au bus afin de rejoindre la côte, et plus précisément Montañita dont on a entendu beaucoup de bien. Nous tirons au sort pour savoir laquelle de nous 3 sera seule dans le bus, je me retrouve donc assise à côté d’une équatorienne qui prend beaucoup de place, pas de chance.
    Après une pause donuts et quelques heures de route, nous sommes bien arrivées à Montañita dans un hôtel au bord de mer.

    Dernière surprise de la journée, nos amis les cafards ont l’air de bien nous apprécier, nous en avons déjà aperçu un (qui pour moi s’approche plus de l’éléphant que de l’insecte). Sur cette note cauchemardesque nous nous couchons sous la moustiquaire avec le bruit des vagues en guise de réconfort.
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  • Stéphane Plaza et l’iguane

    31 de maio de 2022, Equador ⋅ ☁️ 23 °C

    Ce matin, nous sommes 3 Stéphanes Plazas à la recherche d’un hostel digne de notre sommeil. D’un côté nous sommes dans une station balnéaire en basse saison et ce matin le ciel boude donc nous n’avons que ça à faire.

    La journée a mal commencé, nous sommes arrivées avec 4 fatales minutes de retard au petit déjeuner car nous avons été réveillées à 8h par la très bruyante cuisine à côté de notre chambre. Une négociation enflammée débute, sur le ring : la dame de l’hôtel qui a clairement la flemme de nous cuisiner un petit déjeuner VS Anais la cliente intransigeante. Victoire pour vos 3 sudistes, nous engloutissons le p’tit dej.

    En route avec nos 12 kilos sur le dos, nous déambulons d’hôtel en hôtel telles des mules à la recherche de la plus belle des carottes. Nos critères : pas trop cher, propre et pas trop humide. Après une pause sprite et un iguane tombé d’un immense arbre sous nos yeux, on se retrouve avec tous les critères remplis (a l’exception du prix mais une piscine n’a pas de prix et c’est un écolodge…).

    Ah, le ciel s’est réconcilié avec le soleil, cet aprem ce sera alternance de piscine et de transat. En fin d’aprem et après un repas à 3 euros et à 16 heures, on va digérer sur la plage grâce à un cours particulier de notre professeure préférée, Anais qui nous enseigne rudiments et plus encore de la salsa! Aïe caramba, ça swing !

    Les cuisinières que nous sommes mettons tout en œuvre dans des pâtes sauce tomate parmesan, assaisonné de débats autour des énergies et de la voyance.

    Bonne nuit les petits crabes.
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  • Fiesta in Montañita

    1 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 25 °C

    Le soleil se lève sur notre écolodge et les trois princesses (certaines plus que d’autres) ouvrent leurs yeux. Au programme de la journée, petit dej, plage et surtout surtout, glaces.

    Après un petit déjeuner fruité, direction la plage où le soleil pointe le bout de son nez. Oriane marchant sur la plage telle une tranche de pain de mie dans un grille pain et Julie et Anaïs discutent sur un fond de musique techno qui s’élève depuis un bar de plage. Il y a beaucoup de jeune autour de nous, cela annonce une bonne soirée! Petit appel avec notre ami Lucas qui nous raconte comment il s’est fait arnaqué 50 euros pour des élixirs puis nous décidons d’aller remplir nos estomacs vides. Au menu soupe, riz, calamars, ou poulet dans un petit restaurant au bord de route. Nous décidons de terminer sur une petite note sucrée et nous partons à la recherche d’une glace dans la ville.

    Nous passons devant une petite boutique sympa et c’est parti pour les reines du shopping. Julie et Anaïs se convertissent en vraies Cristina Cordula et Oriane se prête à un essayage digne des plus grandes maisons de coutures. Elle finit par porter son dévolu sur une jolie combi-short et nous rentrons à notre hôtel sans oublier d’acheter une glace sur le passage. En chemin, nous passons devant un bar cubain où nous faisons connaissance avec le propriétaire, lui aussi cubain. Il nous invite pour un mojito le soir même.

    Nous finissons enfin par rentrer à notre ecolodge, douchage, maquillage, brossage et habillage et c'est parti pour le déhanchage sur la piste de danse du Poco Loco de Montañita! Petit (long) passage au bar de notre ami cubain où Julie boit son premier Cuba Libre préparé par un vrai cubain! Ni une, ni deux, l'alcool est un peu monté à la tête et nous voilà en boîte de nuit! On balance nos corps au rythme des sons electros jusqu'à ce que nos pieds nous demandent de rentrer à la maison. Nous avons tout juste le temps de passer acheter une fajita au fromage, de danser une petite salsa dans la rue, et nous rentrons fermer nos yeux dans nos petits lits douillets.
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  • Les bronzés mangent des glaces

    2 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 24 °C

    Le soleil se lève et les oiseaux chantent à Montañita pendant que nous dormons profondément tels de gros phoques, et ce jusqu’à midi.

    Autant vous prévenir, ce FindPenguins n’a pas le suspens d’un James Bond, mais plutôt des bronzés font du ski. On n’a pas fait de ski et on n’a pas non plus bronzé car une épaisse couche de nuages gris est venue petit déjeuner avec nous et ne nous. Quelqu’un d’autre est venu petit déjeuner avec nous, c’est Ivan, notre pote Australien/Colombien avec qui on peut facilement pratiquer anglais et espagnol. Et ça bronze par ci, et ça bronze par là…et ça prend un coup de soleil par là pour Oriane qui a déclaré que c’était tendance.

    On appelle nos copains et toute cette parlote creuse le ventre. Ce soir ce sera pâtes et ceviche autour d’un débat sur nos ambitions. Depuis qu’on s’est rejoints toutes les 3 c’est pire que sur le plateau de France 2, tout est sujet à débat et j’adore ça. Chaque heure me prouve que ce sont vraiment des amies à qui je tiens beaucoup et avec qui je me sens bien. Et parce qu’on est toutes d’accord sur ça, on termine le repas avec 2 boules de glace chacune, glace végane. Il n’y a pas le fameux mixte « litchi kinder » que je prends toujours dans le vieux Nice avec mon pépé mais je me rattraperai sur ce point en rentrant.

    On profite d’une dernière soirée au bord de la super piscine et on se remémore de bons souvenirs avant d’aller dormir. Apparemment je prends trop de place alors je vais me faire petite pour qu’Anais ne tombe pas du lit cette nuit.
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  • Connexion cosmique

    3 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 24 °C

    Aujourd’hui on a roulé deux fois :

    La première, c’est après notre petit dej. Pain briochés toastés et fourrés du fameux fromage équatorien, maracuyas, bananes et céréales, on se cuisine un petit festin. On mange avec un australien de l’hôtel, et s’en suit avec lui une conversation autour des énergies et de la connexion spirituelle. Il tourne à la méditation et au yoga, je cite « je suis connecté à l’énergie cosmique ». On y croit on y croit pas mais c’était intéressant, note à moi même : câliner les arbres pour voir si mon côté spirituel ressort. Il est parfaitement bilingue français (et même trilingue espagnol) c’est assez impressionnant.

    La deuxième fois qu’on a roulé, c’est tout le reste de la journée pour aller de Montañita à Quito. Je me retrouve à côté d’un Équatorien très imposant qui a beaucoup trop empiété sur mon siège à mon goût, alors je me suis divertie avec une petite série. A l’arrivée une belle arnaque, on a payé 20 euros de taxi qui nous sont restés en travers du gosier. Comme vous pourrez l’observer dans les photos, ce midi c’était salade fraîcheur et petits raisins secs, la santé avant tout !

    On s’endort dans notre dortoir de luxe avec le doux bruit d’un tracteur dans les oreilles. Question ouverte : est-ce qu’un gros ronfleur devrait s’empêcher de prendre un lit en dortoir ?
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  • A la mitad del mundo

    4 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 12 °C

    Un drame s'était produit la veille: notre trio de totally spies a été séparé en deux par manque de place dans un même dortoir. Si Anais se retrouve seule, elle a au moins la chance de ne pas cohabiter avec le plus grand performant, endurant et dormeur des ronfleurs que j'ai rencontré dans ma jeune vie. Dès le matin, nous faisons une découverte surprenante: des marmottes se logent à Quito, Anais, Julie et moi-même. Nous sommes en total décalage horaire avec notre France: nous dormons de 4h à 12h (de 11h à 19h pour vous).

    Et après une courte hibernation, direction notre seule (et favorite) activité: manger. Après une visite de notre quartier, on craque pour un menu complet et varié. Ensuite, pour la gourmande de rubia, on s'arrête dans une boulangerie en pleine montée pour atteindre une cathédrale. Et désolée Madeleine, mais on ne rentrera pas dedans car l'entrée est trop coûteuse pour notre budget de backpackeuses et notre envie d'une bonne crêpe à la place.

    Mais attention, on ne s'arrête pas en si bon chemin - nous irons jusqu'à la moitié du monde. Oui, oui, nous n'en revenons toujours pas. Nous avons fait de nombreuses photos mais nous n'avons pas pu expérimenter si l'eau ne savait plus dans quel sens tourner (nos cours de physique de prépa nous réuniront même à la mitad del mundo). Et après ces sorties intenses, on retrouve Solène (une copine d'école d'Anana) et sa coéquipière de voyage, Juliette, pour éviter la crise d'hypoglycémie: direction un apéro. Mais jamais 1 sans 2, nous continuons notre restauranthon dans un endroit très local: Pizza & Beer. Malgré 2 heures d'attente, c'était très bon et typique.

    Et pour terminer cette soirée en beauté, le trio (jamais fatiguée et en plein décalage horaire) se dirige vers Cali (pas la ville, le nom de la boîte) pour mettre en application les cours de salsa d'Anana. Et pour être honnête, Juju & moi dansaient mieux que les callaberos qui nous proposaient une danse. Puis quand le reggaetton ainsi que les propositions de mariage des latinos nous ont épuisées notre énergie, nous sommes rentrées en musique dans notre taxi très sympathique.

    Par contre, Anais a changé de dortoir pour être avec nous et pour son plus grand plaisir, ses oreilles ont été bercées par la musique latine et les bruits du ronfleur qu'on commence à connaître par coeur.

    Riri
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  • Je suis à croquer

    5 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 10 °C

    L’encebollado est à Anais ce que l’oxygène est aux humains : indispensable. C’est bien avec une envie de soupe au poisson que notre Valbonnaise préférée se réveille, elle qui réclame ce met traditionnel depuis 4 jours, il est temps de rassasier son estomac. Chaque restaurant embauche un racoleur dont les cordes vocales doivent être bien accrochées et qui nous hurle dessus pour venir manger dans leur établissement. On jette notre dévolu sur un petit restau local un peu trop fan de sel. Ces deux jours à Quito étaient intenses (notamment en sommeil) et il est temps de se diriger vers Cotopaxi.

    Après un tour obligatoire chez le glacier, ce qui devient presque une tradition, nous sautons dans un bus direction la ville du plus grand volcan actif du monde. Anais opte pour Maracuya Snickers tandis qu’Oriane penche pour Maracuya Fraise. Qu’auriez- vous choisi et pourquoi snickers ?

    De retour à la montagne, ça faisait longtemps. Nous dormons à Latacunga, une petite ville qui n’a pas beaucoup de charme mais qui est proche des petites balades alentours. On y retrouve l’équipe de On Se Pérou, Emma, Meli et Tom ! Nous sommes tous dans un hôtel de randonneur, c’est ambiance montagne et ça me donne envie de raclette. On a rangé les maillots et sorti les doudounes.

    Pour rendre la journée un peu palpitante, un chien type berger a trouvé la bonne idée de me croquer la cuisse quand je suis passée devant lui, le coquin. Quelle enflure, celle là je l’ai pas vue venir ! J’ai eu un gros coup de stresse mais j’ai réuni toute ma force mentale pour rester calme et ne pas l’énerver. Pas de panique, il n’a pas déchiré mon pantalon et je m’en sors avec un gros bleu.

    En prévision du pique nique de demain, on se dirige vers un centre commercial qui me ramène tout droit en France, on est loin des petites supérettes habituelles. Ce soir ce sera papotage dans la cuisine de l’hôtel et une bonne nuit sous la couette.
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  • Sortez couverts

    7 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 6 °C

    Le 7 juin marque notre deuxième jour consécutif sans grasse matinée, et ce pour accomplir une mission de la plus haute importance : effectuer une activité physique. Au programme aujourd’hui les petits loulous, montée de 45 minutes sur le fameux volcan Cotopaxi, et même peut être jusqu’au glacier pas trop loin si les cuissots le permettent.

    L’équipe est plus qu’au complet aujourd’hui dans la mesure où Solène, une copine d’Anais nous a rejoint avec son acolyte de voyage Juliette. Une équipe motivée composée alors de 8 aventuriers aguerris. Pour prendre des forces, nos chefs cuistos Tom et Meli nous ont concocté un porridge accompagné de ses fruits.

    En avant, et mettez vos gants ! Car il va faire froid, très froid même. Sous-couche, couche et sur-couche, nous sommes bien équipés et bien accompagnés par Segundo, notre guide. Pas à pas, nous arrivons au glacier, non sans difficultés mais toujours avec le sourire ! Les paysages sont stupéfiants, lunaires et nous pouvons clairement observer les coulées de lave, les dernières datant de 2015. Le refuge nous permet de faire une pause chocolat chaud amplement méritée. La descente est nettement plus rapide, on observera de nombreuses gamelles bien amorties par le sol sableux. La randonnée s’achève avec un repas délicieux dans un restaurant local. Les animaux de compagnies du restau sont tout simplement des lamas et des chèvres qu’on ne peut s’empêcher de caresser, et qui sont troooop choupinous. On s’en sort encore une fois sans crachat. On retrouve notre hôtel et on se jette sur les douches tant qu’il y a de l’eau chaude.

    Un bon gros burger pour compenser les calories éliminées et au dodo.
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  • Manger pour vivre ou vivre pour manger ?

    8 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 18 °C

    Quoi de mieux que récupérer avec une bonne grasse matinée (voir obèse matinée) après deux jours d’activité physique intense ? Nous ne nous privons pas et enchaînons 11 heures de doux sommeil. Au petit matin (il est 11h et on se lève uniquement parce qu’on a le check-out) nous préparons nos sacs à dos pour aller à Baños, une petite ville aux alentours avec de nombreuses balades et cascades.

    Emma en profite pour faire don à l’hôtel d’un roman (les choses humaines) et d’un guide du Pérou qui commençaient à sérieusement peser dans le sac. Sur la route vers la gare routière, on ne résiste pas au gros paquet de fraise à 1 dollar proposé par une gentille dame. On a eu le flair, elles sont très très bonnes et nous permettront de tenir le coup pendant ces 2 heures de trajet, il faut dire qu’Anais et Emma ont la particularité d’avoir faim en continu. On craque aussi sur des bonbons mais ça c’est secret.

    Bien arrivées à Baños, nous errons à la recherche d’un plat local dans cette jolie petite ville locale et ses nombreux restaurants. On se jette sur un restaurant à 2.50 dollars le menu. C’est pas top chef mais ça se mange volontiers.

    On retourne se reposer dans notre auberge de jeunesse où on rencontre une canadienne tabernacle très sympa et dont on ne comprenait pas tout le vocabulaire. « Jvais bientôt récupérer mon cel » signifie donc que son téléphone est bientôt entièrement chargé, tandis qu’Oriane pensait qu’elle nous parlait de sel et de poivre. Une petite faim vers 21h nous mène vers la meilleure pizza qu’on ait mangé en Amérique Latine, mamamia!
    S’en suivent de longues conversations avant de rejoindre notre petit dortoir.

    Julie
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  • Le radeau du condor

    9 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 17 °C

    Le réveil est plus piquant que les sauces pimentées sud-américaines. Il est 7h30, il pleut et nous avons décidé de nous lancer dans une activité qui m’effraie légèrement : du rafting. Pour rappel, il s’agit d’une activité nautique consistant à dévaler un fleuve sur une embarcation de type barque en plastique par le moyen du courant et de rames.

    On commence par enfiler les combinaisons (non pas que l’eau soit pas chaude mais c’est pas la Méditerranée en juillet non plus), les casques, gilets de sauvetage et chaussures. Puis, on reçoit 10 minutes d’instructions sur « que faire si vous tombez? ». Évidemment cela me laisse prédire que la probabilité pour que ça arrive est assez élevée. De toutes façons on n’a plus le choix, on grimpe sur le bateau avec 3 allemands et notre guide William qui n’a aucun problème pour nous motiver et mettre l’ambiance. C’est parti pour une série de rapides pas super sympas, mes pieds sont coincés au maximum pour me retenir de tomber. Il s’avère qu’on rigole tous comme des petits fous, que personne n’est tombé et qu’on a adorééé ce moment. Serais-je adepte de sensations fortes ? Non n’abusons pas.

    Un bon cookie et on repart direction notre volontariat dans une finca au sein d’une famille équatorienne qui préserve la biodiversité des alentours, à la frontière avec l’Amazonie. Nous faisons la rencontre de Lupe, la maman, et de son fils biologiste. Nous sommes tout de suite mises à contribution pour aider à cuisiner et discutons avec les 6 autres volontaires. Nous mangeons tous ensemble et terminons le repas avec un karaoké endiablés sur les pires chansons allemandes que nous infligent les volontaires Deutsh. C’est pire que Patrick Sébastien. Ils nous demandent à notre tour de leur faire découvrir le top de la chanson française, alors on se lance sur Aznavour. La soirée terminera sur des chansons équatoriennes et des danses très approximatives.

    On aurait volontiers pris une petite douche pour chasser toute la transpi de la journée, mais c’était sans compter qu’aucune eau ne coulerait des robinets ce soir à cause du réservoir vide. Un coup de lingette fera l’affaire. On installe nos plus belles moustiquaires et on se couche accompagnés de papillons de 10 centimètres d’envergure.
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  • Cours d’Arts Plastiques

    10 de junho de 2022, Equador ⋅ 🌧 17 °C

    Une belle matinée pour se lever à 6h du matin et préparer le petit déjeuner aux 10 volontaires (dont nous) ! Au menu c’est salade, riz, légumes et bananes, on a de l’énergie pour travailler comme des acharnées. Sauf qu’il pleuuuut il pleuuuut énormément et on ne s’entend quasiment pas à cause des gouttes qui tombent sur le toit en tôle.

    Alors, ce sera retour au collège, à 8h c’est Arts Plastiques avec Lupe qui nous fait confectionner des petits bols en fil de fer pour pendre des plantes aux arbres de l’Amazonie. Anais est la première de la classe tandis qu’Emma et Oriane doivent s’y reprendre à deux fois avant d’obtenir un « perfecto » bien mérité. On entend des petits cris au loin, les singes sont là !! Mignons ? C’est un euphémisme ! Ils sont adoraaaaaaables ! Lupe leur donne des bananes sur les arbres autour de la maison tous les jours. On dépose leur graal entre les branches et quelques minutes après, une dizaine de peluches vivantes se goinfrent sous nos yeux.

    Pour rester dans le thème nature, on va accrocher nos petits bols en fer dans les arbres après les avoir remplis de terre et de fleurs, c’est très romantique, sympa la déco, on filera le conseil à Valérie Damido.

    Cet aprem ce sera nettement plus calme, on reste tout simplement dans la chambre pendant des heures à geeker et à discuter.
    Ce soir c’est gros gros concert (il n’y avait personne à part des gouttes de pluie une fois encore) sur la place de Puyo, on n’aura pas tenu longtemps dans la jungle. Au programme c’est nachos et frites de yuca, on se régale avant d’aller se coucher sous nos moustiquaires adorées.

    Juju
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  • La plus grande pharmacie du monde

    11 de junho de 2022, Equador ⋅ 🌧 16 °C

    Est ce que 12 heures de sommeil sont raisonnables ? Peut être, mais en tous cas elles sont nécessaires aujourd’hui. Après avoir été réveillées par les singes sur le toit en tôle cette nuit, on se rattrape ce matin en pionçant comme jamais. Passons donc directement à l’épisode « après-midi ». Lupe nous propose d’aller faire une petite balade dans leur Finca et de nous expliquer tous les bienfaits des plantes médicinales. Arbre aux racines-pénis, fleurs bouche de femme, tronc râpe à fromage, hayauaska…les plantes sont plus originales les unes que les autres et on déambule dans cette pharmacie verte. C’est la première fois que je marche dans ce type de paysage Amazonien et c’est impressionnant.

    Que ce soit pour le Covid, un rhume, un mal de ventre ou même les règles, la forêt vous soignera (on y croit ou on y croit pas, on tous cas ils sont en bonne santé).

    On termine la visite médicale en faisant saigner un arbre (il a de la sève rouge). On peint alors le visage d’Anais et une autre volontaire qui se sont dévouées. Elles auront même leur couronne en feuilles de palmier, c’est miss Amazonie sous nos yeux !

    Cette petite balade nous aura bien épuisées, à demain les occidentaux !
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  • De la fève à la tablette

    12 de junho de 2022, Equador ⋅ 🌧 14 °C

    Le 12 juin c’est colonie de vacances en Amazonie ! On a tout un programme avec une équipe 100% féminine composée de vos 4 héroïnes préférées, de 5 volontaires et de notre hôte Lupe.

    Qui a dit que le dimanche c’était grasse matinée ? Non non, à 7h30 nous sommes déjà parties direction le marché. Et quel marché ! Le cours saleya n’a qu’à bien se tenir, on observe des centaines de stands allant des bracelets en perles au poules et aux escargots géants en passant par les vers comestibles et les centaines de légumes. Avec tout ça on n’a toujours pas eu le temps de déjeuner ! On s’assied à un stand du marché et Oriane Emma et moi commandons un sandwich fromage (si on peut dire) avocat. Quelle erreur ! Carton rouge pour l’avocat qui est tout bonnement ignoble et dont on se passera largement. Ni une ni deux on s’est rattrapées sur des petits biscuits aux supermarché du coin, on perd pas le nord.

    Direction le plus beau point de vue de la région, Indichuris. On prend un bus et après une petite balade on se retrouve dans un endroit magique. Balançoires face aux vide (je m’en suis largement passée vous vous en doutez), tunnels effrayants (Anais s’en est bien passée également), escaliers….on arrive en haut du point de vue et on se prélasse sur les hamacs face à une vue époustouflante. Pour se divertir on regarde les shootings photos à rallonge des Équatoriens qui n’en finissent plus, de face de dos de profils cambré pas cambré, des Vogue Équateur.

    Dernière activité de la journée, on passe dans une ferme qui fabrique du chocolat de la fève à la tablette. On participe à tout le processus qui demande plus de calories que la tablette elle même. Ça se mérite !
    Un petit chocolat chaud pour se donner de l’énergie et ça repart ! On passe quand même voir les porcs de la ferme et….mais ce sont des géants, jamais je n’ai vu de porcs si gros ! Ils font au moins notre taille c’est impressionnant.

    On termine en repassant par le marché pour une session courses des plus endiablées. Préparez les biceps car on porte des centaines de bananes et des kilos de légumes et autres produits du marché. On s’endormira donc en moins d’une minute.
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  • 30 chutes dans des bottes en 44

    13 de junho de 2022, Equador ⋅ 🌧 15 °C

    Aujourd’hui c’est lundi, et le lundi chez Lupe normalement tous les volontaires travaillent le matin et se reposent l’après midi (comme mardi mercredi jeudi et vendredi enfin comme tous les jours sauf le week end quoi). Mais Pato, le fils biologiste (et non pas biologique même si c’est aussi le cas) de Lupe nous propose plutôt une petite balade vers une jolie cascade pas loin et facile d’accès je cite. Ne pas travailler et aller se baigner à la place ? Volontiers, allons y !
    Apparemment une grève des transports en raison de la hausse du coût de la vie commence aujourd’hui. On trouve quand même un bus pour nous mener à la balade, dans lequel on saute !

    La balade commence tranquillement sur un chemin somme toutes facile. Mais on garde à l’esprit qu’avant de partir, Pato nous demande de prendre des bottes de pluie. Bon. Ah ben on commence à savoir pourquoi, on se retrouve dans un champ de canne à sucre « casse-gueule » comme dirait l’autre. Puis, rapidement, une rivière à traverser, c’est le moment de chausser ses bottes. Deuxième rebondissement, nos bottes sont environ 4 pointures au dessus des nôtres, et je me rends vite compte qu’un petit trou a trouvé sa place à l’arrière de ma botte gauche. Rapidement c’est la piscine municipale dans mes chaussures, alors je regarde le superbe paysage pour oublier. Mais pas trop parce que sinon je dérape et je tombe. Ça en est déjà trop pour Oriane et Anais qui sentent le truc venir et qui rebroussent chemin pour aller se faire cuire un bon plat de pâtes. Avec Emma on est en manque de sport et on décide de continuer avec notre guide Pato et les autres volontaires.
    Rapidement c’est fort boyard qui commence. Arbres à chevaucher, enjamber ou traverser, pentes glissantes, plantes piquantes, c’est l’Amazonie la vraie.

    Pour ajouter un peu de piment, imaginez mes bottes en 44 qui s’enfoncent dans la boue (ou plutôt marécages) et mes pieds qui sortent de la boue sans mes bottes quand j’essaie de me dépatouiller. Bref j’ai fini en chaussettes dans la boue, mais vivante et avec le sourire grâce à Emma qui est une très bonne grue et qui m’a sauvée de plus une flaque de boue.

    La cascade ? Bof, sympa mais sans plus ! En tous cas on l’a fait et on s’en souviendra longtemps ! Mes fesses s’en souviendront en tous cas, grâce à mes environ 30 chutes.

    Le reste de la journée sera composé de : manger et dormir, un programme plus que mérité.
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  • Les divas de l’amazonie

    14 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 20 °C

    Bon faut bien travailler à un moment, et ce moment c’est ce matin apparemment. Pendant qu’Oriane et Anais ont l’immense privilège de nettoyer la maison (leur méthode : mettre de l’eau sur la poussière avant de balayer, à ne surtout pas reproduire chez vous), Emma et moi sommes assignées au lavage des bottes en plastique (histoire de remuer le couteau dans la plaie après la dure rando en bottes d’hier). Ah tiens, elles étaient en fait jaunes ces bottes marrons !! Tout est astiqué et brillant, on doit maintenant transporter tout un tas de bois à l’autre bout d’un chemin. On s’y met à 4 avec nos 8 biceps. On se sera bien marrées grâce à nos galères. 1h30 de travail, c’est déjà énormes pour vos 4 sudistes, et on commence à en avoir marre du manque de confort dans ce volontariat. On ne sent pas de réelle connexion avec les locaux et les autres volontaires, alors on décide de se diriger vers la ville !

    Un petit restau parce qu’on en peut plus du riz, quelques courses pour se faire à manger ce soir, beaucoup beaucoup de biscuits et bonbons, et c’est parti !

    Point sur la situation politique : c’est la m****. On prend un taxi pour nous emmener à notre hôtel et celui ci se voit arrêté avant la destination finale à cause d’un fameux « Paro », puisqu’un barrage de pierre empêche les voitures de passer sur la route. Les indigènes munis de leur plus beau maquillage et de leurs lances bloquent les routes du pays pour faire réagir le gouvernement. Voilà qui ne nous arrêtera pas, on continue la route à pied.

    Et là, on se dit qu’on a bien fait. Un chemin magnifique, arboré avec un paysage amazonien à couper le souffle nous mène vers une magnifique maison qui se trouve être notre hôtel particulier puisque nous sommes nous 4, seules, dans cette grande villa dans la nature. En plus on a retrouvé nos copains les cafards dans la maison, une aubaine !

    Ce soir c’est cinéma dans le lit sur notre écran plat, vraie douche et dodo dans un lit des plus confortables.
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  • J’ai perdu mes tongs (et ma dignité)

    15 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 21 °C

    On se lève tranquillement à 8h30 avec la lumière du soleil et les cigales dans notre chambre qui s’est transformée en sauna. Pas question de se lever tout de suite, on traîne traîne traîne jusqu’à se que nos estomacs nous traînent vers la cuisine.

    On se sent comme des princesses, yaourt et céréales, jus de pêche, tout qui annonce une belle journée.

    Chacune passe des appels, se prépare, et on se décide à aller explorer les alentours. Le ciel est bleu, l’herbe est verte bla bla bla…il s’agit d’un chemin piéton assez boueux mais avec des petit passages en bois fabriqués pour ne pas tomber, qui mènent à la ville sans passer par la grande route. L’avantage : on évite le barrage des manifestants.

    Bien arrivées à Puyo, on retourne au restaurant d’hier, on passe au marché où on se fait largement arnaquer (il y a clairement des prix gringo, c’est à dire des prix pour les blancs) et on finit au supermarché pour faire des courses. Il faut dire qu’on a une super cuisine qu’on veut exploiter à 100%.

    C’est là que la rigolade commence. Le taxi nous amène à l’entrée du chemin qu’on a emprunté tout à l’heure. Mais pas exactement la même entrée, mais on se dit qu’on va s’en sortir. On commence notre petite balade en sautillant sur les rondins de bois, en chantonnant et sûres de nous. On demande parfois notre chemin aux passants, on a l’air dans la bonne direction.

    Et là c’est le drame !! Pour recontextualiser je suis sortie en tongs car on avait prévu, à la base, d’aller simplement à la supérette à côté de la maison. Je suis en tête sur le chemin, et je décide de mettre mon pied gauche puis le droit sur un bout de terre qui me semble bien solide. Mauvaise pioche, je me retrouve enfoncée les deux jambes, jusqu’aux genoux dans la boue, pantalon et tongs compris. Stupéfaite, je regarde mes 3 camarades en leur disant « aidez-moi ». Tout de suite elles accourent en se retenant de rire (il faut être sincère : la situation est hilarante je me dois de l’admettre) et me tirent d’affaire, sauf que je n’ai plus mes tongs. Secouée, je prends le temps de me remettre de mes émotions mais la terre se referme vite sur mes défuntes sandales. NON ! Il reste encore 1h de marche, j’en ai besoin ! Oriane se dévoue pour m’aider à les chercher mais je passe avant elle en me disant «foutu pour foutu, je suis déjà toute pourrie ». Et hop, les deux membres supérieurs dans la gadoue, je cherche inlassablement mes tongs roses, ou du moins roses à une époque. Impossible de les trouver, je tourne en rond et m’impatiente mais elles m’encouragent (entre deux fous rires). Je me transforme en tractopelle et retire la moitié de la boue d’Equateur à la recherche de ces tongs. C’est bon !!! On dirait que j’ai des gants et des chaussettes mais non, juste de la boue.

    On a perdu beaucoup de temps et il commence a faire nuit. On demande notre chemin à une jeune fille qui missionne ses deux petits frères de nous raccompagner chez nous. On coupe à travers champs, ils connaissent tout par coeur et on se dit que sans eux on aurait tourné longtemps. On les remercie avec des poignées de bonbons et de sucettes qui ont le pouvoir d’écarquiller leurs yeux, ce qui nous donne chaud au coeur.

    Je passe plus de 30min dans la douche à me gratter après ce bain de boue à l’insu de mon plein gré.

    Vivement demain !
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  • Nos potes les indigènes

    16 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 21 °C

    Nouvelle journée pour vos pachas dans leur villa. Nouveau matin, nouveau sauna dans la chambre ensoleillée. Anais et Emma se sont lancées dans une préparation de pancakes à là bananes dont le seul ingrédient identique à celui de la recette est la banane. Comme quoi une recette ça peut être utile, il se trouve que ça n’a pas le goût escompté mais que c’est quand même très bon, vive l’innovation.

    Autre endroit à visiter, on se dirige vers la shell à quelques kilomètres de notre hôtel. C’est une petite ville à quelques kilomètres, à laquelle on tente d’accéder car on cherche désespérément des fruits. Les deux chiens de la maison nous accompagnent et nous protègent. L’un d’entre eux fait peur à tous les chiens et l’autre a peur de tous les chiens. On passe par un barrage accompagnés par un indigène qui nous aide à convaincre ses amis de nous laisser passer.

    On trouve de belles cannes à sucre qui me rappellent la Guadeloupe, des noix de coco, de l’ananas, de la pastèque et des abricots, c’est le jackpot !

    Pareil au retour, on discute un petit peu avec des manifestants très gentils et on rentre à la maison manger notre salade de pâtes puis salades de fruits. A noter qu’on a trouvé un taxi et que les chiens nous ont suivies en courant sur tout le chemin, ils sont quand même mignons.

    Ce soir, on regarde un reportage sur le petit Gregory, super ambiance dis donc !
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  • Linkedin de l’Amazonie

    17 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 22 °C

    Aujourd’hui on aurait dû partir vers Quito mais l’appel de la villa à sonné, on reste 24h de plus dans notre château.

    Après un petit déjeuner ROYAL qu’il serait trop long de décrire, on entame une phase de digestion intense pendant laquelle les unes lisent et les autres dorment.
    Puis nous vient la folle idée de sortir se baigner. Mais la vie nous rattrape, nous nous rendons compte que nous avons oublié les clefs de la chambre dans la chambre, et que la chambre est fermée. Par soucis de respect du sens des responsabilités de chacune, aucun nom ne sera divulgué quant à l’auteure des actes. Malheureusement ingénieur n’est pas serrurier, et nous faisons donc appel au voisin qui passera par la fenêtre mal fermée pour nous sortir d’affaire.

    Avec Emma nous décidons d’aller marcher dans les alentours sur le seul chemin que nous n’avons pas encore emprunté. La balade est très agréable, une puis deux puis mille gouttes de pluie nous tombent dessus et nous sommes entièrement trempées. Cela dit on avait prévu de trouver un coin pour se baigner, c’est finalement la baignade qui nous a trouvées.

    S’en suivra la confection d’un gâteau avec de la farine de maïs qui était aussi bon qu’indigeste.

    Ce soir, on décide d’aller tâter les environs avant demain. On doit se rendre à Quito à pied/taxi en passant les nombreux barrages de manifestants pour que je puisse avoir mon avion jeudi prochain. On se dirige alors pleines d’entrain vers le barrage le plus proche. On s’approche, presque cent indigènes sont installés afin de lutter depuis 6 jours. Ils dorment dehors sur des draps à même le sol, sont maquillés et ont confectionné des lances impressionnantes. On s’approche et tout le monde nous regarde, 4 filles blanches on n’aurait pas pu faire moins discret. Rapidement on vient discuter avec nous, on se retrouve chacune avec une lance en main à discuter du paro, de là où vient, de ce qu’on fait ici. On leur propose de les soutenir quelques temps et on reste une heure avec eux. On discute avec des jeunes de notre âge et on essaie un instrument très particulier type cornemuse, bravo à Oriane qui a plus ou moins réussi à émettre un son. On se fait escorter jusqu’à notre hôtel par 3 jeunes qui nous ramènent très gentiment.

    On s’est fait des amis et on espère qu’ils nous laisseront passer facilement demain, car c’était juste l’entraînement.
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  • Quito Express

    18 de junho de 2022, Equador ⋅ 🌧 22 °C

    C’est le jour de la grande aventure ! On entame notre trajectoire manifestante depuis Puyo en direction de Quito. Mais étape 1, on s’est données comme objectif d’atteindre la ville de Tena aujourd’hui. 80km et des barrages plein les rues, on a tenté de se renseigner sur l’ampleur de ce qui nous attendait, mais les informations équatoriennes sont plus qu’approximatives. Certains nous disent qu’il y a plus de 150 paros, d’autres uniquement 3, ce sera la surprise.

    Notre réseautage de la veille s’est avéré utile, on passe tranquillement le premier barrage qui est aussi le plus dur grâce à un gentil monsieur qu’on a rencontré la veille et qui a plaidé en notre faveur.
    Puis, deuxième barrage quelques kilomètres plus loin : on nous dit clairement qu’on ne passera pas, qu’eux sont là depuis plusieurs jours à se battre et qu’ils ne comprennent pas pourquoi nous on ferait du tourisme. On leur explique qu’on les soutient et qu’on peut les aider, et ils acceptent de nous laisser passer si on les épaule 20 minutes. On leur propose des cannes à sucre, on leur parle des gilets jaunes puis on finit par chanter la vie en rose sur leur demande, ce qui les convainc de nous laisser partir ! Ah, et aussi ils ont pris nos contacts sur les réseaux sociaux, la grande méthode de drague des sud-américains.

    Et de deux ! C’est reparti. Les autres sont plus simples, on se retrouve même à se voir offrir un repas traditionnel, tandis que d’autres piochent plus qu’allègrement dans nos réserves de bonbons et de gâteaux. Certains encore en viennent à nous proposer de dormir chez eux, dessinent sur le visage d’Anais et TOUS prennent des photos avec nous. Nous devons parfois marcher sur plusieurs kilomètres avec nos 15kg sur le dos car aucun taxi n’est présent entre deux barrages, et à d’autres moments les indigènes se démènent pour appeler leur cousin taxi et qu’on ne doive fournir aucun effort.

    Nous avons rencontré de très belles personnes, qui vivent des moments durs et qui persévèrent parfois au risque de leur vie pour faire valoir leurs droits. Une de nos journées préférées du voyage en définitive ! En particulier lorsqu’on est arrivées à l’hôtel à Tena et qu’on a pris une douche chaude.
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  • Le presque vomi

    19 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 15 °C

    Deuxième étape de la trajectoire folle vers Quito avec objectif de choper mon avion le 23 et pouvoir manger des gnocchis à la daube dès le 23 au soir (papa, maman, le message est passé).
    Spoiler Alerte : cette journée a presque été trop facile.

    On démarre à 11h, direction non pas le prochain barrage mais un bon brunch pour démarrer bien vitaminées. Notre hôtel nous donne le contact d’un taxi qui peut nous amener directement de Tena à Quito. C’est un grand oui ! Après une négociation enflammée (on réussit tout juste à ne pas se faire arnaquer) on embarque dans le taxi, on passe un barrage très simplement puis on prend un autre taxi qui a la particularité de vouloir éviter chaque trou sur la route. Et ça ralentit, et ça accélère, à gauche, à droite, les sacs à vomi sont clairement prêts. On se lance dans une séance de karaoke qui nous fait oublier notre nausée. Au bout de 3h de route, nous y sommes et la capitale est déjà sous nos yeux ! Nous restons loin du centre pour éviter d’être bloquées, car les manifestations doivent s’intensifier, les indigènes ont prévu de tous monter à Quito pour envahir les lieux stratégiques et les bâtiments politiques.

    Bref, nous sommes dans notre hôtel tout confort, suite des aventures dans les prochain épisode.
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  • Escroquerie 3 places

    20 de junho de 2022, Equador ⋅ ⛅ 16 °C

    Aujourd’hui ce ne sont pas les rayons du soleil ou bien l’envie d’un footing qui nous tirent du lit, mais bien l’heure du fin de service du petit déjeuner. Notre plan : manger et retourner se coucher. Et comme nous sommes très consciencieuses c’est parfaitement ce que nous faisons.

    Le petit jardin de l’hôtel nous accueille avec un bon repas, puis nous nous recouchons. 11h30 arrive et nous devons faire nos adieux à la 4eme roue de notre carrosse, Emma qui a voyagé avec nous un petit (long) moment. La dame est dévouée et s’en va sauver le monde et rejoindre Tom et Meli à un volontariat sur la gestion des déchets dans un quartier haut perché de Quito. A dans 1 mois et demi chère Emma, merci pour tous ces moments de rigolerie et de galéjades qu’on n’oubliera pas 🥹

    Ce départ signe le retour des totally spies, Anais Oriane et moi demandons à l’hôtel de rester une nuit de plus. Vient le moment de découvrir notre chambres, et dans le même temps d’ouvrir le bureau des réclamations. Un lit double auquel on a collé au sol un matelas une place, même pas d’espace pour poser nos sacs et un tarif exorbitant pour le service proposé. Je pourrais mettre ça sur Tripadvisor non ? Bref, après une négociation dont ils se contre-fichent, on quitte notre hôtel sur le champ et on réserve un petit Airbnb au premier étage de la maison d’un papi. On est dans le quartier riche de quito, dans la résidence « Catholica ». Ils ne nous arrivera à peu près rien ici au moins ! Le papi est adorable, on a bien fait de suivre notre instinct !

    On se félicite de notre trouvaille avec des brownies et cookies dé-li-cieux au prix moins dé-li-cieux. Ce sera encore soirée débats à l’appartement, qu’est ce que j’aime cette ambiance !
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  • Tendance 2022

    21 de junho de 2022, Equador ⋅ ☁️ 18 °C

    C’est la fête de la musique, le jour le plus long de l’année et le début de l’été ! Enfin ici c’est le 12eme jour de grève, il fait nuit à 18h et il n’y a pas de saisons. Mais nous sommes quand même de superbe humeur car nous sommes ensemble. Après un petit déjeuner formule « 1000 calories » et une salade de fruits uniquement avec des fruits inconnus, on s’accorde un bon moment de repos.

    Dans la catégorie « activités culturelles » on a décidé aujourd’hui d’aller chez l’esthéticienne pour se faire les ongles, une première pour Oriane qui opte pour un look champêtre pour l’été 2022 avec des petites marguerites. De mon côté ce sera art abstrait pour faire ressortir mon côté artiste tandis qu’Anais reste dans le basique-chique avec un rose pastel uni.

    Pour mon avant dernière soirée on décide de manger local et on se dirige vers un restau de sushis histoire de se goinfrer et de profiter des prix abordables de l’équateur. Je sens que ça va me faire bizarre de payer des plats de pâtes 17 euros en rentrant.
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    Final da viagem
    27 de junho de 2022