Barbados
Henrys

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Travelers at this place
    • Day 89

      Barbade

      January 27 in Barbados ⋅ 🌬 26 °C

      Réveil avec la chaleur, on est presque tous debout. Les prochaines étapes sont les papiers à l'immigration pour Gervais et rangement de bateau pour le reste. On est super efficace, les voiles sont bien rangées en deux secondes et l'intérieur est vite propre. Le couak c'est des papiers que Gerv a oublié de prendre en partant et l'immigration est à 1h à pied, il est bon pour un aller retour. On file tous au bar en attendant Gervais et on récupère le wifi pour donner des news.
      C'est un bonheur de rassurer tout le monde. On découvre les prix aux alentours des plages, c'est vite très cher, surtout comparé aux prix du cap vert, fini les rois du monde, on est chez 'es riches américains ici. Gervais revient de l'immigration et on lui file le papier, on en profite pour se faire un repas bien gras à base de burger frite sur une plage, complètement réconfortant. Au moment où Gervais, et Paul qui l'accompagne, partent pour continuer la clearance d'entrée dans le pays, un bateau type bateau de militaire commence à roder autour du notre.
      Rien n'est écrit sur le bateau alors on attend et on regarde, pensant que de toute façon on ne pourrait pas faire grand-chose sans les papiers d'entrées.
      Alors on patiente et on patiente encore, au bout de 15min c'est absolument certain que c'est nous qu'ils cherchent et ça me stress trop donc je prends Youen sous le bras et on nage de la plage jusqu'au bateau. Une fois sur Damona on se rend compte qu'on a très très bien fait de se ramener. C'est un bateau des douanes, donc 4 militaires armés sont à l'intérieur et nous disent des trucs qu'on comprend pas. On leur propose de mettre leur boat à couple du notre, on récupère leurs amarres et hop, on fait un maxi radeau. Ils veulent les passeports et les papiers du bateau, mais ceux là sont avec Gervais qui va au service d'immigration. Ils nous font remplir alors une feuille avec toutes nos informations personnelles et celles du bateau, exactement la même qu'on remplit au port d'habitude, la tension redescend un peu quand on leur explique que notre capitaine fait toutes les démarches en parallèle. On a bien eu chaud quand on les as vu main sur la crosse de leur gun débarquer sur notre bateau.
      On contacte Gervais à la vhf quand il nous manque une info et petit à petit on commence à blaguer avec les militaires, si bien qu'ils nous racontent les bons spots où sortir à la fin de notre entrevue. C'est donc bars sympas à Oistins où découvrir le meilleur rhum du monde et trail au milieu de l'île pour découvrir la nature exotique de la Barbade.
      Retour à terre suite à cela avec Youen, on va se balader un peu pour trouver des loueurs de surf ou de voile légère, en prenant des chemins de traverses on tombe dans l'enceinte d'un hôtel plutôt luxueux, on a pas l'air à notre place du tout mais c'est marrant, en sortant de l'hôtel on tombe sur une plage de surf magnifique. Premier petit bout de paradis où il n'y a rien autour, palmiers, vestiges de feux par ci par là et loueur de board sous des bâches tendues. On reviendra sûrement.
      Après ça c'est retour au bateau et dodo pour tout le monde.

      Réveillé par les jet skis, c'est matinée baignade. Masque et tuba, je pars faire le tour est environs, il y a une multitude de tortues dans la baie donc je me retrouve vite à nager avec elles, c'est toujours aussi majestueux depuis la dernière fois. Assez fréquemment on voit de petites têtes sortir de l'eau, c'est terrifiant de savoir qu'elles sont partout quand on voit la vitesse des jet skis sillonnent la baie. Avec You on monte une équipe de careneur, on enfilé nos meilleurs masques et armés d'un couteau et d'une éponge, on va gratter la coque pour virer les intrus. Il y a de petites algues vertes qui se forment au contact de la coque ainsi que tout plein de petits coquillages, surtout du côté bâbord ou le bateau a gité pendant deux semaines. Après manger, on file à terre pour faire un plein d'essence pour l'annexe et une fois fait, grand coup de téléphone into découverte des plages et du centre ville de Bridgetown (45min-1h de marche) avec Elou. Tout le monde veut nous vendre de la drogue ou des prostituées, ça à l'air d'être le dénominateur commun depuis Tanger, par curiosité on se renseigne sur les prix, c'est bien plus cher qu'en France, ça sera sûrement sans nous pour la Barbade parce que faut pas abuser. La nuit tombe très tôt ici et tout ferme excessivement tôt, à 18h30 tout est déjà fermé en ville, boutiques comme restaurant, on a pas encore chopé le bon rythme faut croire. Un taxi man nous arrête pour nous faire une course et on se retrouve à papoter avec lui, sur les bons coins pour découvrir les locaux et la culture d'ici, et se tenir le plus loin possible des gros américains qui proviennent des bateaux de croisière. Pour lui, le meilleur coin c'est Oistins, comme les miloufs de la veille, on note. Il nous décrit les prix, les différents moyens de transports pour s'y rendre, un vrai plaisir de discuter avec lui. À la fin il nous file son numéro dans le doute. On rentre dans un ou deux fast food histoire de comparer un peu les prix, tout est au minimum à 10€ et on tape rapidement les 20€, pour le KFC le bucket le plus petit est à 30€, c'est du jamais vu. On aura pas les prix du burger king puisqu'il était fermé mais je croise les doigts.

      On rentre au yacht club apres ça et tout le monde s'y rejoint vers 19h30 environ, direction le bateau pour manger et fin de soirée.

      Samedi 3 février
      Le 28, on s'est fait une journée surf avec Youen Paul et Elouan, on est allé tôt sur une plage entre des hôtels assez luxueux pour découvrir un spot assez caché. On se pointe là bas à 8h30, une grosse planche chacun et on se met en tenue. Youen et Elouan foncent à l'eau pendant qu'on essaye d'aller gratter des infos au loueur. Il est sous une bâche tendue entre 4 palmiers, avec un fauteuil de bureau des années 70 à moitié incrusté dans le sable, une glacière et une vingtaine de planches. On s'en sort pour 20€ la journée, moins cher que juste à côté du bateau mais deux fois plus cher qu'en Espagne ou en France. Il nous calme rapidement avec Paul en nous disant que si on veut avoir des cours faut aller voir une école de surf, pas de galère, on va s'entraîner solo.
      Il y a pas grand monde à l'eau mais on se rend vite compte qu'on gêne les gens bons plutôt qu'autre chose, heureusement personne n'a l'air saoulé. Les zins qui surfent à côté de nous ont un niveau hallucinant, aucune vague ne leur échappe et ils dansent sur leur longboard.
      De mon côté, je me galère à passer la barre à chaque fois et pour une vague que j'arrive à prendre, c'est dur pendant 10 vagues juste ensuite. Mais j'arrive à me lever de temps en temps, je deviens fou avec la sensation de prise de vitesse. T'acceleres de manière complètement non linéaire, d'un coup tu te fais pousser et faut réussir à rester et à contrôler l'accélération. Quel plaisir quand j'arrive à me lever et à rester dans la vague pendant quelques secondes, je comprends tellement le côté addictif de la chose. Seul point assez rude, j'avais pas de t shirt et la planche était assez abrasive, j'me suis flingué les tétons dessus. Je les avais à vif à la fin de la journée, j'ai eu des croûtes pendant quelques jours après ça.

      Quand on se repose, on va sur notre petit campement avec nos affaires, j'ai emporté mon hamac que j'ai pu installer le matin. Tellement relaxant de pouvoir se poser dedans, dodelinant doucement avec les mouvements du vent et le bruit des vagues. Vers midi les copains partent pour acheter un truc à graille, ça sera pain de mie, boîtes de sardines et cornbeef. Le cornbeef c'est cette espèce de pâté recomposé à moitié chimique qui prend 100% de la boîte dans lequel il se trouve. On se construit un couteau de fortune avec l'une des boîtes de conserve et bam gros repas.
      Après la digestion, des potes du vendeur m'interpellent pendant que j'etais parti pisser et je me pose avec eux. Ils zonent pas mal, l'un se la fout à l'alcool en plan séquence, un autre fume et un troisieme se la coule douce. Ils s'appellent Yellow, Pinky et Happy, tout le monde à l'air d'avoir un surnom sur l'île. Happy me propose un fond de rhum que j'accepte et au fur et à mesure que l'on discute il vient à me parler du breadfruit. J'lui raconte que j'ai aucune idée de ce que c'est, alors il me répond qu'il ira m'en chercher dans l'aprem et que pendant ce temps moi je dois aller lui chercher du bois parce qu'on va faire un feu. Au départ je me méfie pas mal, surtout à cause du cap vert où beaucoup des interactions étaient intéressées. Happy part me chercher les fameux breadfruit et je discute avec le zin qui tient le stand, Pinky, je le questionne sur des soundsystems qu'on pourrait trouver à la Barbade. On discute rapidement de rave et Pinky m'explique que y'a pas grand chose en ce moment mais qu'il a des contacts et qu'on pourrait monter un plan pour la semaine prochaine. Je récupère les téléphones de ses potes, sur un malentendu on organise une fête grandiose.
      Après une autre session vague, je me repose dans le hamac quand Happy se ramène avec trois gros fruits, de la taille de gros melons, verts clairs avec une peau qui à l'air très épaisse. Je pars en quête de bois entre les palmiers de la plage et je ramène de grosses branches de pins. On se fait un maxi feu et on met les breadfruit au milieu, Happy me dit "20 min et c'est cuit". Entre temps, tous les potes de Pinky sont arrivés, y'a une dizaine de personne dans les environs et moi je traîne autour d'un feu en plein soleil sous 35°. À la fin de la cuisson, il récupère les fruits avec de grosses feuilles bien épaisses et frappe le fruit sur du bois pour l'ouvrir. La carapace carbonisée s'ouvre et laisse apparaître une chair verte pastelle, j'en prends un bout que je plonge dans le beurre et la sauce piquante, ça a goût de patate parfumée. C'est succulent mais super bourrant, Happy m'avait dit "2 pour toi, 1 pour moi", heureusement que tout le monde aux alentours est convié à graille les fruits, j'aurais été bien incapable de finir ça tout seul.

      Quand on se réveille le 30 au matin, l'annexe n'est plus à sa place, et il reste un bout de fibre du fond de l'annexe attaché à notre bout. C'est donc qu'elle s'est brisée pendant la nuit. Rapidement on essaye d'évaluer à quelle heure elle était encore présente, j'ai l'air d'être le dernier témoin à 3h30 pendant un petit pipi nocturne. Elle a donc pu dériver pendant 4h30, à une vitesse de dérive de 1 nœud ça fait un périmètre de 5 milles nautiques à parcourir pour essayer de la retrouver. On part donc vers le large en sondant la mer, avec nos yeux et des jumelles, en direction du vent de la nuit. Chaque petit bout d'écume nous donne de l'espoir et la mer en est parsemée, on a du mal à se repérer. C'est terrible parce qu'elle a très bien pu couler en prenant l'eau petit à petit, avec le poids du moteur et de l'essence c'est pas déconnant. Alors on cherche et on cherche, on s'use les yeux bien comme il faut et on termine au large complet, une barre dans le front à force de plisser les yeux. On rentre en longeant les côtes et en poursuivant nos appels sur le channel 16, histoire de vérifier toutes les pistes. On devient un peu parano, chaque annexe ressemble à la nôtre, on envoie carrément Gervais vérifier en paddle une annexe à un ponton parce qu'elle a des traits communs avec la nôtre. Le deuil est difficile pour moi, j'ai l'impression qu'on accepte assez vite notre condition sans chercher à se prémunir des causes. Ça fait avaler la pilule plus vite, mais nous on change pas forcément suffisamment de comportement après coup. Il nous reste donc qu'à espérer que notre assurance qu'on paye bien trop cher accepte de nous rembourser cette dépense. C'était le plus gros truc qu'on pouvait perdre sur le bateau et aussi le plus cher, rien que le moteur qu'on avait coûte 3000€ neuf.
      Toute la journée on se réparti les tâches entre les appels avec conseillers assurance et chercher des annexes d'occasion sur internet. On trouve pas mal mais les démarches avec l'assurance prendront du temps, on va donc devoir aller à leur rythme. De toute façon, il n'y a rien pour le nautisme à la barbade, il faudra forcément aller autre part.

      Le 1er février, deuxième journée surf à la Barbade. On prend les bus collectifs comme à Mindelo, c'est 3,5 barbados par personne, peu importe la durée du trajet, soit environ 1,5€. J'ai la fine impression que les types qui ont ces bus collectifs sont les rois de la ville, ils connaissent tout le monde, conduisent archi dangereusement, ont la musique à fond et font en sorte de mettre le plus de personne à l'intérieur. J'me retrouve debout entre une porte une épaule et des genoux, plié en deux vers l'avant et ça pendant 20min pour aller jusqu'au spot. Une fois là bas, on loue de belles planches à une boutique et on file à l'eau. Y'a pas de plage mais les cailloux ne sont pas dangereux alors on ne se pose pas trop de questions. Troisième grosse journée de surf et l'entraînement commence à payer, je me lève sur chaque vague, parfois encore trop tôt, trop tard, trop à l'avant ou trop à l'arrière, mais une fois sur deux je prends la vague comme il faut. Plus la journée avance, plus je me regale dans les vagues, je commence à réussir à pomper pour accélérer et à tourner légèrement pour suivre le mouvement de la vague, un régal. On tourne entre les copains pour se reposer et que tout le monde profite des planches, on a trouvé un spot accessible à marée légèrement plus basse, sous un arbre au bord de l'eau, là encore je met mon hamac et en sortant l'enceinte, on a vraiment un petit campement de surfeur. Les vagues sont plus faciles que la dernière fois, elles sont moins fréquentes et on peut facilement se reposer entre deux séries. De plus les gens sont moins bon, donc en ayant moins la sensation de gêner on se met tous à progresser et on se marre terrible. Elsa et Loulou se prêtent au jeu et découvre avec Youen qui leur explique comment s'y prendre. On les entends de loin crier des grands YOUHOUUUUU,ca fait chaud au cœur.
      C'est magnifique parce qu'on s'aide vachement sur l'eau, en fonction de qui est positionné comment sur le plan d'eau. Si quelqu'un peut choper une vague plus en aval de toi, alors tu préviens pour qu'il puisse se placer et tu l'encourage à pagayer fort avec les bras pour prendre de la vitesse. On est tous super fier les uns des autres et on progresse ensemble, là plus que jamais dans un spot paradisiaque. Des énormes tortues parsèment le spot, elles nous ont fait peur plus d'une fois mais quel plaisir de les voir venir prendre leur respiration à tes côtés quand tu patiente tranquillou une vague.

      À la fin de la journée, j'ai l'impression d'avoir pris un niveau de fou, bien meilleure gestion de l'énergie dans le dos et les bras. Pas trop de douleurs aux tétons, ça pique un peu mais pas à vif comme la dernière fois. Et surtout de belles vagues prises et des mouvements une fois partis !

      Jeudi 8 février 14h12
      Après la journée de surf, on s'est fait une petite journée avitaillement à la Barbade. Donc acheter quelques fruits et légumes, faire la clearance de sortie, nettoyer un peu le bateau, ... Louise et Gervais étaient partis pour faire la clearance, aucune nouvelle d'eux jusqu'à 17h, on a donc du mal à planifier quoi que ce soit, autrement, toutes les tâches sont finies assez vite dans la matinée. On se balade avec Elsa toute l'aprem, on va de plage en plage, on rencontre parfois des gens avec qui on échange mais rien de très notable. On alterne entre baignades et bronzette, tout en nous marrant comme ça faisait longtemps qu'on avait pas ri ensemble. C'est donc carrément de bonne humeur qu'on retrouve tout le monde au yatch club. Gervais et Louise reviennent hyper énervés de leur journée, ça avait l'air laborieux. Ils ont envie de partir de la Barbade tout de suite alors qu'on avait pas envisagé cette option, pour le reste de l'équipage, c'était demain matin. Tout est prêt donc c'est possible mais personnellement j'ai pas mal de trucs à faire sur mon tél entre temps et j'aurais voulu aller à Oistins, la ville dont tout le monde nous a dit beaucoup de bien, surtout pour le vendredi soir (ce soir là). Gervais tunnel vision et on a du mal à le rationaliser, j'pense que qu'il devient comme ça parce que loulou est là, il avait pas refait ça depuis la France. J'prends sur moi parce que de toute façon pas grand monde est chaud d'aller faire la fête alors que j'imaginais une sortie à tous. Actuellement elle est bien loin l'époque où j'envisageais d'organiser une rave à la Barbade, le plan est mort et enterré, pas de fête.
      On arrive sur le boat et je me rends compte qu'on doit faire 120 milles nautiques et pas 80, donc partir maintenant est idiot, ça fait faire 2 nuits sur l'eau plutôt qu'une, la décision change, on part demain matin. Le mood de la soirée a juste été plombé par nos discussions bien trop longues pour le débat.
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    • Day 65

      Bridgetown, Barbados

      November 3, 2017 in Barbados ⋅ 🌫 25 °C

      Finally got a proper lie-in and didn't get out of bed until my stomach made me for lunch. After a quick lunch in the crew mess I went into the cruise terminal for some wifi. It was a very rainy day so I didn't not at all regret my decision not to actually go out in Barbados this time. I did however discover that the wifi in the cruise terminal as not working. So I just ended up buying a ridiculously large bag of Cheetos (which is completely gone as of 5 minutes ago) and walked back to the ship. We were docked beside Adonia which is the first time I have seen her. With Adonia only being a photography team of 2 I really wanted to be able to try a contract there at some point but now with her being sold and leaving P&O in March I won't be able to.

      I had to work in the afternoon and now I'm IPM for the overnight. Most of the team is out at Harbour Lights which is where basically all the crew go at night. I on the other hand am nice and comfy in my bed with tons of movies to watch... but no more cheetos.

      We had two people join today. One of which I already knew. Ina was the lab tech when I first joined the ship and then met us in Athens when the ship went there because that is where she lives. Caroline the other person who joined today is joining as our assistant manager which will take a lot of the pressure off of me and allow me to focus more on the responsibilities of grade 3 photographers not having to cover both roles when being only a grade 2 photographer. Which I am looking forward too. Today the paperwork was started however to get me up to grade 3.
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